Le général américain David Petraeus
dérange les gauleiters de la pensée unique
Le général américain David Petraeus, actuel commandant en chef de la force multinationale en Irak, présente un rapport d’étape, sur l’Irak, au Congrès (Parlement américain), aujourd’hui 10 septembre et après-demain 12 septembre. Le rapport du général Petraeus influera sans conteste le futur engagement de la force multinationale en Irak. Le rapport d’étape sur l’Irak est présenté par Ryan Crocker, ambassadeur des USA en Irak et David Petraeus, commandant de la force multinationale dans ce pays. C’est le général Petraeus qui attire le plus d’attention auprès du public. Depuis janvier dernier, lorsque le général Petraeus est devenu le commandant en chef des 160'000 soldats de la force multinationale en Irak, Bush qualifie le général de grand soldat, déterminé et visionnaire.
Au début de l’intervention en Irak, soit en 2003, Petraeus était à la tête de la 101e division aéroportée, chargée du Nord irakien. Le général Petraeus réussit à se faire accepter par la population irakienne. A Mossoul, le général Petraeus fait coller des affiches telles que «Il ne sert à rien d’arrêter un suspect si, pour y parvenir, vous vous faites vingt ennemis de plus» ou encore «Qu’as-tu fait aujourd'hui pour gagner les cœurs et les esprits des Irakiens ? ». Petraeus organise des élections locales et initie une assemblée de 200 chefs tribaux. Petraeus obtient des Syriens l’alimentation en électricité pour les villes irakiennes limitrophes de la Syrie. Qui dit mieux ?
Son succès, le général Petraeus le doit également à ses études. Il est docteur ès relations internationales de la très prestigieuse Université de Princeton. Sujet de sa thèse de doctorat : « Les leçons du Vietnam pour l’armée américaine ». En 2005, Petraeus est chargé de former la nouvelle armée irakienne. Puis, momentanément rappelé aux Etats-Unis, Petraeus écrit un document sur la lutte contre les insurrections terroristes. En janvier 2007, il prend le commandement de la force multinationale en Irak. Rappelons encore qu’en 2000, Petraeus a opéré en Bosnie ou il a trouvé des similitudes avec l’Irak.
Cette année 2007 en Irak, l’arrivée de 30’000 soldats supplémentaires a permis d’augmenter la sécurité. Actuellement, même des candidats démocrates à la présidentielle de novembre 2008, reconnaissent qu’un retrait de la force multinationale présente en Irak prendra sans doute des années. Le général Petraeus pourrait même proposer un renforcement des troupes, seul moyen de pouvoir, ensuite, envisager leur départ.
Dans cet esprit, on peut lire, dans le journal britannique ‘Times’ du 7 septembre : « So the surge will continue. This unexpected turn of events reflects in part, of course, the good news out of Iraq. Even the war’s fiercest critics have had to acknowledge that real progress has been made in the last few months ». En français, voici ce que cela donne : « Ainsi, l’opération (réd. en Irak) va continuer. Cette tournure inattendue des événements reflète, en partie bien sûr, les bonnes nouvelles en provenance d’Irak. Même les plus féroces critiques ont dû reconnaître que de réels progrès ont été réalisés (réd. en Irak) dans les derniers mois ».
Depuis le retour de Petraeus en Irak, au début de cette année 2007, des tribus sunnites irakiennes, ont choisi d’épauler, l’armée américaine, dans ses offensives, contre des groupes contrôlés par Al-Qaïda. De fait, sur le terrain, de nombreux Irakiens, autrefois favorables à Al-Qaïda, lui sont aujourd’hui franchement hostiles. Et ils participent à l’éradication d’Al-Qaïda sur sol irakien. L’information a été confirmée par Michael O’Hanlon, un chercheur de la Brookings Institution. Longtemps hostile à la façon dont la guerre a été menée, Michael O’Hanlon s’était récemment rendu d’Irak, où il avait pu constater et rapporter les progrès susmentionnés. L’excessive brutalité d’Al-Qaïda, y compris envers les Irakiens sunnites, s’est retournée contre le mouvement fondé par Ben Laden. Le général Petraeus remporte, aussi, une victoire sur les gauleiters de la pensée unique. Hélas pour eux, l’Irak ne se réduit pas aux images habilement sélectionnées par nos chaînes de télévision.
