MONDE INFO

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Monde Info - Centre d'analyses en ligne

mardi 30 juin 2009

Kouchner nommé ministre en Israël

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Michel Garroté
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Mardi 30 juin 2009
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Petit billet d’humeur à Monsieur Sarkozy - Monsieur Sarkozy, c’est la goutte qui fait déborder le vase, car depuis hier soir lundi 29 juin, je sais que (information diffusée par Channel Two et reprise par Barak Ravid sur haaretz.com) vous avez conseillé au Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu – reçu mercredi 24 juin par vous à l’Elysée – de se débarrasser de son ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Depuis hier soir lundi 29 juin je sais – aussi – que vous avez comparé le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman à Jean-Marie Le Pen.
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Depuis hier soir lundi 29 juin je sais – également – que vous avez affirmé à Netanyahu, en accompagnant vos paroles d’un geste de la main en signe de repoussoir : « Sortez-le (ndmg : Avigdor Lieberman) du gouvernement et remplacez le par Livni. Avec elle et Ehud Barak vous pouvez créer l’histoire. J’ai toujours reçu les chefs de la diplomatie israélienne. J’ai beaucoup apprécié ici à l’Elysée Tzipi Livni, mais celui-là (ndmg : Avigdor Lieberman) je ne peux pas ! ».
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Monsieur Sarkozy, je reviendrai sur votre stupéfiante et ridicule ingérence dans les affaires intérieures de la démocratie israélienne lorsque j’aurai le temps. Et à cet effet, Monsieur Sarkozy, je vous posterai, en temps voulu, une lettre ouverte, en ma qualité de Français de l’étranger. Et je ferai en sorte que cette lettre soit lue par ceux qui, comme moi, ont voté pour vous et vous ont ainsi accordé leur confiance. Confiance que vous trahissez depuis deux ans de façon incroyablement désinvolte, grossière et, surtout, infantile (dans la foulée voulez-vous nommer Kouchner ministre israélien des Affaires étrangères ?). Certes, vous êtes locataire de l’Elysée (sans payer le loyer). Mais vous n’êtes pas président des Français. Car on ne peut à la fois trahir et présider. Vous avez parlé à Netanyahu de créer l’histoire alors que la votre est dérisoire. Nous y reviendrons. Jean-Edern Hallier n’aimait pas Giscard (« Lettre ouverte au colin froid »). Moi c’est vous que je n’aime pas.
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Les Airbus c’est la faute à malchance - Un Airbus A310 avec 153 personnes à son bord a cessé d’apparaître sur les radars entre le Yémen (où sévit en ce moment même la rébellion de Al-Houthi soutenu par l’Iran) et les Comores dans la nuit d’hier lundi et à matin mardi. L’Airbus s’est crashé en mer. Il y aurait un survivant de cinq ans. Une météo déplorable, nous dit-on, serait à l’origine de la catastrophe. Une tour de contrôle a assuré avoir vu en direct le crash. Une allégation incompatible avec la thèse d’une météo déplorable. Raison pour laquelle on va très bientôt nous raconter que c’est une défaillance de l’Airbus ou que celui-ci n’était qu’un vieux coucou. A propos de crash, on attend toujours des informations cohérentes sur l’autre Airbus crashé, celui de la ligne hezb Rio - Paris.
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Les milliards du Sarkoland - Vous avez donc décidé un grand emprunt national consacré aux grandes dépenses d’investissement Monsieur Sarkozy ? Mais le déficit budgétaire dépasse déjà 7 % du PIB et la dette publique 68 % du PIB, soit plus de 1 300 milliards d’euros (+ 15 milliards pour la seule année 2008). Le grand emprunt national devrait – nous dit-on – financer de grands projets stratégiques qui verront le jour en 2011 et, surtout, en 2012, grande année électorale. Ceci explique-t-il cela ? Si DSK se présente en 2012 je vote pour lui.
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Bientôt la légion d’honneur pour Ahmadinejad ? - Le Conseil iranien des Gardiens de la Révolution (ou de la Constitution ou de la Farce, peu importe à vrai dire) a confirmé hier lundi la « victoire » de Ahmadinejad après un « recomptage partiel » des bulletins de vote. La news figure dans la rubrique humour des grands quotidiens iraniens. Ahmedinejad se rend aujourd’hui mardi en Libye (chez son pote dictateur Kadhafi) où il participe au sommet des chefs d'Etat de l’Union africaine (la France n’est pas invitée).
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Ainsi, l’empire néo-perse tente d’annexer l’Afrique après avoir annexé, avec ses pétrodollars, le Vénézuéla, le Liban et la bande de Gaza (Vénézuéla qui, avec Hugo Chavez et son pétrole, a lui-même annexé Antigua et Barbuda, la Bolivie, Cuba, Dominica, l’Equateur, le Nicaragua, San Vicente et les Granadinas, en attendant d’annexer le Honduras). La news (sur Ahmadinejad) figure dans la rubrique nécrologique des grands quotidiens africains. Et l’ONU condamne Israël qui serait indirectement responsable de ces états de faits, comme de tout le reste d’ailleurs, y compris de la météo en Nouvelle Zélande.
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Visitez le Califat de Bosnie avant que lui ne vous visite - Je lis sur LSB que le préfet de la congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, le cardinal Franc Rodé, après sa visite en Bosnie, du 19 au 21 juin,
a déclaré : « La Bosnie vit un processus d'islamisation et Sarajevo est devenue une ville musulmane (...) les catholiques ont été les principales victimes de la guerre et que beaucoup ont fui le pays (...) Beaucoup sont partis parce que leurs maisons ont été incendiées, d'autres à cause des pressions et de la peur de perdre la vie. De nombreux prêtres et religieux ont été assassinés. Des églises et des monastères ont été incendiés ou détruits (...) Ces dernières années, plus de 100 mosquées ont été construites, dans des lieux où il n'y en a jamais eu. Il y a donc une volonté d'islamisation dans la région de Sarajevo (...) ». Pour une fois qu’un ecclésiastique parle d'islamisation…
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Ah, j’oubliais une autre info dans le même registre. Mgr Vingt Trois défend la burqa. Au nom de la démocratie. Avec des circonlocutions alambiquées. Formulées dans une interview accordée à Radio Notre Dame. Faut le faire.
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Notre Dame des égarés, priez (aussi) pour nos évêques…
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lundi 29 juin 2009

Soixante caravanes menacent la paix mondiale

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Michel Garroté
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Lundi 29 juin 2009
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Beyrouth-sur-Seine - Hier soir dimanche 28 juin on pouvait lire - ça et là sur le wire - qu’une patrouille de police a été attaquée dans la nuit de samedi à dimanche par des « jeunes gens » qui ont envoyé contre elle des projectiles et des fumigènes tirés avec des mortiers. La police était arrivée sur les lieux parce que les « jeunes » étaient en train d'utiliser ces mortiers. Les « jeunes » ont alors dirigé les mortiers vers la police, envoyant des projectiles. Des tirs ont atteint, sur la façade d’un immeuble, un balcon où étaient stockées des matières inflammables, ce qui a provoqué un incendie. Les mortiers utilisés servent normalement à lancer des feux d'artifice, mais lancés à tir tendu en visant des personnes, ils s'avèrent très dangereux. Les « jeunes » se sont retrouvés une cinquantaine puis une centaine face aux policiers, qui ont appelé des renforts. Les agresseurs - approvisionnés en munitions par des camarades à scooter - étaient très bien organisés, leur but étant de s’en prendre délibérément à des fonctionnaires de police. Les affrontements ont duré assez longtemps avant que le calme ne revienne et que des renforts policiers soient déployés sur place. Ces événements se sont déroulés non pas au Liban mais en France, plus précisément en Seine-Saint-Denis.
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Liban : terreur et corruption - A propos de « jeunes » justement, aujourd’hui lundi 29 juin 2009, Euronews informe : « Des tirs ont éclaté hier dans les rues de la capitale libanaise entre des partisans du chef de la majorité parlementaire antisyrienne, Saad Hariri et ceux du mouvement chiite Amal. Lors de ces affrontements, une femme de trente ans a été tuée, victime d’une balle perdue. Ces incidents, qualifiés d’isolés par l’armée, interviennent au lendemain de la nomination, par le président libanais Michel Sleimane, de Saad Hariri, au poste de Premier ministre (ndmg : on aurait pu ici préciser que Nabih Berri, chef du groupe chiite Amal est Président du Parlement libanais). Ce dernier, fils de l’ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri, remplace son allié Fouad Siniora, qui dirigeait le gouvernement libanais depuis 2005 et il s’est engagé à tout faire pour rassembler les différentes forces libanaises, y compris le Hezbollah, dans un gouvernement d’union nationale ». A noter que la corruption joue un rôle déterminant dans la politique au Liban depuis des décennies, avec notamment l’argent syrien, saoudien et surtout iranien.
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Le syndrome d’Al Capone - A propos de corruption justement, aujourd’hui lundi 29 juin, Sébastien Castellion sur Metula News Agency, dans un article intitulé « Corruption : quand Chicago débarque à Washington », écrit notamment (extraits) : « Les déficits de Bush, à 3 % du PIB américain, étaient un danger pour l’économie ; ceux d’Obama, à 13 % en 2009, et lancés sur une tendance de plus 10 % chaque année pour la prochaine décennie, sont la preuve du génie économique du nouveau Président. Les marchés perdent confiance dans le dollar, font baisser sa valeur, exigent une prime de risque de plus de 1,5 % et parlent, de plus en plus sérieusement, de mettre fin à son rôle de réserve mondiale. Tout cela est parfois évoqué, mais comme si c’étaient des événements extérieurs inéluctables et non une rupture toute récente, datant du premier budget Obama ».
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« Enfin, personne ne semble vouloir tirer profit – comme cela aurait certainement été fait sous un autre président – de l’effet comique de la farce à répétition dite ‘ouverture à l’Iran’ : un président multipliant pendant de longs mois les demandes de rendez-vous avec les mollahs et se faisant à chaque fois rabrouer. (…) Le Président, comme la plupart de ses principaux collaborateurs, vient de Chicago dans l’Illinois – la ville dont la culture politique est probablement la plus corrompue de tous les États-unis. Trois anciens gouverneurs de l’Illinois, depuis quarante ans (Otto Kerner, Daniel Walker et George Ryan) ont fait de la prison pour corruption ; un quatrième, Rod Blagojevich, a été arrêté en décembre dernier pour avoir cherché à vendre au plus offrant le siège de Sénateur de Barack Obama, devenu vacant après l’élection de celui-ci à la Présidence ».
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« En 2002, Barack Obama, alors Sénateur de l’Illinois, avait été l’un des plus fermes soutiens de Blagojevich dans la course pour le siège de gouverneur. La municipalité de Chicago est tenue, depuis 1989, par le maire Richard M. Daley, fils de Richard J. Daley, qui fut maire de 1955 à 1976. La machine politique Démocrate, toute-puissante dans la ville, y est connue dans tous les États-unis pour sa propension à acheter les votes, à attribuer les marchés publics aux amis et « donateurs » politiques, et à multiplier les emplois publics fictifs. Tel est le milieu où le Président Obama a fait toute sa carrière jusqu’à son élection à la présidence. Au cours de cette carrière, il ne s’est jamais opposé à un système auquel il doit tout » (fin des extraits de l’article de Sébastien Castellion sur Metula News Agency).
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Les mollahs intégristes louvoient - L'instance électorale suprême d’Iran entame un recomptage partiel des suffrages de la présidentielle fortement entachée de fraudes. Le recomptage porte sur 10% des votes. Ahmadinejad a été réélu le 12 juin avec une écrasante majorité des voix, digne d’une élection soviétique. Par ailleurs, la commission spéciale pour un recompte partiel de la présidentielle iranienne, commission créée par le Conseil des gardiens de la constitution, examine une proposition du « chef de l’opposition » (terme douteux étant donné le passé collaborationniste et sanglant du « chef de l’opposition » en question) Mir Hossein Mousavi pour trouver une issue à la crise. Mousavi exige l’établissement d’une commission « indépendante » pour examiner tout le processus électoral. Dans le cas contraire, il juge nécessaire l’annulation du scrutin et l’organisation d’une nouvelle présidentielle, ce que l’homme clé du pouvoir théocratique iranien, l’ayatollah Khamenei refuse. Pour mémoire, Mousavi a été lancé par le régime dans la course présidentielle avec pour objectif initial de d’affaiblir l’opposition, la vraie. Aux dernières nouvelles, on apprend qu’une réunion entre, d’une part, la commission spéciale pour un recompte partiel des voix, et d’autre part, des représentants de Mousavi n'a pas trouvé une issue à la crise.
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Soixante caravanes menacent la paix mondiale - C’est une gravissime menace pour la paix mondiale et donc pour l’avenir de l’humanité toute entière. Et la ‘Une’ des médias en fait tout un plat. Voici de quoi il s’agit : les autorités israéliennes annoncent aujourd’hui lundi 29 juin avoir donné leur feu vert à la construction de 50 (cinquante) logements dans la communauté israélienne d’Adam en Judée Samarie. Cette décision a été prise pour permettre aux Israéliens installés à Migron de déménager à Adam. Migron, construite sans l'aval des autorités, compte 200 habitants qui logent notamment dans une soixantaine de caravanes. Concrètement, ce sont donc la soixantaine de caravanes de Migron et leurs 200 habitants (sur le point de déménager à Adam) qui constituent une gravissime menace pour la paix mondiale et donc pour l’avenir de l’humanité toute entière.
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Les chenilles de la paix - La Russie entame aujourd’hui lundi 29 juin d’importantes manoeuvres militaires engageant 8.500 soldats près de la frontière avec la Géorgie, théâtre d’une guerre entre la Russie et la Géorgie en août 2008. 8.500 hommes, 200 chars, 450 blindés et 250 pièces d'artillerie participent à ces manoeuvres. Des troupes russes basées en Ossétie du Sud et en Abkhazie, deux régions géorgiennes annexées de fait par la Russie, participent à ces manoeuvres militaires. Ces manoeuvres ne représentent pas une menace pour la paix mondiale, contrairement à la soixantaine de caravanes civiles israéliennes qui déménagent de Migron à Adam.
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Le virus de Caracas - Feuilleton bouffon en Amérique latine. Le président du Honduras Manuel Zelaya est expulsé au Costa Rica. Hugo Chávez, président dictateur du Vénézuéla, et allié de Manuel Zelaya, menace d’intervenir militairement pour rétablir Manuel Zelaya au pouvoir au Honduras, rien que ça. En effet, le cynocéphale rouge brun de Caracas ne supporte pas l’expulsion de Manuel Zelaya, un de ses alliés. Et il met ses troupes en état d'alerte. Or, l’expulsion de Manuel Zelaya n’est pas un coup d’Etat. En effet, dimanche la Cour suprême du Honduras demande à l'armée de déposer le président Manuel Zelaya. Tandis que la date du prochain scrutin présidentiel est confirmée pour le 29 novembre.
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L’expulsion de Manuel Zelaya intervient le jour où les électeurs honduriens sont convoqués pour une révision de la Constitution devant permettre à Manuel Zelaya de briguer un deuxième mandat, ce qui est interdit par l’actuelle Constitution du Honduras. En 2006, Manuel Zelaya a été élu pour quatre ans non renouvelables. Depuis, Manuel Zelaya a s’est lancé dans un virage à 180° à gauche et s’est rapproché d’Hugo Chávez et du président bolivien de gauche Evo Morales. Hugo Chavez est l’artisan d’un nouvel axe rouge brun - soi-disant « bolivarien », en réalité raciste envers les Américains et les Juifs - qui outre le Vénézuéla, regroupe le Honduras, le Nicaragua, l’Equateur et la Bolivie.
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De plus, Hugo Chavez soutient de façon inconditionnelle la dictature théocratique iranienne et son président frauduleusement élu, Mahmoud Ahmadinejad. Enfin, Hugo Chavez a autorisé l’ouverture d’un bureau du groupe terroriste Hezbollah au Vénézuéla. Le Hezbollah qui entretient notamment des relations avec les narcoterroristes colombiens des Farc. Ce nouvel axe rouge brun latino-américain sous la férule de Hugo Chavez ne représente pas une menace pour la paix mondiale, contrairement à la soixantaine de caravanes civiles israéliennes qui déménagent de Migron à Adam.
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Michel Garroté
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vendredi 26 juin 2009

