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Michel Garroté
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Vendredi 19 juin 2009
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Vol au-dessus d’un nid de coucou - Les familles des victimes de la « catastrophe » (ou « accident », ou « attentat », etc., etc.) du vol AF 447, de la ligne Rio - Paris, qui a fait 228 victimes, reçoivent une avance de 17.500 euros, informe aujourd’hui vendredi, sur RTL, Pierre-Henri Gourgeon, Directeur général d'Air France. En revanche, les familles des victimes ne reçoivent pas d’informations sur l’avance de l’enquête. Et les médias français, d’habitude excessivement zélés sur les enquêtes en cours (sans respecter le deuil des familles des victimes et sans attendre la fin de l’enquête), restent étonnamment discrets sur cette « catastrophe ». Si parmi les lectrices et les lecteurs, il se trouve quelqu’un (e) ayant eut vent d’une éventuelle investigation journalistique dans la presse (étrangère), je suis preneur. Pour mémoire, Air France a reçu des menaces du Hezbollah peu avant la « catastrophe » du vol AF 447 (et donc, chronologiquement, peu après l’installation d’une minuscule base militaire française au Moyen Orient).
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Tapis persan radioactif - L’ex ambassadeur d’Israël auprès de l'ONU, Daniel Gillerman attaque, aujourd’hui vendredi, sur les ondes de la radio israélienne, le Directeur de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, l’AIEA (une filiale de l’ONU) Mohamed El Baradei. Daniel Gillerman taxe Mohamed El Baradei « d’irresponsable » et qualifie son prochain départ de « bon débarras ». « Pour dire la vérité, le meilleur message dans le rapport de Mohamed El Baradei, c’est qu'il s’agit apparemment de son dernier rapport », ajoute Daniel Gillerman.
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J’ajoute quant à moi que Mohamed El Baradei s’est récemment dit convaincu que l’Iran cherche à se doter de l’arme nucléaire. Mohamed El Baradei, s’il était honnête, aurait dit cela bien avant. Ce déclarer convaincu (juste avant de quitter son poste à la tête de l’AIEA) que l’Iran cherche à se doter de l’arme nucléaire, c’est une manière particulièrement tordue de se dédouaner face aux conséquences futures du nucléaire iranien.
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Et à propos de situations iraniennes explosives, l’ayatollah Ali Khamenei, plus haute autorité (et guide suprême) de la République islamique d’Iran, s'adresse aujourd’hui vendredi à la nation iranienne (sous la forme d’un sermon) pour la première fois depuis l'élection présidentielle. Son sermon est ainsi prononcé le jour hebdomadaire de prières. Apparemment les jeux sont faits. En effet, Ali Khamenei a déclaré, déjà ce matin vendredi avant son sermon, que « le peuple a choisi celui qu’il voulait » comme président de l’Iran. De plus, Ali Khamenei aurait ordonné au candidat vaincu à l’élection (frauduleuse) présidentielle, l’immodéré, l’intégriste, le cruel Mir Hossein Mousavi (injustement qualifié de modéré par nos médias démodés) d’accepter les résultats (frauduleux) du scrutin ou de partir en exil (selon le quotidien britannique Times). En exil à Neauphle-le-Château aux frais des contribuables français comme jadis Khomeiny ?
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Petit Yéti de père en fils - Selon les Services de Renseignements Chinois, qui pour une fois renseignent, Kim Jong-un, l’un des fils du dictateur-petit-yéti-nord-coréen Kim Jong-il, aurait essayé d’éliminer son frère aîné. La tentative aurait été empêchée par les Services Secrets Chinois. L'aîné se trouverait maintenant dans l’enfer pieu de Macao. En Chine, on prépare la succession Kim Jong-il, au pouvoir en Corée du Nord. Kim Jong-un fils devrait dong succéder à Kim Jong-il père. Cela se passe à Pyong Yang. Avec l’assistance technique de Beijing.
