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Michel Garroté - Lundi 25 mai 2009 - Or donc, le réchauffement atomique de la planète augmente, grâce aux deux nabots hallucinés nord-coréen et iranien (cf. ci-dessous) ; cependant, la planète tourne, et se tourne, me dit-on, encore et toujours, vers l’inimitable Al Gourou le Gros, Ubu Roi des écolonases. J’en ris d’autant plus volontiers qu’ici, à plus de 1.500 mètres d’altitude dans les Alpes (oui j’ai bel et bien quitté Paris il y a un certain temps déjà), j’en ris d’autant plus volontiers qu’ici, à plus de 1.500 mètres d’altitude, écrivais-je, nous avons vécu sous, sur et dans la neige, depuis début novembre 2008 jusqu’à début mai 2009, du jamais vu, de mémoire d’homme ; au point d’ailleurs que vers la fin, la neige, cette purée de neige, nous avions presque envie de la niquer au napalm, si vous voulez bien, encore une fois, me passer cette expression ainsi que tous mes écarts de langage. Mais revenons au réchauffement atomique de la planète. Réchauffement sponsorisé par le couple Kim & Mahmoud. Couple qui vient de gagner - à Cannes - le Prix Spécial du délire pour leur dernier film, « La Cage aux Folles radioactive ».
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Ainsi donc, l’agence de presse communiste nord-coréenne KCNA confirme aujourd’hui lundi 25 mai 2009 que, je cite, « La République démocratique populaire de Corée (ndmg : c’est le nom officiel de la Corée du Nord communiste avec son nain stalinien…) a mené avec succès un nouvel essai nucléaire souterrain le 25 mai ». Donc cette nuit ou ce matin, selon que vous lisiez ceci par ici ou à Pyongyang. Selon l’agence KCNA, l’explosion nucléaire d’aujourd’hui lundi 25 mai est plus puissante que celle d’octobre 2006. C’st ce qu’on appelle une bonne nouvelle. De son côté, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap informe que la Corée du Nord a tiré un missile. Concernant l’essai nucléaire d’aujourd’hui lundi 25 mai, il est parfaitement exact, et confirmé, qu’une secousse de magnitude 4,7 - à une profondeur de seulement 10 km - a été décelée ce matin à 09:54 heure locale, soit 00:54 GMT, dans la ville nord-coréenne de Kilju (que l’on surnommera dorénavant Kim-Tchernobyl avec le parrainage d’Al Gore), Kilju donc, ville située à 375 kilomètres au nord-est de la capitale nord-coréenne, Pyongyang.
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Pendant ce temps plutôt radioactif, l’ineffable Sarkozy raconte, aujourd’hui lundi 25 mai 2009, dans une interview diffusée par l’agence de presse arabe Wam : « La vérité (sic), c'est que la meilleure garantie de sécurité pour Israël, c'est très exactement la création d'un Etat palestinien indépendant, moderne, démocratique et viable. La meilleure garantie de sécurité pour Israël, c’est qu'il faut que la colonisation cesse, parce qu'elle éloigne chaque jour un peu plus la possibilité de la paix ». Le chanoine du Latran nous assène cette « vérité » et dans la foulée il propose une Judée Samarie Judenrein, tandis qu’un million d’Arabes utilisent en Israël leur droit de vote. Un droit de vote au demeurant fort peu répandu en terre dite d’islam. Sarkozy chanoine du Latran nous assène donc aujourd’hui la même « vérité » que le messie Obama, avec la même la pression obsessionnelle qu’Obama, pour la création, au plus vite et à n’importe quel prix, d’un Etat palestinien. Et ce, tandis que le dictateur nord-coréen, lui, vitrifie les sous-sols de la ville de Kilju. Et tandis que le laquais des mollahs iraniens vient de tester – ce fut d’ailleurs un succès – son missile Seiji 2 à combustible solide avec un rayon d’action de 2.000 km…
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Autre motif de « réjouissance », hier dimanche 24 mai 2009, Sébastien Castellion, dans un article extralucide intitulé « Le suicide budgétaire des Etats-Unis d’Amérique », article publié par la très respectable Metula News Agency, écrit notamment (extraits) : « Bush créa des déficits structurels qui, récession aidant, atteignirent 455 milliards de dollars en 2008 (soit 3,2 % de la richesse américaine). Certes, ce n’était pas un record : le déficit avait atteint 6 % de la richesse nationale en 1983. (…) L’année 2009, premier budget du Président Obama, va vraisemblablement connaître un déficit de plus de 1700 milliards de dollars, soit plus de 13 pour cent de l’économie américaine et plus de quatre fois le plus mauvais résultat du Président Bush » (ndmg : pour ceux qui ont les yeux fatigués, cela signifie qu’Obama est responsable, rien que pour l’année 2009 qui du reste n’est pas terminée, d’un déficit quatre fois plus élevé que le pire des déficits annuels causés par Bush en 8 ans, deux fois quatre ans, de présidence).
