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Michel Garroté
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mgarrote56@gmail.com
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Lundi 22 juin 2009
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Si le titre du présent article était vrai, le contenu du présent article n’aurait plus lieu d’être. Seulement voilà. Obama ne fait pas bombarder le siège des Pasdarans iraniens, les Waffen SS du régime des ayatollahs. Mais au contraire, Obama fait preuve d’une délicatesse extrême à l’égard des ayatollahs iraniens en parlant de la liberté à laquelle aspirent les Iraniens ; sans pour autant condamner clairement et vigoureusement la répression islamofasciste, exercée par les Pasdarans et autres corps nazislamistes, contre ces mêmes Iraniens. Dans la dernière partie du présent article, on trouvera les extraits d’une analyse de Guy Millière, publiée sur Metula News Agency, à propos de Obama et de l’Iran.
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Quant à moi, j’ajoute que depuis que Obama est président des USA, les positions se durcissent en Iran (le régime), en Irak (Al-Qaïda reprend ses attentats), en Afghanistan (Al-Qaïda et les talibans redoublent d’efforts), au Pakistan (Al-Qaïda et les talibans convoitent l’arsenal nucléaire pakistanais), en Egypte (Moubarak durcit le ton envers Israël), dans les territoires disputés de Judée Samarie (le Fatah durcit le ton envers Israël), en Corée du Nord communiste (Kim Jong Père & Fils menacent d’envoyer une bombe sur Hawaï), en Chine (le régime soutient Ahmadinejad) et en Russie (le régime soutient Ahmadinejad). Vous vouliez Obama ? Assumez maintenant. Dans cinquante ans, les livres d’histoire décrirons 2009 tel que les livres d’histoire aujourd’hui décrivent 1939. Cela aussi, il faudra l’assumer.
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Et à propos de Pasdarans (je reviens à l’Iran), aujourd’hui lundi 22 juin 2009, on peut lire, ça et là sur le wire, que les Pasdarans (Gardiens de la Révolution iranienne, sorte de Waffen SS de la République intégriste d'Iran) menacent les manifestants d’une riposte « décisive et révolutionnaire » (ndmg : formule islamofasciste pour dire « sanguinaire ») s'ils poursuivent les manifestations : « Les Pasdarans, les bassidjis (ndmg : bassidjis ; nervis nazislamistes à la solde des Pasdarans) et les autres forces de l'ordre et de sécurité sont prêts à mener une action décisive et révolutionnaire pour (...) mettre un terme au complot et aux émeutes », selon un communiqué. C'est la première fois que les Pasdarans lancent une telle menace depuis le début des troubles. Cette menace s'adresse aux hommes politiques comme aux manifestants. Le corps des Pasdarans compte 125.000 hommes selon le Military balance de l'Institut britannique Jane's (ndmg : et beaucoup plus que 125.000 si nécessaire).
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Concernant les basidijs, Jean Tsadik sur Metula News Agency écrivait jeudi 18 juin : « En temps normal, il n’y a ‘que’ 90.000 Basij mobilisés, mais les réservistes de cette unité (…) peuvent être mis à contribution en l’espace de quelques jours. Ils sont alors environ un SS-Basij pour six citoyens iraniens, ce qui rend, en principe, impossible toute tentative de renverser le gouvernement par un mouvement populaire ».
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LEXPRESS.fr publie aujourd’hui lundi 22 juin 2009 un article intéressant intitulé « Des résultats ‘invraisemblables’ en Iran », article basé sur une étude de l’Institut Chatham House de l'Université St Andrews (extraits) : « Les résultats officiels de l'élection présidentielle en Iran montrent des renversements de tendance ‘hautement invraisemblables’ en faveur de Mahmoud Ahmadinejad par rapport aux scrutins précédents, selon une étude réalisée par un institut britannique et rendue publique dimanche. Selon l'institut indépendant Chatham House, l'analyse des chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur montre que Mahmoud Ahmadinejad n'aurait pas remporté une victoire aussi écrasante sans un changement radical des comportements des ruraux et des électeurs réformateurs. Le basculement concerne 50,9 % des voix en faveur du président réélu, qui aurait gagné les suffrages de 47,5 % de ceux qui avaient voté pour des candidats réformateurs aux élections de 2005, affirme l'étude. ‘Cela, plus qu'aucun autre résultat, est hautement invraisemblable et a fait l'objet de nombreux débats en Iran’, selon l'étude ».
