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mercredi 24 novembre 2010

Islam - Quand Christianophobie rime avec Criminalité - Par Michel Garroté

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Un manifestant âgé de vingt ans a été tué et plusieurs autres blessés, dans des affrontements, au Caire, entre la police et des chrétiens coptes qui manifestaient pacifiquement contre l'interdiction de construire une église. Plusieurs personnes ont été blessées et une vingtaine a été arrêtée. Des manifestants, le visage couvert de sang, ont dû quitter la zone des affrontements à Talibiya, un quartier du sud-ouest du Caire non loin des pyramides de Guizeh.
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Les chrétiens lançaient des slogans comme « Avec notre sang, avec notre âme, nous sommes prêts à sacrifier nos vies pour la croix ». L'un des manifestants, Samih Rachid, pose la question clé :  « Les gens du quartier se sentent discriminés. Pourquoi nous empêchent-ils de bâtir une église ?  Chaque rue a sa mosquée, et il y a une mosquée à côté de chaque église ». Ces heurts sont survenus à quelques jours du premier tour des élections législatives du 28 novembre.
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Dans la foulée, je rappelle que des villageois musulmans avaient mis le feu, durant la nuit de mardi 16 à mercredi 17 novembre 2010, à au moins dix maisons appartenant à des chrétiens coptes dans un village du sud de l'Egypte, après des « rumeurs » selon lesquelles un chrétien aurait eu, soi-disant, une « liaison » avec une jeune fille musulmane (« rumeurs » d’une soi-disant « liaison » qui, bien entendu, justifie que l’on incendie une dizaine de maisons…).
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Les forces de sécurité avaient bouclé le village de Al-Nawahid, dans la province de Qena à 465 kilomètres au sud du Caire, pour empêcher la propagation de la violence dans les villes voisines (propagation de la violence justifiée par la religion de la paix au motif des « rumeurs » d’une soi-disant « liaison »…).
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Plusieurs personnes avaient été arrêtées (on aurait aimé savoir si ces personnes arrêtées sont musulmanes ou chrétiennes…). L'an dernier, à Qena, un homme copte a été accusé d'enlèvement et de viol sur jeune fille musulmane de 12 ans (pourtant, dans l’islam, normalement, cela ne s’appelle pas un enlèvement et un viol, mais un mariage…).
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L'agression présumée (« présumée » signifie certainement inexistante dans le cas précis…) avait conduit à de nombreuses manifestations et à des tensions accrues entre les deux groupes religieux (sauf que l’un des deux groupes religieux semble tout de même avoir une tendance plus naturelle que l’autre groupe à créer des tensions accrues…).
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En outre, je rappelle que six coptes avaient été tués dans une église le 6 janvier 2010. Les Coptes représentent environ dix pour cent de la population égyptienne sur un total de 80 millions d’habitants (ce qui nous fait tout de même 8 millions de martyrs potentiels ; et cela ne semble pas particulièrement traumatiser pas le clergé catholique français, très occupé à défendre l’impossible « vivre ensemble » et le « multiculturalisme » à sens unique).
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Les défenseurs des droits humains disent que les attaques contre les Coptes sont à la hausse, ce qui souligne, disent-ils, l'incapacité – ou l’absence de volonté ? – du président égyptien, le général Hosni Moubarak à faire face « aux problèmes liés au communautarisme dans une société où le radicalisme religieux gagne du terrain » (ça c’est ce qu’on appelle un euphémisme ; c’est curieux, car quand il s’agit de la bande de Gaza, c’est plutôt l’exagération grossière et mensongère qui est de mise…).
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Enfin, pour mémoire, j’aimerais signaler qu’en marge du synode (pas très catholique) sur le Moyen Orient, un évêque, Mgr Raboula Antoine Beylouni, a eu le bon sens et le courage de rappeler, que le Coran « ordonne d'imposer la religion par la force, par l'épée », que « le Coran permet au musulman de cacher la vérité au chrétien et de parler et agir contrairement à ce qu'il pense et croit », que « le Coran donne au musulman le droit de juger les chrétiens et de les tuer par la djihad ». Mgr Raboula Antoine Beylouni a également eu le courage de rappeler que « les musulmans ne reconnaissent pas la liberté religieuse, ni pour eux ni pour les autres », que le musulman aborde le « dialogue avec cette supériorité et avec l'assurance d'être victorieux », que discuter « sur les dogmes » entre chrétiens et musulmans s'avère impossible et qu'il convient de choisir, pour le dialogue, des « thèmes abordables » ainsi que des « interlocuteurs chrétiens capables et bien formés, courageux et pieux, sages et prudents ».
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Michel Garroté
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Sources :
AP, Haaretz – Lundi 16 novembre 2010
Salah Nasrawi, Washington Post – Mardi 16 novembre 2010
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