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« Une partie du problème vient certes de la mauvaise situation économique et de dépenses lancées avant son départ par le Président Bush – en particulier, le premier plan de soutien aux banques de 700 milliards de dollars, décidé à l’automne 2008 ».
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« Mais Obama a ouvertement décidé d’aggraver encore la situation, en lançant un deuxième plan de soutien aux banques ; en faisant adopter, en février dernier, un plan de dépenses exceptionnelles baptisé « stimulus » ; en venant au secours de l’industrie automobile en crise au lieu de laisser les juges de la banqueroute décider de son avenir ; et en annonçant une vaste réforme du système de santé, qui transfèrera progressivement aux contribuables la plus grande partie du coût de cette industrie. (…) l’une des principales priorités d’Obama est d’imposer une réforme du système de santé, dont le coût supplémentaire est estimé, sur dix ans, à au moins 1600 milliards de dollars » (fin des extraits de l’article de Sébastien Castellion publié par Metula News Agency).
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En résumé, Obama réussit l’exploit de provoquer un déficit 1.700 milliards de dollars rien qu’en 2009 (nous sommes en mai) ; 1.700 milliards auxquels il faudra ajouter 1.600 milliards de dollars rien que pour la réforme du système de santé, réforme aux frais des contribuables. Ceux qui ont voté pour Obamateur (les autres aussi) cumulent donc – pour l’instant et sans comptabiliser la dette et le déficit d’ici l’an 2012 – la perspective à court, moyen et long terme, de 3.300 milliards (trois mille trois cent milliards) de dollars de dettes à ce jour. C’est le vote présidentiel le plus coûteux de l’histoire des USA depuis le dernier des Mohican inclus jusqu’à la venue du Messie Hussein inclus.
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Toujours en matière d’analyse extralucide, cette fois avec un article intitulé « Le Plan de Paix de Netanyahou », l’excellente Caroline Glick, dans The Jerusalem Post, Adaptation française de Sentinelle 5769, lundi 25 mai 2009, écrit (extraits) : « les priorités d’Obama concernant l’Iran, Israël et le monde arabe sont diamétralement opposées aux priorités d’Israël. Pendant sa conférence suivant la rencontre avec Netanyahou, Obama a fait clairement savoir qu’il ne lèvera pas le petit doigt pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. (…) Obama a montré son jeu à l’Iran de trois manières. D’abord, il a posé un agenda non contraignant de sept mois pour laisser agir sa politique de conciliation et de pourparlers avec les ayatollahs. Cette politique, a-t-il expliqué, ne sera mise en œuvre qu’après le mois suivant les élections présidentielles iraniennes. Et un délai de six mois minimum doit être accordé après ces pourparlers directs USA - Iran pour mesurer leurs effets avant d’être évalués en termes de succès ou d’échec. Mais le renseignement militaire israélien a évalué que six mois peuvent être un trop long délai d’attente. D’ici la fin de l’année, le programme nucléaire de l’Iran peut avoir dépassé la limite pour l’arrêter. Et l’essai réussi par l’Iran de son missile Seiji 2 à combustible solide avec un rayon d’action de 2.000 km mercredi, a tout simplement démontré l’urgence de cette situation. (…) ».