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Islamiques « modérés », Juifs « ultra-religieux » et catholiques « intégristes » - Aujourd’hui jeudi dans le Figaro, un certain Jean-Marie Guénois écrit : « Le dossier intégriste » (Note de Michel Garroté : ça commence bien ; un catholique traditionaliste est un intégriste ; un Juif traditionaliste est un ultra-religieux ; mais un musulman intégriste est un islamique modéré ; je ne suis pas moi-même traditionaliste ; et je n’aime pas le côté arrogant et présomptueux de certains ecclésiastiques de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ; mais cela dit les définitions religieuses à géométrie variable m’agacent) « avance dans l'Église catholique comme aucun autre » (Note de Michel Garroté : Comme aucun autre ? Qu’en sait-il, Jean-Marie Guénois ? Le dossier traîne depuis 1988, si jamais…). « Après la réhabilitation de la messe en latin comme rite ‘extraordinaire’ » (Note de Michel Garroté : il s’agit du rite tridentin valide depuis le 17e siècle et jamais abrogé depuis, si déjà on prétend aborder le sujet), « le 7 juillet 2007, la levée des excommunications, le 24 janvier dernier, des quatre évêques consacrés par Mgr Marcel Lefebvre, dont le fameux Mgr Williamson » (Note de Michel Garroté : fameux raccourci dans la façon de présenter les choses…) « Rome doit publier vendredi ou très prochainement, un motu proprio (sorte de décret d'application) pour faciliter les discussions de fond avec la Fraternité Saint Pie X sur le concile Vatican II qui reste la véritable pierre d'achoppement. Les échanges entre experts théologiques pourraient même commencer à l'automne prochain » (Note de Michel Garroté : « même » à l’automne prochain. Et alors ? Pourquoi « même » ? Fallait laisser traîner pendant encore 20 ans ?). « De leur issue dépend le succès, ou l'échec de la volonté de Benoît XVI de réintégrer la communauté lefebvriste dans l'Église catholique. En attendant, ce motu proprio devrait lancer une miniréforme de structure au sein du Vatican ».
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« La commission Ecclesia Dei, comparable à une mission gouvernementale qui fut créée à la suite des consécrations illicites par Mgr Lefebvre en 1988 » (Note de Michel Garroté : et bien voilà, le dossier remonte à 1988, c’est bien ce que j’écrivais) « pour garder le contact avec ceux que Rome considérait comme schismatiques, va changer de tutelle. Elle dépendait jusque-là du Pape, donc du secrétaire d'État qui joue le rôle d'un premier ministre » (Note de Michel Garroté : oh-la-la ; pape secrétaire d’état premier ministre ; la confusion de l’auteur est ici trop grande pour je prenne le temps d’y répondre). « Elle passe sous l'autorité hiérarchique de la Congrégation pour la doctrine de la foi » (Note de Michel Garroté : ah oui ? Comme ça ? Sans plus ?). « Soit un véritable changement de méthodes. Auparavant, les relations avec les lefebvristes étaient gérées dans le registre ‘disciplinaire’ comme le seraient celles d'un gouvernement avec des dissidents réfractaires » (Note de Michel Garroté : décidément, l’auteur aime bien les comparaisons folkloriques ; au fait, Monsieur, c’est quoi un dissident réfractaire ?). « Avec la réforme, ces relations viennent sur le terrain purement théologique » (Note de Michel Garroté : non ; l’aspect disciplinaire et canonique subsiste). « La Congrégation pour la doctrine de la foi est le centre névralgique de l'Église catholique. À l'image d'une banque centrale, elle contrôle la valeur du ‘dépôt de la foi catholique’ » (Note de Michel Garroté : décidément, l’auteur adore les comparaisons folkloriques). « Elle a le pouvoir de dire ce qui est, ou n'est pas, catholique » (Note de Michel Garroté : encore un fameux raccourci dans la façon de présenter les choses ; la Congrégation pour la doctrine de la foi développe et défend la théologie catholique et la philosophie catholique, autrement dit toute l’anthropologie catholique ; inutile par conséquent de la réduire à un vulgaire tribunal d’inquisition).