L'islam, le pop, les ayatollahs, les traditionalistes et les colons

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Michel Garroté
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Vendredi 26 juin 2009
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La religion de paix se porte bien - Le projet de la Grande mosquée - avec minaret - qui doit voir le jour à Marseille d'ici 2011 a été présenté en séance hier jeudi à plusieurs pays appelés à financer le chantier. Pour réunir les 22 millions d'euros de budget, l'Association Grande Mosquée de Marseille sollicite les pays musulmans. Les consuls généraux de l'Algérie, du Maroc, de la Tunisie, du Sénégal, de la Mauritanie, des Comores et de la Turquie étaient présents à la séance hier.
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Curieusement, en France, selon l’assurance maladie, le congé paternité est accordé au père polygame à l’occasion de la naissance de chaque enfant que le père polygame a reconnu. La sécurité sociale semblerait donc reconnaître la polygamie qui pourtant constitue une infraction au droit pénal, concrètement, un délit puni par l’article 433-20 du code pénal. Puni d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende. La sécurité sociale française prévoit pour 2009 un déficit de 22 milliards d’euros.
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Le musulman converti au catholicisme et baptisé par Benoît XVI à Pâques 2008, musulman converti au catholicisme qui est poursuivi par des musulmans pour ses propos sans concession sur l'islam, a été élu eurodéputé lors des dernières élections du Parlement européen, suite à la création de son parti en décembre 2008. Lorsqu’il se déplace ou lorsqu’il déjeune, l’eurodéputé est accompagné de 8 gardes du corps. Il siège au PPE (Source : LSB).
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Un certain Michael Jackson - Michael Jackson a cumulé 500 millions de dollars de dettes, selon des sources citées par le Wall Street Journal. La valeur des droits d'auteur des chansons de Michael Jackson et de la part qu'il détenait dans le catalogue des Beatles est estimée à plus d'un milliard de dollars, selon une source proche de l'industrie musicale. La mort du chanteur est intervenue hier jeudi. Michael Jackson était également connu pour un mode de vie excentrique. Les questions sur sa santé ont été permanentes depuis l’année 2005 qui s'était soldée par un acquittement du chanteur pour abus sexuels sur mineur.
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Après deux cas d'accusation d’abus sexuels sur des mineurs en 1993 et en 2003 Michael Jackson n'a jamais retrouvé la créativité de sa jeunesse. « Les enfants m'aiment. J'aime les enfants (...) Ils veulent être avec moi. Tout le monde peut venir dans mon lit. Un enfant peut venir dans mon lit s'il se souhaite », avait-il dit en 1996 à la télévision. En 1993 Michael Jackson est accusé d'avoir sexuellement abusé d'un garçon de 13 ans. Il parvient à un accord à l'amiable estimé à 23 millions de dollars avec la famille du garçon qu’on l'a soupçonné d'avoir abusé.
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La ruse des ayatollahs intégristes iraniens - En Iran le camp intégriste serait paraît-il divisé. Le Conseil des Gardiens de la Constitution obtient certes un délai pour examiner les fraudes lors du scrutin présidentiel. Mais le régime iranien pourrait ainsi mener une entourloupe en promulguant en outre une nouvelle loi électorale mais sans remettre en cause la soi-disant victoire de Mahmoud Ahmadinejad. Depuis 1979 la population iranienne a doublé et s’est rajeunie. Et L’Iran compte 30% de provinces de plus qu'en 1979. Lancer une pseudo réforme électorale permettrait aux ayatollahs de feindre de reconnaître en partie les fraudes tout en confirmant le résultat de l'élection et garder ainsi leur pouvoir théocratique.
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Avec les catholiques traditionalistes rien n’est jamais simple - Les ordinations prévues par la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) auront lieu. La Salle de Presse du Vatican, seul organe de presse officiel du saint-Siège, avait rappelé que tant que la FSSPX n’a pas de statut canonique dans l'Eglise, les actes posés par ses prêtres sont illégitimes. La FSSPX a en outre une fâcheuse tendance à défendre la légitimité de ses actes et de sa doctrine en citant des extraits de propos de tel ou tel pape du passé pour les opposer aux propos de tel ou tel pape plus récent. Benoît XVI a réglé la question de la liturgie notamment en rappelant que les usages du latin et du chant grégorien n’ont jamais été interdit. Benoît XVI a levé les excommunications des évêques sacrés par Mgr Lefebvre en 1988. La FSSPX déclare qu’elle veut négocier. Tout en refusant le cadre fixé par le Benoît XVI, cadre fixé selon les règles de l’Eglise. La FSSPX accepte la négociation, refuse le cadre fixé et, avec autosuffisance et arrogance, elle prétend donner des cours de théologie à Benoît XVI. L’Affaire est donc loin d’être réglée.
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Le mythe des "colonies juives" obstacles à la paix - Dans un article repris par la CICAD, article intitulé «Non, les colonies ne sont pas un obstacle à la paix» (2), Yoram Ettinger (1) écrit : « Si le Premier ministre Benyamin Nétanyahou pense qu’après son discours les critiques de l’administration américaine à l’encontre des implantations vont s’atténuer, il risque de s’en mordre les doigts. En effet, rien ne semble devoir faire dévier le président américain, Barack Obama, de la ligne qu’il s’est fixée sur la question de la colonisation en Judée et Samarie. En septembre 2005, Israël a démantelé 25 implantations juives dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Afin de faire progresser la coexistence israélo-palestinienne, de renforcer les modérés et d’isoler les extrémistes, Gaza est donc devenue judenrein [«pure de Juifs», d’après la terminologie des génocidaires nazis]. Mais ces attentes ont été déçues. Le démantèlement des implantations a été perçu par les Arabes comme une preuve de faiblesse de la part d’Ariel Sharon, le symbole par excellence de l’opiniâtreté israélienne ».
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« Non seulement ce démantèlement a encouragé les tirs de missiles sur les localités du Néguev, mais il a aussi permis l’accession météorique du Hamas au pouvoir. Cela n’empêche cependant pas Obama de considérer les implantations comme un obstacle «majeur» à la paix et comme la source de l’hostilité arabe envers Israël. Pourtant, l’offensive arabe palestinienne contre Israël n’est pas une conséquence des implantations, lesquelles ne sont apparues qu’après la guerre de 1967, après la création de l’OLP, en 1964, après les guerres de 1956 et 1948, après le massacre des Juifs d’Hébron et l’expulsion des Juifs de Gaza, en 1929, après l’éradication des villages juifs du Goush Etzion, en 1948, etc. Le président Obama fait face aux défis sans précédent que sont la crise économique, les guerres en Irak et en Afghanistan, le volcan irakien qui n’attend que d’exploser après le retrait américain, le risque de voir les talibans s’emparer du Pakistan et de son arsenal nucléaire, la probabilité d’une nouvelle guerre entre l’Inde et le Pakistan, les menaces nucléaires nord-coréenne et iranienne, la menace terroriste islamiste qui pèse sur les régimes égyptien, saoudien et jordanien, les ambitions de la Russie et de la Chine, l’effervescence antiaméricaine en Amérique latine, la criminalité à la frontière américano-mexicaine, etc. ».
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« Comment se peut-il alors qu’un président américain consacre le plus clair de son temps aux implantations au prétexte qu’elles sont un obstacle majeur à la paix ? L’insistance du président Obama à obtenir d’Israël le gel des implantations fait l’impasse sur l’obstacle réel, majeur et central à la paix : l’opposition arabe, non pas à l’étendue, mais à l’existence même d’un Etat juif sur une terre considérée comme un bien sacré musulman. Sans le vouloir, Obama ne fait ainsi que jeter de l’huile sur le feu qui embrase le Moyen-Orient. Si le président Obama considère les 300.000 Juifs [sans compter les 185.000 Juifs de Jérusalem-Est] vivant aux côtés des 1,5 million d’Arabes de Judée et Samarie comme un obstacle à la paix, comment peut-il en même temps considérer les 1,4 million d’Arabes vivant aux côtés des 6 millions de Juifs à l’intérieur de la Ligne verte comme un exemple de coexistence pacifique ? ».
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« Dès lors qu’Obama estimerait sans nul doute que le déracinement des Arabes israéliens constituerait une atteinte flagrante aux droits de l’homme, pourquoi considère-t-il l’arrachement des Juifs de Judée et Samarie à leurs foyers comme une contribution aux droits de l’homme et à la paix ? Dès lors que la simple présence de Juifs en Judée et Samarie, même sous contrôle palestinien, a toujours été considérée comme une incitation au lynchage, tandis que les Arabes ont pu vivre en paix en Israël, comment le président Obama ne s’interroge-t-il pas sur les intentions réelles des Palestiniens, qui sont le véritable obstacle à la paix ? Les pressions américaines exercées exclusivement sur Israël prouvent que nous ne sommes plus ici dans une logique de négociation et que les dés sont pipés. Les Etats-Unis se rendent-ils compte qu’ils donnent des gages au terrorisme, alimentent l’escalade et contribuent à la prochaine explosion de violence ? Apparemment, non. Pensez donc : les implantations sont un obstacle majeur à la paix » (Fin de l’article de Yoram Ettinger).
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(1) Yoram Ettinger est conseiller du Gouvernement et du Parlement israéliens sur les relations israélo-américaines, membre du Groupe américano-israélien d’études démographiques, président des projets spéciaux à l’Ariel Center for Policy Research et ancien diplomate, avec rang d’ambassadeur, à l’ambassade d’Israël à Washington.
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(2)
Yoram Ettinger, Yedi'ot A'haronot - mercredi 17 juin 2009
Traduction : Courrier International - jeudi 25 juin 2009
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jeudi 25 juin 2009

