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vendredi 29 mai 2009

L'Heure de Vérité

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Michel Garroté
http://monde-info.blogspot.com
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Vendredi 29 mai 2009 - Après votre serviteur, après Guy Senbel, après d’autres encore, c’est maintenant Caroline Glick qui joint sa voix au concert de la résistance aux totalitarismes. Je reproduis ci-dessous , intégralement, son récent article sur l’axe du mal. Caroline Glick est rédactrice en chef adjointe du Jerusalem Post et éditorialiste de ce quotidien. Elle est également Senior Fellow for Middle Eastern Affairs au Center for Security Policy. Bonne Fête de Shavouot et Joyeuse Pentecôte.
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Israël et l’axe du mal
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Caroline Glick
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THE JERUSALEM POST
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Adaptation française de Sentinelle 5769
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Vendredi 29 mai 2009
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(Début de l’article de Caroline Glick) La Corée du Nord est aux antipodes d’Israël. Pourtant le test nucléaire qu’elle a réalisé lundi a fait lever les bras des hauts responsables de la défense israéliens et sourire sa Némésis* iranienne comme le chat du Cheshire. Saisir pourquoi est la clé de la compréhension du danger posé par ce que quelqu’un a qualifié un jour impoliment d’axe du mal. Il y a moins de deux ans, le 6 septembre 2007, les forces aériennes d’Israël ont détruit à Kibar en Syrie une installation de production de plutonium construite en Corée du Nord. L’installation détruite était un clone virtuel du site de production de plutonium de Yongbyon en Corée du Nord. En mars dernier, le quotidien suisse Neue Zuercher Zeitung a relaté qu’Ali Reza Asghari, qui servait comme général dans les Gardes Révolutionnaires Iraniens et de ministre adjoint de la défense avant sa défection aux USA en mars 2007, a divulgué que l’Iran avait payé l’installation nord coréenne. Téhéran considérait cette installation en Syrie comme une extension de son propre programme nucléaire. Selon les estimations israéliennes, Téhéran a dépensé de 1 à 2 milliards de $ pour le projet. On peut supposer que des personnels iraniens assistaient au test en Corée du Nord lundi. Au cours des années passées, les officiels du nucléaire iranien ont participé à tous les tests majeurs de la Corée du Nord, y compris son premier essai nucléaire et son essai de missile balistique intercontinental en 2006. De plus, il ne serait pas tiré par les cheveux de penser que la Corée du Nord a mené un certain niveau de coordination avec l’Iran concernant l’agenda des essais de sa bombe nucléaire et de ses missiles balistiques cette semaine.
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Il est difficile de croire que les actions de la Corée du Nord soient survenues comme simple coïncidence une semaine seulement après que l’Iran ait testé son missile Seiji-2 à combustible solide avec une portée de 2000 km. A part leur proximité chronologique, la principale raison qui confirme l’hypothèse que l’Iran et la Corée du Nord ont coordonné leurs essais, c’est que la Corée du Nord a joué un rôle central dans le programme de missiles de l’Iran. Bien que les observateurs occidentaux proclament que le Seiji-2 iranien repose sur une technologie chinoise transférée à l’Iran via le Pakistan, le fait est que l’Iran doit une grande partie de sa capacité de missiles balistiques à la Corée du Nord. Le missile Shihab 3, par exemple, qui constitue la colonne vertébrale de l’arme stratégique iranienne menaçant Israël et ses voisins arabes, n’est rien d’autre qu’une adaptation iranienne de la technologie du missile nord-coréen Nodong. Depuis au moins le début des années 1990, la Corée du Nord n’a été que trop heureuse de faire proliférer cette technologie à tous ceux qui en veulent. Comme l’Iran, la Syrie doit la plus grande part de son propre arsenal massif de missiles à la prolifération nord-coréenne. Réagissant lundi à l’essai nucléaire nord coréen, le président des USA Barack Obama a déclaré : “Le comportement de la Corée du Nord augmente les tensions et sape la stabilité dans le nord-est de l’Asie. C’est vrai, mais les liens intimes de la Corée du Nord avec l’Iran et la Syrie montrent que le programme nucléaire de la Corée du Nord, avec ses têtes nucléaires, ses missiles et ses composantes technologiques, n’est pas une menace lointaine, limitée dans sa portée à l’Asie d’Extrême Orient.
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C’est un programme multilatéral partagé à différents niveaux avec l’Iran et la Syrie. Par conséquent il met en péril non seulement le Japon et la Corée du Sud, mais toutes les nations dont le territoire et les intérêts sont à portée de missiles iraniens et syriens. Au-delà de son impact sur les installations technologiques et de matériel de l’Iran, le programme nucléaire de la Corée du Nord a eu une influence singulière sur la stratégie politique de l’Iran pour faire avancer son programme nucléaire au plan diplomatique. La Corée du Nord a défriché le sillon dans l’utilisation d’un mélange d’agression diplomatique et de semblants d’arrangement pour alternativement, intimider et convaincre ses ennemis de ne pas prendre de mesures contre son programme nucléaire. L’Iran a suivi assidûment le modèle de Pyongyang. De plus, l’Iran a utilisé la réponse internationale – et en particulier américaine – à diverses provocations nord coréennes au cours des années pour déterminer comment se positionner à tout moment de manière à faire progresser son programme nucléaire. Par exemple, quand les USA ont réagi aux essais nucléaires et à celui du missile intercontinental (ICBM) de la Corée du Nord en 2006, en remettant en place les pourparlers à six parties dans l’espoir d’apaiser Pyongyang, l’Iran en a tiré la leçon qu’en démontrant de l’intérêt à parlementer avec les USA sur son programme d’enrichissement de l’uranium, elle pourrait gagner un temps précieux.
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De même que la Corée du Nord a pu dissoudre la résolution de Washington à agir contre elle en gagnant du temps pour faire progresser encore plus son programme grâce aux pourparlers à six, de même l’Iran, semblant agréer un cadre pour discuter de son programme d’enrichissement de l’uranium, a pu garder à distance les USA et l’Europe au cours des années écoulées. La réponse impuissante de l’administration Obama à l’essai ICBM du mois dernier, de même la réaction bégayante à l’essai nucléaire lundi de la Corée du Nord, ont démontré à Téhéran qu’il ne doit même plus faire mine de prêter intérêt aux aspects diplomatiques de son programme nucléaire avec Washington ou ses homologues européens. Alors qu’apparaître intéressé pour parvenir à un arrangement avec Washington avait du sens pendant la présidence Bush, quand les faucons et les colombes se disputaient l’oreille du président, aujourd’hui, avec l’administration Obama peuplée uniquement de colombes, l’Iran comme la Corée du Nord, considère qu’elle n’a plus rien à gagner en prétendant se soucier d’un compromis avec Washington. Ce point fut rendu bien clair en Iran, aussi bien par la réponse verbale immédiate du président Mahmoud Ahmadinejad à l’essai nucléaire nord-coréen lundi, que par le lancement provocant par l’Iran de bateaux de guerre dans le golfe d’Aden le même jour. Comme Ahmadinejad l’a dit, pour le régime iranien, « le problème nucléaire de l’Iran est terminé ». Il n’y a aucune raison de parlementer davantage. Comme Obama a fait savoir clairement qu’il n’a aucune intention de faire quelque chose en réponse à l’essai nucléaire nord-coréen, de même l’Iran croit que le président ne fera rien pour gêner son programme nucléaire.
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Bien sûr, ce n’est pas seulement la politique de l’administration envers la Corée du Nord qui démontre à l’Iran qu’elle n’a aucune raison de se soucier d’une remise en question de ses aspirations nucléaires par les USA. La politique générale des USA au Moyen-Orient, qui conditionne l’action des USA contre le programme des armes nucléaires de l’Iran, fondée sur la priorité donnée à la réalisation d’un accord de paix israélo-palestinien impossible à atteindre, rend évident pour Téhéran que les USA ne prendront aucune mesure pour l’empêcher de suivre les traces de la Corée du Nord et devenir une puissance nucléaire. Pendant sa conférence de presse avec le Premier Ministre Benyamin Netanyahou le lundi précédent, Obama déclara que les USA reconsidèreraient leur engagement dans un compromis avec l’Iran à la fin de l’année. Et au début de la semaine, on a rapporté qu’Obama a donné l’ordre au ministère de la défense de préparer des plans pour attaquer l’Iran. De plus, le président des chefs d’Etat Major Interarmes, l’amiral Michaël Mullen, a fait plusieurs déclarations récentes prévenant du danger qu’un Iran doté de l’arme nucléaire posera à la sécurité mondiale – et par extension, à la sécurité nationale des USA. Superficiellement, tout cela semble indiquer que l’administration Obama pourrait vraiment vouloir faire quelque chose pour empêcher l’Iran de devenir une puissance nucléaire. Hélas, du fait de l’agenda qu’Obama a posé, il est clair qu’avant qu’il ne soit prêt à lever le petit doigt contre l’Iran, la mollacratie sera déjà devenue une puissance nucléaire. Israël a évalué que l’Iran disposera d’une quantité suffisante d’uranium enrichi pour fabriquer une bombe nucléaire d’ici la fin de l’année.
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Les USA croient que cela pourrait prendre jusqu’à la mi-2010. Lors de sa conférence de presse la semaine dernière, Obama a déclaré que si les négociations sont considérées comme un échec, l’étape suivante pour les USA sera d’étendre les sanctions internationales contre l’Iran. On peut présumer que là encore, Obama permettra la poursuite de cette politique pour au moins six mois avant qu’il ne veuille la reconsidérer. A ce stade, selon toute probabilité, l’Iran sera déjà en possession d’un arsenal nucléaire. Au-delà de l’agenda d’Obama, au cours de la semaine, deux autres évènements ont fait apparaître que quoi que fasse l’Iran, l’administration Obama ne révisera pas sa politique consistant à mettre l’emphase au Moyen-Orient pour affaiblir Israël plutôt que d’empêcher l’acquisition d’armes nucléaires par l’Iran. D’abord, vendredi dernier, le Yediot Aharonot a rapporté que l ors d’une conférence récente à Washington, le Lt-Général américain Keith Dayton, responsable de la formation de forces militaires palestiniennes en Jordanie, a indiqué que si Israël ne cède pas la Judée et la Samarie d’ici deux ans, les forces palestiniennes que lui-même et ses collègues officiers américains forment actuellement, au prix de plus de 300 millions de $, pourraient commencer à tuer des Israéliens. Dans l’hypothèse où l’article du Yediot est vrai, il est même encore plus préoccupant que la certitude de Dayton : d’ici peu de temps, ces forces formées par les USA pourraient commencer à assassiner des Israéliens, et c’est sa sérénité apparente face aux conséquences de ses actes.
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La perspective de forces militaires formées par les USA et massacrant des Juifs ne conduit pas Dayton à reconsidérer la sagesse de l’engagement des USA pour bâtir et former une armée palestinienne. La déclaration de Dayton a posé brutalement le fait que même si l’administration est parfaitement consciente des coûts de son approche du conflit palestinien avec Israël, elle continue de refuser de la réviser. Le secrétaire d’Etat à la défense, Robert Gates, vient d’augmenter la durée de l’assignation de Dayton pour deux années supplémentaires, et lui a confié en plus la responsabilité de servir d’adjoint de George Mitchell, le médiateur d’Obama pour le Moyen-Orient. Quatre jours après la publication des remarques de Dayton, des officiels américains et israéliens de haut rang se sont rencontrés à Londres. L’objectif mentionné pour cette rencontre à haut niveau était de discuter comment Israël se plierait à l’exigence de l’administration interdisant toute construction au sein des communautés israéliennes en Judée et Samarie. Le plus remarquable dans cette réunion fut son timing. Elle eut lieu le jour suivant l’essai de la bombe nucléaire de la Corée du Nord, et après l’annonce du rejet par l’Iran de l’offre des USA de négocier son programme nucléaire : l’administration démontra que quoi que fasse l’Iran, l’engagement de Washington pour serrer la vis à Israël n’ était pas sujet à modification. Tout cela est bien sûr une douce musique aux oreilles des mollahs. Entre l’impuissance américaine contre leurs alliés nord-coréens, et leur attachement inébranlable à garder Israël sur un siège brûlant, les Iraniens savent qu’ils n’ont aucune raison de se soucier d’Oncle Sam.
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Aussi pour Israël, c’est une bonne chose que Tsahal ait programmé le plus grand exercice de défense civile de l’histoire du pays la semaine prochaine. Entre l’essai nucléaire de la Corée du Nord, le bellicisme éhonté de l’Iran, et la trahison de l’Amérique, il est clair que le gouvernement ne peut rien faire pour influer la stratégie politique de Washington envers l’Iran. Aucune destruction des communautés juives ne convaincra Obama d’agir contre l’Iran. Aujourd’hui, Israël demeure seul contre les mollahs et leur bombe. Et cela, comme la décision des USA de rester sans réagir contre l’axe du mal, n’est pas sujet à changement (Fin de l’article de Caroline Glick).
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caroline@carolineglick.com
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Notes du traducteur :
*Némésis : déesse de la vengeance dans la mythologie grecque.
** chat de Cheshire : personnage fictif dans ‘Alice au Pays des merveilles’, qui apparaît et disparaît.
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La défonce de Pyongyang

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Michel Garroté
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Vendredi 29 mai 2009
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La Corée du Nord communiste se défonce un max (lire, également sur ce blog, « L’Heure de vérité »). Elle effectue un essai nucléaire. Elle lance six missiles, dont un aujourd’hui même. Et elle menace d'attaquer la Corée du Sud. « Tout acte hostile du Conseil de sécurité de l'ONU équivaudra à une rupture de l'armistice », raconte, en plus, la Corée du Nord, faisant référence à l'armistice de 1953 qui a mis fin à la guerre de Corée (1950-1953). « Le monde verra bientôt comment notre armée et notre peuple se soulèvent face à l'oppression et le despotisme du Conseil de sécurité de l'ONU et font respecter leur dignité et leur indépendance », ajoute la Corée communiste. Bonne Fête de Shavouot et Joyeuse Pentecôte.
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Petite Lettre ouverte à David Bescond

