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Par l’Abbé Alain René Arbez, Genève.
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Jeudi 24 juin 2010 – 12 Tammuz 5770
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De plus en plus, les médias présentent l’islam avec un langage de confusion et d’approximation. Sous l’apparence répétitive de références se cache une énorme ignorance des enjeux interreligieux et des conflits de valeurs spirituelles en cause. En toute naïveté, des chroniqueurs nous parlent continuellement des « religions du Livre », croyant désigner sans doute les « trois monothéismes », autre expression à la mode, mais piégée elle aussi : la religion de Zarathoustra est aussi un monothéisme, mais ce qui compte, ce n’est pas le cadre conceptuel, c’est le contenu, or le Dieu de la Bible et Allah ne se recoupent en rien. Les deux mots-clés bibliques « alliance » et « amour » n’existent pas dans le coran, et le terme « tuer » y est davantage mentionné que « prier ». Beaucoup de lecteurs ignorent visiblement que l’expression banalisée « religions du Livre » relève exclusivement d’un point de vue islamique. C’est le fameux « Ahl al Kittab » du coran, qui vise à discriminer juifs et chrétiens, accusés d’avoir falsifié les Ecritures, Bible et Evangile, restituées dans leur vérité par la seule révélation coranique, évidemment ! Religions du Livre, judaïsme et christianisme ?
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Certainement pas ! Plutôt religions de la Parole vivante, dans une écriture humaine inspirée, donc analysable, décortiquable et interprétable, ce que le coran ne permet pas, puisque écrit sacré intouchable où s’exprime Allah en personne. Le coran considère Jésus comme un prophète musulman au même titre que Adam, Noé, Moïse et David, même si son rôle est un peu rehaussé… Captation complète, précisément, car le Jésus du Coran (Issa) n’a rien en commun avec le Messie des évangiles. Le hadith le montre d’ailleurs revenant à la fin des temps « détruire la croix et tuer les porcs » pour instaurer sur le monde la seule vraie foi : l’islam. On peut le constater aisément : le judaïsme et le christianisme n’ont pas le même problème de « rapport à l’autre » que l’islam. Les Ecritures juives et chrétiennes délivrent un message qui s’adresse avec bienveillance à tous les humains sans discrimination. Dans le coran, Allah s’adresse à des musulmans et menace les non-musulmans.
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C’est une démarche totalement différente où l’altérité est problématique car l’univers est divisé en dar al islam (domaine de l’islam) et dar al harb (domaine de la guerre). De ce fait, les droits des uns et des autres ne sont pas les mêmes (dhimmitude) et les infidèles sont ciblés. On trouve souvent le recours à l’argument des croisades pour justifier le jihad (guerre sainte islamique). Or le jihad fait partie de la doctrine mahométane dès ses débuts en tant que guerre de conquête. La notion de jihad comme effort spirituel souvent invoquée pour faire diversion est récente, essentiellement popularisée par le courant soufi, lui-même honni par l’islam officiel. On saisit ainsi pourquoi la première croisade a été une réaction légitime des Occidentaux face à l’agression des musulmans qui s’étaient emparés militairement des lieux saints (avec destruction du tombeau du Christ et sévices sur les chrétiens) mais aussi, ne l’oublions pas, de l’Espagne, de la Sicile. Il faut rappeler que les textes fondateurs islamiques incitent chaque croyant à la guerre sainte (évoquée par la formule pseudo-bucolique « dans le sentier d’Allah ») ce qui n’est évidemment pas le cas des écrits judéo-chrétiens tournés vers la concorde et l’offre de la foi sans aucune contrainte.
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Or, le verset coranique « pas de contrainte en religion » souvent cité par les musulmans dans les « dialogues » pour amadouer le pèlerin interreligieux est, malheureusement, abrogé par les sourates qui ont suivi lors de la période belliqueuse de Médine et ses cortèges de massacres gratuits…Alors que la Turquie tape du pied pour entrer en Europe, personne ne peut oublier la catastrophe de la prise de Constantinople en 1453 par des Turcs ottomans ayant demandé initialement l’hospitalité à Byzance en se faisant benoîtement passer pour de paisibles bergers des steppes. Beaucoup d’unanimistes interreligieux de pacotille se plaisent à affirmer par la méthode coué que judaïsme, christianisme et islam ont tellement de points communs que Benoît XVI à Ratisbonne aurait dû passer sous silence les questions qui dérangent. Habituelle démagogie au service d’un dialogue illusoire basé sur des sophismes : toutes les religions se valent, on a le même Dieu, etc. C’est très tendance et surtout bien pratique pour éluder les vrais discernements, ceux qui permettent d’avancer sur un chemin qui ne soit pas un marché de dupes mais qui engage, à partir d’une identité spirituelle réelle, vers une vérité où respect de l’autre et réciprocité retrouvent du sens.