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« Obama a dit clairement qu’au cas où, en décembre ou janvier, il en vient à conclure que les Iraniens ne négocient pas de bonne foi, la mesure la plus radicale qu’il prendra sera de manifester sa volonté d’envisager une escalade des sanctions internationales contre Téhéran. (…) Enfin, l’affirmation d’Obama que : ‘la meilleure manière pour les USA de convaincre l’Iran d’abandonner son programme nucléaire est de convaincre Israël de donner encore plus de terres aux Palestiniens’. Comme le formula Obama : ‘Dans la mesure où nous pouvons faire la paix avec les palestiniens, entre les Palestiniens et les Israéliens, alors je crois vraiment que cela renforce notre position dans la communauté internationale pour gérer une menace iranienne potentielle’. Cette déclaration intègre le manque de sérieux et le caractère mensonger fondamentaux de l’approche d’Obama pour ‘gérer une menace iranienne potentielle’. (…) Les Etats arabes, de leur côté, sont déjà ouvertement du côté d’Israël contre l’Iran. L’établissement d’un Etat palestinien ne rendra pas plus profond leur soutien à l’action destinée à empêcher l’Iran d’acquérir les moyens de dominer la région. Face à cela, la pression obsessionnelle d’Obama pour la création d’un Etat palestinien a peu de sens. Les Palestiniens sont désespérément divisés ».
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« Ce n’est pas seulement parce que le Hamas dirige la bande de Gaza, et le Fatah la Judée et la Samarie. Le Fatah lui-même est déchiré par des divisions. La nomination par le président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, du nouveau gouvernement de l’AP sous la direction de Salam Fayed a été massivement rejetée par les chefs du Fatah. Tout simplement, il n’existe pas de direction palestinienne cohérente qui soit en mesure de vouloir ou de pouvoir parvenir à un accord avec Israël. (…) les membres et les partisans du Fatah sont solidement unis dans leur volonté de destruction d’Israël. Ceci est apparu clairement jeudi matin quand un policier du Fatah de Kalkilya va utilisé son fusil fourni par les USA pour ouvrir le feu sur des soldats de Tsahal engagés dans une opération antiterroriste dans cette ville. Etant donné que l’établissement d’un Etat palestinien n’aura aucun impact sur le programme nucléaire iranien, et à la lumière des circonstances actuelles, tout Etat palestinien sera en guerre avec Israël ; dans l’hypothèse où Obama n’ignore pas complètement la situation sur le terrain, il n’existe qu’une explication raisonnable à son désir pressant d’obliger Israël à soutenir la création d’un Etat palestinien, et d’œuvrer à cet établissement en expulsant des centaines de milliers d’Israéliens de leurs foyers. Très simplement, c’est une façon de détourner l’attention de l’acquiescement d’Obama aux aspirations nucléaires de l’Iran. (…) ».
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« En décrivant les Juifs vivant dans des roulottes sur le sommet de collines dénudées en Judée et Samarie – plutôt que les mollahs iraniens qui testent un missile balistique tout en enrichissant de l’Uranium et en incitant au génocide – comme le plus grand obstacle à la paix, l’administration Obama ne cherche pas seulement à détourner l’attention de son refus d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires, mais elle place aussi Israël en position de bouc émissaire qui sera blâmé après que l’Iran sera devenu une puissance nucléaire. (…) Dans les circonstances présentes, le mieux pour le gouvernement Netanyahou est de présenter son propre plan de paix pour atténuer l’impact du plan d’Obama. (…) Un tel plan devrait contenir trois étapes. D’abord, à la lumière de la volonté apparente du monde arabe d’entamer des pourparlers avec Israël, Netanyahou devrait appeler à l’ouverture de pourparlers directs entre Israël et la Ligue Arabe, ou entre Israël et l’OCI, sur la normalisation immédiate des relations entre Israël et le monde arabo-islamique (…) ».
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« La seconde étape du plan de paix d’Israël serait de s’engager avec le monde arabe pour s’accorder et commencer de réaliser un programme conjoint de lutte contre le terrorisme. (…) La dernière étape du plan de paix israélien devra être la négociation sur un accord de statut final avec les Palestiniens. Ce n’est qu’après l’acceptation par le monde arabe d’Israël, et seulement après qu’il aura accepté de se joindre à Israël pour parvenir à l’objectif commun d’un Moyen-Orient débarrassé du terrorisme, qu’il pourra exister une chance pour que les Palestiniens se sentent à l’aise et libres de coexister en paix avec Israël. (…) Que Netanyahou mette en avant un tel plan ou non, ce qui est devenu évident cette semaine c’est que ses plus grands défis à son poste seront d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires tout en empêchant l’administration Obama de reprocher à Israël l’absence de paix » (fin des extraits de l’article de Caroline Glick paru dans The Jerusalem Post, Adaptation française de Sentinelle 5769).