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Michel Garroté
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Vendredi 29 mai 2009
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C’est avec étonnement que je lis, aujourd’hui vendredi 29 mai 2009, sur
http://rebelles.info, David Bescond, qui écrit (étant moi-même fauteur d’orthographe, je me suis néanmoins permis de corriger quelques fautes un peu trop grosses ; voici la citation un brin corrigée) : « Il n'est pas exclu que le pouvoir vacille. Sans doute faut-il le souhaiter afin que les problèmes évoqués dans nos deux articles chocs trouvent un début de réponse (La démocratie est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre et oui une dictature provisoire deviendra indispensable !). Car ne l'oublions pas : le temps ne joue pas en notre faveur » (fin de citation).
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Ainsi, notre ami David souhaite, je cite ses mots, que les « problèmes » trouvent un « début de réponse ». La question qui me vient aussitôt à l’esprit est : aidons-nous à trouver un début de réponse ? Ou faisons-nous partie du problème ? J’ai lancé, il y a une semaine, un appel écrit à la réconciliation, appel qui reste, à ce jour, sans réponse, positive ou négative. Plutôt que de « souhaiter », je cite encore une fois les mots de notre ami David, que le « pouvoir vacille », afin que les « problèmes » trouvent « un début de réponse », il eut mieux valu que nous nous soyons concertés un minimum, par mail ou par téléphone, avant de balancer sur la toile, sans crier gare, un article volontairement ambigu et provocateur (article choc ? Encore eut-il fallu se concerter sur la nature du choc…car là c’était plutôt un coup de pub).
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Quand on soutient ouvertement la Nouvelle Droite Républicaine de Monsieur Touzé (c’est ce que fait David et c’est son droit le plus absolu), le minimum cordial et vital, pour éviter de ce faire descendre en flamme, c’est la concertation préalable. A quoi bon m’a-t-on sollicité pour un déjeuner si par la suite, on joue la provoc en solo et l’on joue la vedette qui à tout compris avec photo perso à l’appui. David, si par accident, tu lis ceci, alors sache qu’en politique, la réconciliation est toujours possible, d’autant que tu écris toi-même, je te cite encore : « le temps ne joue pas en notre faveur ». Si cela est le fond de ta pensée, alors, David, le temps, prends-le. Prends le temps de réfléchir en mettant - pour quelques secondes - ta fougue et ton orgueil dans ta poche.
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Nos amis communs attendent avec impatience un retour à l’unité dans notre résistance commune (mêmes si d’autres n’ont, en définitive, jamais été nos amis, puisqu’ils jettent de l’huile sur le feu de façon à la fois pathologique et pathétique). Or, à quoi ressemblera demain notre résistance, si dès aujourd’hui elle prend des allures de guerre intestine ? Veux-tu l’unité dans ton projet de résistance ? Ou veux-tu qu’en France dès 2009, la résistance soit un lamentable remake du Liban 1975-1990, avec des chrétiens (ceux d’Elie Hobeïka) qui tuèrent d’autres chrétiens (ceux de Samir Geagea), tandis que les milices musulmanes (Amal, Hezbollah, OLP, FPLP, druzes, baassistes, communistes, etc.) occupaient de plus en plus de terrain avec, aujourd’hui, en guise de Liban, un Hezbollistan ?
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David, essaye de devenir un Béchir Gemayel (ils l’ont assassiné, et alors ?). Et ne deviens pas un Michel Aoun (ils ne l’ont pas encore assassiné, mais ça viendra…). Bonne Fête de Shavouot et Joyeuse Pentecôte.
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jeudi 28 mai 2009

Menace nord-coréenne

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Michel Garroté - Jeudi 28 mai 2009 - Dans le prolongement de mon article de ce jour (Le syndrome de Pyongyang), je reproduis ci-dessous intégralement une dépêche de l’agence de presse britannique Reuters, dépêche qui est le fruit du travail de neuf collaborateurs / correspondants de cette agence. La dépêche en question n’est pas parfaite mais, pour une fois, elle résulte du travail commun d’une équipe diversifiée au plan géographique (notamment Séoul, Pékin, Tokyo et Moscou).
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La Corée du Nord menace. Séoul et Washington en état d'alerte.
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Reuters
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Jeudi 28 mai 2009 à 15h30.
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Par Jon Herskovitz. Avec Kim Junghyun et Rhee So-eui à Séoul. Chris Buckley à Pékin. Kinda Sieg à Tokyo. Oleg Chtchedrov et Guy Faulconbridge à Moscou. Version française Jean-Stéphane Brosse et Nicole Dupont.
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Séoul (Reuters) - La Corée du Sud et les Etats-Unis ont relevé leur niveau d'alerte militaire dans la péninsule coréenne après les menaces lancées par la Corée du Nord qui affirme ne plus être liée par l'armistice de 1953. Pyongyang a multiplié les provocations cette semaine en procédant lundi à un nouvel essai nucléaire, en tirant des missiles et en menaçant sa voisine d'entrer en guerre. Le commandement conjoint chapeautant les 28.000 soldats de l'armée américaine chargés de soutenir les 670.000 hommes de l'armée sud-coréenne a relevé son alerte d'un degré qui correspond à une menace sérieuse de la part du Nord. C'est la première fois depuis le premier essai nucléaire nord-coréen, en octobre 2006, que l'alerte est relevée à un tel niveau. La Corée du Nord risque de nouvelles sanctions pour avoir défié les résolutions des Nations unies en procédant à un second essai nucléaire, a indiqué un diplomate occidental. Un vote en ce sens du Conseil de sécurité de l'Onu est attendu la semaine prochaine. Pyongyang pourrait se livrer à de nouvelles provocations en tirant des missiles à courte portée au large de sa côte occidentale, a estimé un responsable gouvernemental sud-coréen non identifié cité par l'agence sud-coréenne Yonhap.
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Selon des analystes, cette attitude belliqueuse viserait en partie à renforcer l'emprise du dirigeant Kim Jong-il sur le pouvoir afin de lui permettre de préparer sa succession alors qu'il semble avoir été victime, en août, d'ennuis de santé. Des experts en armement soulignent que même si la Corée du Nord multiplie les efforts pour se doter d'un arsenal nucléaire, elle n'a pas les moyens d'attaquer avec une bombe atomique. Les membres permanents du Conseil de sécurité se sont entendus sur le principe de sanctions, ont rapporté mercredi des diplomates occidentaux. Un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a néanmoins déclaré jeudi que si la Russie n'était pas opposée à l'adoption d'une résolution sur l'essai nucléaire de lundi, il était prématuré de parler de sanctions. D'éventuelles sanctions pourraient porter sur une interdiction de l'importation et de l'exportation de toutes les catégories d'armes et pas seulement des armes lourdes, le gel des avoirs et l'interdiction de voyager pour les responsables nord-coréens ainsi que l'inscription de nouvelles sociétés sur la liste noire établie par l'Onu des firmes qui aident Pyongyang à poursuivre ses programmes d'armement.
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Des diplomates estiment que des inspections de cargaisons sont aussi possibles, bien que la Chine, qui redoute l'instabilité chez son voisin, soit réticente. Les sanctions approuvées par l'Onu après le premier essai nucléaire nord-coréen, en 2006, n'ont guère été appliquées. La Corée du Nord, qui n'a fait que s'appauvrir depuis que Kim a succédé à son père, en 1994, dépend d'une aide extérieure pour nourrir ses 23 millions d'habitants. Des responsables américains ont prié Pékin de faire pression sur la Corée du Nord pour qu'elle renonce à son programme nucléaire et reprenne des discussions sur le désarmement. Mais de nombreux observateurs chinois jugent que Washington surestime les moyens de pression de Pékin sur Pyongyang ainsi que la détermination du gouvernement chinois à user de cette influence. "Il ne fait pas de doute que la Chine veut elle aussi une riposte rapide et unie, mais elle ne donnera vraisemblablement pas aux Etats-Unis tout ce qu'ils veulent. La Chine a ses propres inquiétudes", note Shi Yinhong, expert en sécurité régionale à l'Université Renmin de Pékin. L'US Air Force déploiera dans les prochains jours 12 chasseurs F-22 sur une base à Okinawa, au Japon. Cette initiative était prévue depuis un certain temps et n'est pas liée aux récentes menaces nord-coréennes, a dit un porte-parole des forces américaines au Japon.
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Le journal Chosun Ilbo, plus fort tirage de Corée du Sud, rapporte en citant des sources proches de la défense que le Sud s'est préparé à toute éventualité, notamment à des tirs d'artillerie ou de missile près d'une zone contestée de la frontière maritime, au large de la côte occidentale de la péninsule. Un porte-parole de l'armée nord-coréenne a déclaré mercredi que son pays ne pouvait garantir la sécurité des bateaux du Sud dans les eaux de mer Jaune théâtres, en 1999 et 2002, de sanglantes batailles navales entre les deux Corées. Il a ajouté que la décision annoncée cette semaine par la Corée du Sud de se joindre à une initiative américaine de sécurité contre la prolifération relevait de la déclaration de guerre et rendait caduque l'armistice de 1953 qui a mis fin à la Guerre de Corée. L'armée nord-coréenne a aussi prévenu qu'elle attaquerait si le Sud inspectait des bateaux du Nord. Les médias nord-coréens sont encore montés d'un cran dans la rhétorique belliciste en assurant qu'un "choc accidentel mineur pourrait conduire à une guerre nucléaire". "Comme le montrent les circonstances, les provocations guerrières de la part des Etats-Unis et de la Corée du Sud sont allées bien au-delà du niveau de risque. Le déclenchement du détonateur de la guerre n'est qu'une question de temps", dit un éditorial repris par l'agence officielle KCNA (Fin de la dépêche Reuters).
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Le syndrome de Pyongyang