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« Si Benoît XVI, pape théologien et ancien préfet de cette puissante congrégation, a voulu cette évolution également souhaitée par les disciples de Mgr Lefebvre, c'est pour traiter du problème à sa racine. Plus que la messe en latin » (Note de Michel Garroté : le rite tridentin, Monsieur, le rite tridentin, soyez précis s’il vous plaît), « la divergence totale de vue sur le concile Vatican II est bien la cause principale de la rupture. Et depuis vingt ans, les positions - antagonistes - sont bloquées » (Note de Michel Garroté : à part que de façon officieuse les lefebvristes ont toujours maintenu des contacts avec la curie romaine, notamment depuis leur prieuré d’Albano). « Mais Benoît XVI, plus que Jean-Paul II, veut absolument sortir de l'impasse, comme le démontre la série de gestes qu'il a faits dans cette direction depuis son élection en avril 2005. Jusque-là la réhabilitation de la messe selon le missel de Jean XXIII, dite en latin, au titre d'un rite ‘extraordinaire’ n'a pas provoqué le séisme annoncé dans l'Église et la levée des excommunications, sans l'affaire Williamson, serait passée quasiment inaperçue » (Note de Michel Garroté : tiens, enfin une remarque lucide). « Mais la perspective de ces discussions théologiques sur le concile Vatican II semble relever d'une mission impossible. Sur un terrain miné qui plus est. Une mission impossible, car il s'agit de concilier deux visions rigoureusement opposées du concile. L'abbé Lorans, porte-parole de la Fraternité Saint Pie X » (Note de Michel Garroté : curieuse façon de présenter l’abbé Lorans dont le rôle était et reste plus profond que celui de porte-parole ou de perroquet) « résumait cette semaine, la problématique telle qu'il la perçoit : ‘La ligne de partage n'est pas entre Ecône et Rome, mais entre l'Église qui a deux mille ans et celle qui n'a pas cinquante ans… l'Église conciliaire’ ».
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« Sont récusés l'œcuménisme et le dialogue interreligieux parce qu'ils mettent en cause la prééminence de l'Église catholique » (Note de Michel Garroté : ces sempiternels raccourcis deviennent fatigants ; il ne s’agit pas de la prééminence de l’Eglise catholique ; ils s’agit du magistère de l’Eglise catholique ; outre l’œcuménisme et le dialogue interreligieux, il y a également la définition à donner à la liberté religieuse). « Mais aussi la perte de la dimension ‘sacrificielle’ de la messe au profit d'une célébration communautaire » (Note de Michel Garroté : primo, les guillemets au mot sacrificielle sont superflues puisque toute messe catholique, quel que soit son rite, est, pour les catholiques, sacrificielle ; secundo, il n’est nul besoin d’être traditionaliste pour aborder ces questions ; ou alors le simple fait de reconnaître à la messe catholique son sens sacrificiel au sens catholique du terme serait une forme « d’intégrisme »…).
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« Et la dilution du sens de ‘salut de l'âme’ et du renoncement pour l'implication sociale du chrétien dans la société selon l'image du ‘levain dans la pâte’ » (Note de Michel Garroté : qu’est-ce qu’il raconte là, je n’y comprends plus rien ; l’âme de la pâte de la dilution de l’implication… ?). « Un terrain miné » (Note de Michel Garroté : ce n’est pas une excuse pour en rajouter) « car les différents acteurs sont surveillés de près. Dans l'Église, plusieurs épiscopats - les Autrichiens sont mêmes venus le dire au Pape ces jours-ci - refusent tout compromis sur Vatican II » (Note de Michel Garroté : purée, quel salmigondis…).
