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vendredi 25 juin 2010

Les infos sur une opération contre l'Iran se précisent

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Par Michel Garroté
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Vendredi 25 juin 2010 – 13 Tammuz 5770
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Les informations sur une opération armée contre l’Iran se précisent. Il y a les faits, les analyses et les suppositions. Les documents que je reproduis ci-dessous contiennent à la fois des faits, des analyses et des suppositions. On peut toujours alléguer que ce ne sont que des suppositions. Cela dit, il y a un peu trop de mouvement en Asie centrale et dans le Golfe Persique pour que tout cela ne soit qu’une fiction.
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S. Drai sur Guysen International News écrit : « Selon une agence de presse iranienne semi-officielle, des hélicoptères des Forces de Défense israéliennes auraient récemment atterri dans un aéroport saoudien. Leur cargaison qui comprendrait du matériel destiné à attaquer un Etat arabe ennemi y aurait été déchargée. Parallèlement à cet épisode, en fin de semaine dernière, des cargos américains auraient traversé le Canal de Suez, d’après le journal arabophone Al-Quds Al-Arabi. De nombreux médias, notamment arabes, ont alors fait le lien entre ces évènements et une attaque probable de l’Iran par les Etats-Unis et Israël en coopération avec l’Egypte. Des avions israéliens auraient donc touché le sol de l’aéroport de Tabouk les 18 et 19 juin dernier. De nombreux vols au départ de cet aéroport auraient aussi été annulés pour permettre à l’aviation israélienne de se poser. C’est en tous cas ce qu’a rapporté l’agence iranienne FARS dans un article intitulé ‘Activité militaire douteuse du régime sioniste en Arabie Saoudite’. Elle s’appuie notamment sur le témoignage d’un passager saoudien dont le vol a été annulé sans que ne soit donnée aucune raison. Le quotidien britannique, The Times a pour sa part affirmé que voilà 10 jours, l’Arabie Saoudite avait ouvert son espace aérien à l’aviation israélienne et ce, à des fins d’entraînement en vue d’une attaque contre l’Iran. Israël n’a pas confirmé cette information. L’Arabie Saoudite l’a démenti. Selon des sources égyptiennes, un ensemble de 11 frégates américaines ainsi qu’un transporteur aérien qui pourrait être le transporteur aérien nucléaire ‘USS Harry S Truman’ auraient traversé le Canal de Suez de la Mer Méditerranée jusqu’à la Mer Rouge. Le journal Al-Quds a également précisé que le trafic commercial transitant par le canal avait été suspendu durant plusieurs heures afin de permettre à la flotte américaine de passer. Des témoins de la scène auraient aperçu, parmi cette flotte, une frégate israélienne. En outre, ce même journal a indiqué que des milliers de soldats égyptiens avaient été déployés le long du Canal pour contrôler le passage des navires pendant que deux hélicoptères égyptiens faisaient des allées et venues. D’autres sources ont affirmé que la flotte se dirigeait vers le Golfe persique. Le choix du Canal de Suez par les Américains et les Israéliens ne ferait pas partie de leur plan initial. Si ce n’était l’affaire du Mavi Marmara, la Turquie aurait permis à ces derniers de s’acheminer ver le Golfe Persique. Selon des sites d’informations arabes, l’aviation israélienne avait alors pour projet de se rendre jusqu’en Géorgie via la Turquie et de continuer vers l’Iran ».
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Jacques Benillouche, sur jforum.fr, signale que selon Debka-file, l’Iran est en état d’alerte à la suite d’une concentration de forces américaines et israéliennes en Azerbaïdjan. De manière inattendue l’Iran s’est déclaré être en état de guerre sur sa frontière Nord-Ouest. C’est ce que rapporte de source militaire iranienne le site Debka-file. Les troupes des Gardes de la Révolution iranienne et les unités du génie se sont regroupées dans la région de la Mer Caspienne pour contrer suivant Téhéran les forces américaines et israéliennes concentrées au voisinage des bases aériennes en Azerbaïdjan et qui sembleraient être prêtes à frapper les équipements nucléaires de l’Iran. L’annonce a été faite le mardi 22 juin par le Brigadier Général Mehdi Moini des Gardes Révolutionnaires, le commandant des forces armées dit vouloir se préparer à repousser l’offensive américano-israélienne. Il a déclaré : "la mobilisation se justifie par la présence de forces américaines et israéliennes sur la frontière de l’Ouest," en ajoutant, "les renforts sont dépêchés sur la Province de l’Azerbaïdjan Ouest parce que quelques pays occidentaux alimentent des conflits ethniques pour déstabiliser la situation dans la région". Dans un passé récent des fonctionnaires iraniens avaient parlé d’attaques possibles d’Israël et des Etats-Unis dans des termes généraux. Mais on note que c’est la première fois qu’un endroit spécifique a été mentionné et de grands renforts dépêchés pour donner la substance de