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Par l’Abbé Alain René Arbez, Genève.
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Jeudi 24 juin 2010 – 12 Tammuz 5770
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De plus en plus, les médias présentent l’islam avec un langage de confusion et d’approximation. Sous l’apparence répétitive de références se cache une énorme ignorance des enjeux interreligieux et des conflits de valeurs spirituelles en cause. En toute naïveté, des chroniqueurs nous parlent continuellement des « religions du Livre », croyant désigner sans doute les « trois monothéismes », autre expression à la mode, mais piégée elle aussi : la religion de Zarathoustra est aussi un monothéisme, mais ce qui compte, ce n’est pas le cadre conceptuel, c’est le contenu, or le Dieu de la Bible et Allah ne se recoupent en rien. Les deux mots-clés bibliques « alliance » et « amour » n’existent pas dans le coran, et le terme « tuer » y est davantage mentionné que « prier ». Beaucoup de lecteurs ignorent visiblement que l’expression banalisée « religions du Livre » relève exclusivement d’un point de vue islamique. C’est le fameux « Ahl al Kittab » du coran, qui vise à discriminer juifs et chrétiens, accusés d’avoir falsifié les Ecritures, Bible et Evangile, restituées dans leur vérité par la seule révélation coranique, évidemment ! Religions du Livre, judaïsme et christianisme ?
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Certainement pas ! Plutôt religions de la Parole vivante, dans une écriture humaine inspirée, donc analysable, décortiquable et interprétable, ce que le coran ne permet pas, puisque écrit sacré intouchable où s’exprime Allah en personne. Le coran considère Jésus comme un prophète musulman au même titre que Adam, Noé, Moïse et David, même si son rôle est un peu rehaussé… Captation complète, précisément, car le Jésus du Coran (Issa) n’a rien en commun avec le Messie des évangiles. Le hadith le montre d’ailleurs revenant à la fin des temps « détruire la croix et tuer les porcs » pour instaurer sur le monde la seule vraie foi : l’islam. On peut le constater aisément : le judaïsme et le christianisme n’ont pas le même problème de « rapport à l’autre » que l’islam. Les Ecritures juives et chrétiennes délivrent un message qui s’adresse avec bienveillance à tous les humains sans discrimination. Dans le coran, Allah s’adresse à des musulmans et menace les non-musulmans.
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C’est une démarche totalement différente où l’altérité est problématique car l’univers est divisé en dar al islam (domaine de l’islam) et dar al harb (domaine de la guerre). De ce fait, les droits des uns et des autres ne sont pas les mêmes (dhimmitude) et les infidèles sont ciblés. On trouve souvent le recours à l’argument des croisades pour justifier le jihad (guerre sainte islamique). Or le jihad fait partie de la doctrine mahométane dès ses débuts en tant que guerre de conquête. La notion de jihad comme effort spirituel souvent invoquée pour faire diversion est récente, essentiellement popularisée par le courant soufi, lui-même honni par l’islam officiel. On saisit ainsi pourquoi la première croisade a été une réaction légitime des Occidentaux face à l’agression des musulmans qui s’étaient emparés militairement des lieux saints (avec destruction du tombeau du Christ et sévices sur les chrétiens) mais aussi, ne l’oublions pas, de l’Espagne, de la Sicile. Il faut rappeler que les textes fondateurs islamiques incitent chaque croyant à la guerre sainte (évoquée par la formule pseudo-bucolique « dans le sentier d’Allah ») ce qui n’est évidemment pas le cas des écrits judéo-chrétiens tournés vers la concorde et l’offre de la foi sans aucune contrainte.
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Or, le verset coranique « pas de contrainte en religion » souvent cité par les musulmans dans les « dialogues » pour amadouer le pèlerin interreligieux est, malheureusement, abrogé par les sourates qui ont suivi lors de la période belliqueuse de Médine et ses cortèges de massacres gratuits…Alors que la Turquie tape du pied pour entrer en Europe, personne ne peut oublier la catastrophe de la prise de Constantinople en 1453 par des Turcs ottomans ayant demandé initialement l’hospitalité à Byzance en se faisant benoîtement passer pour de paisibles bergers des steppes. Beaucoup d’unanimistes interreligieux de pacotille se plaisent à affirmer par la méthode coué que judaïsme, christianisme et islam ont tellement de points communs que Benoît XVI à Ratisbonne aurait dû passer sous silence les questions qui dérangent. Habituelle démagogie au service d’un dialogue illusoire basé sur des sophismes : toutes les religions se valent, on a le même Dieu, etc. C’est très tendance et surtout bien pratique pour éluder les vrais discernements, ceux qui permettent d’avancer sur un chemin qui ne soit pas un marché de dupes mais qui engage, à partir d’une identité spirituelle réelle, vers une vérité où respect de l’autre et réciprocité retrouvent du sens.
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