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« Ils sont appuyés par plusieurs cardinaux, dont des Romains, tous très réservés sur ce rapprochement » (Note de Michel Garroté : ???). « Quant à Mgr Bernard Fellay, responsable de la Fraternité Saint Pie X, il fait face à une violente opposition interne qui l'accuse de compromis avec Rome » (Note de Michel Garroté : toujours dans la nuance…mais où s’informe donc ce Monsieur qui feint de connaître tous les dessous de l’affaire Ecône ? Il y a certes une violente opposition interne, notamment chez certains prêtres français de la première heure, mais encore faudrait-il l’expliciter, cette opposition, au lieu d’écrire une série B en mandarin).
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Votez (UMPS) avec vos pieds - LSB ( http://lesalonbeige.blogs.com ) publie aujourd’hui vendredi une intéressante - mais néanmoins insuffisante - analyse sur Sarkozy et l’UMP, analyse que voici : « Début juin, Claude Goasguen (Note de Michel Garroté : Claude Goasguen dont je salue ici le courage y compris le courage concernant Israël ; et que les anges le protègent…), député UMP, dénonçait la politique d'ouverture à gauche menée par Nicolas Sarkozy dans un entretien, aux accents droitiers, accordé à Valeurs Actuelles (Note de Michel Garroté : Valeurs Actuelles, seul hebdo de droite qui, du reste, dispose également d’un site Internet que je recommande aux lectrices et aux lecteurs) : ‘L’ouverture est devenue un slogan. C’est à mon sens un mauvais slogan (...) La droite est-elle donc composée d’un rassemblement d’attardés pour que nous allions chercher de vieilles figures défraîchies du mitterrandisme pour former les équipes gouvernementales ? (...) La droite est clairement le socle sur lequel il a été élu. Il a réussi, par son volontarisme, par son dynamisme, à récupérer les voix du Front national et à progressivement fédérer l’ensemble d’un électorat de droite en déshérence. Ce que personne n’avait réussi à faire ces quinze dernières années. Enfin, la droite est réunifiée’ ».
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« C'est en faisant référence à cet article, que des "militants UMP" (?) proposent désormais une pétition anti-ouverture sur Internet : ‘L’ouverture ne doit pas devenir un gadget médiatique renvoyant l’idée que les valeurs, l’intelligence et la compétence sont à gauche (...) Aidez ceux qui dans l’entourage du Président plaident contre la poursuite de l’ouverture gadget, en signant cette pétition et en la diffusant largement à vos relations sympathisantes de l’UMP et de la majorité’ ».
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« Plutôt qu'une démarche sincère de militants UMP ancrés à droite, Marianne (Note de Michel Garroté : parce que Marianne est devenue une référence pour Le Salon Beige ? Tout fout le camp mon bon Monsieur) y voit plutôt, une manoeuvre destinée à conserver les électeurs FN ou MPF ayant voté Sarkozy et UMP aux dernières élections : "Derrière le discours aimablement énervé du texte, quelques maladresses laissent entendre les accointances de la pétition : faire apparaître le sigle UMPS, argument classique des anti-systèmes à commencer par Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers. Un clin d'œil qui ne relève probablement pas du hasard : si on s'attarde sur la fin de l'interview de Claude Goasguen, le député-maire souligne clairement que le risque est de perdre ‘les voix du Front national’ et ‘un électorat de droite en déshérence’, récupérés par Sarkozy." (Note de Michel Garroté : Claude Goasguen est très au-dessus des manœuvres que Le Salon Beige - avec l’aide de Marianne… - semble lui attribuer) On se souvient également qu'en 2007 un site des Catholiques de l'UMP (ici) s'était créé durant la campagne électorale et n'était resté actif que quelques mois après l'élection de Nicolas Sarkozy » (fin de l’analyse intitulée ‘Pétition de sarkozystes anti-ouverture : fronde ou manipulation ?’ publiée sur LSB).
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Voilà. Ce sera tout pour aujourd’hui vendredi. Shabbat Shalom et bon Dimanche.