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En guise de conclusion, et pour donner ma réponse, provisoire et sous réserve de modifications futures, aux appels à la paix qui m’ont été adressés, non pas la paix au Proche et au Moyen Orient, mais la paix ici, chez nous et entre nous, en guise de conclusion et pour donner ma réponse, écrivais-je, il se trouve qu’hier dimanche 24 mai 2009, Alexandre Gitakos sur http://monde-libre.hautetfort.com rappelait (les noms que donne Alexandre Gitakos dans son article sont ici remplacés par X et par Y), je cite donc Alexandre Gitakos qui écrit qu’en « France avec l'article 16 (qui) permet, dans certains cas, par exemple une atteinte au territoire, de donner aux présidents les pleins pouvoirs. (…) Cet article qui a été maintenu après la réforme constitutionnelle de 2008 est toujours un recours possible pour le président de la république qui, discrétionnairement, peut déclencher l'article 16 après avis de différents organes, dont il peut ne pas tenir compte. (…) Si X estime tout comme De Gaulle et les pères de la constitution de la Ve République qu'en cas de situation extrême le président doit disposer des pleins pouvoir, alors c'est son droit. Cependant, la forme et le fond sont assez imprécis, je ne sais même pas moi même à quoi m'en tenir. La réaction de Y (ndmg : Y, c’est donc moi, si jamais…) ne peut être que logique, et je pense que X devrait préciser ses opinions. Je souhaite qu'entre occidentalistes et anti-rouge-brun-vert la polémique s'apaise. Il faut travailler ensemble et ne pas se tirer stupidement dans les pattes ».
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J’avais, quant à moi (moi c’est donc Y), notamment précisé, le vendredi 22 mai 2009 (je me cite, moi, Y, hors contexte ; c’est un péché intentionnel et mortel…) : « Cela dit, envers et contre tout, je propose le grand pardon et la réconciliation générale. Car ce ne sont tout de même pas quelques échanges de propos un peu vifs et un brin ad hominem qui doivent détourner les esprits de l’essentiel ». J’avais donc précisé cela le 22 mai, deux jours avant la parution de l’article d’ Alexandre Gitakos, le 24 mai.
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Or, on me dit qu’aujourd’hui lundi 25 mai 2009, l’intéressé (c’est donc X) récidive et écrit notamment (je cite X sans mentionner le lien vers son blog et en plus je le cite hors contexte ; c’est évidemment encore un péché intentionnel et mortel de ma part…) : « Il nous faut d'abord sauver l'essentiel. Et pour cela il est inutile de compter sur des solutions démocratiques. N'en déplaise à toutes les vierges effarouchées ». « Vierges effarouchées ». Pour les appels à la paix qui m’ont été adressés, cette récidive résonne comme une provocation ou me trompe-je, cher Alexandre ?