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Michel Garroté - Jeudi 28 mai 2009 - La journée commence bien, à 08:17 heure ce matin. Dans une courageuse dépêche - non signée - en provenance de Ramallah (Judée Samarie), l’agence Reuters raconte, notamment, aujourd’hui jeudi 28 mai, à 08h17, heure d’ici (il est donc 02h17 du matin à Washington…), que, je cite, « Barack Obama reçoit jeudi à Washington le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour des discussions qui seront dominées par le 2dossier des colonies juives en Cisjordanie ». Fin de citation. Autrement dit, le correspondant anonyme de Reuters à Ramallah, en Judée Samarie, sait à l’avance ce qui sera dominant, à Washington, dans les discussions de cet après-midi entre Obama et Abbas. J’en conclus que les correspondants de presse auprès de Monsieur Abbas, et donc auprès des miliciens du Fatah à Ramallah, décident, avec ces derniers – et en plus, à l’avance - ce qui sera « dominant » à Washington, dans quelques heures, lors des discussions avec Obama. La palo-propagande, orchestrée à Ramallah, fonctionne à plein tubes sur le wire ; purée, ça c’est de l’info ! (cf. ci-dessous les commentaires de Guy Millière).
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LE KOSOVO A DES DEFAUTS. NE LE DITES A PERSONNE. - En revanche, et là nous passons à de l’info sérieuse et courageuse (nous quittons l’orbite de Ramallah pour une autre galaxie en somme…), Ivan Rioufol, pour le blog.lefigaro.fr/rioufol, hier mercredi 27 mai 2009, écrivait notamment (extraits) : « Ce mercredi, un rapport du Minority right group, basé à Londres, indique que les minorités vivant dans l'ancienne province serbe, devenue indépendante en 2008 sous la pression d'une population devenue majoritairement musulmane, sont forcées d'abandonner le Kosovo. Le communiqué du groupe explique : ‘De nombreux membres des minorités Ashkali, Bosniaque, Croate, Gorani, Rom, Serbe et Turque abandonnent le Kosovo car ils font face à une exclusion de la société et à des discriminations à de nombreux niveaux’ », poursuit Ivan Rioufol.
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Ivan Rioufol ajoute : « ‘Les restrictions à la liberté de mouvement, l'exclusion de la vie politique économique et sociale sont particulièrement ressenties par les petites communautés ethniques’, précise à l'Agence France Presse un responsable de ce groupe, Mark Lattimer. (…) Une fois de plus, les faits démontrent que la société multiethnique et multiculturelle est devenue un modèle obligatoire pour tous, à l'exception de pays musulmans qui la réclament uniquement pour les autres. Combien de temps faudra-t-il supporter ce deux poids deux mesures, souvent dénoncé ici ? J'espère que des voix s'élèveront pour condamner ce qui se passe au Kosovo. Sinon, il faudra prendre acte d'une forme de soumission de l'Europe et de l'Occident », conclut Ivan Rioufol.
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RADIO VATICAN & RADIO RAMALLAH - Toujours dans le registre de l’info sérieuse et courageuse (le but est ici de contrer les ineffables dépêches d’agence qui, sur le wire et sur le net, font le tour du monde en quelques secondes), Guy Millière, pour les 4 Vérités hebdo, écrivait notamment, le 26 mai 2009 (extraits de l’article de Guy Millière, avec mes commentaires rédigés entre parenthèses) : « La visite du Pape en ‘Terre sainte’ aurait pu rester sur le terrain spirituel ; elle a débordé plusieurs fois en direction de la politique. La première, lors de sa visite à Yad Vashem : parler de juifs ‘tués’ et pas de juifs assassinés a été une faute (Note de Michel Garroté : Benoît XVI a abordé la question, dès sa descente d’avion, à l’aéroport Ben Gourion, lors de son arrivée en Israël ; mais les médias n’ont guère signalé cela ; et les médias se sont concentrés sur les paroles de Benoît XVI à Yad Vashem, sans rappeler les paroles prononcées auparavant par Benoît XVI à l’aéroport Ben Gourion ; personnellement, j’estime que la bureaucratie vaticane a commis une erreur de timing ; ce que Benoît XVI a dit à l’aéroport Ben Gourion, à son arrivée puis à son départ, il aurait dû le dire au mémorial Yad Vashem ; un mémorial, c’est plus important qu’un aéroport…). On s’en est tant aperçu au Vatican qu’un discours prononcé juste avant que Benoît XVI ne prenne l’avion du retour a été destiné à préciser les choses. Les précisions apportées ont-elles été suffisantes ? J’en doute », poursuit Guy Millière.
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Guy Millière ajoute : « Le pape Pie XII, qu’il est question de canoniser (Note de Michel Garroté : béatifier seulement, pas canoniser, pas encore…), n’a pas eu un comportement exemplaire au temps où l’Allemagne était aux mains d’Hitler, et l’Église catholique a eu, avec le nazisme, des liens troubles qui resteraient à élucider pleinement (Michel Garroté : liens troubles qui resteraient à élucider pleinement ; oui, en effet, quatre millions de documents poussiéreux sur cette période trouble de l’histoire sont en train d’être triés, dans les sous-sols du Vatican, en quinze thèmes, répartis dans quelques milliers de classeurs ; il faudra entre cinq et dix ans pour classer puis étudier ces documents ; raison pour laquelle j’ai déjà écrit que je suis défavorable, donc contre, la béatification de Pie XII à ce stade…). (…) Que Benoît XVI ait dénoncé l’antisémitisme est une excellente chose. Il est cependant regrettable qu’il l’ait dénoncé dans l’abstrait, mais que cela ne lui ait pas paru impliquer de ne pas rencontrer des antisémites concrets tels que les dignitaires de l’Autorité palestinienne. Il est plus regrettable encore qu’il se soit peu préoccupé de la situation présente des Chrétiens dans les terres de Judée-Samarie placées sous le funeste contrôle de l’Autorité palestinienne. Cette situation ne peut se qualifier que d’un seul mot : persécution », précise Guy Millière.
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Guy Millière enchaîne : « En Israël, les Chrétiens, comme les Arabes israéliens de confession musulmane, sont libres de pratiquer leur foi. Une ville comme Bethléem, elle, se vide de sa population chrétienne et, au rythme où cela se produit, le prêtre qui célèbre la messe de minuit à Noël sera bientôt seul avec, pour la photographie, des musulmans antisémites pour constituer l’auditoire. Les autorités chrétiennes palestiniennes sont des marionnettes soumises. Cautionner cette situation n’est pas vraiment digne. (…)
Daniel Pipes, il y a quelques années, parlait d’accoutumance des esprits à une seconde Shoah. Je pense qu’il a raison. La différence est que, cette fois, le peuple juif a des armes et se défendra. Obama accepte, de fait, que l’Iran se dote de l’arme nucléaire. Je doute que les Israéliens soient du même avis… », conclut Guy Millière.
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LE SYNDROME DE PYONGYANG - Hier mercredi, j’ai osé une analyse sur l’Axe Iran - Syrie - Corée du Nord. Hier, j’ai ainsi repris un certain nombre de réflexions auxquelles je me livre régulièrement depuis deux ans et sur lesquelles je n’ai pas changé pour le simple motif que - hélas - l’actualité présente me donne raison. Or justement, à ce propos, voilà qu’aujourd’hui jeudi 28 mai 2009, l’excellent Guy Senbel, dans une analyse pour Guysen International News, analyse à laquelle je souscris à 100%, écrit notamment (extraits) : « Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur la crise provoquée par la Corée du Nord suite à l’essai nucléaire souterrain dans la nuit du 24 au 25 mai, et aux tirs de missiles qui depuis se succèdent (…) ».
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Guy Senbel ajoute : « Déjà isolé, sanctionné, condamné, le régime nord coréen ne craint plus grand-chose des nouvelles résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Les souffrances qu’endure la population importent peu à Kim Jong-Il. La Corée du Nord menace aussi ses voisins d’une ‘sanction sans pitié et inimaginable’, d’une ‘réponse militaire forte, immédiate et sérieuse’, au prétexte que Séoul a choisi d’adhérer à l’Initiative de sécurité anti-prolifération au lendemain de l’essai nucléaire souterrain. L’empereur de la terreur, qui n’en finit plus de régner sur Pyongyang, donne une leçon à l’Iran, mais aussi à la Syrie ou au Liban gouverné demain peut-être par le Hezbollah, qui partagent l’ambition de se doter de la bombe ultime. Le Pakistan hier. La Corée du Nord aujourd’hui. L’Iran demain ».
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Guy Senbel poursuit : « En sortant du Traité de Prolifération Nucléaire, en refusant les inspections de l’AIEA, en provoquant les Etats-Unis, et en se jouant du concert des nations, la Corée a atteint ses objectifs. Mahmoud Ahmadinejad comprend que tout est possible. La menace coréenne, et l’escalade à laquelle nous assistons, ne font que discréditer les supposées stratégies dissuasives, les efforts diplomatiques et même la politique des sanctions. Autant de mesures qui n’entravent en rien le processus d’acquisition de l’arme atomique, donc. Comme elle l’avait annoncé pour protester contre les critiques émises après le lancement d’une fusée le 5 avril dernier, Pyongyang a également redémarré son usine d’extraction de plutonium sur le complexe de Yongbyon (…) ».
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Guy Senbel enchaîne : « Posséder la bombe ne suffit pas. Encore faut-il l’essayer. La Corée du Nord n’a pas seulement provoqué. Elle a fait une démonstration de force. Et si rien ne peut l’arrêter, pourquoi l’Iran devrait-il renoncer à la fabrication de sa bombe atomique ? Pourquoi devrait-il céder aux pressions de la communauté internationale ? Pourquoi autoriserait-il demain des inspecteurs de l’AIEA à visiter ses centrales ? (…) Quelle action faut-il mener ? Est-on encore capable d’agir ? Pourquoi continuerait-on d’accepter que règne la loi de la terreur et du chantage, son corollaire ? Le président Obama comprendra-t-il que l’option nucléaire, dans un pays dont les réserves de pétrole sont immenses, masque à peine des ambitions militaires effrayantes ? Non, la résolution du problème iranien n’est pas un caprice israélien. Et elle ne passe pas forcément par la création immédiate d’un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale », conclut Guy Senbel.
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Toujours à propos de la Corée du Nord communiste, Sébastien Falletti, à Séoul (Corée du Sud), pour lefigaro.fr, écrit aujourd’hui jeudi 28 mai 2009 (extraits) : « À Séoul, le président (ndmg : sud-coréen) Lee Myung-bak a appelé au «calme», mais ses troupes sont en alerte maximale, prêtes à répondre à toute provocation. La marine craint des accrochages dans les eaux disputées de la mer Jaune, où des combats avaient déjà eu lieu en 1999 et 2002, faisant plusieurs dizaines de morts. Pyongyang a prévenu que la sécurité des navires américains et sud-coréens n'était plus assurée. (…) Profitant de l'appui de la Russie et même de la Chine, irritée par la dernière incartade de son imprévisible petit frère communiste, les États-Unis veulent neutraliser la dictature en l'isolant et l'ignorant », ajoute Sébastien Falletti.
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Falletti dont je ne partage pas l’analyse dans son ensemble puisque Falletti semble par ailleurs insinuer que les USA doivent envoyer un signe d’apaisement au régime monarcho-stalinien de Pyongyang, une analyse typiquement figaresque. A noter tout de même que les forces sud-coréennes et américaines relèvent aujourd’hui jeudi leur niveau d'alerte. Les commandements conjoints des troupes sud-coréennes et américaines passent au quatrième niveau d'alerte, sur une échelle de cinq, des informations confirmées sur le wire vers 14h00, heure d’ici.
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TETE DE TURC - Sarkozy candidat présidentiel déclarait en novembre 2006 sur France 2 : « Je demande la suspension des négociations avec la Turquie. (...) J'ajoute que la Turquie étant en Asie mineure, elle n'est pas en Europe. La place de la Turquie n'est pas à l'intérieur de l'Union européenne ». Or depuis que Sarkozy a été élu président, le nombre de chapitres (de négociation avec la Turquie) ouverts, ce nombre est passé de deux à dix, soit huit de plus, dont deux sous la présidence française (donc Sarkozy) de l’Union européenne.
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mercredi 27 mai 2009

L'Axe Iran - Syrie - Corée du Nord se porte-t-il bien ?

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Michel Garroté / Mercredi 27 mai 2009 / L’Axe Iran - Syrie - Corée du Nord se porte-t-il bien ? Pour l’instant oui, et encore. Certes, les informations sur l’actualité de ces dernières 48 heures, informations résumées ci-dessous, donnent plutôt l’impression que les pires dictatures se portent bien. Cela dit, ces dictatures se rapprochent dangereusement de la ligne rouge à ne surtout pas franchir. Ce qui paradoxalement est plutôt un signe de faiblesse. Ou, si l’on préfère, une démonstration de force visant à masquer - autant que faire ce peut - une grande faiblesse sur le fond. La Corée communiste et l’Iran intégriste jouent avec le feu. C’est vrai.
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Pourtant, ni la première, ni la seconde, ne sont totalement à l’abri. Israël peut frapper - sous Netanyahu - l’Iran, puisqu’il a frappé - sous Olmert - la Syrie. On peut toujours rétorquer que le cas iranien est plus complexe que le cas syrien. Et bien justement, si Olmert était à la hauteur des tumeurs bénignes, alors Netanyahu, lui, devrait être à la hauteur des tumeurs malignes. Quant à la Corée communiste, rien ne prouve qu’elle bénéficiera éternellement et inconditionnellement de la bienveillance sino-russe. La Chine et la Russie ont intérêt à contenir l’Occident. Mais pas à le détruire. Business oblige.
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IRAN, IRAK, USA, CORÉE, RUSSIE, SYRIE - Ainsi par exemple l’agence de presse Guysen International News fournit aujourd’hui mercredi 27 mai 2009 dans la matinée une série d’informations très éclairantes sur l’actuel réchauffement stratégique de la planète : « L'Iran ferait usage de la question palestinienne pour accroître son influence dans la région, sur le compte des autres pays arabes, affirmait mercredi le journal Al-Itihiad, qui paraît dans les Emirats arabes unis. (…) Les Etats-Unis pourraient maintenir des forces combattantes en Irak et en Afghanistan pendant une décennie, déclare aujourd’hui mercredi le chef de l'armée de terre américaine, le général George Casey », précise Guysen International News.
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J’en conclu, quant à moi, qu’en d’autres termes, et malgré Hussein Obama, les musulmans sunnites (le journal Al-Itihiad) et les Américains (le général George Casey) ont peut-être, tout de même, un petit peu, conscience des véritables dangers.
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Guysen International News ajoute : « Ceci, a-t-il ajouté, même si un accord signé exige le retrait de l'ensemble des forces américaines d'Irak d'ici 2012. Ce maintien des troupes américaines est envisagé dans le cadre de l'engagement des Etats-Unis de lutter contre l'islamisme radical et le terrorisme au Proche-Orient (…) La Russie a commencé à prendre des ‘mesures préventives’ à la suite des essais nucléaires de Pyongyang, a indiqué mercredi l'agence de presse russe Interfax, citant un haut responsable sécuritaire qui a précisé que ces mesures n'incluaient pas encore de déplacements de forces », conclut l’ agence de presse Guysen International News.
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Cela dit, en matière de Corée du Nord communiste, aujourd’hui mercredi, on peut lire, ça et là sur le wire, que le Ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov reste indulgent envers le dictateur stalinien : « Le Conseil de sécurité doit exprimer une position ferme et mettre au point des mesures afin de ne pas saper encore plus le régime de non prolifération nucléaire », dit-il lors d'un point de presse à Moscou. Une langue de bois peu convaincante. « Nous ne devons pas punir pour punir », ajoute Sergueï Lavrov. De quoi rassurer le petit fou dangereux de Pyongyang en quelque sorte… Et pour tout arranger, la Corée du Nord menace maintenant sa voisine du Sud d'une frappe militaire et affirme « ne plus être liée » par l'armistice de 1953 qui a mis fin à la guerre de Corée.
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De son côté, le Centre d’Information sur les Renseignements et le Terrorisme informe que (extraits) « L’Iran et la Syrie, qualifiés d’Etats qui soutiennent le terrorisme par le Département d’Etat américain (ndmg : autrement dit par l’administration Obama), continuent de mener une stratégie à long terme consistant à prôner la violence et le terrorisme contre Israël (‘la résistance’) en s’appuyant sur des organisations terroristes palestiniennes (surtout le Hamas) et sur le Hezbollah libanais. Le but de cette stratégie est de renforcer l’axe radical irano-syrien au Moyen-Orient, d’affaiblir Israël en portant atteinte à sa structure économique et sociale, de renforcer les forces islamiques radicales au Liban, dans l’Autorité Palestinienne, en Irak ainsi qu’ailleurs au Moyen-Orient et dans le monde, et de saper les perspectives d’un processus de paix entre Israël et les Palestiniens sous l’égide des Etats- Unis » (fin des extraits du document du Centre d’Information sur les Renseignements et le Terrorisme).
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PAKISTAN – Des terroristes ont attaqué aujourd’hui mercredi le quartier général de la police à Lahore, dans l'est du Pakistan, faisant exploser une voiture piégée qui a tué 22 personnes et fait 300 blessés. Toujours concernant le Pakistan, le Vatican et la Conférence épiscopale du Pakistan informent, notamment via E.S.M. (extraits) : « Nous demandons à la population du Pakistan de reconnaître la réalité de haine, de discrimination et d’injustice qui est aujourd’hui encouragée et diffusée au nom de la religion. Les individus et les groupes agissant ainsi doivent être condamnés et arrêtés, car ils méprisent la vie humaine, attentent à la solidarité et à l’indépendance du pays, minent l’harmonie nationale, endommagent l’état » : c’est ce qu’affirment les Eglises chrétiennes du Pakistan, réunies ces derniers jours à Lahore dans un séminaire organisé par la Commission Justice et paix de la Conférence épiscopale du Pakistan ».
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« Les Eglises entendent élever la voix contre l’extrémisme religieux envahissant des groupes talibans, qui créent de nombreux problèmes à la population pakistanaise toute entière, autant dans la Province de la frontière du Nord-ouest que dans les grandes villes pakistanaises. Les chrétiens ont déjà dans le passé sonné l’alarme à cause de l’augmentation de la violence talibane, et aujourd’hui, alors que l’état affronte les militants islamiques par l’armée, ils entendent sensibiliser la société toute entière sur le danger intrinsèque de l’extrémisme religieux, non seulement pour les minorités d’autres cultes, mais pour le tissus social de la société, pour la laïcité de l’état, pour les droits de tous et pour le système démocratique. (…) Aujourd’hui ceux qui souffrent particulièrement de cette situation sont les deux millions de réfugiés qui ont dû fuir de la vallée de Swat, et qui s’entassent dans les camps de réfugiés et dans les périphéries de la ville pakistanaise ».
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« Les Eglises chrétiennes de toutes les confessions, en pleine harmonie et unité, demandent aujourd’hui au gouvernement une « réforme structurelle, au niveau législatif et politique, pour éliminer la possibilité que l’extrémisme religieux fasse route dans le pays ». Il serait utile en particulier, affirment-ils, de supprimer certaines parties du 17e amendement de la Constitution du Pakistan (1973) sur les discriminations religieuses ; de soutenir le principe : « une personne un vote », au-delà de l’appartenance à des groupes ethniques ou religieux ; d’éliminer les discriminations et les injustices présentes dans le système éducatif, laissant l’enseignement de la religion aux familles », concluent le Vatican et la Conférence épiscopale du Pakistan dans leurs informations reproduites notamment sur E.S.M.
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ISRAEL - Encore aujourd’hui mercredi 27 mai 2009, on peut lire, sur le wire, qu’Israël organise à partir de dimanche 31 mai un exercice d'alerte simulant des attaques conventionnelles, chimiques et bactériologies, des attaques de missiles et des bombardements aériens massifs. L’exercice s'étend sur cinq jours et doit tester les capacités d’Israël à répondre à des tirs de roquettes depuis le Liban, depuis la bande de Gaza et à répondre également à des tirs de missiles depuis l'Iran et la Syrie, déclare aujourd’hui mercredi le porte-parole du Ministère israélien de la Défense, Shlomo Dror.
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FRANCE, AFGHANISTAN - Sophie Louet du Service France de l’agence de presse britannique Reuters informe cette après-midi du mercredi 27 mai dans une dépêche que (extraits) « cinq personnes, quatre hommes et une femme, ont été interpellées dans la région lyonnaise dans le cadre d'une enquête antiterroriste sur une filière afghane. (…) La plupart d'entre elles, arrêtées mardi dans le Rhône et en Haute-Savoie, devraient être transférées dans les locaux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), a-t-on précisé. Le groupe est soupçonné d'être lié aux activités d'un site Internet de propagande islamiste basé en Belgique. Ce site fournissait des informations pratiques aux candidats désireux d'aller combattre en Afghanistan et recrutait des donateurs. Il a été fermé par les autorités après des opérations antiterroristes contre des filières afghanes menées en France et en Belgique fin 2008 et début 2009 ».
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TURQUIE, UNION EUROPÉENNE - Vous en avez assez de la propagande en faveur de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne ? Le site Internet Turquie News est un peu plus équilibré sur ce sujet. Et son Facebook est même plutôt courageux.
Le site de Turquie News :
http://www.turquie-news.fr
Et son Facebook :
http://www.facebook.com/group.php?gid=6467117875
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PYROTECHNIQUE - Le siège de la Commission européenne à Bruxelles encore une fois évacué, aujourd’hui mercredi, à la suite d'une alerte incendie, seulement neuf jours après un feu qui a endommagé le bâtiment et entraîné sa fermeture pendant plusieurs jours. Signe divin ? (cf. 2 Corinthiens, 10. 4).
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mardi 26 mai 2009