Le Pape Pie XII et le Diable

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Michel Garroté
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Jeudi 25 juin 2009
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Je verse ci-dessous à notre dossier Pie XII des extraits d’un article du Figaro présentant le nouveau livre « Le Pape et le Diable » (1) de l’historien et professeur allemand Hubert Wolf. Dans les extraits reproduits ci-dessous, les sous-titres des paragraphes sont de mon cru.
Michel Garroté

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Du pinacle (avec le grand rabbin Elio Toaff) aux abysses (avec l'historien Saul Friedlander) - Dans un article intitulé « Ce que les archives du Vatican disent sur Pie XII », Éric Roussel, pour Le Figaro du jeudi 25 juin 2009, écrit (extraits) : « L'historien allemand Hubert Wolf a consulté un fonds de documents inédits du Saint-Siège. Il publie «Le Pape et le Diable - Pie XII, le Vatican et Hitler : les révélations des archives», une synthèse de ses recherches. Quand Pie XII mourut, en 1958, un concert de louanges salua sa disparition. Le grand rabbin Elio Toaff, qui bien plus tard devait accueillir Jean-Paul II à la synagogue de Rome, déclara : ‘Les juifs se souviendront toujours de ce que l'Église a fait pour eux sur l'ordre du pape au moment des persécutions raciales’. À partir de 1963, tout changea. Le dramaturge Rolf Hochhuth, dans sa pièce Le Vicaire (Note de Michel Garroté : « pièce » concoctée avec l’assistance technique des services secrets des pays de l’Est), fit grief au pontife disparu de ne pas avoir assez vigoureusement condamné la Shoah et, la même année, l'historien Saul Friedlander reprit cette accusation en se fondant sur les archives allemandes. Depuis la controverse sur le rôle de Pie XII face au nazisme n'a cessé de faire rage (…) ».
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Un certain jansénisme hérité du 19e siècle - « Le premier mérite de l'ouvrage est de rendre intelligible et cohérent un pape dont la culture et la vision du monde apparaissent à des années-lumière de notre époque. Né en 1876 dans une famille de juristes liée de longue date au Vatican, Eugenio Pacelli, brillant sujet, polyglotte, était avant tout un homme de foi à l'ancienne, profondément étranger au monde de son temps, pénétré des principes du thomisme, adversaire déclaré des tendances modernistes qui avaient agité l'Église au début du XXe siècle. À ses yeux, les dogmes et la tradition de l'Église ne souffraient pas la moindre discussion (Note de Michel Garroté : encore faudrait-il s’entendre sur les dogmes et la tradition ; primo le Credo de l’Eglise ne souffre pas la moindre discussion si l’on est catholique ; secundo l’antisémitisme est incompatible avec les dogmes et la tradition catholique ; ce qui n’a pas empêché nombre de catholiques d’être antisémites ; tertio, le tout est donc d’être fidèle au Credo sans pour autant déraper dans l’antisémitisme). À titre personnel, Eugenio Pacelli était capable d'éprouver de la sympathie pour un protestant ou pour un juif, cela ne l'empêchait pas de considérer que les deux étaient dans l'erreur. Aussi fin diplomate qu'il ait pu apparaître, seul comptait en définitive à ses yeux l'intérêt supérieur de l'Église romaine ».
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Du laïcisme au national-socialisme - « Dans une situation politique donnée, le futur pontife avait pour premier réflexe de privilégier ce qui pouvait favoriser la capacité d'action du Saint-Siège dans le domaine pastoral, et les archives prouvent qu'il observa scrupuleusement cette ligne tant au cours de sa mission diplomatique en Allemagne que plus tard à la tête de la secrétairerie d'État. La République de Weimar, où il exerça ses fonctions, constituait le cadre le plus déconcertant pour cet esprit réfractaire à la ­cul­ture laïque. Ayant récusé la plus infime référence à une vo­lonté divine, le régime l'inquiétait au plus haut point. Il évita pourtant de paraître entrer en conflit avec l'autorité po­litique légalement constituée. En contrepartie d'un accès des fi­dèles aux sacrements, il renonça à intervenir dans les affaires de l'État, et cette prise de position initiale explique sa conduite postérieure, objet de polémiques. Quand les nazis prirent le pou­voir, en janvier 1933, Eugenio Pacelli, nommé entre-temps ­­se­cré­taire d'État, ne changea pas fondamentalement d'attitude ».
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Eglise allemande et Eglise universelle - « Hostile jusque-là à une alliance entre le Zentrum, parti d'inspiration catholique, et les diverses formations de gauche, il déconseilla l'affrontement avec les nouveaux maîtres de l'État et, « le revolver sur la tempe » - son expression -, il accepta la signature d'un concordat, un pacte avec le diable qui garantissait la pastorale et la stabilité de l'Église dans le cadre de la dictature nationale-socialiste. D'après les archives, Mgr Pa­celli semble avoir fait preuve d'une stricte réserve : rien ne permet notamment d'affirmer qu'il ait incité les députés du Zentrum à voter en 1933 les pleins pouvoirs à Hitler, ou qu'il ait poussé les prélats allemands à lever leurs mises en garde contre le nazisme. ‘Ces démarches sont à mettre sur le compte de l'Église allemande’, souligne Hubert Wolf ».
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Pas de condamnation formelle des théories hitlériennes ? - « Ces points importants ainsi éclairés reste le problème de l'op­portunité d'une dénonciation solennelle par le Saint-Siège des persécutions antisémites dans le IIIe Reich. Une telle initiative aurait-t-elle pu éviter le pire ? Ou bien n'aurait-elle fait que déchaîner la fureur des hitlériens ? À cette question, Hubert Wolf apporte des réponses nuancées, toujours fondées sur des documents irrécusables. Des pièces mises à la disposition des historiens, il ressort que, si Eugenio Pacelli réprouvait l'antisémitisme hitlérien, et qu'il se montra toujours disposé à aider les personnes menacées, il resta en revanche opposé à une condamnation formelle par le Saint-Siège des théories hitlériennes ».
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Tous aveugles sauf Churchill ? - « Sur ce point, les archives ­confirment une différence d'ap­préciation entre Pie XI, que la mort empêcha de rendre publique une dénonciation énergique du nazisme, et son successeur, manifestement plus prudent, soucieux du sort des catholiques à l'intérieur du Reich. Quoi qu'il en soit, l'attitude du futur Pie XII ne peut être dissociée de celle des responsables politiques de l'époque, qui, pa­reil­lement avertis des agissements des nazis, refusèrent de prendre au tragique ces informations. La cécité des dirigeants des démocraties occidentales et, dans une large mesure, des intellectuels face au national-socialisme demeure l'une des grandes énigmes de ce temps. Seul, sans doute, Winston Churchill se montra très tôt clairvoyant et refusa de croire, comme tant d'autres, à l'éventualité d'un adoucissement de la tyrannie établie par Hitler en Allemagne » (fin des extraits de l’article de Éric Roussel, Le Figaro, jeudi 25 juin 2009).
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(1) « Le Pape et le Diable - Pie XII, le Vatican et Hitler : les révélations des archives », Hubert Wolf, traduit de l'allemand par Marie Gravey. CNRS Éditions, 340 p., 25 €.
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Mis en ligne et sous-titré par Michel Garroté pour drzz.info et pour monde-info le jeudi 25 juin 2009.
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Selon Sarkozy Israël menace la paix mondiale