dérange les gauleiters de la pensée unique
Le général américain David Petraeus, actuel commandant en chef de la force multinationale en Irak, présente un rapport d’étape, sur l’Irak, au Congrès (Parlement américain), aujourd’hui 10 septembre et après-demain 12 septembre. Le rapport du général Petraeus influera sans conteste le futur engagement de la force multinationale en Irak. Le rapport d’étape sur l’Irak est présenté par Ryan Crocker, ambassadeur des USA en Irak et David Petraeus, commandant de la force multinationale dans ce pays. C’est le général Petraeus qui attire le plus d’attention auprès du public. Depuis janvier dernier, lorsque le général Petraeus est devenu le commandant en chef des 160'000 soldats de la force multinationale en Irak, Bush qualifie le général de grand soldat, déterminé et visionnaire.
Au début de l’intervention en Irak, soit en 2003, Petraeus était à la tête de la 101e division aéroportée, chargée du Nord irakien. Le général Petraeus réussit à se faire accepter par la population irakienne. A Mossoul, le général Petraeus fait coller des affiches telles que «Il ne sert à rien d’arrêter un suspect si, pour y parvenir, vous vous faites vingt ennemis de plus» ou encore «Qu’as-tu fait aujourd'hui pour gagner les cœurs et les esprits des Irakiens ? ». Petraeus organise des élections locales et initie une assemblée de 200 chefs tribaux. Petraeus obtient des Syriens l’alimentation en électricité pour les villes irakiennes limitrophes de la Syrie. Qui dit mieux ?
Son succès, le général Petraeus le doit également à ses études. Il est docteur ès relations internationales de la très prestigieuse Université de Princeton. Sujet de sa thèse de doctorat : « Les leçons du Vietnam pour l’armée américaine ». En 2005, Petraeus est chargé de former la nouvelle armée irakienne. Puis, momentanément rappelé aux Etats-Unis, Petraeus écrit un document sur la lutte contre les insurrections terroristes. En janvier 2007, il prend le commandement de la force multinationale en Irak. Rappelons encore qu’en 2000, Petraeus a opéré en Bosnie ou il a trouvé des similitudes avec l’Irak.
Cette année 2007 en Irak, l’arrivée de 30’000 soldats supplémentaires a permis d’augmenter la sécurité. Actuellement, même des candidats démocrates à la présidentielle de novembre 2008, reconnaissent qu’un retrait de la force multinationale présente en Irak prendra sans doute des années. Le général Petraeus pourrait même proposer un renforcement des troupes, seul moyen de pouvoir, ensuite, envisager leur départ.
Dans cet esprit, on peut lire, dans le journal britannique ‘Times’ du 7 septembre : « So the surge will continue. This unexpected turn of events reflects in part, of course, the good news out of Iraq. Even the war’s fiercest critics have had to acknowledge that real progress has been made in the last few months ». En français, voici ce que cela donne : « Ainsi, l’opération (réd. en Irak) va continuer. Cette tournure inattendue des événements reflète, en partie bien sûr, les bonnes nouvelles en provenance d’Irak. Même les plus féroces critiques ont dû reconnaître que de réels progrès ont été réalisés (réd. en Irak) dans les derniers mois ».
Depuis le retour de Petraeus en Irak, au début de cette année 2007, des tribus sunnites irakiennes, ont choisi d’épauler, l’armée américaine, dans ses offensives, contre des groupes contrôlés par Al-Qaïda. De fait, sur le terrain, de nombreux Irakiens, autrefois favorables à Al-Qaïda, lui sont aujourd’hui franchement hostiles. Et ils participent à l’éradication d’Al-Qaïda sur sol irakien. L’information a été confirmée par Michael O’Hanlon, un chercheur de la Brookings Institution. Longtemps hostile à la façon dont la guerre a été menée, Michael O’Hanlon s’était récemment rendu d’Irak, où il avait pu constater et rapporter les progrès susmentionnés. L’excessive brutalité d’Al-Qaïda, y compris envers les Irakiens sunnites, s’est retournée contre le mouvement fondé par Ben Laden. Le général Petraeus remporte, aussi, une victoire sur les gauleiters de la pensée unique. Hélas pour eux, l’Irak ne se réduit pas aux images habilement sélectionnées par nos chaînes de télévision.
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