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LEXPRESS.fr ajoute : « L'étude montre notamment que dans deux provinces conservatrices, celles de Mazandaran (nord) et Yazd (centre), la participation était supérieure à 100%. Les trois candidats malheureux de l'élection avaient dénoncé une participation supérieure à 100% dans 170 villes et porté plainte. En réponse, ce lundi, le porte-parole du Conseil des Gardiens de la constitution, chargé de superviser la présidentielle iranienne et d'examiner cette plainte, a affirmé qu'il y avait eu plus de votes que d'électeurs potentiels, mais seulement dans cinquante districts, a rapporté lundi la télévision d'Etat. Il a estimé aussi que cela n'aurait pas ‘d'influence importante’ sur le résultat final, qui a vu le président Mahmoud Ahmadinejad réélu pour un mandat de quatre ans. L'Iran compte 366 districts, qui sont une subdivision administrative des 30 provinces que compte le pays ».
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LEXPRESS.fr poursuit : « L'analyse britannique, réalisée sous l'égide du professeur Ali Ansari, directeur de l'Institut des études iraniennes à l'Université St Andrews, remet en cause l'hypothèse selon laquelle la victoire de Mahmoud Ahmadinejad est due à une participation massive d'une majorité conservatrice auparavant silencieuse. Chatham House relève qu'en 1997, 2001 et 2005, ‘les candidats conservateurs et Ahmadinejad en particulier étaient nettement impopulaires dans les zones rurales’, mais les résultats de cette année montrent que le président réélu a réalisé des scores remarquables dans ces régions. ‘Cette augmentation du soutien à Ahmadinejad parmi les ruraux et les minorités ethniques est sans commune mesure avec les tendances antérieures’, souligne l'étude qui juge cet aspect crucial. Le président a obtenu quelque 13 millions de voix de plus à l'élection de 2009 que le total des voix conservatrices en 2005, selon les résultats officiels ».
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LEXPRESS.fr précise : « Pour réaliser les scores qui lui sont attribués par les autorités iraniennes dans 10 sur les 30 provinces, le président Ahmadinejad a dû récolter les voix de tous les nouveaux électeurs, celles de tous les électeurs centristes et 44 % de ceux qui votaient réformateur. Or beaucoup de ces provinces sont précisément celles où le réformateur Mehdi Karroubi avait obtenu de bons résultats en 2005. Ses partisans auraient donc décidé de voter Ahmadinejad et non en faveur de son rival réformateur Mir Hossein Mousavi. ‘Pour de nombreux réformateurs, cette situation est extrêmement invraisemblable’, ajoute l'étude. Les partisans du président Ahmadinejad affirment que ce dernier et M. Karroubi ont le même profil ‘d'homme du peuple’, ce qui expliquerait selon eux ce renversement de tendance, relève Chatham House. Selon les résultats officiels, Mahmoud Ahmadinejad a remporté l'élection présidentielle au premier tour avec 62,63% des voix » (fin des extraits de l’article de LEXPRESS.fr).
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LEFIGARO.fr (avec l’AFP et Reuters) publie aujourd’hui lundi 22 juin 2009 les réactions de diverses Chancelleries occidentales (réactions un brin illusionnistes), dans un article intitulé « Iran : Sarkozy et Merkel haussent le ton », article dans lequel on peut lire (extraits) : « La polémique s'aggrave entre le régime iranien et plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a qualifié ‘d'irresponsables’ des propos de son homologue Bernard Kouchner, et demandé des excuses de Paris. Celui-ci avait évoqué une ‘expression de révolte démocratique’ en Iran ».
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LEFIGARO.fr ajoute : « Dimanche soir, le chef de la diplomatie française a enfoncé le clou en condamnant la ‘répression brutale’ et en appelant à la ‘libération immédiate des personnes arrêtées’. Nicolas Sarkozy a jugé de son côté que l'attitude des ‘autorités de Téhéran face au désir légitime de vérité d'une grande partie de la population iranienne est inexcusable’. Le président Mahmoud Ahmadinejad a ‘recommandé’ à Washington et à Londres de ‘corriger leur position d'ingérence’. (…) L'Allemagne a haussé le ton. ‘J'appelle fermement les dirigeants iraniens à procéder à un nouveau décompte des voix’, a déclaré la chancelière, Angela Merkel » (fin des extraits de l’article de LEFIGARO.fr).