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Michel Garroté
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Jeudi 25 juin 2009
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France - Israël : autisme gaulois véreux. - A l’inverse de Berlusconi, un homme de droite courageux et judéophile, Sarkozy est un homme de gauche fanfaron et islamophile. Pire, Sarkozy refuse de dénoncer publiquement, et sans attendre, les pays qui, à divers degrés, menacent la paix régionale et même mondiale : l’Iran nucléaire nazislamiste ; la Corée du Nord nucléaire stalinienne ; le Pakistan nucléaire en voie de talibanisation al-quaïdique ; le Soudan génocidaire ; la Somalie futur califat intégriste sur la route du pétrole ; la Chine totalitaire ; la Russie autoritaire. A entendre Sarkozy, ce serait Israël qui menace la paix mondiale.
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Ainsi, hier mercredi 24 juin, à la suite de la rencontre entre Netanyahu et Sarkozy, et en l’absence de l’habituelle conférence de presse commune, un communiqué de la Présidence française indique : « Le président de la République a appelé Israël à prendre, sans attendre, toutes les mesures possibles pour encourager la confiance, à commencer par le gel total des activités de colonisation, ainsi que l'amélioration décisive des accès et mouvements pour les populations civiles palestiniennes ».
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« Sans attendre », précise donc le communiqué sarkozique. De son côté, Netanyahu a simplement rappelé le bon sens, à savoir, je cite : « Nous ne construirons aucune implantation supplémentaire, mais le monde doit comprendre que les gens des territoires ont le droit de vivre, tout simplement ». Détail amusant, aujourd’hui jeudi, Sarkozy va en Martinique, avant d’aller demain vendredi en Guadeloupe, où la situation est toujours tendue.
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Trop poli, Netanyahu n’a pas saisi cette opportunité pour « appelé la France à prendre, sans attendre, toutes les mesures possibles pour encourager la confiance, à commencer par le gel total des activités de colonisation, par des Français blancs originaires de l’Hexagone, dans les territoires d’Outre-mer ».
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Petit fait divers lu sur le wire juste en passant, Sarkozy et son fils Pierre sont cités dans une affaire de fausses factures dont l’instruction s’achève à Versailles. Plusieurs personnes mises en examen assurent que des fonds détournés ont servi à financer illégalement la campagne présidentielle de Sarkozy en 2007. Des écoutes téléphoniques et plusieurs témoignages attestent des liens unissant Pierre Sarkozy à l’une des personnes mises en examen.
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Par ailleurs, Sarkozy père est mentionné dans une affaire présumée de ristourne illégale et d’assassinat au Pakistan à l’époque où il était ministre du budget d’Edouard Balladur.
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Avant hier mardi 23 juin, en Italie, lors d'une conférence de presse commune, Berlusconi a apporté son soutien au plan de paix de Netanyahu, estimant qu’un Etat palestinien démilitarisé était absolument nécessaire. Les deux Chefs de Gouvernement ont souligné la proximité entre leurs deux pays, Netanyahu qualifiant Berlusconi de grand ami d'Israël. A cet égard, je note que depuis que Berlusconi soutient Israël et renvoie les clandestins illégaux, la presse le taxe tout à coup d’extrême droite et lui trouve soudain des défauts sexuels à répétition. Un pur hasard.
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USA - Iran : Bienvenue en Obamistan - En Iran, l’ayatollah Hossein Ali Montazeri met en garde aujourd’hui jeudi 25 juin contre les conséquences de la répression des manifestations pacifiques et il précise que cette répression peut faire tomber le gouvernement si elle se poursuit. « Si le peuple iranien ne peut pas revendiquer ses droits légitimes dans des manifestations pacifiques et est réprimé, la montée de la frustration pourrait éventuellement détruire les fondations de n'importe quel gouvernement, aussi fort soit-il », écrit l’ayatollah Hossein Ali Montazeri dans un communiqué remis à l’Agence France Presse.
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Et c’est le moment que choisit Obama pour écrire au Guide Suprême iranien, l’Ayatollah nazislamiste Ali Khamenei, afin de lui proposer une amélioration des relations entre les deux pays. C’est un peu comme si Roosevelt avec écrit à Hitler en 1939 pour lui proposer une « amélioration des relations » entre les USA et l’Allemagne nazie. Sans commentaire… Par ailleurs, 69 personnes ont été tuées et 135 blessées hier mercredi par l’explosion d’une bombe à Bagdad. C’est le résultat du retrait prématuré des troupes américaines, retrait irresponsable imposé par Obama, alors que les attentats avaient cessé depuis l’été 2008, grâce à la nouvelle stratégie mise en place à l’époque en Irak par Bush.
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Michel Garroté
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mercredi 24 juin 2009

Les Califats sont à la mode

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Michel Garroté
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Mercredi 24 juin 2009
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Le Califat de JOMHURI ESLAMI - Aujourd’hui mercredi 24 juin 2009, iran-resist.org informe : « Hier (ndmg : mardi) avait lieu sur la Place Haft é Tir une grosse manifestation de 60.000 personnes qui a donné lieu à 200 arrestations. Au moins 6 personnes ont été tuées et il y a également eu deux blessés graves dont nous avons publié les images hier. Aujourd’hui (ndmg : mercredi) la foule s’est encore réunie à Téhéran cette fois sur la Place Bahârestân devant l’entrée du Parlement historique de l’Iran et notre source sur place a fait état d’une nouvelle journée sanglante. ( ) Aujourd’hui (ndmg : mercredi), on a aussi eu la bonne surprise d’entendre pour la première fois à Téhéran le slogan « MARG BAR JOMHURI ESLAMI » (mort à la république islamique) à proximité de la Place de la Révolution ! Le mouvement ne se démobilise donc pas. Parallèlement à cette présence désormais quotidienne sur le pavé, la grève générale et illimitée a débuté (…) ».
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Le Califat d’Hussein Maison Blanche - Hier mardi 23 juin 2009, Obama a déclaré, à propos de la dictature intégriste iranienne et à propos de la sanglante répression en cours en Iran : « Je condamne fermement ces actions injustes (…) J'ai dit clairement que les Etats-Unis respectaient la souveraineté de la République islamique d'Iran ». Obama a appelé Téhéran à « gouverner par le consensus et non par la force ». Obama a précisé que les USA « attendent toujours de voir comment les choses vont évoluer » en Iran, et que la légitimité de l’élection présidentielle « pose question ». Obama a estimé : « on ne peut pas dire exactement ce qui s'est passé dans les bureaux de vote à travers le pays. ( ) Ce que nous savons, c'est qu'une part importante de la population iranienne elle-même estime que cette élection n'est pas légitime. Il ne s'agit pas d'un exemple isolé, d'une petite colère ici ou là. La légitimité de cette élection pose de sérieuses questions ».
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Reprenons (et commentons) cette déclaration typiquement obambique : « Je condamne fermement ces actions injustes (ndmg : il s’agit de répression sanglante perpétrée par les SS Pasdarans et non pas d’actions injustes). J'ai dit clairement que les Etats-Unis respectaient la souveraineté de la République islamique d'Iran (ndmg : là n’est pas la question, quoi qu’en disent les mollahs nazislamistes). Obama a appelé Téhéran à gouverner par le consensus et non par la force (ndmg : consensus entre les mollahs nazislamistes et le peuple iranien épris de liberté après 30 ans de dictature mollahchique ?). Obama a précisé que les USA attendent toujours de voir comment les choses vont évoluer en Iran, et que la légitimité de l’élection présidentielle pose question (ndmg : attendre de voir comment ça évolue ; ça fait 30 ans que ça n’évolue pas).
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Obama a en outre estimé (suite de la déclaration typiquement obambique) : on ne peut pas dire exactement ce qui s'est passé dans les bureaux de vote à travers le pays (ndmg : on peut dire exactement ce qui c’est passé car on le sait : fraude et bain de sang). Ce que nous savons, c'est qu'une part importante de la population iranienne elle-même estime que cette élection n'est pas légitime (ndmg : la population iranienne estime que cette élection est totalement frauduleuse et donc totalement illégitime). Il ne s'agit pas d'un exemple isolé, d'une petite colère ici ou là. La légitimité de cette élection pose de sérieuses questions » (ndmg : la sérieuse question, c’est que le président des USA aurait dû manifester publiquement sa solidarité avec le peuple iranien ; au lieu de faire des cauchemars la nuit uniquement lorsqu’un Juif pose la première brique d’une maisonnette en Judée). A part ça, je lis dans la presse que sur l’Iran, Obama « durcit le ton »…
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Le Califat de Mogadiscio - En Somalie, les groupes Al-Shebab et le Hezb al-Islami poursuivent le terrorisme jihadique, appuyés par des combattants d’Al-Qaïda venus du Pakistan et d’Afghanistan. Bush avait régulièrement dénoncé la présence d’Al-Qaïda en Somalie. Ce qui n’empêche pas nos ineffables médias de mettre sur le dos de Bush l’actuel chaos somalien. Et de dédouaner ainsi Obama qui, toujours selon nos médias, aurait, lui, Obama, simplement hérité d’une situation léguée par Bush. On nage donc en pleine mauvaise foi délirante, tandis que la Somalie est sur le point de devenir un califat alquaïdique sur la corne est de l’Afrique. Et donc sur la route maritime du pétrole moyen oriental. On cherche d’urgence pirates pour combattre les djihadistes.
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Le Califat d’Al Bruxellus Kebab - Madame Mahinur Özdemir, une femme d’origine turque, a été investie hier mardi au Parlement régional de Bruxelles. Signe particulier : elle porte le foulard islamique. C’est une histoire belge. Mais avec une tête de turc.
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Le Grand Califat du Flambestan - Sarkozy va sans doute profiter de la visite ce mercredi au Flambestan du Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu pour relancer son projet flamboyant d’une flamboyante conférence internationale sur la paix au Proche-Orient. Et à propos du Grand Emprunt National annoncé hier mardi en Grandes Pompes par Sarkozy à Versailles, rappelons tout de même que le Grand Déficit Français atteindra 7% du PIB à la fin de cette année 2009, sans compter le Grand Emprunt National. Et que la Grande Dette Française atteindra le Montant Grandiose de 74% du PIB à la fin de cette année 2009, sans compter le Grand Emprunt National. Rappelons également que les emprunts lancés auprès des Français coûtent toujours plus cher que le recours aux marchés financiers. Rappelons aussi qu’actuellement les marchés financiers, ce sont généralement les fonds souverains arabes et chinois.
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Car les autres fonds souverains n’ont pas forcément les moyens - et l’envie - de prêter du pognon aux Gaulois. Par Toutatis. Enfin, rappelons qu’en cette année 2009 non terminée, ce sont, déjà, 120 milliards d’euros qui s'ajoutent aux 2.100 milliards d’euros (deux mille cent milliards) de dette totale de l’Etat français. En s'endettant à nouveau, comme l’a préconisé Sarkozy hier avec son Grand Emprunt National, la dette de l’Etat français, et donc la dette des citoyennes et des citoyens français actifs rémunérés sera cette année 2009, probablement, de l’ordre de 200 milliards d'euros supplémentaires ; et donc la dette totale sera de 2.300 milliards (deux mille trois cents milliards) d’euros.
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Ah, oui, on me dit que Iznogoud veut devenir Calife à la place du Calife. Où ça ?
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Michel Garroté
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mardi 23 juin 2009