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Michel Garroté
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Vol au-dessus d’un nid de coucou - Les familles des victimes de la « catastrophe » (ou « accident », ou « attentat », etc., etc.) du vol AF 447, de la ligne Rio - Paris, qui a fait 228 victimes, reçoivent une avance de 17.500 euros, informe aujourd’hui vendredi, sur RTL, Pierre-Henri Gourgeon, Directeur général d'Air France. En revanche, les familles des victimes ne reçoivent pas d’informations sur l’avance de l’enquête. Et les médias français, d’habitude excessivement zélés sur les enquêtes en cours (sans respecter le deuil des familles des victimes et sans attendre la fin de l’enquête), restent étonnamment discrets sur cette « catastrophe ». Si parmi les lectrices et les lecteurs, il se trouve quelqu’un (e) ayant eut vent d’une éventuelle investigation journalistique dans la presse (étrangère), je suis preneur. Pour mémoire, Air France a reçu des menaces du Hezbollah peu avant la « catastrophe » du vol AF 447 (et donc, chronologiquement, peu après l’installation d’une minuscule base militaire française au Moyen Orient).
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Tapis persan radioactif - L’ex ambassadeur d’Israël auprès de l'ONU, Daniel Gillerman attaque, aujourd’hui vendredi, sur les ondes de la radio israélienne, le Directeur de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, l’AIEA (une filiale de l’ONU) Mohamed El Baradei. Daniel Gillerman taxe Mohamed El Baradei « d’irresponsable » et qualifie son prochain départ de « bon débarras ». « Pour dire la vérité, le meilleur message dans le rapport de Mohamed El Baradei, c’est qu'il s’agit apparemment de son dernier rapport », ajoute Daniel Gillerman.
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J’ajoute quant à moi que Mohamed El Baradei s’est récemment dit convaincu que l’Iran cherche à se doter de l’arme nucléaire. Mohamed El Baradei, s’il était honnête, aurait dit cela bien avant. Ce déclarer convaincu (juste avant de quitter son poste à la tête de l’AIEA) que l’Iran cherche à se doter de l’arme nucléaire, c’est une manière particulièrement tordue de se dédouaner face aux conséquences futures du nucléaire iranien.
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Et à propos de situations iraniennes explosives, l’ayatollah Ali Khamenei, plus haute autorité (et guide suprême) de la République islamique d’Iran, s'adresse aujourd’hui vendredi à la nation iranienne (sous la forme d’un sermon) pour la première fois depuis l'élection présidentielle. Son sermon est ainsi prononcé le jour hebdomadaire de prières. Apparemment les jeux sont faits. En effet, Ali Khamenei a déclaré, déjà ce matin vendredi avant son sermon, que « le peuple a choisi celui qu’il voulait » comme président de l’Iran. De plus, Ali Khamenei aurait ordonné au candidat vaincu à l’élection (frauduleuse) présidentielle, l’immodéré, l’intégriste, le cruel Mir Hossein Mousavi (injustement qualifié de modéré par nos médias démodés) d’accepter les résultats (frauduleux) du scrutin ou de partir en exil (selon le quotidien britannique Times). En exil à Neauphle-le-Château aux frais des contribuables français comme jadis Khomeiny ?
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Petit Yéti de père en fils - Selon les Services de Renseignements Chinois, qui pour une fois renseignent, Kim Jong-un, l’un des fils du dictateur-petit-yéti-nord-coréen Kim Jong-il, aurait essayé d’éliminer son frère aîné. La tentative aurait été empêchée par les Services Secrets Chinois. L'aîné se trouverait maintenant dans l’enfer pieu de Macao. En Chine, on prépare la succession Kim Jong-il, au pouvoir en Corée du Nord. Kim Jong-un fils devrait dong succéder à Kim Jong-il père. Cela se passe à Pyong Yang. Avec l’assistance technique de Beijing.