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Condamner la répression et formuler de fermes appels sont certes de bonnes choses. Cependant, nous étions en droit d’attendre, de la part de l’Union Européenne et des USA, une politique à la fois concertée et sans concessions à l’égard du régime totalitaire iranien. Car nous avons lu et entendu mille fois, dans les feuilletons de Pallywood, des mots concertés et sans concessions à chaque fois que les forces de défense israéliennes tentaient d’éradiquer le terrorisme arabo-palestinien.
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Le jeudi 18 juin 2009 j’ai notamment écrit que Mousavi est un héritier de l’extrémisme et non pas un « modéré ». Que Mousavi est l’un des fondateurs du mouvement terroriste Hezbollah. Que Mousavi est le fondateur des services de renseignement de la République nazislamique iranienne. Que lorsque Mousavi officiait comme Premier ministre en 1988, 30.000 prisonniers politiques ont été exécutés en trois mois.
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Or je tombe sur Guy Millière (Metula News vendredi 19 juin 2009) qui dans un article intitulé « Arrêter le délire de Barack Hussein Obama » écrit (extraits) : « Je crains que les émeutes qui ont soulevé l’Iran ces derniers jours, et qui se poursuivront peut-être, ne s’achèvent sans le moindre changement de régime et dans la couleur gris béton du totalitarisme ordinaire. Plus que jamais, les Iraniens qui aspirent à la liberté, en tous cas, sont seuls. Ils n’ont aucun soutien de l’Europe (…) ».
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Guy Millière enchaîne : « Les Iraniens n’ont pas non plus à attendre quoi que ce soit de l’administration Obama, qui a, depuis des semaines, comme l’ont souligné divers analystes, dont Robert Kagan, choisi son camp, et qui a, par le biais du discours de Barack Hussein au Caire, le 4 juin dernier, affirmé plus explicitement que jamais ses positions. Barack Hussein veut négocier avec les mollahs et Ahmadinejad. Si Mousavi avait accédé au pouvoir, il l’aurait accepté comme interlocuteur, mais Ahmadinejad lui convient très bien. Il sait, de toute façon, qu’Ahmadinejad et Mousavi ne sont que deux visages d’une même dictature. Il sait que des millions d’Iraniens aspirent à un changement de régime, et il sait aussi que lui, Barack Hussein, est en faveur de la ‘stabilité’, du ‘calme’, même si ce calme doit se révéler être celui des cimetières ».
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Guy Millière poursuit : « Ce dont rêve Barack Hussein, c’est d’un Proche-Orient apaisé, parsemé de dictateurs et d’islamistes peut-être, mais de dictateurs et d’islamistes prêts à s’entendre avec les Etats-Unis. Si le prix de l’entente est le sang de milliers d’Iraniens, Barack Hussein est prêt à le payer ; si le prix est l’humiliation des Etats-Unis, Barack Hussein est prêt à le payer aussi ; si le prix est une nucléarisation de l’Iran, Barack Hussein a déjà déclaré, je l’ai dit, qu’il acceptait celle-ci. Si le prix doit être un anéantissement d’Israël, Barack Hussein n’hésiterait guère, je le crains, à condition que l’anéantissement se fasse par étapes, graduellement, par étouffement et amputations successives, sans effusion de sang susceptible d’effaroucher l’électorat juif américain. Je pense, d’ailleurs, que c’est parce qu’Ahmadinejad et les mollahs savent à qui ils ont affaire qu’ils se permettent la radicalisation et la violence actuelles. Obama ne l’ignore pas, mais pense déjà à l’étape suivante ».