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« Vierges effarouchées ». Vous l’aurez compris : nous avons, selon X, le choix entre la dictature et la virginité. Et, pour ce qui me concerne, excusez-moi, mais voilà le choix : le bon sens (vu que je suis toujours démocrate ; mais que, oh bonne mère !, je ne suis plus puceau depuis longtemps ; et que Dieu sur ce point au moins me pardonne…). Le bon sens, c’est à dire l’application démocratique de la constitution y compris - si nécessaire - l’application démocratique de son article 16 (sur ce point, un grand merci de ma part, sans ironie, à Alexandre Gitakos, et en espérant qu’il dit vrai concernant l’article 16). Mon choix c’est le bon sens, autrement dit, ni la dictature, ni la virginité. Ni la pinochette, ni l’effarouchette, mais le bon sens. Le bon sens avec l’article 16 si nécessaire. Je sens d’ici - en plein pollen - que ce débat fleuri n’est pas fini…
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Copyright : Sources citées & Michel Garroté 2009
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Contact : mgarrote56@gmail.com
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Lien : http://monde-info.blogspot.com
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Michel Garroté - Lundi 25 mai 2009 - Or donc, le réchauffement atomique de la planète augmente, grâce aux deux nabots hallucinés nord-coréen et iranien (cf. ci-dessous) ; cependant, la planète tourne, et se tourne, me dit-on, encore et toujours, vers l’inimitable Al Gourou le Gros, Ubu Roi des écolonases. J’en ris d’autant plus volontiers qu’ici, à plus de 1.500 mètres d’altitude dans les Alpes (oui j’ai bel et bien quitté Paris il y a un certain temps déjà), j’en ris d’autant plus volontiers qu’ici, à plus de 1.500 mètres d’altitude, écrivais-je, nous avons vécu sous, sur et dans la neige, depuis début novembre 2008 jusqu’à début mai 2009, du jamais vu, de mémoire d’homme ; au point d’ailleurs que vers la fin, la neige, cette purée de neige, nous avions presque envie de la niquer au napalm, si vous voulez bien, encore une fois, me passer cette expression ainsi que tous mes écarts de langage. Mais revenons au réchauffement atomique de la planète. Réchauffement sponsorisé par le couple Kim & Mahmoud. Couple qui vient de gagner - à Cannes - le Prix Spécial du délire pour leur dernier film, « La Cage aux Folles radioactive ».
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Ainsi donc, l’agence de presse communiste nord-coréenne KCNA confirme aujourd’hui lundi 25 mai 2009 que, je cite, « La République démocratique populaire de Corée (ndmg : c’est le nom officiel de la Corée du Nord communiste avec son nain stalinien…) a mené avec succès un nouvel essai nucléaire souterrain le 25 mai ». Donc cette nuit ou ce matin, selon que vous lisiez ceci par ici ou à Pyongyang. Selon l’agence KCNA, l’explosion nucléaire d’aujourd’hui lundi 25 mai est plus puissante que celle d’octobre 2006. C’st ce qu’on appelle une bonne nouvelle. De son côté, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap informe que la Corée du Nord a tiré un missile. Concernant l’essai nucléaire d’aujourd’hui lundi 25 mai, il est parfaitement exact, et confirmé, qu’une secousse de magnitude 4,7 - à une profondeur de seulement 10 km - a été décelée ce matin à 09:54 heure locale, soit 00:54 GMT, dans la ville nord-coréenne de Kilju (que l’on surnommera dorénavant Kim-Tchernobyl avec le parrainage d’Al Gore), Kilju donc, ville située à 375 kilomètres au nord-est de la capitale nord-coréenne, Pyongyang.
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Pendant ce temps plutôt radioactif, l’ineffable Sarkozy raconte, aujourd’hui lundi 25 mai 2009, dans une interview diffusée par l’agence de presse arabe Wam : « La vérité (sic), c'est que la meilleure garantie de sécurité pour Israël, c'est très exactement la création d'un Etat palestinien indépendant, moderne, démocratique et viable. La meilleure garantie de sécurité pour Israël, c’est qu'il faut que la colonisation cesse, parce qu'elle éloigne chaque jour un peu plus la possibilité de la paix ». Le chanoine du Latran nous assène cette « vérité » et dans la foulée il propose une Judée Samarie Judenrein, tandis qu’un million d’Arabes utilisent en Israël leur droit de vote. Un droit de vote au demeurant fort peu répandu en terre dite d’islam. Sarkozy chanoine du Latran nous assène donc aujourd’hui la même « vérité » que le messie Obama, avec la même la pression obsessionnelle qu’Obama, pour la création, au plus vite et à n’importe quel prix, d’un Etat palestinien. Et ce, tandis que le dictateur nord-coréen, lui, vitrifie les sous-sols de la ville de Kilju. Et tandis que le laquais des mollahs iraniens vient de tester – ce fut d’ailleurs un succès – son missile Seiji 2 à combustible solide avec un rayon d’action de 2.000 km…
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Autre motif de « réjouissance », hier dimanche 24 mai 2009, Sébastien Castellion, dans un article extralucide intitulé « Le suicide budgétaire des Etats-Unis d’Amérique », article publié par la très respectable Metula News Agency, écrit notamment (extraits) : « Bush créa des déficits structurels qui, récession aidant, atteignirent 455 milliards de dollars en 2008 (soit 3,2 % de la richesse américaine). Certes, ce n’était pas un record : le déficit avait atteint 6 % de la richesse nationale en 1983. (…) L’année 2009, premier budget du Président Obama, va vraisemblablement connaître un déficit de plus de 1700 milliards de dollars, soit plus de 13 pour cent de l’économie américaine et plus de quatre fois le plus mauvais résultat du Président Bush » (ndmg : pour ceux qui ont les yeux fatigués, cela signifie qu’Obama est responsable, rien que pour l’année 2009 qui du reste n’est pas terminée, d’un déficit quatre fois plus élevé que le pire des déficits annuels causés par Bush en 8 ans, deux fois quatre ans, de présidence).
