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mercredi 26 janvier 2011

Leur haine de Berlusconi, je m’en bats les couilles - Par Michel Garroté

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Les politiciens italiens de gauche et les journalistes italiens de gauche veulent la peau de Silvio Berlusconi, Premier ministre de son pays. Les journalistes français de gauche, eux aussi, veulent la peau de Silvio Berlusconi. Les journalistes italiens et français de gauche ont la haine - une haine extrême et absolue - de Silvio Berlusconi. S’ils pouvaient récupérer les guillotines rouillées qui traînent dans les musées français, ils s’en serviraient pour lui trancher la tête, le pénis et les deux testicules.
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Pour ce qui me concerne - je l’ai écrit plusieurs fois - je ne crois pas un mot de ce que les médias de gauche écrivent sur Berlusconi. Comment pourrais-je croire de misérables journaleux, de médiocres écrivassiers, d’hypocrites plumitifs de pacotille qui se la jouent pieux, bigots et puritains, lorsqu’il s’agit de la sexualité présumée de Berlusconi ; mais qui par ailleurs, font l’apologie de la sodomie à plusieurs, de la partouze, de la cocaïne et du whisky. Fort heureusement, je suis tombé, ce matin, sur une analyse qui sort de ce jeu débile, sinistre et abject.
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Ainsi, Béatrice Bohly (qu’il m’est arrivé d’épingler sur d’autres sujets), sur benoit-et-moi.fr, écrit (extraits adaptés, cf. lien en bas de page) : « Je ne commencerai pas en disant, comme le font les gens les mieux intentionnés : ‘loin de moi l'idée de défendre Berlusconi, mais cependant. Je voudrais dire au contraire : ‘j'ai envie de défendre Berlusconi, quoique. Pas par esprit de contradiction : de toutes façons, il n'a pas besoin de moi. Pas non plus parce que j'approuve ses mœurs (si elles sont, vraiment, ce qu'on nous en dit, ce dont je doute, ne serait-ce que par l'incongruité des prouesses sexuelles attribuées à un homme de 74 ans) mais parce que j'éprouve une certaine sympathie pour l'homme haï par les médias. Et surtout parce que je trouve insupportable qu'on donne un avis uniquement motivé par l'étrange unanimité de la presse ennemie ».
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Béatrice Bohly : « Je me souviens de son attitude, lorsque après le sommet du G20, il avait fait en sorte de saluer le Saint-Père, en transit vers la République tchèque, en septembre 2009: "j'ai couru dans le ciel, Saint-Père", avait-il dit alors (http://benoit-et-moi.fr/2009/0455009c6e0dcad11/0455009c9308a2b10.html). On l'avait accusé, comme c'est systématique à chaque fois qu'un homme politique ne crache pas publiquement sur le Pape et sur l'Eglise, d'opportunisme politique. Est-ce cela qu'on ne lui pardonne pas ? Il est certain que le gouvernement du sulfureux Berlusconi est plus proche de l'Eglise que celui de ‘l'impeccable’ Professeur Proddi. Il est non moins certain que le pape, qui a peut-être de la pitié pour le pécheur, a de la sympathie pour lui. Je n'ai pas suivi de très près les tombereaux d'ordures que ses ennemis déversent sur lui depuis deux ans (les mêmes sont d'une grande indulgence envers presque toutes les turpitudes, surtout d'ordre sexuel). Je ne connais pas suffisamment les arcanes de la politique italienne (sur ce sujet, on relira une lettre ouverte du défunt Francisco Cossiga) ».
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Béatrice Bohly : « Mais ne devrait-on pas d'abord se poser la question : pourquoi ? Que leur a-t-il fait ? Ces gens qui sont pour toutes les déviances morales, qui font la promotion du mariage gay, qui font de la pub à la Gay Pride (et, à Rome, la plus obscène qui soit, avec acte sexuel non simulé, et insultes ordurières contre le Pape), qu'est-ce qui les autorise à se décréter brusquement garants bigots des bonnes mœurs, et à réclamer du Pape une ingérence dans la vie politique italienne qu'ils repoussent avec haine le reste du temps ? J'invite mes lecteurs qui souhaitent s'informer via Google, à lire directement la presse italienne - pas uniquement La Repubblica et l'Espresso - et à éviter comme la peste les compte-rendus de l'agence Reuters, de l'AFP, de La Croix, ou de Le Monde » (Fin des extraits adaptés de l’analyse de Béatrice Bohly publiée sur benoit-et-moi.fr ; cf. lien en bas de page).
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Pour ce qui me concerne, je préfère un catholique qui commet le péché de la chair mais qui applique des lois d’inspiration judéo-chrétienne à un catholique qui ne commet pas le péché de la chair et qui applique des lois radicalement opposées à la culture judéo-chrétienne. La vie sexuelle d’Elton John ne choque pas nos journaleux freudo-marxistes, même lorsque lui et son compagnon, adoptent un garçon. En revanche, nos journaleux freudo-marxistes, revêtent la soutane et prient à genoux les bras en croix, parce que, paraît-il, Silvio-le-Magnifique, malgré son âge, aurait, peu-être, une quéquette cent pour cent opérationnelle, du jus dans les couilles et de la testostérone à revendre. Quant à l’argument des journaleux freudo-marxistes, argument selon lequel un Chef d’Etat doit donner l’exemple et argument selon lequel le Vatican aurait, soi-disant, sermonné Berlusconi, cet argument, lui aussi, me fait rire.
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D’abord il est faux que Benoît XVI ait pris position, si j’ose dire, sur la sexualité de ce bon vieux Silvio. Ensuite, les journaleux freudo-marxistes sont mal placés pour décréter que la vie - privée et sexuelle - de Silvio serait un mauvais exemple. Les vraies raisons de la berlusconiphobie sont ailleurs et je l’ai déjà écrit. La vérité, c’est que Berlusconi aime l’Eglise et que Berlusconi aime Israël. N’en déplaise aux râleurs de service, Berlusconi a concrètement prouvé son amitié pour l’Eglise et il a concrètement prouvé son amitié pour Israël. Berlusconi a pris des mesures concrètes afin de lutter contre les réseaux maffieux qui introduisent des clandestins mahométans en Italie. C’est à partir de ce moment là que les journaleux freudo-marxistes ont décidé de le lyncher à tout prix, quitte à se faire passer pour de vertueux puritains.
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Je note, pour conclure, que ces mêmes journaleux freudo-marxistes ne s’indignent ni de la pédocriminalité affichée de Frédéric Mitterrand, ni de l’homosexualité militante et affichée de Bertrand Delanoë. J’ajoute et ce sera mon dernier mot, que les journaleux freudo-marxistes n’ont aucune preuve de la véracité des allégations portées contre Berlusconi (il peut s’agir d’un montage avec faux témoins à la clé). J’invite les journaleux freudo-marxistes à enquêter sur les filières pédocriminelles qui kidnappent des enfants pour les enfermer dans des bordels clandestins où des journalistes, des avocats, des juges et des ministres peuvent violer ces enfants en toute impunité. Pour la sexualité présumée du Premier ministre italien, en revanche, il n’y pas urgence, pas du tout même.
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Michel Garroté
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