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Guy Millière ajoute : « Or l’étape suivante est, sur son agenda, la discussion avec un Iran nucléaire et avec des régimes arabes inquiets de voir l’Iran doté du nucléaire. Les composants de cette étape sont déjà en place. Et c’est parce que les composants de cette étape sont déjà en place, que la radicalisation se lit aussi dans le discours des dirigeants palestiniens, qui, ces derniers jours, ne s’embarrassent guère de circonlocutions, pas plus d’ailleurs que des dirigeants arabes « modérés » tel Hosni Moubarak. Cette étape consistera à tenter d’installer Israël en position de bouc émissaire, puis de victime expiatoire. Le premier mouvement vers cette étape a consisté à incriminer Israël pour les « implantations » en Judée-Samarie, et à comparer celles-ci à des colonies, et Israël à un Etat colonial, voire à un Etat pratiquant l’esclavagisme ou l’apartheid. Le message en filigrane est : ou bien Israël se retire de tous les territoires « colonisés », ou bien Israël mérite d’être mis au ban de l’humanité ».
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Guy Millière précise : « Le second mouvement a consisté à expliquer que la colonisation israélienne, si elle ne s’interrompait pas, serait responsable de la nucléarisation de l’Iran. Le message, là, est destiné au monde arabe et européen : nous, Américains, avons fait ce que nous avons pu, vous déplorez la nucléarisation de l’Iran ? Voyez le responsable, qui est Israël. Le mouvement suivant, présent entre les lignes dans le discours du 4 juin, est : nous, Américains, sommes en faveur d’une dénucléarisation généralisée ; l’Iran s’est doté du nucléaire, mais il y a déjà une puissance nucléaire dans la région, Israël. Le message ? Si Israël se dénucléarise, diront de charmants diplomates made in Obama nous obtiendrons un arrêt de la course au nucléaire dans la région et une possibilité de voir l’Iran renoncer au nucléaire militaire. Le dernier mouvement consistera à placer les dirigeants israéliens face à une offre que, comme on dit dans la mafia et autour d’Obama, ils ne pourront pas refuser ».
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Guy Millière conclut : « Soit, dira Barack Hussein, Israël accepte le plan de paix saoudien dans son intégralité, et y ajoute l’adhésion au traité de non prolifération nucléaire, soit Israël perdra le soutien des Etats-Unis, qui se rangeront sur la position unanime des Européens, du monde arabe, et, au delà, du monde musulman tout entier. Barack Hussein ne désespère pas d’avoir l’assentiment de la communauté juive américaine pour parvenir à ses fins. Avoir parlé de la naissance d’Israël comme d’un effet secondaire de la Shoah n’est, en ce contexte, pas une « erreur de compréhension » de l’histoire de la part d’Obama, comme on l’a dit ici ou là. Dans le monde arabe et musulman, et de plus en plus en Europe, c’est ainsi qu’on présente Israël, et cela permet d’identifier ceux qui parlent des racines du peuple juif sur sa terre au Proche-Orient comme des « extrémistes », voire des « fondamentalistes », donc des êtres détestables (…) » (fin des extraits de l’article de Guy Millière paru sur Metula News Agency).
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Dans le monde arabe et musulman, et de plus en plus en Europe, c’est ainsi qu’on présente Israël (un effet secondaire de la Shoah), et cela permet d’identifier ceux qui parlent des racines du peuple juif sur sa terre au Proche-Orient comme des « extrémistes » , voire des « fondamentalistes », donc des êtres détestables, conclut Guy Millière.
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Oui. En effet. Je confirme. L’on nous identifie déjà comme soi-disant extrémistes, fondamentalistes, détestables. Et même comme « dangereux ». En fait, il faudrait nous liquider. Avec le titre du présent article (Obama fait bombarder le siège des Pasdarans iraniens), la liquidation physique serait même totalement justifiée (car ça ne se propose pas, de bombarder des Waffen SS Pasdarans, même pour rire). La liquidation physique, ce serait - là encore - un fruit du obamanial-dhimmitisme (obadhisme). Et cela aussi, il faudrait, par la suite, l’assumer devant l’histoire. Car, je le proclame encore une fois, dans cinquante ans, les livres d’histoire décrirons 2009 tel que les livres d’histoire aujourd’hui décrivent 1939 (combien de fois la gauche pacifiste nous a-t-elle déjà menés, et à la guerre mondiale, et à l’univers concentrationnaire ?).
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Ce week-end, une personne proche m’a dit : « fais quand même attention à ce que tu écris ».
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Ah oui ? Et si je refuse de faire attention ?