France - La droite la plus cruche de la planète

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Michel Garroté - Mardi 26 mai 2009 - A l’heure ou le réchauffement idéologique de la planète augmente de façon exponentielle. Avec, notamment, les délires offensifs de l’imprévisible, et de ce fait, très dangereux dictateur nord-coréen, petit nain, mais grand fan d’essais nucléaires surprise, et grand fan aussi de missiles fun à courte, moyenne et longue portée. Avec les « élections » qui approchent au Ahmadinejaland et au Hezbollistan. Avec les alliances opportunistes – et donc peu viables à terme – conclues dans le cadre des élections au Parlement européen. Par exemple, le cathophile homophobe Philippe de Villiers avec le cathophobe homophile Frédéric Nihous. Sur les sujets tabous, Philippe et Frédéric, va falloir qu’ils organisent leurs postures, purée…
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Avec la montée en France, de partis « anticapitalistes » à l’extrême-gauche, et « antisionistes » à l’extrême-droite, c’est à dire la montée de partis judéophobes, et très vraisemblablement partis christianophobes aussi, car en général la judéophobie engendre la christianophobie et inversement. Avec, en France, la Cour des comptes qui, tout récemment (hier sauf erreur), pour les comptes de l'État en 2008, estimait à 1.050 milliards d’euros les engagements de retraite pour le secteur public, autrement dit 1.050 milliards pour les fonctionnaires ; et Cour des comptes qui, encore tout récemment, estimait que le bilan de l'État français fait apparaître une situation nette négative de -686 milliards d'euros, soit une augmentation de la situation nette négative, une « augmentation » du « moins » de +16% (bravo et merci à Sarko, le président-ouverture du Flambestan).
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Avec Sarko, encore lui, qui inaugure aujourd’hui mardi 26 mai 2009, en grandes pompes, une mini base militaire permanente française à Abou Dhabi ; mini base militaire permanente française qui abritera à terme 400 soldats, des effectifs ridicules et dérisoires si l’on sait que Sarko prétend ainsi « garantir la stabilité » du détroit d’Ormuz (rires) face au gigantesque arsenal stratégique iranien (fini de rire). Bref, avec tout ça, malgré tout ça, et bien, en France, nous avons, encore et toujours, la droite la plus cruche de la planète. Nous y reviendrons en conclusion. Mais traitons d’abord de l’actualité de ces derniers jours.
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Des évêques et des clandestins – A propos des illégaux, appelés irréguliers, clandestins ou sans-papiers, selon la sensibilité de celui qui en parle, Christian Vanneste, bête noire de la gôche, répond à quelques évêques, suite au
communiqué de ces quelques évêques de France demandant l'ouverture d'un débat avec les élus au sujet de la suspicion entourant les bénévoles qui aident les sans-papiers (clandestins, illégaux et irréguliers) et rappelant que la fraternité est un principe de la République (ce sont donc quelques évêques qui écrivent tout ça dans leur communiqué).
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Christian Vanneste
leur répond en écrivant notamment : « le délit d’aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irréguliers d’un étranger en France, dénommé délit de solidarité (...) est prévu à l’article L. 622-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile. Ce délit vise toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers, d’un étranger en France. Il ne s’agit donc pas, au sens strict, de poursuivre l’aide à une personne mais le fait de faciliter son entrée, sa circulation ou son séjour sur le sol français en méconnaissance des règles applicables. Or, lorsque l’on facilite l’entrée, la circulation ou le séjour d’un étranger en situation irrégulière, on ne se situe pas dans le cadre d’une aide ponctuelle ou circonstancielle à personne, on est dans la violation délibérée d’un cadre juridique ».
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L’Euro ou l’Ecu ? –
Christian Saint-Etienne, professeur à l’université Paris-Dauphine (la moins nulle de France), anciennement économiste au FMI et à l’OCDE, pronostique aujourd'hui la fin de l'euro et propose un retour au système monétaire européen des années 1980 basé sur un Ecu de référence limitant chez les Etats-membres les dévaluations et les fluctuations de change au sein du serpent monétaire européen (là je résume).
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Donner la Jordanie aux Palestiniens – On apprend sur memritv.org que l'écrivain jordanien Farid Salman a notamment déclaré : « La Jordanie est une invention. La Transjordanie, qui était un émirat, et qui plus tard est devenue le Royaume hachémite, fait partie de la Palestine. La Grande-Bretagne l'a créée [la Jordanie] pour couronner l'un des fils d'Hussein, de la péninsule Arabique, sur une partie de la Grande Syrie – sur la Palestine. C'est encore aujourd'hui la raison. Si on ne la supprime pas, le problème palestinien ne sera pas résolu. C'est impossible. (…) Aujourd'hui, je ne sais pas si je dois rire ou pleurer quand j'entends un Jordanien dire qu'il est Jordanien et qu'il existe des camps de réfugiés palestiniens en Jordanie. (…) La Transjordanie est exactement comme la Cisjordanie. Le roi de Jordanie était derrière la guerre du Liban. Il a envoyé les Palestiniens au Liban ».
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Rendre la Judée Samarie, dite Cisjordanie, aux Juifs et aux Chrétiens – Quelques 70 tombes ont été saccagées dans deux cimetières chrétiens palestiniens du village de Jiffna près de Ramallah, en Judée Samarie, dite Cisjordanie. L’on a ainsi découvert dimanche 24 mai dernier au matin des pierres tombales brisées, des croix renversées et une statue de la Vierge Marie décapitée. Le village de Jiffna compte 1.600 habitants, dont la moitié sont chrétiens. Déjà quelques jours avant l’arrivée de Benoît XVI, une église à Ramallah avait été endommagée.
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La planète terre vit un bouleversement géostratégique majeur – Sarkozy est donc à Abou Dhabi « pour installer l'armée française au Moyen-Orient » (rires), et pour soutenir les entreprises françaises dans la négociation de gros contrats dans les domaines de la défense et du nucléaire civil (rideau). Accompagné de quatre ministres et d'un grand nombre de grands patrons, Sarkozy inaugure aujourd’hui mardi 26 mai 2009 la « nouvelle base permanente de l'armée française » (400 soldats…). Sarkozy a raconté à l'agence de presse arabe Wam que « ce déploiement au bord du stratégique détroit d'Ormuz concrétise d'abord l'intérêt de la France pour une région où transitent, le long de l'Iran, quelque 40% de la production pétrolière de la planète » (« déploiement » de 400 soldats…).
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Carnaval de Pyongyang – La Corée du Nord communiste, qui a procédé hier lundi avoir à un nouvel essai nucléaire et à des tirs de missiles, teste aujourd’hui mardi deux nouveaux missiles au large de sa côte est près de la ville de Hamhung. Plusieurs membres du Conseil de Sécurité de l’ONU plaident pour « le renforcement des sanctions imposées à la Corée du Nord » mais la Chine notamment opte pour « une position plus prudente »…
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La Cour du Décompte final – La Cour française des comptes fixe à 357 milliards d’euros les besoins de financement supplémentaires de la France (en plus de la dette et du déficit actuels). Sans oublier les 686 milliards d’euros que j’ai déjà mentionnés plus haut et qui représentent le montant qu'il resterait à rembourser aux créanciers en cas de faillite de la France et seulement après la vente de la totalité des actifs français, ce qui reste évidemment impossible, à moins de vendre la France aux fonds souverains pétro-arabes et chinois.
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Un Ministre Suédois demande la nationalité turque – Le ministre des affaires étrangères suédois Carl Bildt (son pays assume à partir de juillet prochain la présidence de l'Union européenne) raconte que « si nous estimons que Chypre est en Europe, alors que c'est une île au large de la Syrie, il est difficile de ne pas considérer que la Turquie est en Europe ». On trouve à cet égard une réponse cinglante et néanmoins intéressante sur
le blog de Bernard Antony (un chrétien bouillant et plutôt sympa qui s’est tiré du FN, le Front Néostalinien du Conducator Le Pen et de Marine la dauphine) : « On ne peut qu’être suffoqué devant pareille affirmation de débilité culturelle, géopolitique et civilisationnelle. Car Chypre est avant tout, depuis la plus haute antiquité une île grecque et depuis les premiers siècles de notre ère, une île chrétienne. Hélas aujourd’hui à moitié occupée militairement par la Turquie. Faudrait-il donc, sous le prétexte qu’elles sont au large de la Turquie, et même tout près, que les dizaines d’îles grecques de la mer ionienne soient considérées comme asiatiques et sous le prétexte qu’elle est au large de la Libye que la Crête soit considérée comme africaine ? ».
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Courte Biographie de Cheick Hussein – A propos de Barack Hussein et Israël, Daniel Pipes, dans le Jerusalem Post du 18 mai 2009, écrivait notamment : « Obama (…) sort de l'aile fortement anti-sioniste de la Gauche du parti démocrate. Il y a juste quelques années de cela, il fréquentait des personnages fanatiques et sans frein, haïssant Israël comme Ali Abunimah, Rashid Khalidi, Edward Saïd et Jeremiah Wright, sans parler des laquais de Saddam Hussein, du Conseil des Relations américano-islamiques ou de la secte ‘Nation de l'Islam’. Quand Obama a fait son chemin en politique à l'échelon national, il s'est éloigné de cette équipe ».
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Or donc, pour conclure, et afin de tout reprendre par le début, j’écrivais que malgré toute cette actualité brûlante, et bien, en France, nous avons, encore et toujours, la droite la plus cruche de la planète. Mais pourquoi, Seigneur, pourquoi ? Je propose, pauvre imbécile que je suis, depuis deux ans, une plateforme commune sur l’essentiel. Est-ce trop demander ? Où en sommes nous, à ce propos, aujourd’hui, en 2009 ?
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Et bien, il y a le Parti de la France de Carl Lang (à ne pas confondre avec Jack) auquel s’est rallié Bernard Antony. Il y a Jean-François Touzé, président de la Nouvelle Droite Républicaine, soutenu par David Bescond. David Bescond qui soutient également Augusto Pinochet. Alors que Pinochet n’est candidat à aucune élection en 2009. Il y a Gad, accusé de soutenir Charles Dalger. Qui lui même est accusé de soutenir, ou de prôner, l’insurrection. Pendant que David Bescond prophétise la dictature tout en continuant de soutenir François Touzé. Qui lui soutient François Touzé.
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Il y a lavigie, qui mène la croisade contre Gad. Qui lui mène le jihad contre Michel Garroté, alias moi-même. Et je m’en fiche, au risque de fâcher Gad. Qui lui, donc Gad, tout en vilipendant, paraît-il, le Parti de la France, au seul motif que lavigie soutiendrait ce parti, entame l’ouverture en direction de David Bescond et François Touzé. Dois-je poursuivre ou cela suffira-t-il comme ça ? (Je n’ai pas pu me retenir et j’en ai encore plein si jamais).
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Si vous n’avez pas tout saisi, n’en soyez pas navré, c’est tout à fait naturel et compréhensible (en revanche, si vous croyez avoir tout compris, consultez d’urgence un bon psychiatre). Va-t-on maintenant reprendre ma proposition de plateforme commune sur l’essentiel, en première instance, en appel, puis en cassation ? Vous avez bien le bonsoir. Car ici le jour baisse. Et j’ai un sanglier sur le feu. Comme dirait l’autre.
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lundi 25 mai 2009