Du pognon plein la burqa

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Michel Garroté
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Mardi 23 juin 2009
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Allo Papa Tango Charlie - Encore un cafouillage. Un de plus, dans la curieuse politique d’information des Autorités françaises, d’Air France et de l’Aviation Civile, à propos de l'Airbus A330 crashé sur la ligne Rio - Paris. Airbus A330 qui s'est « abîmé », c’est la formule utilisée par la plupart des médias français aujourd’hui, dans l'Atlantique. Contrairement à ce qu'ont communiqué les médias, médias précipitamment démentis par une porte-parole du Bureau Enquête et Analyses de l'Aviation Civile, les enregistreurs de vol, appelés boîtes noires en temps ordinaire, de l'Airbus A330 n'auraient pas été localisés.
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Pourtant, selon l’information communiquée par les médias, et précipitamment démentie par l’Aviation Civile, les enregistreurs de vol, appelés boîtes noires en temps normal, auraient été repérés par les navires de la marine française. Le sous-marin Nautile de l'Ifremer aurait tenté une plongée hier lundi en direction d’un signal émis par les enregistreurs de vol, appelés boîtes noires en temps normal, de l'Airbus A330.
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L'information a été rapidement démentie par une porte-parole du Bureau Enquête et Analyses de l'Aviation Civile, porte-parole qui a affirmé : « A ce jour, les enregistreurs de vol n'ont pas été localisés, les équipes de recherche vérifient tous les bruits » qui sont captés. Tous les bruits qui sont captés. Quant à moi, j’ai l’impression que certaines informations captées finiront, elles aussi, par faire du bruit. Ce n’est pas la première fois, dans cette affaire, que les Autorités françaises, Air France et l’Aviation Civile démentent, en des termes étranges, des informations fournies par des tiers.
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De plus, les rares informations données par les Autorités françaises, Air France et l’Aviation Civile sont d’une extrême sobriété et j’utilise là un euphémisme. On peut toujours argumenter que la sobriété des informations, c’est par respect pour les familles des victimes (comme les attentats en terre pakistanaise au temps du Roi Ballamou et son valet Nicolas). En attendant, à chaque fois qu’une information sur l'Airbus A330 voit le jour, le flou augmente quant à la nature de ce crash.
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S’il s’agissait d’un attentat, essayer de l’occulter serait digne des Pieds Nickelés. S’il s’agissait d’un accident, essayer de l’occulter alimenterait la thèse de l’attentat. Autrement dit dans les deux cas, la non-communication concernant l’avion serait l’œuvre de Pieds Nickelés formés aux moules républicains du Secret d’Etat & Secret Défense, cette fois en version amateur, tragicomique, et remasterisée.
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Sarkozy, Président du Flambestan - A propos de Pieds Nickelés justement, hier lundi devant le Parlement réuni en Congrès, Sarkozy a raconté qu’il veut lancer un grand emprunt national (toujours ces formules flamboyantes…) pour financer les priorités d’investissement de la France (formule technique pour parler du déficit et de la dette). Grand emprunt national qui se fera sur les marchés financiers (en réalité les fonds souverains arabes et chinois) ou directement auprès des Français (donc directement auprès de leur épargne puisqu’il n’y a pas d’augmentation d’impôts prévue à ce stade). Voilà la principale annonce du discours historique de Sarkozy au Parlement réuni en Congrès hier lundi, à Versailles, je vous prie.
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Congrès dont la réunion versaillaise a coûté 400.000 euros aux contribuables tenus par ailleurs de se serrer la ceinture. Or donc, Sarkozy veut maintenant un grand emprunt national. Car Sarkozy refuse, contrairement aux entrepreneurs, d’assainir la dette et le déficit catastrophiques de l'Etat. Notamment en diminuant les hauts salaires des hauts fonctionnaires dans la fonction publique. Et en diminuant à la fois les effectifs et les dépenses de l’Etat.
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Il faut bien se rendre à l’évidence : en définitive, Sarko La Rupture s’est métamorphosé en Prince Héritier de la Dynastie Giscard Barre Balladur, mais en pire. Car en cette année 2009 non terminée, ce sont, déjà, 120 milliards d’euros qui s'ajoutent aux 2.100 milliards d’euros (deux mille cent milliards) de dette totale de l’Etat français. En s'endettant à nouveau, comme l’a préconisé Sarkozy hier, la dette de l’Etat français, et donc la dette des citoyennes et des citoyens français actifs rémunérés sera cette année 2009, probablement, de l’ordre de 200 milliards d'euros ; et donc la dette totale sera de 2.300 milliards (deux mille trois cents milliards) d’euros.
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Pour mémoire, l’emprunt Giscard a coûté aux Français 76 milliards de francs ; l’emprunt Barre 30 milliards de francs ; et l’emprunt Balladur 180 milliards de francs ; soit un total de 286 milliards de francs, soit 43 milliards euros actuels. Sous Sarkozy, la Ve République, plus que jamais, avec 2.300 milliards de dettes en perspective, devient la République du Flambestan. Mais un jour viendra où l’on dira : Vous flambiez ? Et bien remboursez maintenant !
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Pour une grève générale en Iran - En Iran, la menace de bain de sang formulée par le guide Suprême Khamenei et par les Pasdarans n’est que partiellement mise en pratique. Il y a bain de sang. Mais il n’y a pas bain de sang généralisé. Aujourd’hui mardi, un journaliste travaillant pour le Washington Times a été arrêté. Un journaliste travaillant pour l'hebdomadaire américain Newsweek a été arrêté dimanche. Le correspondant permanent de la BBC en Iran, Jon Leyne, a reçu dimanche l'ordre de quitter le pays sous 24 heures. Quant à moi, j’espère de tout cœur que le peuple iranien choisira bientôt la grève générale, plus efficace et moins sanglante que les manifestations. Pour des infos sur l’Iran en temps réel, je recommande le site
http://www.iran-resist.org .
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Michel Garroté
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lundi 22 juin 2009