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Michel Garroté
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Michel Garroté
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mgarrote56@gmail.com
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Lundi 22 juin 2009
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Si le titre du présent article était vrai, le contenu du présent article n’aurait plus lieu d’être. Seulement voilà. Obama ne fait pas bombarder le siège des Pasdarans iraniens, les Waffen SS du régime des ayatollahs. Mais au contraire, Obama fait preuve d’une délicatesse extrême à l’égard des ayatollahs iraniens en parlant de la liberté à laquelle aspirent les Iraniens ; sans pour autant condamner clairement et vigoureusement la répression islamofasciste, exercée par les Pasdarans et autres corps nazislamistes, contre ces mêmes Iraniens. Dans la dernière partie du présent article, on trouvera les extraits d’une analyse de Guy Millière, publiée sur Metula News Agency, à propos de Obama et de l’Iran.
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Quant à moi, j’ajoute que depuis que Obama est président des USA, les positions se durcissent en Iran (le régime), en Irak (Al-Qaïda reprend ses attentats), en Afghanistan (Al-Qaïda et les talibans redoublent d’efforts), au Pakistan (Al-Qaïda et les talibans convoitent l’arsenal nucléaire pakistanais), en Egypte (Moubarak durcit le ton envers Israël), dans les territoires disputés de Judée Samarie (le Fatah durcit le ton envers Israël), en Corée du Nord communiste (Kim Jong Père & Fils menacent d’envoyer une bombe sur Hawaï), en Chine (le régime soutient Ahmadinejad) et en Russie (le régime soutient Ahmadinejad). Vous vouliez Obama ? Assumez maintenant. Dans cinquante ans, les livres d’histoire décrirons 2009 tel que les livres d’histoire aujourd’hui décrivent 1939. Cela aussi, il faudra l’assumer.
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Et à propos de Pasdarans (je reviens à l’Iran), aujourd’hui lundi 22 juin 2009, on peut lire, ça et là sur le wire, que les Pasdarans (Gardiens de la Révolution iranienne, sorte de Waffen SS de la République intégriste d'Iran) menacent les manifestants d’une riposte « décisive et révolutionnaire » (ndmg : formule islamofasciste pour dire « sanguinaire ») s'ils poursuivent les manifestations : « Les Pasdarans, les bassidjis (ndmg : bassidjis ; nervis nazislamistes à la solde des Pasdarans) et les autres forces de l'ordre et de sécurité sont prêts à mener une action décisive et révolutionnaire pour (...) mettre un terme au complot et aux émeutes », selon un communiqué. C'est la première fois que les Pasdarans lancent une telle menace depuis le début des troubles. Cette menace s'adresse aux hommes politiques comme aux manifestants. Le corps des Pasdarans compte 125.000 hommes selon le Military balance de l'Institut britannique Jane's (ndmg : et beaucoup plus que 125.000 si nécessaire).
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Concernant les basidijs, Jean Tsadik sur Metula News Agency écrivait jeudi 18 juin : « En temps normal, il n’y a ‘que’ 90.000 Basij mobilisés, mais les réservistes de cette unité (…) peuvent être mis à contribution en l’espace de quelques jours. Ils sont alors environ un SS-Basij pour six citoyens iraniens, ce qui rend, en principe, impossible toute tentative de renverser le gouvernement par un mouvement populaire ».
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LEXPRESS.fr publie aujourd’hui lundi 22 juin 2009 un article intéressant intitulé « Des résultats ‘invraisemblables’ en Iran », article basé sur une étude de l’Institut Chatham House de l'Université St Andrews (extraits) : « Les résultats officiels de l'élection présidentielle en Iran montrent des renversements de tendance ‘hautement invraisemblables’ en faveur de Mahmoud Ahmadinejad par rapport aux scrutins précédents, selon une étude réalisée par un institut britannique et rendue publique dimanche. Selon l'institut indépendant Chatham House, l'analyse des chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur montre que Mahmoud Ahmadinejad n'aurait pas remporté une victoire aussi écrasante sans un changement radical des comportements des ruraux et des électeurs réformateurs. Le basculement concerne 50,9 % des voix en faveur du président réélu, qui aurait gagné les suffrages de 47,5 % de ceux qui avaient voté pour des candidats réformateurs aux élections de 2005, affirme l'étude. ‘Cela, plus qu'aucun autre résultat, est hautement invraisemblable et a fait l'objet de nombreux débats en Iran’, selon l'étude ».