La dictature, la virginité et le bon sens

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Michel Garroté - Lundi 25 mai 2009 - Or donc, le réchauffement atomique de la planète augmente, grâce aux deux nabots hallucinés nord-coréen et iranien (cf. ci-dessous) ; cependant, la planète tourne, et se tourne, me dit-on, encore et toujours, vers l’inimitable Al Gourou le Gros, Ubu Roi des écolonases. J’en ris d’autant plus volontiers qu’ici, à plus de 1.500 mètres d’altitude dans les Alpes (oui j’ai bel et bien quitté Paris il y a un certain temps déjà), j’en ris d’autant plus volontiers qu’ici, à plus de 1.500 mètres d’altitude, écrivais-je, nous avons vécu sous, sur et dans la neige, depuis début novembre 2008 jusqu’à début mai 2009, du jamais vu, de mémoire d’homme ; au point d’ailleurs que vers la fin, la neige, cette purée de neige, nous avions presque envie de la niquer au napalm, si vous voulez bien, encore une fois, me passer cette expression ainsi que tous mes écarts de langage. Mais revenons au réchauffement atomique de la planète. Réchauffement sponsorisé par le couple Kim & Mahmoud. Couple qui vient de gagner - à Cannes - le Prix Spécial du délire pour leur dernier film, « La Cage aux Folles radioactive ».
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Ainsi donc, l’agence de presse communiste nord-coréenne KCNA confirme aujourd’hui lundi 25 mai 2009 que, je cite, « La République démocratique populaire de Corée (ndmg : c’est le nom officiel de la Corée du Nord communiste avec son nain stalinien…) a mené avec succès un nouvel essai nucléaire souterrain le 25 mai ». Donc cette nuit ou ce matin, selon que vous lisiez ceci par ici ou à Pyongyang. Selon l’agence KCNA, l’explosion nucléaire d’aujourd’hui lundi 25 mai est plus puissante que celle d’octobre 2006. C’st ce qu’on appelle une bonne nouvelle. De son côté, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap informe que la Corée du Nord a tiré un missile. Concernant l’essai nucléaire d’aujourd’hui lundi 25 mai, il est parfaitement exact, et confirmé, qu’une secousse de magnitude 4,7 - à une profondeur de seulement 10 km - a été décelée ce matin à 09:54 heure locale, soit 00:54 GMT, dans la ville nord-coréenne de Kilju (que l’on surnommera dorénavant Kim-Tchernobyl avec le parrainage d’Al Gore), Kilju donc, ville située à 375 kilomètres au nord-est de la capitale nord-coréenne, Pyongyang.
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Pendant ce temps plutôt radioactif, l’ineffable Sarkozy raconte, aujourd’hui lundi 25 mai 2009, dans une interview diffusée par l’agence de presse arabe Wam : « La vérité (sic), c'est que la meilleure garantie de sécurité pour Israël, c'est très exactement la création d'un Etat palestinien indépendant, moderne, démocratique et viable. La meilleure garantie de sécurité pour Israël, c’est qu'il faut que la colonisation cesse, parce qu'elle éloigne chaque jour un peu plus la possibilité de la paix ». Le chanoine du Latran nous assène cette « vérité » et dans la foulée il propose une Judée Samarie Judenrein, tandis qu’un million d’Arabes utilisent en Israël leur droit de vote. Un droit de vote au demeurant fort peu répandu en terre dite d’islam. Sarkozy chanoine du Latran nous assène donc aujourd’hui la même « vérité » que le messie Obama, avec la même la pression obsessionnelle qu’Obama, pour la création, au plus vite et à n’importe quel prix, d’un Etat palestinien. Et ce, tandis que le dictateur nord-coréen, lui, vitrifie les sous-sols de la ville de Kilju. Et tandis que le laquais des mollahs iraniens vient de tester – ce fut d’ailleurs un succès – son missile Seiji 2 à combustible solide avec un rayon d’action de 2.000 km…
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Autre motif de « réjouissance », hier dimanche 24 mai 2009, Sébastien Castellion, dans un article extralucide intitulé « Le suicide budgétaire des Etats-Unis d’Amérique », article publié par la très respectable Metula News Agency, écrit notamment (extraits) : « Bush créa des déficits structurels qui, récession aidant, atteignirent 455 milliards de dollars en 2008 (soit 3,2 % de la richesse américaine). Certes, ce n’était pas un record : le déficit avait atteint 6 % de la richesse nationale en 1983. (…) L’année 2009, premier budget du Président Obama, va vraisemblablement connaître un déficit de plus de 1700 milliards de dollars, soit plus de 13 pour cent de l’économie américaine et plus de quatre fois le plus mauvais résultat du Président Bush » (ndmg : pour ceux qui ont les yeux fatigués, cela signifie qu’Obama est responsable, rien que pour l’année 2009 qui du reste n’est pas terminée, d’un déficit quatre fois plus élevé que le pire des déficits annuels causés par Bush en 8 ans, deux fois quatre ans, de présidence).
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« Une partie du problème vient certes de la mauvaise situation économique et de dépenses lancées avant son départ par le Président Bush – en particulier, le premier plan de soutien aux banques de 700 milliards de dollars, décidé à l’automne 2008 ».
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« Mais Obama a ouvertement décidé d’aggraver encore la situation, en lançant un deuxième plan de soutien aux banques ; en faisant adopter, en février dernier, un plan de dépenses exceptionnelles baptisé « stimulus » ; en venant au secours de l’industrie automobile en crise au lieu de laisser les juges de la banqueroute décider de son avenir ; et en annonçant une vaste réforme du système de santé, qui transfèrera progressivement aux contribuables la plus grande partie du coût de cette industrie. (…) l’une des principales priorités d’Obama est d’imposer une réforme du système de santé, dont le coût supplémentaire est estimé, sur dix ans, à au moins 1600 milliards de dollars » (fin des extraits de l’article de Sébastien Castellion publié par Metula News Agency).
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En résumé, Obama réussit l’exploit de provoquer un déficit 1.700 milliards de dollars rien qu’en 2009 (nous sommes en mai) ; 1.700 milliards auxquels il faudra ajouter 1.600 milliards de dollars rien que pour la réforme du système de santé, réforme aux frais des contribuables. Ceux qui ont voté pour Obamateur (les autres aussi) cumulent donc – pour l’instant et sans comptabiliser la dette et le déficit d’ici l’an 2012 – la perspective à court, moyen et long terme, de 3.300 milliards (trois mille trois cent milliards) de dollars de dettes à ce jour. C’est le vote présidentiel le plus coûteux de l’histoire des USA depuis le dernier des Mohican inclus jusqu’à la venue du Messie Hussein inclus.
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Toujours en matière d’analyse extralucide, cette fois avec un article intitulé « Le Plan de Paix de Netanyahou », l’excellente Caroline Glick, dans The Jerusalem Post, Adaptation française de Sentinelle 5769, lundi 25 mai 2009, écrit (extraits) : « les priorités d’Obama concernant l’Iran, Israël et le monde arabe sont diamétralement opposées aux priorités d’Israël. Pendant sa conférence suivant la rencontre avec Netanyahou, Obama a fait clairement savoir qu’il ne lèvera pas le petit doigt pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. (…) Obama a montré son jeu à l’Iran de trois manières. D’abord, il a posé un agenda non contraignant de sept mois pour laisser agir sa politique de conciliation et de pourparlers avec les ayatollahs. Cette politique, a-t-il expliqué, ne sera mise en œuvre qu’après le mois suivant les élections présidentielles iraniennes. Et un délai de six mois minimum doit être accordé après ces pourparlers directs USA - Iran pour mesurer leurs effets avant d’être évalués en termes de succès ou d’échec. Mais le renseignement militaire israélien a évalué que six mois peuvent être un trop long délai d’attente. D’ici la fin de l’année, le programme nucléaire de l’Iran peut avoir dépassé la limite pour l’arrêter. Et l’essai réussi par l’Iran de son missile Seiji 2 à combustible solide avec un rayon d’action de 2.000 km mercredi, a tout simplement démontré l’urgence de cette situation. (…) ».
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« Obama a dit clairement qu’au cas où, en décembre ou janvier, il en vient à conclure que les Iraniens ne négocient pas de bonne foi, la mesure la plus radicale qu’il prendra sera de manifester sa volonté d’envisager une escalade des sanctions internationales contre Téhéran. (…) Enfin, l’affirmation d’Obama que : ‘la meilleure manière pour les USA de convaincre l’Iran d’abandonner son programme nucléaire est de convaincre Israël de donner encore plus de terres aux Palestiniens’. Comme le formula Obama : ‘Dans la mesure où nous pouvons faire la paix avec les palestiniens, entre les Palestiniens et les Israéliens, alors je crois vraiment que cela renforce notre position dans la communauté internationale pour gérer une menace iranienne potentielle’. Cette déclaration intègre le manque de sérieux et le caractère mensonger fondamentaux de l’approche d’Obama pour ‘gérer une menace iranienne potentielle’. (…) Les Etats arabes, de leur côté, sont déjà ouvertement du côté d’Israël contre l’Iran. L’établissement d’un Etat palestinien ne rendra pas plus profond leur soutien à l’action destinée à empêcher l’Iran d’acquérir les moyens de dominer la région. Face à cela, la pression obsessionnelle d’Obama pour la création d’un Etat palestinien a peu de sens. Les Palestiniens sont désespérément divisés ».
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« Ce n’est pas seulement parce que le Hamas dirige la bande de Gaza, et le Fatah la Judée et la Samarie. Le Fatah lui-même est déchiré par des divisions. La nomination par le président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, du nouveau gouvernement de l’AP sous la direction de Salam Fayed a été massivement rejetée par les chefs du Fatah. Tout simplement, il n’existe pas de direction palestinienne cohérente qui soit en mesure de vouloir ou de pouvoir parvenir à un accord avec Israël. (…) les membres et les partisans du Fatah sont solidement unis dans leur volonté de destruction d’Israël. Ceci est apparu clairement jeudi matin quand un policier du Fatah de Kalkilya va utilisé son fusil fourni par les USA pour ouvrir le feu sur des soldats de Tsahal engagés dans une opération antiterroriste dans cette ville. Etant donné que l’établissement d’un Etat palestinien n’aura aucun impact sur le programme nucléaire iranien, et à la lumière des circonstances actuelles, tout Etat palestinien sera en guerre avec Israël ; dans l’hypothèse où Obama n’ignore pas complètement la situation sur le terrain, il n’existe qu’une explication raisonnable à son désir pressant d’obliger Israël à soutenir la création d’un Etat palestinien, et d’œuvrer à cet établissement en expulsant des centaines de milliers d’Israéliens de leurs foyers. Très simplement, c’est une façon de détourner l’attention de l’acquiescement d’Obama aux aspirations nucléaires de l’Iran. (…) ».
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« En décrivant les Juifs vivant dans des roulottes sur le sommet de collines dénudées en Judée et Samarie – plutôt que les mollahs iraniens qui testent un missile balistique tout en enrichissant de l’Uranium et en incitant au génocide – comme le plus grand obstacle à la paix, l’administration Obama ne cherche pas seulement à détourner l’attention de son refus d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires, mais elle place aussi Israël en position de bouc émissaire qui sera blâmé après que l’Iran sera devenu une puissance nucléaire. (…) Dans les circonstances présentes, le mieux pour le gouvernement Netanyahou est de présenter son propre plan de paix pour atténuer l’impact du plan d’Obama. (…) Un tel plan devrait contenir trois étapes. D’abord, à la lumière de la volonté apparente du monde arabe d’entamer des pourparlers avec Israël, Netanyahou devrait appeler à l’ouverture de pourparlers directs entre Israël et la Ligue Arabe, ou entre Israël et l’OCI, sur la normalisation immédiate des relations entre Israël et le monde arabo-islamique (…) ».
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« La seconde étape du plan de paix d’Israël serait de s’engager avec le monde arabe pour s’accorder et commencer de réaliser un programme conjoint de lutte contre le terrorisme. (…) La dernière étape du plan de paix israélien devra être la négociation sur un accord de statut final avec les Palestiniens. Ce n’est qu’après l’acceptation par le monde arabe d’Israël, et seulement après qu’il aura accepté de se joindre à Israël pour parvenir à l’objectif commun d’un Moyen-Orient débarrassé du terrorisme, qu’il pourra exister une chance pour que les Palestiniens se sentent à l’aise et libres de coexister en paix avec Israël. (…) Que Netanyahou mette en avant un tel plan ou non, ce qui est devenu évident cette semaine c’est que ses plus grands défis à son poste seront d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires tout en empêchant l’administration Obama de reprocher à Israël l’absence de paix » (fin des extraits de l’article de Caroline Glick paru dans The Jerusalem Post, Adaptation française de Sentinelle 5769).
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En guise de conclusion, et pour donner ma réponse, provisoire et sous réserve de modifications futures, aux appels à la paix qui m’ont été adressés, non pas la paix au Proche et au Moyen Orient, mais la paix ici, chez nous et entre nous, en guise de conclusion et pour donner ma réponse, écrivais-je, il se trouve qu’hier dimanche 24 mai 2009, Alexandre Gitakos sur
http://monde-libre.hautetfort.com rappelait (les noms que donne Alexandre Gitakos dans son article sont ici remplacés par X et par Y), je cite donc Alexandre Gitakos qui écrit qu’en « France avec l'article 16 (qui) permet, dans certains cas, par exemple une atteinte au territoire, de donner aux présidents les pleins pouvoirs. (…) Cet article qui a été maintenu après la réforme constitutionnelle de 2008 est toujours un recours possible pour le président de la république qui, discrétionnairement, peut déclencher l'article 16 après avis de différents organes, dont il peut ne pas tenir compte. (…) Si X estime tout comme De Gaulle et les pères de la constitution de la Ve République qu'en cas de situation extrême le président doit disposer des pleins pouvoir, alors c'est son droit. Cependant, la forme et le fond sont assez imprécis, je ne sais même pas moi même à quoi m'en tenir. La réaction de Y (ndmg : Y, c’est donc moi, si jamais…) ne peut être que logique, et je pense que X devrait préciser ses opinions. Je souhaite qu'entre occidentalistes et anti-rouge-brun-vert la polémique s'apaise. Il faut travailler ensemble et ne pas se tirer stupidement dans les pattes ».
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J’avais, quant à moi (moi c’est donc Y), notamment précisé, le vendredi 22 mai 2009 (je me cite, moi, Y, hors contexte ; c’est un péché intentionnel et mortel…) : « Cela dit, envers et contre tout, je propose le grand pardon et la réconciliation générale. Car ce ne sont tout de même pas quelques échanges de propos un peu vifs et un brin ad hominem qui doivent détourner les esprits de l’essentiel ». J’avais donc précisé cela le 22 mai, deux jours avant la parution de l’article d’ Alexandre Gitakos, le 24 mai.
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Or, on me dit qu’aujourd’hui lundi 25 mai 2009, l’intéressé (c’est donc X) récidive et écrit notamment (je cite X sans mentionner le lien vers son blog et en plus je le cite hors contexte ; c’est évidemment encore un péché intentionnel et mortel de ma part…) : « Il nous faut d'abord sauver l'essentiel. Et pour cela il est inutile de compter sur des solutions démocratiques. N'en déplaise à toutes les vierges effarouchées ». « Vierges effarouchées ». Pour les appels à la paix qui m’ont été adressés, cette récidive résonne comme une provocation ou me trompe-je, cher Alexandre ?
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« Vierges effarouchées ». Vous l’aurez compris : nous avons, selon X, le choix entre la dictature et la virginité. Et, pour ce qui me concerne, excusez-moi, mais voilà le choix : le bon sens (vu que je suis toujours démocrate ; mais que, oh bonne mère !, je ne suis plus puceau depuis longtemps ; et que Dieu sur ce point au moins me pardonne…). Le bon sens, c’est à dire l’application démocratique de la constitution y compris - si nécessaire - l’application démocratique de son article 16 (sur ce point, un grand merci de ma part, sans ironie, à Alexandre Gitakos, et en espérant qu’il dit vrai concernant l’article 16). Mon choix c’est le bon sens, autrement dit, ni la dictature, ni la virginité. Ni la pinochette, ni l’effarouchette, mais le bon sens. Le bon sens avec l’article 16 si nécessaire. Je sens d’ici - en plein pollen - que ce débat fleuri n’est pas fini…
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samedi 23 mai 2009

