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Par Michel Garroté
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Jeudi 24 juin 2010 – 12 Tammuz 5770
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Voici une news diffusée sur le wire et qui m’avait totalement échappée. Elle est intéressante dans la mesure où elle montre une fois de plus le décalage entre, d’une part, le dogmatisme de la Maison Blanche, et d’autre part, le bon sens ( tardif et relatif…) du Département américain de la Défense et du Département d’Etat (la diplomatie). Pour mémoire, les informations reproduites ci-dessous confirment ce que nous écrivons sur ce blog depuis 2007…
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L'Iran est capable de lancer une attaque contre l'Europe au moyen de dizaines ou même de centaines de missiles, ce qui a conduit les Etats-Unis à revoir leur système de défense antimissile, assure le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates. La Maison Blanche avait décidé en septembre de troquer un projet de bouclier antimissile en Europe centré sur une menace de tirs de missiles iraniens de longue portée, pour un système protégeant plutôt les alliés de l'Otan de tirs balistiques de courte et moyenne portée. « Un des éléments (fourni par) les renseignements qui a contribué à la décision (de changer de système de défense antimissile) a été de prendre conscience que si l'Iran devait lancer une attaque de missiles contre l'Europe, il ne s'agirait pas de seulement un ou deux missiles ou même d'une poignée », a dit Robert Gates lors d'une audition au Sénat américain. « Il s'agirait plutôt d'une salve, dans laquelle on aurait potentiellement affaire à des dizaines ou même des centaines de missiles », a-t-il assuré, ajoutant qu'il soutenait le nouveau projet « capable de protéger nos troupes, nos bases, nos installations et nos alliés en Europe ».
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Robert Gates ainsi que la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, ont tenté de convaincre le Sénat que le nouveau traité START de désarmement nucléaire n'affaiblirait pas les plans de défense antimissile des Etats-Unis. Le nouveau traité START prévoit d'importantes réductions des arsenaux nucléaires des Etats-Unis et de la Russie. Mais cette dernière a dit se réserver le droit de se retirer du traité si Washington poursuit le déploiement de systèmes antimissile en Europe de l'Est d'une manière qui ne conviendrait pas à Moscou.
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Source :
AFP, lepoint.fr - vendredi 18 juin 2010
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Par Michel Garroté
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Jeudi 24 juin 2010 – 12 Tammuz 5770
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Voici une news diffusée sur le wire et qui m’avait totalement échappée. Elle est intéressante dans la mesure où elle montre une fois de plus le décalage entre, d’une part, le dogmatisme de la Maison Blanche, et d’autre part, le bon sens ( tardif et relatif…) du Département américain de la Défense et du Département d’Etat (la diplomatie). Pour mémoire, les informations reproduites ci-dessous confirment ce que nous écrivons sur ce blog depuis 2007…
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L'Iran est capable de lancer une attaque contre l'Europe au moyen de dizaines ou même de centaines de missiles, ce qui a conduit les Etats-Unis à revoir leur système de défense antimissile, assure le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates. La Maison Blanche avait décidé en septembre de troquer un projet de bouclier antimissile en Europe centré sur une menace de tirs de missiles iraniens de longue portée, pour un système protégeant plutôt les alliés de l'Otan de tirs balistiques de courte et moyenne portée. « Un des éléments (fourni par) les renseignements qui a contribué à la décision (de changer de système de défense antimissile) a été de prendre conscience que si l'Iran devait lancer une attaque de missiles contre l'Europe, il ne s'agirait pas de seulement un ou deux missiles ou même d'une poignée », a dit Robert Gates lors d'une audition au Sénat américain. « Il s'agirait plutôt d'une salve, dans laquelle on aurait potentiellement affaire à des dizaines ou même des centaines de missiles », a-t-il assuré, ajoutant qu'il soutenait le nouveau projet « capable de protéger nos troupes, nos bases, nos installations et nos alliés en Europe ».
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Robert Gates ainsi que la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, ont tenté de convaincre le Sénat que le nouveau traité START de désarmement nucléaire n'affaiblirait pas les plans de défense antimissile des Etats-Unis. Le nouveau traité START prévoit d'importantes réductions des arsenaux nucléaires des Etats-Unis et de la Russie. Mais cette dernière a dit se réserver le droit de se retirer du traité si Washington poursuit le déploiement de systèmes antimissile en Europe de l'Est d'une manière qui ne conviendrait pas à Moscou.
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Source :
AFP, lepoint.fr - vendredi 18 juin 2010
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