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LEXPRESS.fr ajoute : « L'étude montre notamment que dans deux provinces conservatrices, celles de Mazandaran (nord) et Yazd (centre), la participation était supérieure à 100%. Les trois candidats malheureux de l'élection avaient dénoncé une participation supérieure à 100% dans 170 villes et porté plainte. En réponse, ce lundi, le porte-parole du Conseil des Gardiens de la constitution, chargé de superviser la présidentielle iranienne et d'examiner cette plainte, a affirmé qu'il y avait eu plus de votes que d'électeurs potentiels, mais seulement dans cinquante districts, a rapporté lundi la télévision d'Etat. Il a estimé aussi que cela n'aurait pas ‘d'influence importante’ sur le résultat final, qui a vu le président Mahmoud Ahmadinejad réélu pour un mandat de quatre ans. L'Iran compte 366 districts, qui sont une subdivision administrative des 30 provinces que compte le pays ».
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LEXPRESS.fr poursuit : « L'analyse britannique, réalisée sous l'égide du professeur Ali Ansari, directeur de l'Institut des études iraniennes à l'Université St Andrews, remet en cause l'hypothèse selon laquelle la victoire de Mahmoud Ahmadinejad est due à une participation massive d'une majorité conservatrice auparavant silencieuse. Chatham House relève qu'en 1997, 2001 et 2005, ‘les candidats conservateurs et Ahmadinejad en particulier étaient nettement impopulaires dans les zones rurales’, mais les résultats de cette année montrent que le président réélu a réalisé des scores remarquables dans ces régions. ‘Cette augmentation du soutien à Ahmadinejad parmi les ruraux et les minorités ethniques est sans commune mesure avec les tendances antérieures’, souligne l'étude qui juge cet aspect crucial. Le président a obtenu quelque 13 millions de voix de plus à l'élection de 2009 que le total des voix conservatrices en 2005, selon les résultats officiels ».
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LEXPRESS.fr précise : « Pour réaliser les scores qui lui sont attribués par les autorités iraniennes dans 10 sur les 30 provinces, le président Ahmadinejad a dû récolter les voix de tous les nouveaux électeurs, celles de tous les électeurs centristes et 44 % de ceux qui votaient réformateur. Or beaucoup de ces provinces sont précisément celles où le réformateur Mehdi Karroubi avait obtenu de bons résultats en 2005. Ses partisans auraient donc décidé de voter Ahmadinejad et non en faveur de son rival réformateur Mir Hossein Mousavi. ‘Pour de nombreux réformateurs, cette situation est extrêmement invraisemblable’, ajoute l'étude. Les partisans du président Ahmadinejad affirment que ce dernier et M. Karroubi ont le même profil ‘d'homme du peuple’, ce qui expliquerait selon eux ce renversement de tendance, relève Chatham House. Selon les résultats officiels, Mahmoud Ahmadinejad a remporté l'élection présidentielle au premier tour avec 62,63% des voix » (fin des extraits de l’article de LEXPRESS.fr).
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LEFIGARO.fr (avec l’AFP et Reuters) publie aujourd’hui lundi 22 juin 2009 les réactions de diverses Chancelleries occidentales (réactions un brin illusionnistes), dans un article intitulé « Iran : Sarkozy et Merkel haussent le ton », article dans lequel on peut lire (extraits) : « La polémique s'aggrave entre le régime iranien et plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a qualifié ‘d'irresponsables’ des propos de son homologue Bernard Kouchner, et demandé des excuses de Paris. Celui-ci avait évoqué une ‘expression de révolte démocratique’ en Iran ».
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LEFIGARO.fr ajoute : « Dimanche soir, le chef de la diplomatie française a enfoncé le clou en condamnant la ‘répression brutale’ et en appelant à la ‘libération immédiate des personnes arrêtées’. Nicolas Sarkozy a jugé de son côté que l'attitude des ‘autorités de Téhéran face au désir légitime de vérité d'une grande partie de la population iranienne est inexcusable’. Le président Mahmoud Ahmadinejad a ‘recommandé’ à Washington et à Londres de ‘corriger leur position d'ingérence’. (…) L'Allemagne a haussé le ton. ‘J'appelle fermement les dirigeants iraniens à procéder à un nouveau décompte des voix’, a déclaré la chancelière, Angela Merkel » (fin des extraits de l’article de LEFIGARO.fr).