Accueillir la bombe atomique iranienne ?

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Michel Garroté - Samedi 23 mai 2009 - Il y a quelques jours, un pseudo expert militaire israélien, expert politiquement correct, racontait, dans un quotidien israélien de gauche, qu’il ne fallait pas exagérer le danger iranien. Le quotidien français Le Monde s’était aussitôt empressé de reprendre l’info en insistant lourdement sur le fait que l’on ne pouvait mettre en doute les déclarations (dans un quotidien israélien de gauche) d’un expert militaire israélien. C’est tout de même amusant que sur ce coup là Le Monde crédibilise un expert militaire israélien. Car en temps normal Le Monde ignore souverainement tous les avertissements de tous les experts militaires israéliens y compris concernant l’Iran.
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Et à propos de nos amis les gaulois, La France laïque et la Turquie islamique (« modérée ») allèguent qu’elles peuvent œuvrer (ensemble ?) en faveur d’un rapprochement entre la Syrie et Israël. Bon. Admettons. Mais le dictateur syrien laïc - et néanmoins pro-islamique - Bachar al-Assad, lui, dans un énième virage à 180°, taxe, aujourd’hui samedi 23 mai 2009, Israël de « grand obstacle à la paix », au cours d'un discours qu’il prononce à l'ouverture d'une réunion ministérielle, à Damas, réunion des Etats-membres de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI).
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Toujours à propos de Proche et de Moyen Orient, voici encore un virage à 180° avec le Secrétaire américain à la Défense Robert Gates annonçant aujourd’hui samedi 23 mai 2009 que le Pentagone a mis à jour des plans pour une éventuelle attaque militaire contre l'Iran.
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De son côté, et là ça devient à la fois beaucoup plus sérieux et beaucoup plus intéressant, Stéphane Juffa, sur Metula News Agency, la veille, soit hier vendredi 22 mai 2009, dans un article intitulé « Obama n’empêchera pas la bombe atomique iranienne », écrit notamment (début des extraits de l’article de Stéphane Juffa) : « L’inimitié que Barack Hussein Obama voue à Israël s’est répercutée dans son langage corporel, lors de la visite du 1er ministre Netanyahu, dans le contenu et le ton de ses paroles, la fuyance de son regard et la courte durée de la conférence de presse commune. On aurait pu interpréter que le Président nourrissait un différend qui n’était que personnel avec Benyamin Netanyahu, si le traitement qu’il avait réservé au président Shimon Pérès, quelques jours plus tôt, avait été différent. Non seulement ce ne fut pas le cas, mais Obama se livra, contre le Prix Nobel de la Paix, à des agressions frontales à propos de la politique israélienne, qui déclenchèrent l’ire du très serein et très consensuel M. Pérès. Quant à la conférence de presse commune, on en fit tout simplement l’impasse, et on évacua l’hôte de Jérusalem de la Maison Blanche par une porte cochère. Un comble ! Cela, c’est pour la petite histoire, qui a toutefois le mérite de souligner les dispositions de M. Obama à l’égard de l’Etat hébreu. En ce qui concerne le plat de résistance, Netanyahu était venu chercher deux choses à Washington : la définition d’une date butoir pour les négociations avec Téhéran, et l’entente qu’à l’issue de cette date, si la République Islamique n’acceptait pas de mettre un terme à son entreprise d’enrichissement d’uranium, on passerait sans perdre plus de temps à l’option militaire ».
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« Or non seulement Barack Obama n’a pas fixé d’échéance claire – il parle de la fin de l’année courante sans plus de précision -, encore n’envisage-t-il ensuite qu’un hypothétique durcissement des sanctions contre la dictature des Ayatollahs. La posture prise par le pensionnaire de la Maison Blanche dans cette affaire brûlante n’est visiblement pas à même de résoudre le problème ; d’abord parce que la fin de l’année, c’est trop loin, l’Iran étant capable – selon tous les experts que je côtoie – d’accumuler 25 kg de matière fissile (de quoi faire la première bombe) à partir d’octobre-novembre. Ensuite, parce que la saison des sanctions économiques est totalement dépassée, qu’elles ont déjà été décrétées à trois reprises par le Conseil de Sécurité, et qu’elles n’ont amené aucune inflexion de la part des barbus de Téhéran. En d’autres mots très simples : si les Perses obtiennent 25 kg de matière fissile avant décembre prochain, soit dans la plage-temps qui leur est accordée par l’administration américaine, la planète comptera une puissance nucléaire supplémentaire. (…) L’Iran aurait ensuite tout le temps nécessaire afin d’assembler sa première bombe, avant les suivantes, plus sophistiquées, et les viennent ensuite… (…) …l’Occident resterait impassible, victime résignée d’assassinats genre Tours Jumelles, Gare de Madrid, Subway de Londres, qui iraient, à n’en point douter, se multipliant. (…) Voila le risque inouï que Barack Obama, dans son incompréhension du monde, est en train de laisser devenir réalité. Et ce n’est pas tout encore ».
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« Le nouveau président étasunien n’a pas fait que rejeter les requêtes d’Israël visant à sa sauvegarde, mais également à celle de l’humanité entière ; Obama a, de plus, mobilisé toute son administration afin qu’elle menace Jérusalem de ‘trouble sérieux’, au cas où elle réglerait seule la menace nucléaire islamiste. Barack a fait passer la consigne au vice-président Joe Biden, au Secrétaire à la Défense Robert Gates (Note de Michel Garroté : Stéphane Juffa publie le présent article le 22 mai ; et Robert Gates annonce le lendemain 23 mai que le Pentagone a mis à jour des plans pour une éventuelle attaque militaire contre l'Iran) et a demandé à sa ‘ministre des Affaires Etrangères’, Hillary Clinton, une amie d’Israël, de se tenir à l’écart de la controverse. A Leon Panetta, le directeur de la CIA, il avait demandé de se rendre physiquement à Jérusalem, afin d’y mettre personnellement en garde le président du Conseil israélien : ‘Pas d’attaque ! Pas de surprise à la Osirak !’. Le mot d’ordre émanant de la Maison Blanche est ‘on va parler aux ayatollahs, et même lorsque cela sera trop tard, on leur parlera encore, sans jamais évoquer l’option militaire’. Entre-temps, lundi dernier, Téhéran, afin, sans doute, de répondre positivement à la politique d’Apaisement de Barack Hussein – sur l’air de ‘nous vous avons compris M. le Président’ – a procédé au lancement d’un missile Sejil. Il s’agit d’un engin balistique de moyenne portée, possédant la caractéristique désagréable (pour ses ennemis) d’être propulsé à base de carburant solide. La fusée peut ainsi ‘faire le plein’ longtemps à l’avance, à l’inverse des missiles à carburant liquide, qui sont préparés quelques heures avant leur lancement, au prix d’un processus de remplissage très voyant depuis les satellites (…) ».
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« …plusieurs jours après le lancement de Sejil, la plupart des officiels, par crainte d’enfreindre la consigne présidentielle difficile à saisir dans son objectif, se refusent et jusqu’à confirmer que le lancement s’est produit. C’est, par exemple, le cas de Bryan Whitman, porte-parole du Pentagone ! Ce dernier renvoie en touche dans les 22 des jardins de la Maison Blanche. Jusqu’à la Secrétaire d’Etat, Hillary – pas nous ! – Clinton, qui, lors d’une adresse face au Congrès, n’a pas évoqué le lancement de son propre chef. Lorsqu’interrogée spécifiquement par un congressman, l’épouse de Bill a ânonné sans état d’âme les niaiseries dangereuses de son patron. Quant à Robert Gates, le Secrétaire à la Défense, il a confirmé que la fusée iranienne avait une portée de 2000 à 2500 kilomètres – plus proche de 2000 selon Gates – pouvant toutefois atteindre Israël, les bases US du Moyen-Orient ainsi que l’Europe de l’Est. ‘Les informations en ma possession’, a mentionné Gates, ‘indiquent que le vol d’essai aurait été couronné de succès’. Le seul officiel à être sorti des figures imposées dictées par Obama a été l’amiral Mike Mullen. Mullen est le président des chefs d’états-majors US, soit le chef des chefs des armées de l’Oncle Sam. Pas va-t-en-guerre pour autant, Mike Mullen s’était, en d’autres circonstances, inquiété de ce qu’une attaque militaire contre l’Iran pouvait ajouter à la tempête sur le déjà instable Moyen-Orient ».
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« Mais cette semaine, devant le Comité des Relations Etrangères du Sénat, le chef des chefs est sorti de sa réserve. Pour dire ce contre quoi la Ména met en garde depuis des années : ‘Je pense que l’Iran s’appropriant l’arme nucléaire serait une calamité pour la région et pour le monde’ » (fin des extraits de l’article de Stéphane Juffa).
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Voilà donc le point de vue de Stéphane Juffa. Et pour ce qui me concerne, je n’accorde aucun crédit aux déclarations formulées par les politiciens américains, surtout leurs déclarations sur l’Iran. La déclaration de Monsieur Gates d’aujourd’hui samedi 23 mai ne m’affecte pas ; pas plus que les déclarations antérieures (et opposées) de Monsieur Gates ; et pas plus que n’importe quelle autre déclaration formulée par n’importe quel autre politicien américain. Je reste persuadé que si Beguin n’a pas eu peur de Carter, alors Netanyahu n’aura pas peur non plus d’Obama. La théorie selon laquelle un nouvel Osirak perpétré par Israël - en Iran cette fois - provoquerait le chaos au Proche et au Moyen Orient, cette théorie me fait hurler de rire.
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Car le Proche et le Moyen Orient sont déjà dans le chaos à cause de l’Iran, de la Syrie, du Hezbollah, du Hamas et même d’Al-Qaïda qui recommence les attentats en série en Irak depuis que Obamateur a annoncé le retrait des troupes américaines. Sans compter les taliban sur le point de s’approprier le nucléaire offensif pakistanais. Des frappes israéliennes contre les joujoux (de destruction massive) iraniens ne peuvent pas déclencher un chaos puisque ce chaos existe déjà. Des frappes israéliennes en Iran peuvent en revanche montrer aux générateurs de ce chaos qu’il y a des limites à ne pas dépasser.
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Copyright Michel Garroté 2009 & Sources citées
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vendredi 22 mai 2009

Qui abuse de quelle liberté pour promouvoir quel totalitarisme ?