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Islamiques « modérés », Juifs « ultra-religieux » et catholiques « intégristes » - Aujourd’hui jeudi dans le Figaro, un certain Jean-Marie Guénois écrit : « Le dossier intégriste » (Note de Michel Garroté : ça commence bien ; un catholique traditionaliste est un intégriste ; un Juif traditionaliste est un ultra-religieux ; mais un musulman intégriste est un islamique modéré ; je ne suis pas moi-même traditionaliste ; et je n’aime pas le côté arrogant et présomptueux de certains ecclésiastiques de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ; mais cela dit les définitions religieuses à géométrie variable m’agacent) « avance dans l'Église catholique comme aucun autre » (Note de Michel Garroté : Comme aucun autre ? Qu’en sait-il, Jean-Marie Guénois ? Le dossier traîne depuis 1988, si jamais…). « Après la réhabilitation de la messe en latin comme rite ‘extraordinaire’ » (Note de Michel Garroté : il s’agit du rite tridentin valide depuis le 17e siècle et jamais abrogé depuis, si déjà on prétend aborder le sujet), « le 7 juillet 2007, la levée des excommunications, le 24 janvier dernier, des quatre évêques consacrés par Mgr Marcel Lefebvre, dont le fameux Mgr Williamson » (Note de Michel Garroté : fameux raccourci dans la façon de présenter les choses…) « Rome doit publier vendredi ou très prochainement, un motu proprio (sorte de décret d'application) pour faciliter les discussions de fond avec la Fraternité Saint Pie X sur le concile Vatican II qui reste la véritable pierre d'achoppement. Les échanges entre experts théologiques pourraient même commencer à l'automne prochain » (Note de Michel Garroté : « même » à l’automne prochain. Et alors ? Pourquoi « même » ? Fallait laisser traîner pendant encore 20 ans ?). « De leur issue dépend le succès, ou l'échec de la volonté de Benoît XVI de réintégrer la communauté lefebvriste dans l'Église catholique. En attendant, ce motu proprio devrait lancer une miniréforme de structure au sein du Vatican ».
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« La commission Ecclesia Dei, comparable à une mission gouvernementale qui fut créée à la suite des consécrations illicites par Mgr Lefebvre en 1988 » (Note de Michel Garroté : et bien voilà, le dossier remonte à 1988, c’est bien ce que j’écrivais) « pour garder le contact avec ceux que Rome considérait comme schismatiques, va changer de tutelle. Elle dépendait jusque-là du Pape, donc du secrétaire d'État qui joue le rôle d'un premier ministre » (Note de Michel Garroté : oh-la-la ; pape secrétaire d’état premier ministre ; la confusion de l’auteur est ici trop grande pour je prenne le temps d’y répondre). « Elle passe sous l'autorité hiérarchique de la Congrégation pour la doctrine de la foi » (Note de Michel Garroté : ah oui ? Comme ça ? Sans plus ?). « Soit un véritable changement de méthodes. Auparavant, les relations avec les lefebvristes étaient gérées dans le registre ‘disciplinaire’ comme le seraient celles d'un gouvernement avec des dissidents réfractaires » (Note de Michel Garroté : décidément, l’auteur aime bien les comparaisons folkloriques ; au fait, Monsieur, c’est quoi un dissident réfractaire ?). « Avec la réforme, ces relations viennent sur le terrain purement théologique » (Note de Michel Garroté : non ; l’aspect disciplinaire et canonique subsiste). « La Congrégation pour la doctrine de la foi est le centre névralgique de l'Église catholique. À l'image d'une banque centrale, elle contrôle la valeur du ‘dépôt de la foi catholique’ » (Note de Michel Garroté : décidément, l’auteur adore les comparaisons folkloriques). « Elle a le pouvoir de dire ce qui est, ou n'est pas, catholique » (Note de Michel Garroté : encore un fameux raccourci dans la façon de présenter les choses ; la Congrégation pour la doctrine de la foi développe et défend la théologie catholique et la philosophie catholique, autrement dit toute l’anthropologie catholique ; inutile par conséquent de la réduire à un vulgaire tribunal d’inquisition).