Obama fait bombarder le siège des Pasdarans iraniens

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Michel Garroté
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mgarrote56@gmail.com
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Lundi 22 juin 2009
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Si le titre du présent article était vrai, le contenu du présent article n’aurait plus lieu d’être. Seulement voilà. Obama ne fait pas bombarder le siège des Pasdarans iraniens, les Waffen SS du régime des ayatollahs. Mais au contraire, Obama fait preuve d’une délicatesse extrême à l’égard des ayatollahs iraniens en parlant de la liberté à laquelle aspirent les Iraniens ; sans pour autant condamner clairement et vigoureusement la répression islamofasciste, exercée par les Pasdarans et autres corps nazislamistes, contre ces mêmes Iraniens. Dans la dernière partie du présent article, on trouvera les extraits d’une analyse de Guy Millière, publiée sur Metula News Agency, à propos de Obama et de l’Iran.
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Quant à moi, j’ajoute que depuis que Obama est président des USA, les positions se durcissent en Iran (le régime), en Irak (Al-Qaïda reprend ses attentats), en Afghanistan (Al-Qaïda et les talibans redoublent d’efforts), au Pakistan (Al-Qaïda et les talibans convoitent l’arsenal nucléaire pakistanais), en Egypte (Moubarak durcit le ton envers Israël), dans les territoires disputés de Judée Samarie (le Fatah durcit le ton envers Israël), en Corée du Nord communiste (Kim Jong Père & Fils menacent d’envoyer une bombe sur Hawaï), en Chine (le régime soutient Ahmadinejad) et en Russie (le régime soutient Ahmadinejad). Vous vouliez Obama ? Assumez maintenant. Dans cinquante ans, les livres d’histoire décrirons 2009 tel que les livres d’histoire aujourd’hui décrivent 1939. Cela aussi, il faudra l’assumer.
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Et à propos de Pasdarans (je reviens à l’Iran), aujourd’hui lundi 22 juin 2009, on peut lire, ça et là sur le wire, que les Pasdarans (Gardiens de la Révolution iranienne, sorte de Waffen SS de la République intégriste d'Iran) menacent les manifestants d’une riposte « décisive et révolutionnaire » (ndmg : formule islamofasciste pour dire « sanguinaire ») s'ils poursuivent les manifestations : « Les Pasdarans, les bassidjis (ndmg : bassidjis ; nervis nazislamistes à la solde des Pasdarans) et les autres forces de l'ordre et de sécurité sont prêts à mener une action décisive et révolutionnaire pour (...) mettre un terme au complot et aux émeutes », selon un communiqué. C'est la première fois que les Pasdarans lancent une telle menace depuis le début des troubles. Cette menace s'adresse aux hommes politiques comme aux manifestants. Le corps des Pasdarans compte 125.000 hommes selon le Military balance de l'Institut britannique Jane's (ndmg : et beaucoup plus que 125.000 si nécessaire).
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Concernant les basidijs, Jean Tsadik sur Metula News Agency écrivait jeudi 18 juin : « En temps normal, il n’y a ‘que’ 90.000 Basij mobilisés, mais les réservistes de cette unité (…) peuvent être mis à contribution en l’espace de quelques jours. Ils sont alors environ un SS-Basij pour six citoyens iraniens, ce qui rend, en principe, impossible toute tentative de renverser le gouvernement par un mouvement populaire ».
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LEXPRESS.fr publie aujourd’hui lundi 22 juin 2009 un article intéressant intitulé « Des résultats ‘invraisemblables’ en Iran », article basé sur une étude de l’Institut Chatham House de l'Université St Andrews (extraits) : « Les résultats officiels de l'élection présidentielle en Iran montrent des renversements de tendance ‘hautement invraisemblables’ en faveur de Mahmoud Ahmadinejad par rapport aux scrutins précédents, selon une étude réalisée par un institut britannique et rendue publique dimanche. Selon
l'institut indépendant Chatham House, l'analyse des chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur montre que Mahmoud Ahmadinejad n'aurait pas remporté une victoire aussi écrasante sans un changement radical des comportements des ruraux et des électeurs réformateurs. Le basculement concerne 50,9 % des voix en faveur du président réélu, qui aurait gagné les suffrages de 47,5 % de ceux qui avaient voté pour des candidats réformateurs aux élections de 2005, affirme l'étude. ‘Cela, plus qu'aucun autre résultat, est hautement invraisemblable et a fait l'objet de nombreux débats en Iran’, selon l'étude ».
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LEXPRESS.fr ajoute : « L'étude montre notamment que dans deux provinces conservatrices, celles de Mazandaran (nord) et Yazd (centre), la participation était supérieure à 100%. Les trois candidats malheureux de l'élection avaient dénoncé une participation supérieure à 100% dans 170 villes et porté plainte. En réponse, ce lundi, le porte-parole du Conseil des Gardiens de la constitution, chargé de superviser la présidentielle iranienne et d'examiner cette plainte, a affirmé qu'il y avait eu plus de votes que d'électeurs potentiels, mais seulement dans cinquante districts, a rapporté lundi la télévision d'Etat. Il a estimé aussi que cela n'aurait pas ‘d'influence importante’ sur le résultat final, qui a vu le président Mahmoud Ahmadinejad réélu pour un mandat de quatre ans. L'Iran compte 366 districts, qui sont une subdivision administrative des 30 provinces que compte le pays ».
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LEXPRESS.fr poursuit : « L'analyse britannique, réalisée sous l'égide du professeur Ali Ansari, directeur de l'Institut des études iraniennes à l'Université St Andrews, remet en cause l'hypothèse selon laquelle la victoire de Mahmoud Ahmadinejad est due à une participation massive d'une majorité conservatrice auparavant silencieuse. Chatham House relève qu'en 1997, 2001 et 2005, ‘les candidats conservateurs et Ahmadinejad en particulier étaient nettement impopulaires dans les zones rurales’, mais les résultats de cette année montrent que le président réélu a réalisé des scores remarquables dans ces régions. ‘Cette augmentation du soutien à Ahmadinejad parmi les ruraux et les minorités ethniques est sans commune mesure avec les tendances antérieures’, souligne l'étude qui juge cet aspect crucial. Le président a obtenu quelque 13 millions de voix de plus à l'élection de 2009 que le total des voix conservatrices en 2005, selon les résultats officiels ».
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LEXPRESS.fr précise : « Pour réaliser les scores qui lui sont attribués par les autorités iraniennes dans 10 sur les 30 provinces, le président Ahmadinejad a dû récolter les voix de tous les nouveaux électeurs, celles de tous les électeurs centristes et 44 % de ceux qui votaient réformateur. Or beaucoup de ces provinces sont précisément celles où le réformateur Mehdi Karroubi avait obtenu de bons résultats en 2005. Ses partisans auraient donc décidé de voter Ahmadinejad et non en faveur de son rival réformateur Mir Hossein Mousavi. ‘Pour de nombreux réformateurs, cette situation est extrêmement invraisemblable’, ajoute l'étude. Les partisans du président Ahmadinejad affirment que ce dernier et M. Karroubi ont le même profil ‘d'homme du peuple’, ce qui expliquerait selon eux ce renversement de tendance, relève Chatham House. Selon les résultats officiels, Mahmoud Ahmadinejad a remporté l'élection présidentielle au premier tour avec 62,63% des voix » (fin des extraits de l’article de LEXPRESS.fr).
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LEFIGARO.fr (avec l’AFP et Reuters) publie aujourd’hui lundi 22 juin 2009 les réactions de diverses Chancelleries occidentales (réactions un brin illusionnistes), dans un article intitulé « Iran : Sarkozy et Merkel haussent le ton », article dans lequel on peut lire (extraits) : « La polémique s'aggrave entre le régime iranien et plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a qualifié ‘d'irresponsables’ des propos de son homologue Bernard Kouchner, et demandé des excuses de Paris. Celui-ci avait évoqué une ‘expression de révolte démocratique’ en Iran ».
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LEFIGARO.fr ajoute : « Dimanche soir, le chef de la diplomatie française a enfoncé le clou en condamnant la ‘répression brutale’ et en appelant à la ‘libération immédiate des personnes arrêtées’. Nicolas Sarkozy a jugé de son côté que l'attitude des ‘autorités de Téhéran face au désir légitime de vérité d'une grande partie de la population iranienne est inexcusable’. Le président Mahmoud Ahmadinejad a ‘recommandé’ à Washington et à Londres de ‘corriger leur position d'ingérence’. (…) L'Allemagne a haussé le ton. ‘J'appelle fermement les dirigeants iraniens à procéder à un nouveau décompte des voix’, a déclaré la chancelière, Angela Merkel » (fin des extraits de l’article de LEFIGARO.fr).
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Condamner la répression et formuler de fermes appels sont certes de bonnes choses. Cependant, nous étions en droit d’attendre, de la part de l’Union Européenne et des USA, une politique à la fois concertée et sans concessions à l’égard du régime totalitaire iranien. Car nous avons lu et entendu mille fois, dans les feuilletons de Pallywood, des mots concertés et sans concessions à chaque fois que les forces de défense israéliennes tentaient d’éradiquer le terrorisme arabo-palestinien.
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Le jeudi 18 juin 2009 j’ai notamment écrit que Mousavi est un héritier de l’extrémisme et non pas un « modéré ». Que Mousavi est l’un des fondateurs du mouvement terroriste Hezbollah. Que Mousavi est le fondateur des services de renseignement de la République nazislamique iranienne. Que lorsque Mousavi officiait comme Premier ministre en 1988, 30.000 prisonniers politiques ont été exécutés en trois mois.
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Or je tombe sur Guy Millière (Metula News vendredi 19 juin 2009) qui dans un article intitulé « Arrêter le délire de Barack Hussein Obama » écrit (extraits) : « Je crains que les émeutes qui ont soulevé l’Iran ces derniers jours, et qui se poursuivront peut-être, ne s’achèvent sans le moindre changement de régime et dans la couleur gris béton du totalitarisme ordinaire. Plus que jamais, les Iraniens qui aspirent à la liberté, en tous cas, sont seuls. Ils n’ont aucun soutien de l’Europe (…) ».
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Guy Millière enchaîne : « Les Iraniens n’ont pas non plus à attendre quoi que ce soit de l’administration Obama, qui a, depuis des semaines, comme l’ont souligné divers analystes, dont Robert Kagan, choisi son camp, et qui a, par le biais du discours de Barack Hussein au Caire, le 4 juin dernier, affirmé plus explicitement que jamais ses positions. Barack Hussein veut négocier avec les mollahs et Ahmadinejad. Si Mousavi avait accédé au pouvoir, il l’aurait accepté comme interlocuteur, mais Ahmadinejad lui convient très bien. Il sait, de toute façon, qu’Ahmadinejad et Mousavi ne sont que deux visages d’une même dictature. Il sait que des millions d’Iraniens aspirent à un changement de régime, et il sait aussi que lui, Barack Hussein, est en faveur de la ‘stabilité’, du ‘calme’, même si ce calme doit se révéler être celui des cimetières ».
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Guy Millière poursuit : « Ce dont rêve Barack Hussein, c’est d’un Proche-Orient apaisé, parsemé de dictateurs et d’islamistes peut-être, mais de dictateurs et d’islamistes prêts à s’entendre avec les Etats-Unis. Si le prix de l’entente est le sang de milliers d’Iraniens, Barack Hussein est prêt à le payer ; si le prix est l’humiliation des Etats-Unis, Barack Hussein est prêt à le payer aussi ; si le prix est une nucléarisation de l’Iran, Barack Hussein a déjà déclaré, je l’ai dit, qu’il acceptait celle-ci. Si le prix doit être un anéantissement d’Israël, Barack Hussein n’hésiterait guère, je le crains, à condition que l’anéantissement se fasse par étapes, graduellement, par étouffement et amputations successives, sans effusion de sang susceptible d’effaroucher l’électorat juif américain. Je pense, d’ailleurs, que c’est parce qu’Ahmadinejad et les mollahs savent à qui ils ont affaire qu’ils se permettent la radicalisation et la violence actuelles. Obama ne l’ignore pas, mais pense déjà à l’étape suivante ».
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Guy Millière ajoute : « Or l’étape suivante est, sur son agenda, la discussion avec un Iran nucléaire et avec des régimes arabes inquiets de voir l’Iran doté du nucléaire. Les composants de cette étape sont déjà en place. Et c’est parce que les composants de cette étape sont déjà en place, que la radicalisation se lit aussi dans le discours des dirigeants palestiniens, qui, ces derniers jours, ne s’embarrassent guère de circonlocutions, pas plus d’ailleurs que des dirigeants arabes « modérés » tel Hosni Moubarak. Cette étape consistera à tenter d’installer Israël en position de bouc émissaire, puis de victime expiatoire. Le premier mouvement vers cette étape a consisté à incriminer Israël pour les « implantations » en Judée-Samarie, et à comparer celles-ci à des colonies, et Israël à un Etat colonial, voire à un Etat pratiquant l’esclavagisme ou l’apartheid. Le message en filigrane est : ou bien Israël se retire de tous les territoires « colonisés », ou bien Israël mérite d’être mis au ban de l’humanité ».
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Guy Millière précise : « Le second mouvement a consisté à expliquer que la colonisation israélienne, si elle ne s’interrompait pas, serait responsable de la nucléarisation de l’Iran. Le message, là, est destiné au monde arabe et européen : nous, Américains, avons fait ce que nous avons pu, vous déplorez la nucléarisation de l’Iran ? Voyez le responsable, qui est Israël. Le mouvement suivant, présent entre les lignes dans le discours du 4 juin, est : nous, Américains, sommes en faveur d’une dénucléarisation généralisée ; l’Iran s’est doté du nucléaire, mais il y a déjà une puissance nucléaire dans la région, Israël. Le message ? Si Israël se dénucléarise, diront de charmants diplomates made in Obama nous obtiendrons un arrêt de la course au nucléaire dans la région et une possibilité de voir l’Iran renoncer au nucléaire militaire. Le dernier mouvement consistera à placer les dirigeants israéliens face à une offre que, comme on dit dans la mafia et autour d’Obama, ils ne pourront pas refuser ».
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Guy Millière conclut : « Soit, dira Barack Hussein, Israël accepte le plan de paix saoudien dans son intégralité, et y ajoute l’adhésion au traité de non prolifération nucléaire, soit Israël perdra le soutien des Etats-Unis, qui se rangeront sur la position unanime des Européens, du monde arabe, et, au delà, du monde musulman tout entier. Barack Hussein ne désespère pas d’avoir l’assentiment de la communauté juive américaine pour parvenir à ses fins. Avoir parlé de la naissance d’Israël comme d’un effet secondaire de la Shoah n’est, en ce contexte, pas une « erreur de compréhension » de l’histoire de la part d’Obama, comme on l’a dit ici ou là. Dans le monde arabe et musulman, et de plus en plus en Europe, c’est ainsi qu’on présente Israël, et cela permet d’identifier ceux qui parlent des racines du peuple juif sur sa terre au Proche-Orient comme des « extrémistes », voire des « fondamentalistes », donc des êtres détestables (…) » (fin des extraits de l’article de Guy Millière paru sur Metula News Agency).
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Dans le monde arabe et musulman, et de plus en plus en Europe, c’est ainsi qu’on présente Israël (un effet secondaire de la Shoah), et cela permet d’identifier ceux qui parlent des racines du peuple juif sur sa terre au Proche-Orient comme des « extrémistes » , voire des « fondamentalistes », donc des êtres détestables, conclut Guy Millière.
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Oui. En effet. Je confirme. L’on nous identifie déjà comme soi-disant extrémistes, fondamentalistes, détestables. Et même comme « dangereux ». En fait, il faudrait nous liquider. Avec le titre du présent article (Obama fait bombarder le siège des Pasdarans iraniens), la liquidation physique serait même totalement justifiée (car ça ne se propose pas, de bombarder des Waffen SS Pasdarans, même pour rire). La liquidation physique, ce serait - là encore - un fruit du obamanial-dhimmitisme (obadhisme). Et cela aussi, il faudrait, par la suite, l’assumer devant l’histoire. Car, je le proclame encore une fois, dans cinquante ans, les livres d’histoire décrirons 2009 tel que les livres d’histoire aujourd’hui décrivent 1939 (combien de fois la gauche pacifiste nous a-t-elle déjà menés, et à la guerre mondiale, et à l’univers concentrationnaire ?).
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Ce week-end, une personne proche m’a dit : « fais quand même attention à ce que tu écris ».
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Ah oui ? Et si je refuse de faire attention ?
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Michel Garroté
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vendredi 19 juin 2009

Qu'est-ce qui menace la planète au juste ?