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Condamner la répression et formuler de fermes appels sont certes de bonnes choses. Cependant, nous étions en droit d’attendre, de la part de l’Union Européenne et des USA, une politique à la fois concertée et sans concessions à l’égard du régime totalitaire iranien. Car nous avons lu et entendu mille fois, dans les feuilletons de Pallywood, des mots concertés et sans concessions à chaque fois que les forces de défense israéliennes tentaient d’éradiquer le terrorisme arabo-palestinien.
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Le jeudi 18 juin 2009 j’ai notamment écrit que Mousavi est un héritier de l’extrémisme et non pas un « modéré ». Que Mousavi est l’un des fondateurs du mouvement terroriste Hezbollah. Que Mousavi est le fondateur des services de renseignement de la République nazislamique iranienne. Que lorsque Mousavi officiait comme Premier ministre en 1988, 30.000 prisonniers politiques ont été exécutés en trois mois.
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Or je tombe sur Guy Millière (Metula News vendredi 19 juin 2009) qui dans un article intitulé « Arrêter le délire de Barack Hussein Obama » écrit (extraits) : « Je crains que les émeutes qui ont soulevé l’Iran ces derniers jours, et qui se poursuivront peut-être, ne s’achèvent sans le moindre changement de régime et dans la couleur gris béton du totalitarisme ordinaire. Plus que jamais, les Iraniens qui aspirent à la liberté, en tous cas, sont seuls. Ils n’ont aucun soutien de l’Europe (…) ».
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Guy Millière enchaîne : « Les Iraniens n’ont pas non plus à attendre quoi que ce soit de l’administration Obama, qui a, depuis des semaines, comme l’ont souligné divers analystes, dont Robert Kagan, choisi son camp, et qui a, par le biais du discours de Barack Hussein au Caire, le 4 juin dernier, affirmé plus explicitement que jamais ses positions. Barack Hussein veut négocier avec les mollahs et Ahmadinejad. Si Mousavi avait accédé au pouvoir, il l’aurait accepté comme interlocuteur, mais Ahmadinejad lui convient très bien. Il sait, de toute façon, qu’Ahmadinejad et Mousavi ne sont que deux visages d’une même dictature. Il sait que des millions d’Iraniens aspirent à un changement de régime, et il sait aussi que lui, Barack Hussein, est en faveur de la ‘stabilité’, du ‘calme’, même si ce calme doit se révéler être celui des cimetières ».
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Guy Millière poursuit : « Ce dont rêve Barack Hussein, c’est d’un Proche-Orient apaisé, parsemé de dictateurs et d’islamistes peut-être, mais de dictateurs et d’islamistes prêts à s’entendre avec les Etats-Unis. Si le prix de l’entente est le sang de milliers d’Iraniens, Barack Hussein est prêt à le payer ; si le prix est l’humiliation des Etats-Unis, Barack Hussein est prêt à le payer aussi ; si le prix est une nucléarisation de l’Iran, Barack Hussein a déjà déclaré, je l’ai dit, qu’il acceptait celle-ci. Si le prix doit être un anéantissement d’Israël, Barack Hussein n’hésiterait guère, je le crains, à condition que l’anéantissement se fasse par étapes, graduellement, par étouffement et amputations successives, sans effusion de sang susceptible d’effaroucher l’électorat juif américain. Je pense, d’ailleurs, que c’est parce qu’Ahmadinejad et les mollahs savent à qui ils ont affaire qu’ils se permettent la radicalisation et la violence actuelles. Obama ne l’ignore pas, mais pense déjà à l’étape suivante ».