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« Si Benoît XVI, pape théologien et ancien préfet de cette puissante congrégation, a voulu cette évolution également souhaitée par les disciples de Mgr Lefebvre, c'est pour traiter du problème à sa racine. Plus que la messe en latin » (Note de Michel Garroté : le rite tridentin, Monsieur, le rite tridentin, soyez précis s’il vous plaît), « la divergence totale de vue sur le concile Vatican II est bien la cause principale de la rupture. Et depuis vingt ans, les positions - antagonistes - sont bloquées » (Note de Michel Garroté : à part que de façon officieuse les lefebvristes ont toujours maintenu des contacts avec la curie romaine, notamment depuis leur prieuré d’Albano). « Mais Benoît XVI, plus que Jean-Paul II, veut absolument sortir de l'impasse, comme le démontre la série de gestes qu'il a faits dans cette direction depuis son élection en avril 2005. Jusque-là la réhabilitation de la messe selon le missel de Jean XXIII, dite en latin, au titre d'un rite ‘extraordinaire’ n'a pas provoqué le séisme annoncé dans l'Église et la levée des excommunications, sans l'affaire Williamson, serait passée quasiment inaperçue » (Note de Michel Garroté : tiens, enfin une remarque lucide). « Mais la perspective de ces discussions théologiques sur le concile Vatican II semble relever d'une mission impossible. Sur un terrain miné qui plus est. Une mission impossible, car il s'agit de concilier deux visions rigoureusement opposées du concile. L'abbé Lorans, porte-parole de la Fraternité Saint Pie X » (Note de Michel Garroté : curieuse façon de présenter l’abbé Lorans dont le rôle était et reste plus profond que celui de porte-parole ou de perroquet) « résumait cette semaine, la problématique telle qu'il la perçoit : ‘La ligne de partage n'est pas entre Ecône et Rome, mais entre l'Église qui a deux mille ans et celle qui n'a pas cinquante ans… l'Église conciliaire’ ».
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« Sont récusés l'œcuménisme et le dialogue interreligieux parce qu'ils mettent en cause la prééminence de l'Église catholique » (Note de Michel Garroté : ces sempiternels raccourcis deviennent fatigants ; il ne s’agit pas de la prééminence de l’Eglise catholique ; ils s’agit du magistère de l’Eglise catholique ; outre l’œcuménisme et le dialogue interreligieux, il y a également la définition à donner à la liberté religieuse). « Mais aussi la perte de la dimension ‘sacrificielle’ de la messe au profit d'une célébration communautaire » (Note de Michel Garroté : primo, les guillemets au mot sacrificielle sont superflues puisque toute messe catholique, quel que soit son rite, est, pour les catholiques, sacrificielle ; secundo, il n’est nul besoin d’être traditionaliste pour aborder ces questions ; ou alors le simple fait de reconnaître à la messe catholique son sens sacrificiel au sens catholique du terme serait une forme « d’intégrisme »…).
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« Et la dilution du sens de ‘salut de l'âme’ et du renoncement pour l'implication sociale du chrétien dans la société selon l'image du ‘levain dans la pâte’ » (Note de Michel Garroté : qu’est-ce qu’il raconte là, je n’y comprends plus rien ; l’âme de la pâte de la dilution de l’implication… ?). « Un terrain miné » (Note de Michel Garroté : ce n’est pas une excuse pour en rajouter) « car les différents acteurs sont surveillés de près. Dans l'Église, plusieurs épiscopats - les Autrichiens sont mêmes venus le dire au Pape ces jours-ci - refusent tout compromis sur Vatican II » (Note de Michel Garroté : purée, quel salmigondis…).