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Michel Garroté
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Vendredi 19 juin 2009
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Vol au-dessus d’un nid de coucou
- Les familles des victimes de la « catastrophe » (ou « accident », ou « attentat », etc., etc.) du vol AF 447, de la ligne Rio - Paris, qui a fait 228 victimes, reçoivent une avance de 17.500 euros, informe aujourd’hui vendredi, sur RTL, Pierre-Henri Gourgeon, Directeur général d'Air France. En revanche, les familles des victimes ne reçoivent pas d’informations sur l’avance de l’enquête. Et les médias français, d’habitude excessivement zélés sur les enquêtes en cours (sans respecter le deuil des familles des victimes et sans attendre la fin de l’enquête), restent étonnamment discrets sur cette « catastrophe ». Si parmi les lectrices et les lecteurs, il se trouve quelqu’un (e) ayant eut vent d’une éventuelle investigation journalistique dans la presse (étrangère), je suis preneur. Pour mémoire, Air France a reçu des menaces du Hezbollah peu avant la « catastrophe » du vol AF 447 (et donc, chronologiquement, peu après l’installation d’une minuscule base militaire française au Moyen Orient).
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Tapis persan radioactif - L’ex ambassadeur d’Israël auprès de l'ONU, Daniel Gillerman attaque, aujourd’hui vendredi, sur les ondes de la radio israélienne, le Directeur de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, l’AIEA (une filiale de l’ONU) Mohamed El Baradei. Daniel Gillerman taxe Mohamed El Baradei « d’irresponsable » et qualifie son prochain départ de « bon débarras ». « Pour dire la vérité, le meilleur message dans le rapport de Mohamed El Baradei, c’est qu'il s’agit apparemment de son dernier rapport », ajoute Daniel Gillerman.
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J’ajoute quant à moi que Mohamed El Baradei s’est récemment dit convaincu que l’Iran cherche à se doter de l’arme nucléaire. Mohamed El Baradei, s’il était honnête, aurait dit cela bien avant. Ce déclarer convaincu (juste avant de quitter son poste à la tête de l’AIEA) que l’Iran cherche à se doter de l’arme nucléaire, c’est une manière particulièrement tordue de se dédouaner face aux conséquences futures du nucléaire iranien.
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Et à propos de situations iraniennes explosives, l’ayatollah Ali Khamenei, plus haute autorité (et guide suprême) de la République islamique d’Iran, s'adresse aujourd’hui vendredi à la nation iranienne (sous la forme d’un sermon) pour la première fois depuis l'élection présidentielle. Son sermon est ainsi prononcé le jour hebdomadaire de prières. Apparemment les jeux sont faits. En effet, Ali Khamenei a déclaré, déjà ce matin vendredi avant son sermon, que « le peuple a choisi celui qu’il voulait » comme président de l’Iran. De plus, Ali Khamenei aurait ordonné au candidat vaincu à l’élection (frauduleuse) présidentielle, l’immodéré, l’intégriste, le cruel Mir Hossein Mousavi (injustement qualifié de modéré par nos médias démodés) d’accepter les résultats (frauduleux) du scrutin ou de partir en exil (selon le quotidien britannique Times). En exil à Neauphle-le-Château aux frais des contribuables français comme jadis Khomeiny ?
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Petit Yéti de père en fils - Selon les Services de Renseignements Chinois, qui pour une fois renseignent, Kim Jong-un, l’un des fils du dictateur-petit-yéti-nord-coréen Kim Jong-il, aurait essayé d’éliminer son frère aîné. La tentative aurait été empêchée par les Services Secrets Chinois. L'aîné se trouverait maintenant dans l’enfer pieu de Macao. En Chine, on prépare la succession Kim Jong-il, au pouvoir en Corée du Nord. Kim Jong-un fils devrait dong succéder à Kim Jong-il père. Cela se passe à Pyong Yang. Avec l’assistance technique de Beijing.
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Islamiques « modérés », Juifs « ultra-religieux » et catholiques « intégristes » - Aujourd’hui jeudi dans le Figaro, un certain Jean-Marie Guénois écrit : « Le dossier intégriste » (Note de Michel Garroté : ça commence bien ; un catholique traditionaliste est un intégriste ; un Juif traditionaliste est un ultra-religieux ; mais un musulman intégriste est un islamique modéré ; je ne suis pas moi-même traditionaliste ; et je n’aime pas le côté arrogant et présomptueux de certains ecclésiastiques de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ; mais cela dit les définitions religieuses à géométrie variable m’agacent) « avance dans l'Église catholique comme aucun autre » (Note de Michel Garroté : Comme aucun autre ? Qu’en sait-il, Jean-Marie Guénois ? Le dossier traîne depuis 1988, si jamais…). « Après la réhabilitation de la messe en latin comme rite ‘extraordinaire’ » (Note de Michel Garroté : il s’agit du rite tridentin valide depuis le 17e siècle et jamais abrogé depuis, si déjà on prétend aborder le sujet), « le 7 juillet 2007, la levée des excommunications, le 24 janvier dernier, des quatre évêques consacrés par Mgr Marcel Lefebvre, dont le fameux Mgr Williamson » (Note de Michel Garroté : fameux raccourci dans la façon de présenter les choses…) « Rome doit publier vendredi ou très prochainement, un motu proprio (sorte de décret d'application) pour faciliter les discussions de fond avec la Fraternité Saint Pie X sur le concile Vatican II qui reste la véritable pierre d'achoppement. Les échanges entre experts théologiques pourraient même commencer à l'automne prochain » (Note de Michel Garroté : « même » à l’automne prochain. Et alors ? Pourquoi « même » ? Fallait laisser traîner pendant encore 20 ans ?). « De leur issue dépend le succès, ou l'échec de la volonté de Benoît XVI de réintégrer la communauté lefebvriste dans l'Église catholique. En attendant, ce motu proprio devrait lancer une miniréforme de structure au sein du Vatican ».
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« La commission Ecclesia Dei, comparable à une mission gouvernementale qui fut créée à la suite des consécrations illicites par Mgr Lefebvre en 1988 » (Note de Michel Garroté : et bien voilà, le dossier remonte à 1988, c’est bien ce que j’écrivais) « pour garder le contact avec ceux que Rome considérait comme schismatiques, va changer de tutelle. Elle dépendait jusque-là du Pape, donc du secrétaire d'État qui joue le rôle d'un premier ministre » (Note de Michel Garroté : oh-la-la ; pape secrétaire d’état premier ministre ; la confusion de l’auteur est ici trop grande pour je prenne le temps d’y répondre). « Elle passe sous l'autorité hiérarchique de la Congrégation pour la doctrine de la foi » (Note de Michel Garroté : ah oui ? Comme ça ? Sans plus ?). « Soit un véritable changement de méthodes. Auparavant, les relations avec les lefebvristes étaient gérées dans le registre ‘disciplinaire’ comme le seraient celles d'un gouvernement avec des dissidents réfractaires » (Note de Michel Garroté : décidément, l’auteur aime bien les comparaisons folkloriques ; au fait, Monsieur, c’est quoi un dissident réfractaire ?). « Avec la réforme, ces relations viennent sur le terrain purement théologique » (Note de Michel Garroté : non ; l’aspect disciplinaire et canonique subsiste). « La Congrégation pour la doctrine de la foi est le centre névralgique de l'Église catholique. À l'image d'une banque centrale, elle contrôle la valeur du ‘dépôt de la foi catholique’ » (Note de Michel Garroté : décidément, l’auteur adore les comparaisons folkloriques). « Elle a le pouvoir de dire ce qui est, ou n'est pas, catholique » (Note de Michel Garroté : encore un fameux raccourci dans la façon de présenter les choses ; la Congrégation pour la doctrine de la foi développe et défend la théologie catholique et la philosophie catholique, autrement dit toute l’anthropologie catholique ; inutile par conséquent de la réduire à un vulgaire tribunal d’inquisition).
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« Si Benoît XVI, pape théologien et ancien préfet de cette puissante congrégation, a voulu cette évolution également souhaitée par les disciples de Mgr Lefebvre, c'est pour traiter du problème à sa racine. Plus que la messe en latin » (Note de Michel Garroté : le rite tridentin, Monsieur, le rite tridentin, soyez précis s’il vous plaît), « la divergence totale de vue sur le concile Vatican II est bien la cause principale de la rupture. Et depuis vingt ans, les positions - antagonistes - sont bloquées » (Note de Michel Garroté : à part que de façon officieuse les lefebvristes ont toujours maintenu des contacts avec la curie romaine, notamment depuis leur prieuré d’Albano). « Mais Benoît XVI, plus que Jean-Paul II, veut absolument sortir de l'impasse, comme le démontre la série de gestes qu'il a faits dans cette direction depuis son élection en avril 2005. Jusque-là la réhabilitation de la messe selon le missel de Jean XXIII, dite en latin, au titre d'un rite ‘extraordinaire’ n'a pas provoqué le séisme annoncé dans l'Église et la levée des excommunications, sans l'affaire Williamson, serait passée quasiment inaperçue » (Note de Michel Garroté : tiens, enfin une remarque lucide). « Mais la perspective de ces discussions théologiques sur le concile Vatican II semble relever d'une mission impossible. Sur un terrain miné qui plus est. Une mission impossible, car il s'agit de concilier deux visions rigoureusement opposées du concile. L'abbé Lorans, porte-parole de la Fraternité Saint Pie X » (Note de Michel Garroté : curieuse façon de présenter l’abbé Lorans dont le rôle était et reste plus profond que celui de porte-parole ou de perroquet) « résumait cette semaine, la problématique telle qu'il la perçoit : ‘La ligne de partage n'est pas entre Ecône et Rome, mais entre l'Église qui a deux mille ans et celle qui n'a pas cinquante ans… l'Église conciliaire’ ».
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« Sont récusés l'œcuménisme et le dialogue interreligieux parce qu'ils mettent en cause la prééminence de l'Église catholique » (Note de Michel Garroté : ces sempiternels raccourcis deviennent fatigants ; il ne s’agit pas de la prééminence de l’Eglise catholique ; ils s’agit du magistère de l’Eglise catholique ; outre l’œcuménisme et le dialogue interreligieux, il y a également la définition à donner à la liberté religieuse). « Mais aussi la perte de la dimension ‘sacrificielle’ de la messe au profit d'une célébration communautaire » (Note de Michel Garroté : primo, les guillemets au mot sacrificielle sont superflues puisque toute messe catholique, quel que soit son rite, est, pour les catholiques, sacrificielle ; secundo, il n’est nul besoin d’être traditionaliste pour aborder ces questions ; ou alors le simple fait de reconnaître à la messe catholique son sens sacrificiel au sens catholique du terme serait une forme « d’intégrisme »…).
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« Et la dilution du sens de ‘salut de l'âme’ et du renoncement pour l'implication sociale du chrétien dans la société selon l'image du ‘levain dans la pâte’ » (Note de Michel Garroté : qu’est-ce qu’il raconte là, je n’y comprends plus rien ; l’âme de la pâte de la dilution de l’implication… ?). « Un terrain miné » (Note de Michel Garroté : ce n’est pas une excuse pour en rajouter) « car les différents acteurs sont surveillés de près. Dans l'Église, plusieurs épiscopats - les Autrichiens sont mêmes venus le dire au Pape ces jours-ci - refusent tout compromis sur Vatican II » (Note de Michel Garroté : purée, quel salmigondis…).
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« Ils sont appuyés par plusieurs cardinaux, dont des Romains, tous très réservés sur ce rapprochement » (Note de Michel Garroté : ???). « Quant à Mgr Bernard Fellay, responsable de la Fraternité Saint Pie X, il fait face à une violente opposition interne qui l'accuse de compromis avec Rome » (Note de Michel Garroté : toujours dans la nuance…mais où s’informe donc ce Monsieur qui feint de connaître tous les dessous de l’affaire Ecône ? Il y a certes une violente opposition interne, notamment chez certains prêtres français de la première heure, mais encore faudrait-il l’expliciter, cette opposition, au lieu d’écrire une série B en mandarin).
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Votez (UMPS) avec vos pieds - LSB (
http://lesalonbeige.blogs.com ) publie aujourd’hui vendredi une intéressante - mais néanmoins insuffisante - analyse sur Sarkozy et l’UMP, analyse que voici : « Début juin, Claude Goasguen (Note de Michel Garroté : Claude Goasguen dont je salue ici le courage y compris le courage concernant Israël ; et que les anges le protègent…), député UMP, dénonçait la politique d'ouverture à gauche menée par Nicolas Sarkozy dans un entretien, aux accents droitiers, accordé à Valeurs Actuelles (Note de Michel Garroté : Valeurs Actuelles, seul hebdo de droite qui, du reste, dispose également d’un site Internet que je recommande aux lectrices et aux lecteurs) : ‘L’ouverture est devenue un slogan. C’est à mon sens un mauvais slogan (...) La droite est-elle donc composée d’un rassemblement d’attardés pour que nous allions chercher de vieilles figures défraîchies du mitterrandisme pour former les équipes gouvernementales ? (...) La droite est clairement le socle sur lequel il a été élu. Il a réussi, par son volontarisme, par son dynamisme, à récupérer les voix du Front national et à progressivement fédérer l’ensemble d’un électorat de droite en déshérence. Ce que personne n’avait réussi à faire ces quinze dernières années. Enfin, la droite est réunifiée’ ».
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« C'est en faisant référence à cet article, que des "militants UMP" (?) proposent désormais
une pétition anti-ouverture sur Internet : ‘L’ouverture ne doit pas devenir un gadget médiatique renvoyant l’idée que les valeurs, l’intelligence et la compétence sont à gauche (...) Aidez ceux qui dans l’entourage du Président plaident contre la poursuite de l’ouverture gadget, en signant cette pétition et en la diffusant largement à vos relations sympathisantes de l’UMP et de la majorité’ ».
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« Plutôt qu'une démarche sincère de militants UMP ancrés à droite,
Marianne (Note de Michel Garroté : parce que Marianne est devenue une référence pour Le Salon Beige ? Tout fout le camp mon bon Monsieur) y voit plutôt, une manoeuvre destinée à conserver les électeurs FN ou MPF ayant voté Sarkozy et UMP aux dernières élections : "Derrière le discours aimablement énervé du texte, quelques maladresses laissent entendre les accointances de la pétition : faire apparaître le sigle UMPS, argument classique des anti-systèmes à commencer par Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers. Un clin d'œil qui ne relève probablement pas du hasard : si on s'attarde sur la fin de l'interview de Claude Goasguen, le député-maire souligne clairement que le risque est de perdre ‘les voix du Front national’ et ‘un électorat de droite en déshérence’, récupérés par Sarkozy." (Note de Michel Garroté : Claude Goasguen est très au-dessus des manœuvres que Le Salon Beige - avec l’aide de Marianne… - semble lui attribuer) On se souvient également qu'en 2007 un site des Catholiques de l'UMP (ici) s'était créé durant la campagne électorale et n'était resté actif que quelques mois après l'élection de Nicolas Sarkozy » (fin de l’analyse intitulée ‘Pétition de sarkozystes anti-ouverture : fronde ou manipulation ?’ publiée sur LSB).
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Voilà. Ce sera tout pour aujourd’hui vendredi. Shabbat Shalom et bon Dimanche.
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Michel Garroté
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jeudi 18 juin 2009