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Michel Garroté - Vendredi 22 mai 2009 - A la question posée dans le titre du présent article, je commence par répondre à ma façon, c’est à dire en écrivant presque rien sur pas grand chose (1). Puis, encore à propos de liberté, et ayant publié récemment un communiqué de Michel Darmon, je reproduis maintenant ci-dessous, toujours à propos de liberté, un blog-note de G. W. Goldnadel, blog-note intitulé « Ne tirez pas sur le papiste » (2). Ensuite, toujours à propos de liberté, je reproduis ci-dessous un article sur l’islamisation et sur notre résistance, article de David Vaucher, article un peu long qui traite de la Suisse mais dont l’intérêt dépasse très largement les frontières helvétiques (3). Enfin, je termine par quelques news sur les grèves en France (4), sur la Turquie (5) et sur le Pakistan (6).
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1- Presque rien sur pas grand chose
Ci-après, pour commencer, presque rien sur pas grand chose : j’admets volontiers que l’islamisme radical abuse, chez nous, de la liberté. Liberté que nous lui accordons si gentiment. L’islamisme radical abuse de cette liberté que nous lui accordons pour promouvoir le totalitarisme. Ce même totalitarisme qu’il impose déjà à nos frères juifs et chrétiens en terre dite d’islam. Et donc, de ce même fait, j’admets tout aussi volontiers que l’islamisme radical nous pourrit la vie présentement. J’admets donc volontiers tout cela.
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Et du reste, je me bats dans ce contexte, jour après jour, à plein temps, depuis plus de deux ans. Alors qu’en matière de littérature, j’aurais, sans l’islamisme radical, bien mieux à écrire. En effet, depuis deux ans, à part des articles et encore des articles, je n’ai plus rien publié d’autre, pas même un livret, pas même un essai. Ma dernière publication a été éditée en 2007. J’admets donc volontiers et j’assume concrètement la priorité donnée à la résistance littéraire contre l’islam radical et ses mercenaires.
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Ce que j’admets beaucoup plus difficilement, en revanche, ce sont les appels récents - sur Internet - à la dictature. Ainsi le jeune David Bescond, le 17 mai dernier. Et depuis, on me dit que le jeune David Besond joue la vedette. Et on me dit encore que le jeune David Bescond, dans une psychanalyse à deux balles, me prend, paraît-il, pour un crétin tordu. L’athée David Besond joue ainsi au curé janséniste qui me trouve, soudain, des vices cachés. Ce qui, venant d’un gamin sans formation intellectuelle, politique et historique, me laisse évidemment indifférent.
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Ce qui me laisse d’autant plus indifférent qu’un certain malagade semblerait jouer un petit rôle obscur dans cette dérisoire intrigue de pacotille à mon endroit ; dérisoire intrigue provenant exclusivement d’individus jaloux et complexés, en quête de je ne sais trop quelle gloriole. S’ils étaient vraiment vertueux, auraient-ils besoin d’utiliser mon nom (et de le salir sottement) pour promouvoir le leur ? Sont-ils à ce point sous occupés et déstructurés ? Je remercie, par pure courtoisie, ceux qui me signalent les besconditudes et les gadalitudes récemment publiées à mon sujet. Cela dit, il n’est pas nécessaire de me signaler ces choses-là. Car j’ai acquis avec l’âge cette horrible et pécheresse habitude qui consiste à ne pas lire tout ce que tel ou tel zèbre invertébré pond à mon sujet sur son blog.
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A cet égard, je sais trop bien, et depuis longtemps, que la France (depuis au moins 70 ans) est devenue le berceau des antagonismes stériles et fratricides. Il est à cet égard stupéfiant que les Bescond et autres Gad (toujours selon ceux qui m’ont simplement signalé cela en passant) déploient cent fois plus d’agressivité dans la guerre des frères (qu’ils me livrent) que dans leur résistance (à nos ennemis communs). D’autant plus stupéfiant que je n’ai aucune ambition politique et que je ne fais de l’ombre à personne ; simplement, parfois, je suis légèrement irrité… Je vis ainsi avec les Gaulois cuvée 2009 le même type de résistance à la noix que d’autres ont vécue avec les Gaulois de la cuvée 1939 : les rivalités et les jalousies internes, entre réseaux résistants, l’emportaient, en 1939, et l’emportent à nouveau, en 2009, très largement, sur la fédération de ces mêmes réseaux au service du bien commun.
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Le fait que - paraît-il - on m’attaque (j’écris « paraît-il » car je n’en sais rien, quant aux détails, et surtout, les détails, je m’en tape), le fait que - paraît-il - on m’attaque depuis quelques semaines aussi personnellement et aussi fréquemment, ce fait est un révélateur supplémentaire de l’indécrottable et multiséculaire esprit (morveux) gaulois.
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Le gang des bescondares et celui des gadares (qui n’ont strictement rien en commun, excepté leur même haine à mon égard) reproduisent, en 2009, la même farce bouffonne que produirent François Brigneau et Jean Madiran contre Bernard Antony dans les années 1980 (sans la hargne et l’arrogance de François Brigneau et de Jean Madiran, peut-être Bernard Antony serait-il devenu, au CNI et non pas au FN, le fédérateur d’un courant défenseur de la société libre de culture judéochrétienne ; mais le fait est que, Le Pen aidant, cela a échoué dans les années 1980).
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Or donc, d’une souris, le gang des bescondares et celui des gadares font un éléphant. Et pendant ce temps, nos cousins chameaux (ceux qui abusent de notre liberté pour promouvoir leur islamo-totalitarisme), nos cousins chameaux écrivais-je, se tapent la bosse de rire, en voyant nos souris transformées en éléphants. Et si le gang des bescondares et celui des gadares se comportent en 2009, comme François Brigneau et Jean Madiran se comportèrent dans les années 1980, c’est que ces gangs sont, plus ou moins inconsciemment, leurs héritiers. Le gang des bescondares étant plutôt post-maurassien sans le savoir. Et le gang des gadares étant plutôt post-mortem, sans le savoir non plus.
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Pour l’instant c’est sur moi que tapent les gangs. Mais les gangs finiront par taper sur leur propre tête, donnant ainsi une fois de plus dans l’histoire de France, son titre de noblesse à la Gaule anachronique, mais Gaule sans potion magique face au véritable adversaire. Cette fois ce sont bien les Gaulois et non pas les autres qui sont fous.
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Cela dit, envers et contre tout, je propose le grand pardon et la réconciliation générale. Car ce ne sont tout de même pas quelques échanges de propos un peu vifs et un brin ad hominem qui doivent détourner les esprits de l’essentiel. Encore une fois, je n’ai aucune ambition politique et je ne fais de l’ombre à personne. J’ai 52 ans et j’ai déjà écrit que le combat politique sur le terrain devait être mené par plus jeunes que moi, fussent-ils assez blanc-bec lorsqu’ils m’agressent. C’était donc presque rien sur pas grand chose. L’on voudra bien m’excuser d’avoir été un peu long. Je n’ai tout simplement pas trouvé le temps d’être bref. Et maintenant, la parole est à maître Goldnadel.
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2- Ne tirez pas sur le papiste
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Blog-Note de Maître G. W. Goldnadel
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Paru notamment sur :
http://www.france-israel.org/articles.php?id=451&rub=1
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Mai 2009
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(Début du Blog-Note de G. W. Goldnadel) À la suite de la visite de Benoît le seizième en Israël, je m'interroge une nouvelle fois sur l'improbable intelligence politique des Juifs en général et des Israéliens en particulier. Que n'a-t-on entendu, le jour du discours du Saint-Père à Yad Vashem, considéré le jour même par l'ensemble de la presse israélienne comme décevant, avant que le principal journal, le Yediot Aharonot, ne se ravise le lendemain, en reprochant à la classe médiatique une excessive sévérité. Il y eut également les propos diffamatoires du président de la Knesset, M. Rivlin indiquant que le pape aurait été membre des jeunesses hitlériennes, ce qui est tout simplement faux. Peut-être que plus qu'un autre, un Juif, un Israélien, devrait savoir ce qu'il en coûte à reprocher ses origines à un homme et à l'accuser de maux imaginaires. Rappelons que le jeune Ratzinger n'a jamais fait partie des jeunesses hitlériennes – ce qui n'aurait pas été un crime – il a seulement été engagé de force dans la Wehrmacht, comme bien des gamins allemands de son âge.
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Certes, Benoît XVI n'est pas Jean-Paul II. Il n'a pas son charisme. Mais peux-je faire remarquer que les Juifs ne sont que médiocrement concernés pour le déplorer, ne croyant pas particulièrement à son infaillibilité. Benoît n'avait pas non plus la possibilité, comme le défunt pape, d'amener en Israël des Juifs qu'il aurait sauvés en Pologne, et il est inutile, en conséquence, de cultiver pieusement la nostalgie de son glorieux prédécesseur. Pour autant, faut-il rappeler que l'actuel souverain pontife a toujours été un partisan convaincu de la réciprocité entre l'église et l'islam, en indiquant qu'il n'y avait pas de raison de construire des mosquées en Europe si on n'avait pas le droit de construire des églises en terre musulmane. Il est vrai que le politiquement convenable qui sévit à son encontre depuis son avènement, que la pression de sa Curie, ainsi que celle de l'église officielle d'Orient l'ont contraint, depuis Ratisbonne, à mettre beaucoup d'eau bénite dans son vin de messe.
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Les Juifs souffrent-ils tellement d'une pénurie d'ennemis pour, à l’heure de tous les périls, sur fond d'une montée de l'antisionisme et de l'antisémitisme sans précédent, d'incompréhension pathétique avec l'oncle Sam et son neveu Barak, s’en créer de toutes pièces ? Au rebours, il est inadmissible que les Israéliens n'aient pas songé à reprocher au patron du Vatican l'attitude scandaleuse de son légat à Genève, lors de Durban II, qui n'a pas suivi ses collègues européens vers la sortie, lors de la diatribe venimeuse du persan enragé, et qui a cru devoir conserver son auguste postérieur sur son confortable siège. Idem pour la condamnation, certes nuancée, d'un mur qui n'en est pas un dans le cadre d'un prêchi-prêcha pacifiste qui devrait être épargné à ceux qui en ont le plus souffert.
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Qu'on ne se méprenne pas sur mes propos : je comprends qu'on puisse se plaindre des silences de l'église d'il y a 60 ans – encore qu'il ne faudrait pas tomber dans l'injuste caricature – mais il me paraît encore bien plus essentiel et vital de les mettre en perspective avec ces nouveaux silences, ou cette nouvelle onctuosité verbale, au regard du danger immense que courent aujourd'hui les Juifs vivants, dans leur patrie souveraine (Fin du Blog-Note de G. W. Goldnadel).
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3- L’islamisation en Suisse et la résistance naissante
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Par
David Vaucher, Président du Mouvement Suisse Contre l’Islamisation (Mosci)
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www.mosci.info
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Publié notamment sur Riposte laïque
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Mai 2009
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(Début de l’article de David Vaucher) Quelque part au milieu de l’Europe, un petit pays connu comme producteur de chocolat, de couteaux multi - usages, de montres et d’initiatives anti-minarets résiste encore au jihad et à la dawa. Vous l’aurez probablement reconnue, il s’agit de la Suisse. Outre les apparences, est-ce que le pays de Guillaume Tell et de Tariq Ramadan est vraiment à l’abri de l’islamisation ? La réponse mérite une grande prudence et n’est sûrement pas oui.
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La Suisse et la laïcité
Tout d’abord, le fonctionnement politique de la Suisse et les conflits religieux entre catholiques et protestants qui l’ont secoué ont fait que l’Etat fédéral ne règle pas lui-même la question du lien Etat - religion, mais que cette tâche est du ressort des cantons. Parmi ces derniers, Genève et Neuchâtel ont adopté un système laïque, alors que le régime est très variable entre les autres qui confèrent parfois à certaines communautés religieuses, un statut public. Nous pouvons nous réjouir que l’islam ne bénéficie encore dans aucun canton d’un tel statut, car la reconnaissance inclut de structurer une communauté et de lui nommer des représentants qui, pour l’islam, se révèlent être quasi-inévitablement les plus virulents. Les exemples ne manquent pas : il suffit d’observer le cas du CFCM en France, véritable porte-drapeau des Frères Musulmans, ou en Suisse, de l’UOMG (Union des Organisations Musulmanes de Genève) au sein de laquelle le Centre Islamique de Genève (dont le directeur n’est autre qu’Hani Ramadan, partisan de la lapidation des femmes) semble tirer les ficelles.
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Revendications musulmanes
