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La France est le pays où le risque d'agressions antisémites est le plus grand, a récemment confirmé, une organisation, de lutte contre l'antisémitisme dans le monde, mandatée, par le gouvernement israélien (les idiots utiles pro-palestiniens vous diront que c’est une opération intox du Mossad). En ce qui concerne la France, « le chiffre d'incidents antisémites est en baisse de 50% par rapport à l'année 2009 mais le potentiel de risques est plus important que dans d'autres pays à cause des communautés musulmanes », a informé Amos Hermon, directeur du Comité de Coordination de Lutte Contre l'Antisémitisme (CFCA - CCLCA) lors de la présentation de son rapport annuel).
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En réalité, pour être tout à fait clair sur ce point, les agressions physiques antisémites en particulier ont diminué en 2010 (parce qu’en 2009 elles avaient atteint des sommets). Mais les actes antisémites en général ont augmenté. Le rapport annuel du CFCA, une organisation qui travaille sous les auspices de l'Agence juive et du ministère israélien de l'Information, a été présenté dimanche au Conseil israélien des ministres (de stupides pro-palestiniens vous diront que c’est une manip du Shin Bet). « Nous observons une stabilité du nombre d'incidents antisémites dans le monde, même si les agressions physiques sont en baisse », a déclaré le ministre de l'Information, Youli Edelstein, au cours d'une conférence de presse à Jérusalem consacrée à l'antisémitisme dans le monde.
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« Le gouvernement va créer une commission ministérielle chargée de la lutte contre l'antisémitisme dans le monde », a précisé le ministre. Il a ajouté que la principale préoccupation des autorités israéliennes était « la délégitimation d'Israël à travers le monde, ce qui représente une menace stratégique ». Le président de l'Agence juive, Nathan Sharansky (un rescapé du goulag qui sait de quoi il parle), a insisté sur l'importance de « la lutte contre les discours antisémites qui se déguisent en critiques légitimes de la politique d'Israël ». Il a également affirmé que l'Etat d'Israël s'inquiétait de la montée de l'extrême-droite dans certains pays européens, notamment en Allemagne, en Autriche, en Grèce, en Suède et en Hongrie. Ce rapport annuel est publié à quelques jours de la Journée de la mémoire de la Shoah, le 27 janvier, anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz.
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Par ailleurs, j’apprends que l'Université de Reims est, elle aussi (une de plus), pro-palestinienne et israélophobe. En effet, l'Université de Reims Champagne Ardenne (URCA), à l'invitation de son président Richard Vistelle, propose actuellement un « cycle de conférences » intitulé : « Pour comprendre le conflit au Proche-Orient ». Les rendez-vous étalés de décembre 2010 à avril 2012 se déroulent à la Villa Douce, siège même de l'Université, Villa qui porte mal son nom. Louable initiative que d'éclairer les étudiants sur ce sujet ô combien complexe sauf que l'université n'a pas pris soin d'équilibrer les débats. Tous les intervenants viennent sur recommandation de la très propagandiste Association France-Palestine-Solidarité (AFPS). Tous les intervenants sont à la fois israélophobes et engagés, de près ou de loin, en faveur de la cause dite « palestinienne ».
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Où sont les Israéliens, les pro-Israéliens et leur point de vue ? C'est une question que s'est notamment posée Claude Secroun, président de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) : « J'ai écrit au président de l'université le 8 décembre dernier. Dans ce courrier, je le félicite de chercher à informer les Rémois sur le devenir de cette région du monde mais je regrette l'absence d'objectivité. Il ne peut pas y avoir de débat avec un seul interlocuteur ». Richard Vistelle n'a pas pris la peine de répondre à ce courrier : « Cela aurait pourtant été la moindre des choses ». L'association France-Palestine et le collectif d'artistes MusiSeine qui orchestrent (sans jeu de mots) le cycle se défendent de vouloir rallier les foules à leur « cause » (ben voyons) et arguent que seuls des universitaires « renommés » (renommés pour leur partialité ?) « animent » les « conférences » (« conférences » orchestrées par les nervis du Fatah et leurs courroies de transmission françaises ?).
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Il n'en reste pas moins que dans un conflit il y a au moins deux parties (et pour ce qui est d’attiser le conflit tout en s’en mettant plein les fouilles, nous avons, en première ligne, le Fatah, le Hamas et les fonctionnaires « palestiniens » de l’UNWRA qui est financée par les contribuables français). Ces « conférences » ne donnent donc la parole qu'à l'une des deux parties. Mais Patrick Pipet, l’ineffable président local de AFPS, ose cependant alléguer : « Nous souhaitions faire connaître la situation réelle au Proche-Orient dans le but de chercher une solution de paix. Cette réaction illustre une volonté de censure de la part des Israéliens ». C’est donc bien ici de la propagande « palestinienne » dans toute sa splendeur. L’AFPS censure Israël tout en alléguant qu’Israël tente de censurer l’AFPS, dixit Pipet, qui ferait mieux de ne piper mot (Non mais vous imaginez les Israéliens, depuis Jérusalem, « censurer » l’Université de Reims !). Richard Vistelle, Président de l'Université, n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Aurait-il soudain honte ?
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Tout ce que j’espère, c’est que l’Association Europe-Israël et la Ligue de Défense Juive iront distribuer des tracts à l’Université - israélophobe - de Reims.
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Michel Garroté
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Sources :
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