Vichy, Mousavi et Sarkozy

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Michel Garroté
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Jeudi 18 juin 2009
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Mousavi le « modéré » - Comme chaque jour, je prends acte, avec dégoût, du langage politico-médiatique « correct ». Et aujourd’hui, en ce jeudi 18 juin 2009, le langage susmentionné est particulièrement « correct ». En effet, d’un côté, on invite le régime théocratique iranien à la « mesure ». Et l’on nous présente le rival d’Ahmadinejad, un certain Mir Hossein Mousavi, comme un « modéré ». De l’autre côté, en ce 18 juin 2009, on se gargarise (avec une certaine dose d’hypocrisie et d’anachronisme) avec la commémoration de l’Appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle.
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Il y a là comme qui dirait un paradoxe entre l’encensement de la résistance (du temps passé) et la passivité face au nazislamisme (du temps présent). Commençons par Mir Hossein Mousavi. Mousavi est un extrémiste et non pas un « modéré ». Mousavi est l’un des fondateurs du mouvement terroriste Hezbollah. Mousavi est le fondateur des services de renseignement de la République nazislamique iranienne. Quand Mousavi officiait comme Premier ministre en 1988, 30.000 prisonniers politiques ont été exécutés. En trois mois…
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Continuons avec nos Chancelleries qui, à Paris, Londres et ailleurs, invitent poliment le régime nazislamiste théocratique iranien à la « mesure ». Dernière couardise gouvernementale en la matière, avec la Suisse, où le Département fédéral des Affaires étrangères a appelé le régime iranien à faire preuve «de mesure dans le contrôle des manifestations» qui ont lieu à Téhéran et dans tout le pays. Or, ces manifestations ne sont pas contrôlées avec mesure. Elles sont réprimées dans le sang. Et c’est donc cette répression dans le sang que les Chancelleries, si elles avaient assimilé l’Appel du 18 juin 1940 (Appel dont l’auteur ne m’a du reste jamais fasciné…), auraient dû condamner avec vigueur, au lieu de bêler des propos décalés.
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Le nazislamisme ne dérange pas grand monde - Dans mon article de hier mercredi, j’écrivais textuellement : « J’espère pouvoir bientôt lire des analyses solides et concrètes à ce propos (l’Iran) sur Metula News Agency par exemple ». C’est chose faite aujourd’hui jeudi. En effet, Jean Tsadik sur Metula News Agency (
http://www.menapress.com ), aujourd’hui jeudi 18 juin 2009, dans un article intitulé ‘Mais où sont les 63% qui ont voté Ahmadinejad ?’, écrit notamment (extraits) : « ‘Nous nous battrons, nous mourrons, mais nous n’accepterons pas cette parodie de vote !’, scandaient les manifestants qui, hier comme les autres jours, avaient pacifiquement envahi le centre de Téhéran. (…) Mercredi (ndlr : hier), lors des derniers rassemblements en date, les rares observateurs fiables qui sont parvenus à informer l’Occident ont fait, pour la première fois, allusion à des mots d’ordre plus politiques, genre : ‘A bat le coup d’Etat’, ‘Ahmadinejad démission, tu ne tiendras pas jusqu’à la fin de la semaine !’, ‘Mort au gouvernement de menteurs !’ ».
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« Surtout, on a beaucoup remarqué la reprise du cri qui avait été celui de la révolution islamique, en 1979, contre la police du Shah : ‘Les chars et les fusils ne servent plus à rien’. On aimerait bien les croire, mais rien n’est moins sûr ; lorsque la manifestation est passée par la place Azadi, des coups de feu ont été dirigés sur la foule, faisant plusieurs morts et blessés. Ils avaient été tirés depuis un camp d’entraînement des Basij, le principal problème des partisans de Mousavi. Les Basij, signifiant littéralement ‘mobilisation’, ou, de leur appellation complète, les Nirouye Moqavemate Basij, c’est à dire ‘la Force de Résistance Basij. Ils sont 11 millions, en Iran. (…) Ils sont actuellement commandés par un escogriffe sans scrupules, répondant au nom d’Hassan Taëb. Les Basij font partie intégrante du Corps des Gardiens de la Révolution Iranienne, l’IRGC, les Pasdaran, les SS de la dictature islamique iranienne ».
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« En temps normal, il n’y a ‘que’ 90.000 Basij mobilisés, mais les réservistes de cette unité, à l’origine créée pour arrêter l’armée de Saddam Hussein, peuvent être mis à contribution en l’espace de quelques jours. Ils sont alors environ un SS-Basij pour six citoyens iraniens, ce qui rend, en principe, impossible toute tentative de renverser le gouvernement par un mouvement populaire. C’est précisément sur ces données que se basent l’establishment israélien de la défense, ainsi que la communauté du renseignement de l’Etat hébreu, pour affirmer que la vague de protestation faisant suite au trucage des élections va se calmer et disparaître. Cela découle d’une lecture correcte des capacités des forces respectives en présence à Téhéran, c’est aussi une façon de dire que le problème, vu d’Israël, se situe avec le régime islamique, et non, spécifiquement, avec Ahmadinejad ou Mousavi. Une position, partagée, pour une fois, par le président américain Barack Obama. Ce qu’entend le ministre de la Défense Ehoud Barak, entre autres, et qui ne trouve pas grand écho dans les media occidentaux, est que le président élu par le peuple en Iran, n’a qu’une seule tâche : la réalisation de la Constitution islamique de 1979 ».
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« Pour ce faire, il dispose d’un mandat de quatre ans, renouvelable une fois, durant lesquels il exerce un pouvoir exécutif limité. Même avant cela, Mir Hossein Mousavi, ainsi que les autres candidats à la présidence de la République Islamique, ont été approuvés par le Conseil des Gardiens de la Révolution, qui se sont assurés de leur allégeance aux idéaux de la Révolution Islamique. Même si Mousavi a effectivement remporté les élections présidentielles et si sa victoire avait été reconnue, il n’aurait pas eu le contrôle des forces armées (550.000 hommes, 350.000 réservistes), des renseignements militaires, de la Sécurité Générale, de déclarer la paix ou la guerre, de choisir les responsables du pouvoir judiciaire, des stations de radio, des chaînes de télévision, de nommer les chefs de la police et de l’armée, ainsi que six des douze membres du Conseil des Gardiens de la Révolution, qui, entre autres fonctions, choisissent tous les candidats à la députation. Tous ces privilèges sont l’apanage exclusif du Guide Suprême de l’Iran, l’inamovible ayatollah islamofasciste Ali Khameneï » (fin des extraits de l’article de Jean Tsadik).
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Aujourd’hui nous commémorons l’Appel du 18 juin - La CICAD (
http://www.cicad.ch ), avec pour sources herodote.net et charles-de-gaulle.org, écrit aujourd’hui (extraits) : « Le 18 juin 1940, à Londres, dans les studios de la BBC, le général Charles de Gaulle lance un Appel à ses compatriotes. Cet Appel est rediffusé le lendemain et publié dans la presse encore libre. (…) Il survient dans un moment d'immense détresse nationale. Suite à une offensive des armées allemandes, les troupes franco-anglaises se débandent ou gagnent l'Angleterre. Huit millions de civils fuient sur les routes de l'exode. Charles de Gaulle (49 ans), sous-secrétaire d'État à la Défense, a tenté de convaincre son gouvernement de résister jusqu'au bout ».
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« De retour d'une visite à Londres auprès du Premier ministre Winston Churchill, il a appris le 16 juin que le maréchal Philippe Pétain (84 ans), partisan de l'armistice, était le nouveau chef du gouvernement. Le 17 juin, il a repris l'avion pour Londres cependant que Pétain annonçait à la radio sa décision de cesser le combat. De Gaulle place ses espoirs dans la mondialisation du conflit, plus lucide en cela que la plupart de ses contemporains, qui croient à une victoire inéluctable de l'Allemagne. (…) L'Appel arrive trop tard pour enrayer la ferveur des Français envers celui qui ne sera bientôt plus appelé que ‘Le Maréchal’. Mais jour après jour, à la radio de Londres, de Gaulle va bâtir sa légitimité contre les ‘traîtres de Vichy’ » (fin des extraits du texte de la CICAD).
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Sarkozy - On peut lire sur le wire que Sarkozy a commémoré aujourd’hui jeudi l'Appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, au Mont Valérien (Hauts-de-Seine), une cérémonie en hommage à ceux qui avaient « refusé la défaite et poursuivi le combat contre l'ennemi », selon l'Elysée. Sarkozy, accompagné du ministre de la Défense Hervé Morin, du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel et du chef d'état-major des armées française Jean-Louis Georgelin, a passé en revue les troupes. Après la sonnerie aux Morts, Sarkozy a ravivé la flamme du souvenir, au pied de la Croix de Lorraine. Sarkozy s'est ensuite recueilli dans la crypte. Voilà pour le protocole.
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Pour mémoire, durant l'Occupation, un millier d'otages et de résistants ont été fusillés au Mont Valérien. L'appel que le général de Gaulle avait lancé de Londres le 18 juin 1940 (demandant aux militaires, ingénieurs, ouvriers français de le rejoindre sur le sol anglais pour continuer la lutte contre l'ennemi allemand) a été lu aujourd’hui 18 juin 2009 au Mont Valérien.
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Et cela dit, sur le fond, je ne puis m’empêcher de conserver un goût amer. Car je me souviens de la longue et fastueuse visite à Paris du repoussant dictateur Kadhafi, sur invitation de Sarkozy, en octobre 2007. Car je me souviens du jour où Sarkozy, devant un corps de gendarmes, a mis sur le même plan l’antisémitisme et l’islamophobie. Car je me souviens du chacal dictatorial de Damas invité par Sarkozy le 14 juillet 2008 à Paris. Car je me souviens, pauvre crétin, d’avoir voté pour Sarkozy en mai 2007. Parce que, à l’époque, le discours sarkozyque néoconservateur sur la société libre de culture judéochrétienne m’avait convaincu. C’était un leurre. Aux prochaines élections présidentielles, si Dominique Strauss Kahn se présente, je voterai pour lui. Car je préfère un social-démocrate intelligent à un néo-gaulliste sans discernement. La France est en faillite. Pour la redresser, rien de tel qu’un ancien directeur du Fond Monétaire International. Bonsoir. Et à demain.
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Michel Garroté
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"Extrémiste" et "dangereux"

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Paru sur Le Post :
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Par Michel Garroté. Lundi 15 juin 2009 Hier dimanche 14 juin 2009, le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu (récemment et......
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le 16/06 à 06:49 1312 lectures
67 réactions
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1312 personnes ont lu mon article repris sur 'Le Post' et les 67 réactions ne sont pas tristes. Une fois de plus on écrit, dans l'une des 67 réactions, que Michel Garroté (salut c'est moi) est "extrémiste" et "dangereux"...parce qu'il soutient Israël.
Je me marre...
Michel Garroté
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