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« Une partie du problème vient certes de la mauvaise situation économique et de dépenses lancées avant son départ par le Président Bush – en particulier, le premier plan de soutien aux banques de 700 milliards de dollars, décidé à l’automne 2008 ».
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« Mais Obama a ouvertement décidé d’aggraver encore la situation, en lançant un deuxième plan de soutien aux banques ; en faisant adopter, en février dernier, un plan de dépenses exceptionnelles baptisé « stimulus » ; en venant au secours de l’industrie automobile en crise au lieu de laisser les juges de la banqueroute décider de son avenir ; et en annonçant une vaste réforme du système de santé, qui transfèrera progressivement aux contribuables la plus grande partie du coût de cette industrie. (…) l’une des principales priorités d’Obama est d’imposer une réforme du système de santé, dont le coût supplémentaire est estimé, sur dix ans, à au moins 1600 milliards de dollars » (fin des extraits de l’article de Sébastien Castellion publié par Metula News Agency).
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En résumé, Obama réussit l’exploit de provoquer un déficit 1.700 milliards de dollars rien qu’en 2009 (nous sommes en mai) ; 1.700 milliards auxquels il faudra ajouter 1.600 milliards de dollars rien que pour la réforme du système de santé, réforme aux frais des contribuables. Ceux qui ont voté pour Obamateur (les autres aussi) cumulent donc – pour l’instant et sans comptabiliser la dette et le déficit d’ici l’an 2012 – la perspective à court, moyen et long terme, de 3.300 milliards (trois mille trois cent milliards) de dollars de dettes à ce jour. C’est le vote présidentiel le plus coûteux de l’histoire des USA depuis le dernier des Mohican inclus jusqu’à la venue du Messie Hussein inclus.
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Toujours en matière d’analyse extralucide, cette fois avec un article intitulé « Le Plan de Paix de Netanyahou », l’excellente Caroline Glick, dans The Jerusalem Post, Adaptation française de Sentinelle 5769, lundi 25 mai 2009, écrit (extraits) : « les priorités d’Obama concernant l’Iran, Israël et le monde arabe sont diamétralement opposées aux priorités d’Israël. Pendant sa conférence suivant la rencontre avec Netanyahou, Obama a fait clairement savoir qu’il ne lèvera pas le petit doigt pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. (…) Obama a montré son jeu à l’Iran de trois manières. D’abord, il a posé un agenda non contraignant de sept mois pour laisser agir sa politique de conciliation et de pourparlers avec les ayatollahs. Cette politique, a-t-il expliqué, ne sera mise en œuvre qu’après le mois suivant les élections présidentielles iraniennes. Et un délai de six mois minimum doit être accordé après ces pourparlers directs USA - Iran pour mesurer leurs effets avant d’être évalués en termes de succès ou d’échec. Mais le renseignement militaire israélien a évalué que six mois peuvent être un trop long délai d’attente. D’ici la fin de l’année, le programme nucléaire de l’Iran peut avoir dépassé la limite pour l’arrêter. Et l’essai réussi par l’Iran de son missile Seiji 2 à combustible solide avec un rayon d’action de 2.000 km mercredi, a tout simplement démontré l’urgence de cette situation. (…) ».