Contrairement aux apparences suscitée par la rareté des « ghettos » en Suisse et la relative récence de l’immigration musulmane vers celle-ci, le constat est clair : le processus d’islamisation y avance inexorablement et il serait bien illusoire de croire que la Suisse n’échappe à la menace islamisante aujourd’hui globalisée. Il faut en effet relever des revendications bien présentes et fort inquiétantes : certains (tel qu’Hani Ramadan) militent pour l’instauration d’un parlement islamique, appellent régulièrement à ne pas respecter le droit contraire à la charia, voir prônent le jihad. Si la Suisse n’a pas encore connu d’attentats islamiques de grande envergure, certains ont été déjoués par la police fédérale qui réaffirme dans chacun de ses rapports que la Suisse n’est pas mieux lotie que n’importe quel autre pays. Certaines banques suisses se sont par ailleurs joyeusement dotées d’un secteur islamique, il en va notamment ainsi de Crédit Suisse et de l’Union des Banques Suisses (cette dernière ayant créé une banque islamique entièrement indépendante à Dubaï en réponse à la crise).
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Le débat sur l’interdiction des minarets
L’opinion publique semble néanmoins bien défavorable à l’islamisation. C’est ce que pourrait démontrer l’initiative populaire (faculté accordée au peuple de proposer lui-même de modifier la Constitution en regroupant 100.000 signatures) pour l’interdiction des minarets. Toute la question est de savoir si le peuple osera dire non à l’islamisation ou préfèrera suivre docilement l’avis du gouvernement et des médias qui pourront encore jouer sur la peur des éventuelles conséquences que pourrait avoir une telle acceptation (ex : riposte économique des pétroliers et financiers saoudiens ou peur de vexer les islamistes), faute d’arguments valables. Le débat sur les minarets permettra, l’espère-t-on, donner l’occasion de se prononcer sur les limites à donner à la liberté de culte : en effet, le minaret n’est pas en soi une obligation religieuse du point de vue de l’islam, mais l’appel à la prière et la conquête en sont. Tout le problème réside dans le fait que le minaret pourrait être considéré comme une obligation religieuse sous cet aspect de symbole de l’islamisation d’une terre, ce qui se confirme d’autant plus dans le fait que son usage intrinsèque n’est pas de faire joli dans le paysage, mais de l’utiliser pour l’appel à la prière lors qui cite les phrases prononcées par celui qui se converti à l’islam. La terre sur laquelle raisonne l’appel à la prière est ainsi symboliquement convertie à l’islam, le cri de la conquête islamique raisonnant ainsi dans les oreilles de chacun qu’il le veuille ou non, car dans le mode de pensée typiquement islamique, peu importe l’avis des résidents du moment qu’Allah l’ordonne.
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Utiliser la liberté pour instaurer le totalitarisme
L’islamisation et la radicalisation des musulmans ne sont pourtant pas que l’affaire du symbolique. En effet, lorsque la liberté de croyance, issue des libertés fondamentales garanties par les systèmes légaux occidentaux, est utilisée par de nombreux prédicateurs musulmans pour inciter leurs fidèles à rejeter les lois, la Constitution et les Droits de l’Homme dans la mesure où ils contredisent la charia, considérée alors comme loi suprême que rien ne pourrait contredire, il y a un réel problème. Qui plus est, ces libertés peuvent être utilisées pour appeler librement au jihad contre ce même système qui les garantit et contre ceux qui le défendent. Malgré tous les dangers que cela fait subir à l’intégralité de la société (les musulmans eux-mêmes étant souvent les plus exposés), ceci peut très souvent se faire en toute impunité. En effet, tout le travail est fait par le Coran et les hadiths, l’imam n’a alors qu’à les lire et à prétendre en toute mauvaise foi que le musulman choisirait lui-même de suivre ou non les ordres présumés d’Allah. Il faut percevoir le problème de la création de la communautarisation et celui de la multiplication des cellules terroristes comme une conséquence de la prédication islamique (dawa). Or lutter contre les conséquences ne résout rien, les choses continuant à empirer sur le long terme.
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Appliquer le principe de précaution à l’extrémisme religieux
La loi telle que nous la connaissons dans les pays occidentaux ne tenait pas compte de ce problème lorsqu’elle fut formulée, aussi est-il nécessaire de l’adapter à ce nouveau fléau afin de pouvoir colmater cette brèche du droit. Le Mouvement Suisse Contre l’Islamisation (MOSCI) a ainsi décidé de militer pour l’application du principe de précaution à l’extrémisme religieux. Celui-ci, applicable partout en Europe en matière d’écologie et de santé publique (voir notamment le traité de Maastricht) se base sur le concept de risque assumé par la société dans son ensemble (ex : le risque de contamination par les déchets nucléaires, de pluies acides par certains rejets atmosphériques ou celui d’effets secondaires par de nouveaux médicaments). En cas de doute, il incombe alors à celui qui serait à l’origine du risque, de tout mettre en œuvre pour l’éviter. Dans le cas du prédicateur, ceci inclurait qu’il devrait tout mettre en œuvre pour éviter le risque généré par la sa lecture des versets douteux. En conséquent, soit il renonce à lire de tels versets, soit il les lit quand même, mais soit il arrive à prouver qu’il n’existe aucun risque lorsqu’il use des précautions adéquates. S’il n’arrive pas à prouver ceci, il pourra alors être sanctionné, car son manque de précaution sera présumé avoir généré un risque. En bref, ceci reviendrait à responsabiliser les prédicateurs devant les risques qu’ils créent sans pour autant contredire les fondements de la liberté de culte et de croyance, mais en les limitant dans la seule mesure où elles créent un risque par leurs manifestations politiques.
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Lutter contre la désinformation
Outre s’investir dans ce travail de longue haleine, le MOSCI mène sa mission en formant et informant sur l’islamisation, sa dynamique et ses aboutissements, en observant l’état et l’évolution de ce phénomène et en proposant des réponses adéquates. Il soutient en outre les personnes qui s’inscrivent dans les mêmes objectifs et les conseille volontiers pour leur permettre de mieux s’y retrouver dans les méandres de ce sujet complexe et de leur éviter des mauvais choix. On y compte aussi un grand travail d’information auprès du public dans lequel il faut composer avec d’une part la bouderie chronique des médias, d’autre part, l’opposition de certains organes administratifs. Parmi ces derniers, citons pour exemple la police du commerce qui à Lausanne nous a demandé de cesser de distribuer un tract du seul fait qu’il citait que Mahomet se serait marié avec une fillette de 6 ans et aurait massacré de sang froid une tribu juive entière (tel que le racontent les hadiths), et qu’il se pourrait très bien que Mahomet n’ait même pas existé. Des affirmations à caractère « diffamatoire ou appelant à la haine » (sic) selon elle.
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« Vérités sur l’islam » : un ouvrage qui s’avérait nécessaire
L’information serait bien sûr coquille vide si les personnes intéressées n’avaient pas la possibilité d’aller plus loin. Offrir une vue d’ensemble sur le phénomène de l’islamisation, ses vecteurs, ses fondements et ses conséquences en présentant les choses telles qu’elles sont et non à travers le brouillard du politiquement correct fut l’objectif dans lequel j’ai rédigé mon ouvrage « Vérités sur l’islam » (téléchargeable sur le site Internet du MOSCI
www.mosci.info, où des exemplaires imprimés peuvent aussi être commandées).
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Le défi du trilinguisme
Le fait que la Suisse compte trois régions linguistiques (germanophone, italophone, francophone) n’est pas sans nous donner du fil à retordre, en effet, avoir une activité coordonnée dans toutes ces langues est un véritable défi dont le fruit est de permettre de faire le lien entre trois mondes linguistiques qui ont trop souvent tendance à s’oublier mutuellement à cause de la barrière de la langue.
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La porte d’entrée pour le concept de « diffamation des religions »
Un problème important : en Suisse, l’article 261 du Code Pénal réprime certaines atteintes à la liberté de croyance et de culte. Cette norme pénale vise à protéger l’ordre public et la paix confessionnelle en réprimant les atteintes à certains éléments religieux. Le problème est que la limite de ce qui est protégé ou non se fixe en fonction de la réactivité du groupe religieux concerné par l’atteinte. En somme, on en vient à interdire toutes les atteintes susceptibles d’entraîner de violentes réactions. Ceci ne contribuant aucunement à calmer les ardeurs des groupes islamistes. Des ardeurs qui, par ailleurs, leur permettent, par le chantage, d’obtenir une surprotection de l’islam. On a de quoi s’inquiéter du fait notamment texte final de Durban II s’ouvre très bien à une interprétation intégrant le concept de « diffamation des religions » (véritable norme contre la critique de l’islam proposée par l’OCI), et qu’il reprend clairement par un renvoi (§ 67), la résolution 60 /228 de l’AG de l’ONU qui prône d’interdire la « diffamation des religions » pour lutter contre le terrorisme (sic). Il en va de même avec la norme antiracisme (261 bis CP) qui pourrait être utilisée contre toute attaque de l’islam si on en venait à considérer l’islamophobie comme une forme de racisme. De nombreux pays en Europe ont des normes pénales formulées ainsi, la Suisse n’est donc de loin pas la seule concernée.
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Conclusion
La politique de l’autruche n’a jamais su payer, aussi devons-nous être vigilants et nous adapter si nous voulons éviter à la démocratie et à la liberté de s’écrouler tel des châteaux de cartes. Ceci nécessite de savoir voir les choses à long terme (ce qui n’est pas toujours le fort des politiciens). Force est de constater que nous n’oeuvrons pas à armes égales, mais la démocratie existe tant que nous avons conscience que nous pouvons dire « oui » ou « non ». Dire non à l’islamisation est un droit que nous devons oser affirmer contre le politiquement correct et malgré les conséquences que ceci pourrait engager, car tous choix a des conséquences et refuser même de voir jour ne saurait aller sans entraîner de fâcheux résultats, celui de se ruer avec allégresse vers la dhimmitude, état d’être soumis, humilié et persécuté, mais qui n’a plus ce fardeau immense des choix. C’est l’image de la société tel que l’islam (qui signifie soumission en arabe) la voudrait : une société où l’homme ne réfléchis plus et où la conscience s’éteint devant les prescriptions de la charia, si irraisonnées et inhumaines soient elles (Fin de l’article de David Vaucher).
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4- En France, le Syndicat National des Pilotes de Ligne a déposé, au Secrétariat d'État aux Transports et au Ministère du Travail et des Relations sociales, un préavis de grève nationale (rien que ça) pour le mois de juillet, menaçant ainsi de perturber les départs en vacances. C’est une fois encore l’anachronisme français, toujours aussi éloigné des réelles menaces de ce bas monde.
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5- Et à propos d’anachronisme, plus exactement de réalisme en période électorale devenu anachronisme présidentiel, Sarkozy candidat présidentiel disait - et c’est exact - que la Turquie fait non pas partie de l’Europe, mais de l’Asie mineure. Mais devenu président, Sarkozy a poursuivi les discussions sur l’adhésion de la Turquie à l'Europe comme si de rien. De son côté, le Premier ministre François Fillon dit que c'est se moquer du monde que de discuter avec la Turquie pour voir si elle a fait assez de progrès, que c'est refuser de choisir.
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6- A propos de réelles menaces, Innovative Media Inc. informe (début de la dépêche Innovative Media Inc.) qu’au Pakistan les Eglises chrétiennes viennent au secours de leurs fidèles obligés de fuir les combats entre les talibans et l'armée pakistanaise, selon les faits rapportés par l’agence Eglises d'Asie (cf.
EDA). Alors que les civils fuient par dizaines de milliers la vallée de Swat et sa région, où les combats entre l'armée gouvernementale et les talibans font rage, l'Eglise catholique organise les secours et l'accueil des chrétiens. « J'étais sorti pour mon travail quand un obus est tombé sur notre maison », raconte Niaz Masih (…) « La situation s'aggravait chaque jour. Des hommes cagoulés occupaient les carrefours principaux. Les talibans tuaient qui ils voulaient ».
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Ils ont fini par trouver refuge avec une trentaine d'autres familles chrétiennes, à Mardan, dans le centre de formation pour les vocations de la Church of Pakistan, dans la Province de la frontière du Nord-Ouest, théâtre du conflit. « Vous êtes nos enfants. En tant que chrétiens, nous partageons votre souffrance. L'Eglise fera tout ce qu'elle peut pour vous aider », a assuré aux réfugiés Mgr Mano Rumal Shah, évêque de la Church of Pakistan à Peshawar. (…) Après les persécutions dont ils ont été victimes dès l'application de la charia par les talibans de la vallée de Swat, les chrétiens ont fui, avec des milliers d'autres réfugiés, la zone d'affrontement entre les militaires et les rebelles islamistes. Dans les camps installés à la hâte et surpeuplés, les chrétiens sont à nouveau victimes de discriminations (…).
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Lundi 18 mai, l'armée pakistanaise a annoncé continuer à pilonner les repaires des insurgés à Swat et à assiéger Mingora, chef-lieu du district de Swat, où le gouvernement considère que la majeure partie des troupes rebelles sont retranchées, si l'on excepte les autres bastions talibans, situés dans les zones tribales semi-autonomes sur la frontière afghane (fin de la dépêche Innovative Media Inc. concernant le Pakistan).
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Copyright Michel Garroté & sources citées 2009
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