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Guy Millière ajoute : « Or l’étape suivante est, sur son agenda, la discussion avec un Iran nucléaire et avec des régimes arabes inquiets de voir l’Iran doté du nucléaire. Les composants de cette étape sont déjà en place. Et c’est parce que les composants de cette étape sont déjà en place, que la radicalisation se lit aussi dans le discours des dirigeants palestiniens, qui, ces derniers jours, ne s’embarrassent guère de circonlocutions, pas plus d’ailleurs que des dirigeants arabes « modérés » tel Hosni Moubarak. Cette étape consistera à tenter d’installer Israël en position de bouc émissaire, puis de victime expiatoire. Le premier mouvement vers cette étape a consisté à incriminer Israël pour les « implantations » en Judée-Samarie, et à comparer celles-ci à des colonies, et Israël à un Etat colonial, voire à un Etat pratiquant l’esclavagisme ou l’apartheid. Le message en filigrane est : ou bien Israël se retire de tous les territoires « colonisés », ou bien Israël mérite d’être mis au ban de l’humanité ».
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Guy Millière précise : « Le second mouvement a consisté à expliquer que la colonisation israélienne, si elle ne s’interrompait pas, serait responsable de la nucléarisation de l’Iran. Le message, là, est destiné au monde arabe et européen : nous, Américains, avons fait ce que nous avons pu, vous déplorez la nucléarisation de l’Iran ? Voyez le responsable, qui est Israël. Le mouvement suivant, présent entre les lignes dans le discours du 4 juin, est : nous, Américains, sommes en faveur d’une dénucléarisation généralisée ; l’Iran s’est doté du nucléaire, mais il y a déjà une puissance nucléaire dans la région, Israël. Le message ? Si Israël se dénucléarise, diront de charmants diplomates made in Obama nous obtiendrons un arrêt de la course au nucléaire dans la région et une possibilité de voir l’Iran renoncer au nucléaire militaire. Le dernier mouvement consistera à placer les dirigeants israéliens face à une offre que, comme on dit dans la mafia et autour d’Obama, ils ne pourront pas refuser ».
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Guy Millière conclut : « Soit, dira Barack Hussein, Israël accepte le plan de paix saoudien dans son intégralité, et y ajoute l’adhésion au traité de non prolifération nucléaire, soit Israël perdra le soutien des Etats-Unis, qui se rangeront sur la position unanime des Européens, du monde arabe, et, au delà, du monde musulman tout entier. Barack Hussein ne désespère pas d’avoir l’assentiment de la communauté juive américaine pour parvenir à ses fins. Avoir parlé de la naissance d’Israël comme d’un effet secondaire de la Shoah n’est, en ce contexte, pas une « erreur de compréhension » de l’histoire de la part d’Obama, comme on l’a dit ici ou là. Dans le monde arabe et musulman, et de plus en plus en Europe, c’est ainsi qu’on présente Israël, et cela permet d’identifier ceux qui parlent des racines du peuple juif sur sa terre au Proche-Orient comme des « extrémistes », voire des « fondamentalistes », donc des êtres détestables (…) » (fin des extraits de l’article de Guy Millière paru sur Metula News Agency).
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Dans le monde arabe et musulman, et de plus en plus en Europe, c’est ainsi qu’on présente Israël (un effet secondaire de la Shoah), et cela permet d’identifier ceux qui parlent des racines du peuple juif sur sa terre au Proche-Orient comme des « extrémistes » , voire des « fondamentalistes », donc des êtres détestables, conclut Guy Millière.
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Oui. En effet. Je confirme. L’on nous identifie déjà comme soi-disant extrémistes, fondamentalistes, détestables. Et même comme « dangereux ». En fait, il faudrait nous liquider. Avec le titre du présent article (Obama fait bombarder le siège des Pasdarans iraniens), la liquidation physique serait même totalement justifiée (car ça ne se propose pas, de bombarder des Waffen SS Pasdarans, même pour rire). La liquidation physique, ce serait - là encore - un fruit du obamanial-dhimmitisme (obadhisme). Et cela aussi, il faudrait, par la suite, l’assumer devant l’histoire. Car, je le proclame encore une fois, dans cinquante ans, les livres d’histoire décrirons 2009 tel que les livres d’histoire aujourd’hui décrivent 1939 (combien de fois la gauche pacifiste nous a-t-elle déjà menés, et à la guerre mondiale, et à l’univers concentrationnaire ?).
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Ce week-end, une personne proche m’a dit : « fais quand même attention à ce que tu écris ».
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Ah oui ? Et si je refuse de faire attention ?
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Michel Garroté
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