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« Obama a dit clairement qu’au cas où, en décembre ou janvier, il en vient à conclure que les Iraniens ne négocient pas de bonne foi, la mesure la plus radicale qu’il prendra sera de manifester sa volonté d’envisager une escalade des sanctions internationales contre Téhéran. (…) Enfin, l’affirmation d’Obama que : ‘la meilleure manière pour les USA de convaincre l’Iran d’abandonner son programme nucléaire est de convaincre Israël de donner encore plus de terres aux Palestiniens’. Comme le formula Obama : ‘Dans la mesure où nous pouvons faire la paix avec les palestiniens, entre les Palestiniens et les Israéliens, alors je crois vraiment que cela renforce notre position dans la communauté internationale pour gérer une menace iranienne potentielle’. Cette déclaration intègre le manque de sérieux et le caractère mensonger fondamentaux de l’approche d’Obama pour ‘gérer une menace iranienne potentielle’. (…) Les Etats arabes, de leur côté, sont déjà ouvertement du côté d’Israël contre l’Iran. L’établissement d’un Etat palestinien ne rendra pas plus profond leur soutien à l’action destinée à empêcher l’Iran d’acquérir les moyens de dominer la région. Face à cela, la pression obsessionnelle d’Obama pour la création d’un Etat palestinien a peu de sens. Les Palestiniens sont désespérément divisés ».
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« Ce n’est pas seulement parce que le Hamas dirige la bande de Gaza, et le Fatah la Judée et la Samarie. Le Fatah lui-même est déchiré par des divisions. La nomination par le président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, du nouveau gouvernement de l’AP sous la direction de Salam Fayed a été massivement rejetée par les chefs du Fatah. Tout simplement, il n’existe pas de direction palestinienne cohérente qui soit en mesure de vouloir ou de pouvoir parvenir à un accord avec Israël. (…) les membres et les partisans du Fatah sont solidement unis dans leur volonté de destruction d’Israël. Ceci est apparu clairement jeudi matin quand un policier du Fatah de Kalkilya va utilisé son fusil fourni par les USA pour ouvrir le feu sur des soldats de Tsahal engagés dans une opération antiterroriste dans cette ville. Etant donné que l’établissement d’un Etat palestinien n’aura aucun impact sur le programme nucléaire iranien, et à la lumière des circonstances actuelles, tout Etat palestinien sera en guerre avec Israël ; dans l’hypothèse où Obama n’ignore pas complètement la situation sur le terrain, il n’existe qu’une explication raisonnable à son désir pressant d’obliger Israël à soutenir la création d’un Etat palestinien, et d’œuvrer à cet établissement en expulsant des centaines de milliers d’Israéliens de leurs foyers. Très simplement, c’est une façon de détourner l’attention de l’acquiescement d’Obama aux aspirations nucléaires de l’Iran. (…) ».
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« En décrivant les Juifs vivant dans des roulottes sur le sommet de collines dénudées en Judée et Samarie – plutôt que les mollahs iraniens qui testent un missile balistique tout en enrichissant de l’Uranium et en incitant au génocide – comme le plus grand obstacle à la paix, l’administration Obama ne cherche pas seulement à détourner l’attention de son refus d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires, mais elle place aussi Israël en position de bouc émissaire qui sera blâmé après que l’Iran sera devenu une puissance nucléaire. (…) Dans les circonstances présentes, le mieux pour le gouvernement Netanyahou est de présenter son propre plan de paix pour atténuer l’impact du plan d’Obama. (…) Un tel plan devrait contenir trois étapes. D’abord, à la lumière de la volonté apparente du monde arabe d’entamer des pourparlers avec Israël, Netanyahou devrait appeler à l’ouverture de pourparlers directs entre Israël et la Ligue Arabe, ou entre Israël et l’OCI, sur la normalisation immédiate des relations entre Israël et le monde arabo-islamique (…) ».
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« La seconde étape du plan de paix d’Israël serait de s’engager avec le monde arabe pour s’accorder et commencer de réaliser un programme conjoint de lutte contre le terrorisme. (…) La dernière étape du plan de paix israélien devra être la négociation sur un accord de statut final avec les Palestiniens. Ce n’est qu’après l’acceptation par le monde arabe d’Israël, et seulement après qu’il aura accepté de se joindre à Israël pour parvenir à l’objectif commun d’un Moyen-Orient débarrassé du terrorisme, qu’il pourra exister une chance pour que les Palestiniens se sentent à l’aise et libres de coexister en paix avec Israël. (…) Que Netanyahou mette en avant un tel plan ou non, ce qui est devenu évident cette semaine c’est que ses plus grands défis à son poste seront d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires tout en empêchant l’administration Obama de reprocher à Israël l’absence de paix » (fin des extraits de l’article de Caroline Glick paru dans The Jerusalem Post, Adaptation française de Sentinelle 5769).