menace. D’autres sources iraniennes indiquent que depuis quelque temps, Israël a transféré secrètement un grand nombre d’avions de chasse et de bombardiers vers les bases américaines d’Azerbaïdjan, via la Géorgie et que les forces spéciales américaines sont aussi concentrées en Azerbaïdjan en vue de la préparation d’une intervention. Aucun commentaire n’est venu d’Azerbaïdjan au sujet de ces déclarations. Les gardes de la révolution ont été envoyés à la frontière de l’Iran et de l’Azerbaïdjan non loin de la Turquie, l’Iraq et l’Arménie. Certains témoignages indiquent avoir remarqué des convois de gardes de la révolution avec des engins d’artillerie, des unités anti-aériennes, et de l’infanterie se diriger vers l’Azerbaïdjan, le Nord du pays et la Mer Caspienne en empruntant les autoroutes du pays. Le mardi 22 juin, le Dr Uzi Arad, chef du Conseil de Sécurité nationale israélien et le conseiller le plus proche de Premier ministre Benjamin Netanyahu, a dit que "le dernier round des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Iran est insuffisant pour contrarier ses progrès en matière de fabrication de l’arme nucléaire. Une intervention militaire préventive pourrait être finalement nécessaire". Le renseignement militaire et les déclarations de sources iraniennes montrent trois autres faits outre l’état d’alerte de l’Iran : 1- Un certain renforcement (limité) de forces américaines et israéliennes est survenu en Azerbaïdjan. Ni Washington ni Jérusalem n’admettaient cependant une présence militaire dans ce pays qui touche l’Iran, mais les sources de renseignements occidentaux disent que les deux pays gardent un œil prudent sur les mouvements à l’intérieur de l’Iran et que leurs installations de surveillance électroniques sont braquées sur ce pays. 2- l’Iran entend ainsi répondre à l’arrivée du porte-avions USS Harry Truman dans le golfe Persique et la péninsule Arabique, et répondre aux menaces de la France et d’Israël de bombardements visant des cibles iraniennes. 3- L’exécution d’Abdolmalek Rigi, le chef du Sunni Baluchi, l’organisation dite de ‘rebelles’, le 20 juin 2010 était destiné à dissuader les autres minorités iraniennes. Mais au lieu de cela ils se sont révoltés plus que jamais. Plusieurs mouvements séparatistes Azeri opèrent dans l’Azerbaïdjan iranien en coopération avec leurs frères à travers la frontière. Téhéran a décidé d’un renfort substantiel de ses forces dans la province qui servirait de mesure opportune contre des bouleversements possibles.
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Lessakele et Ashkel.info signalent que lors d'une interview radiophonique avec A. Klein, reporter de World Net Daily, le diplomate de carrière américain John Bolton a averti que le temps commençait à manquer pour une attaque israélienne. "Pour le moment nous connaissons les installations... nous savons où elles sont", a-t-il dit. "Nous savons exactement quelles sont leurs dimensions, et je pense qu'elles peuvent être des cibles pour Israël". Bolton a déclaré qu'une option militaire israélienne "ne sera pas éternellement à portée... Si Israël est prêt à user la force militaire, il doit en user tôt plutôt que tard". Selon Bolton : "Pour le moment, fondamentalement, le seul scénario envisageable mis à part celui d'un Iran disposant d'armes nucléaires est celui de frappes militaires contre leur programme nucléaire, conduisant à briser le contrôle iranien du cycle de combustible nucléaire". Bolton poursuit : "Puisque je ne vois aucune possibilité que l'administration Obama fasse usage de la force militaire, je pense que cela signifie - pour parler directement - qu'il revient à Israël de décider s'il doit ou non utiliser la force militaire contre le programme iranien". Bolton a dit qu'il croyait sans aucun doute qu'Israël possédait la capacité militaire de toucher les sites nucléaires iraniens, mais qu'Israël devrait agir bientôt. "Je crois que le problème est que l'option militaire décline de jour en jour", a-t-il déclaré. "Chaque jour qui passe est un autre jour où les Iraniens peuvent construire des installations alternatives pour la conversion de l'uranium et l'enrichissement militaire, situées en des lieux inconnus qui sont profondément enterrés ou renforcés et hors de portée des capacités israéliennes". Bolton a dit qu'il ne voyait "quasiment aucune chance" pour les Nations Unies de faire passer les sanctions paralysantes que le Premier Ministre Benjamin Netanyahu a demandées. "Je pense que c'est tout simplement une erreur de croire que le Conseil de Sécurité - qui a déjà fait passer trois résolutions de sanctions contre l'Iran - fera quoi que ce soit de plus qu'une augmentation marginale des sanctions déjà en place", a-t-il affirmé. "A ce point il n'y a que peu de choses qui peuvent arrêter l'Iran", a ajouté Bolton. "Le résultat le plus vraisemblable, malheureusement, est que l'Iran est sur le point d'obtenir des armes nucléaires, et je pense qu'il les obtiendra plus tôt que tard".
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