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« Ils sont appuyés par plusieurs cardinaux, dont des Romains, tous très réservés sur ce rapprochement » (Note de Michel Garroté : ???). « Quant à Mgr Bernard Fellay, responsable de la Fraternité Saint Pie X, il fait face à une violente opposition interne qui l'accuse de compromis avec Rome » (Note de Michel Garroté : toujours dans la nuance…mais où s’informe donc ce Monsieur qui feint de connaître tous les dessous de l’affaire Ecône ? Il y a certes une violente opposition interne, notamment chez certains prêtres français de la première heure, mais encore faudrait-il l’expliciter, cette opposition, au lieu d’écrire une série B en mandarin).
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Votez (UMPS) avec vos pieds - LSB ( http://lesalonbeige.blogs.com ) publie aujourd’hui vendredi une intéressante - mais néanmoins insuffisante - analyse sur Sarkozy et l’UMP, analyse que voici : « Début juin, Claude Goasguen (Note de Michel Garroté : Claude Goasguen dont je salue ici le courage y compris le courage concernant Israël ; et que les anges le protègent…), député UMP, dénonçait la politique d'ouverture à gauche menée par Nicolas Sarkozy dans un entretien, aux accents droitiers, accordé à Valeurs Actuelles (Note de Michel Garroté : Valeurs Actuelles, seul hebdo de droite qui, du reste, dispose également d’un site Internet que je recommande aux lectrices et aux lecteurs) : ‘L’ouverture est devenue un slogan. C’est à mon sens un mauvais slogan (...) La droite est-elle donc composée d’un rassemblement d’attardés pour que nous allions chercher de vieilles figures défraîchies du mitterrandisme pour former les équipes gouvernementales ? (...) La droite est clairement le socle sur lequel il a été élu. Il a réussi, par son volontarisme, par son dynamisme, à récupérer les voix du Front national et à progressivement fédérer l’ensemble d’un électorat de droite en déshérence. Ce que personne n’avait réussi à faire ces quinze dernières années. Enfin, la droite est réunifiée’ ».
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« C'est en faisant référence à cet article, que des "militants UMP" (?) proposent désormais une pétition anti-ouverture sur Internet : ‘L’ouverture ne doit pas devenir un gadget médiatique renvoyant l’idée que les valeurs, l’intelligence et la compétence sont à gauche (...) Aidez ceux qui dans l’entourage du Président plaident contre la poursuite de l’ouverture gadget, en signant cette pétition et en la diffusant largement à vos relations sympathisantes de l’UMP et de la majorité’ ».
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« Plutôt qu'une démarche sincère de militants UMP ancrés à droite, Marianne (Note de Michel Garroté : parce que Marianne est devenue une référence pour Le Salon Beige ? Tout fout le camp mon bon Monsieur) y voit plutôt, une manoeuvre destinée à conserver les électeurs FN ou MPF ayant voté Sarkozy et UMP aux dernières élections : "Derrière le discours aimablement énervé du texte, quelques maladresses laissent entendre les accointances de la pétition : faire apparaître le sigle UMPS, argument classique des anti-systèmes à commencer par Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers. Un clin d'œil qui ne relève probablement pas du hasard : si on s'attarde sur la fin de l'interview de Claude Goasguen, le député-maire souligne clairement que le risque est de perdre ‘les voix du Front national’ et ‘un électorat de droite en déshérence’, récupérés par Sarkozy." (Note de Michel Garroté : Claude Goasguen est très au-dessus des manœuvres que Le Salon Beige - avec l’aide de Marianne… - semble lui attribuer) On se souvient également qu'en 2007 un site des Catholiques de l'UMP (ici) s'était créé durant la campagne électorale et n'était resté actif que quelques mois après l'élection de Nicolas Sarkozy » (fin de l’analyse intitulée ‘Pétition de sarkozystes anti-ouverture : fronde ou manipulation ?’ publiée sur LSB).
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Voilà. Ce sera tout pour aujourd’hui vendredi. Shabbat Shalom et bon Dimanche.
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