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En guise de conclusion, et pour donner ma réponse, provisoire et sous réserve de modifications futures, aux appels à la paix qui m’ont été adressés, non pas la paix au Proche et au Moyen Orient, mais la paix ici, chez nous et entre nous, en guise de conclusion et pour donner ma réponse, écrivais-je, il se trouve qu’hier dimanche 24 mai 2009, Alexandre Gitakos sur http://monde-libre.hautetfort.com rappelait (les noms que donne Alexandre Gitakos dans son article sont ici remplacés par X et par Y), je cite donc Alexandre Gitakos qui écrit qu’en « France avec l'article 16 (qui) permet, dans certains cas, par exemple une atteinte au territoire, de donner aux présidents les pleins pouvoirs. (…) Cet article qui a été maintenu après la réforme constitutionnelle de 2008 est toujours un recours possible pour le président de la république qui, discrétionnairement, peut déclencher l'article 16 après avis de différents organes, dont il peut ne pas tenir compte. (…) Si X estime tout comme De Gaulle et les pères de la constitution de la Ve République qu'en cas de situation extrême le président doit disposer des pleins pouvoir, alors c'est son droit. Cependant, la forme et le fond sont assez imprécis, je ne sais même pas moi même à quoi m'en tenir. La réaction de Y (ndmg : Y, c’est donc moi, si jamais…) ne peut être que logique, et je pense que X devrait préciser ses opinions. Je souhaite qu'entre occidentalistes et anti-rouge-brun-vert la polémique s'apaise. Il faut travailler ensemble et ne pas se tirer stupidement dans les pattes ».
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J’avais, quant à moi (moi c’est donc Y), notamment précisé, le vendredi 22 mai 2009 (je me cite, moi, Y, hors contexte ; c’est un péché intentionnel et mortel…) : « Cela dit, envers et contre tout, je propose le grand pardon et la réconciliation générale. Car ce ne sont tout de même pas quelques échanges de propos un peu vifs et un brin ad hominem qui doivent détourner les esprits de l’essentiel ». J’avais donc précisé cela le 22 mai, deux jours avant la parution de l’article d’ Alexandre Gitakos, le 24 mai.
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Or, on me dit qu’aujourd’hui lundi 25 mai 2009, l’intéressé (c’est donc X) récidive et écrit notamment (je cite X sans mentionner le lien vers son blog et en plus je le cite hors contexte ; c’est évidemment encore un péché intentionnel et mortel de ma part…) : « Il nous faut d'abord sauver l'essentiel. Et pour cela il est inutile de compter sur des solutions démocratiques. N'en déplaise à toutes les vierges effarouchées ». « Vierges effarouchées ». Pour les appels à la paix qui m’ont été adressés, cette récidive résonne comme une provocation ou me trompe-je, cher Alexandre ?
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« Vierges effarouchées ». Vous l’aurez compris : nous avons, selon X, le choix entre la dictature et la virginité. Et, pour ce qui me concerne, excusez-moi, mais voilà le choix : le bon sens (vu que je suis toujours démocrate ; mais que, oh bonne mère !, je ne suis plus puceau depuis longtemps ; et que Dieu sur ce point au moins me pardonne…). Le bon sens, c’est à dire l’application démocratique de la constitution y compris - si nécessaire - l’application démocratique de son article 16 (sur ce point, un grand merci de ma part, sans ironie, à Alexandre Gitakos, et en espérant qu’il dit vrai concernant l’article 16). Mon choix c’est le bon sens, autrement dit, ni la dictature, ni la virginité. Ni la pinochette, ni l’effarouchette, mais le bon sens. Le bon sens avec l’article 16 si nécessaire. Je sens d’ici - en plein pollen - que ce débat fleuri n’est pas fini…
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