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jeudi 2 août 2007

Fête national-électorale
en terre judéo-chrétienne


Hier, 1er août 2007, la Suisse, de son nom exact Confédération helvétique, pays, sauf erreur, de culture judéo-chrétienne, a célébré sa Fête nationale. L’événement fut, hélas, national-électoral. Certains lecteurs de ce blog ne résidant pas en Suisse, rappelons que le 1er août fête notamment le pacte d’alliance de 1291 et le serment prononcé au Grütli. Pour ceux qui désirent plus d’informations sur le sujet, merci de taper le mot Grütli dans Google.


L’actuelle présidente de la Confédération helvétique, qui est aussi la cheffe du département des affaires étrangères, la très socialiste, très féministe, très islamiste et très antisioniste Micheline Calmy-Rey, a donc choisi de prononcer un discours, hier 1er août, au Grütli.


J’ai suivi tout cela hier soir, en regardant simplement le téléjournal de 19h30, à la Télévision Suisse Romande (francophone). Acte I : c’est une présentatrice qui introduit le sujet. Dès les premiers mots, elle semble jouir de ce qu’elle va nous annoncer (vous savez, avec le sourire un brin carnassier et le regard sombre, du genre vous allez voir ce que vous allez voir, bande de machos réacs).


Acte II : dans un bus se rendant au Grütli (situé en Suisse germanophone), des femmes socialistes francophones sont interviewées. Elles expliquent qu’elles vont à la Fête nationale en tant que femmes francophones de gauche (avec un rictus légèrement haineux au coin des lèvres). Sous-entendu, l’aspect national au sens large du terme, les hommes, les germanophones, les gens de droite, tout cela et tous ceux-ci, n’avaient rien à faire, cette année, au Grütli. La cuvée 2007, c’était par et pour les nanas de mai 68 un point c’est tout (sur 2'000 billets, 1'700 ont transité par des mouvements féministes militants).


Acte III : une femme-reporter (une reportère) commente les festivités sur place, donc au Grütli. Elle répète et confirme (car les hommes, d’une part nous sommes bouchés et d’autre part nous ne comprenons rien aux femmes) que cette année, le Grütli, c’est la fiesta des gonzesses progressistes, tolérantes et soi-disant anti-racistes.


Conclusion : cette année, au Grütli, la Fête nationale suisse, s’est caractérisée, par la castration de nombreux membres du peuple souverain. En cette période électorale que vit présentement la Suisse, le discours du Grütli ne fut pas un discours de rassemblement, digne d’un Etat démocratique, multilingue et fédéral. Ce fut un discours pseudo-national, électoral, un discours de division, un discours accouché par la pensée unique et sa sauce ketchup militante. Ce fut le détournement des esprits au service d’une campagne politique et médiatique. Les femmes n’ont rien gagné avec ce show granguignolesque. Les médias d’Edipresse, Mâtin en tête, qui ont encensé la grütlimania de Lady Calmy, se sont, une fois de plus, couverts de ridicule, sans prendre de risque. Merci au Nouvelliste du Valais, qui donne, aujourd’hui 2 août, deux points de vue différents, sur la question grütlienne. Il reste des pays où l’air est encore respirable. Salut les filles. Et sans rancune.

Miguel Garroté, Journaliste d’investigation
http://monde-info.blogspot.com/

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