Moins de pensée unique ?
Y aurait-il, depuis quelques jours, un peu moins de pensée unique en France ? Concernant l’avortement en France, Madame Simone Veil, vient de défendre la clause de conscience. « On ne peut obliger personne à aller contre ses convictions », a déclaré Mme Simone Veil, défendant ainsi la clause de conscience à propos de l’avortement.
Il faut dire que la chaîne de télévision France 2 a diffusé, le 14 juin, un reportage sur l’avortement à hauts risques en Espagne, où certains médecins le pratiquent jusqu’au huitième mois de grossesse, pour la somme de 4 000 euros.
Simone Veil (qui légalisa l’avortement en 1975, alors qu’elle était ministre de la santé) reconnaît que la situation évoquée par France 2 est « effrayante ». L’enquête de France 2, révèle, que l’accès à l’avortement est devenu difficile en France, notamment parce que les médecins se détournent de cette pratique.
« Il est de plus en plus évident scientifiquement que, dès la conception, il s'agit d'un être vivant », a encore déclaré Simone Veil. Venant de sa part, cette réflexion est à la fois un virage à 180 degrés et une rupture avec la pensée unique.
Jean-Marie Le Pen, président du Front national et député au Parlement européen, a salué, hier 20, le geste du Président Nicolas Sarkozy, qui l’a reçu à l’Elysée dans le cadre de ses consultations avant le Conseil européen d’aujourd’hui jeudi et demain vendredi. « Il m’a entretenu de ses projets européens, j’ai dit (…) nos profondes divergences sur ce sujet. Nous avons procédé à un échange de vues général et je note que le président de la République a depuis longtemps pris l'initiative de recevoir le président du Front National, ce que je considère comme un geste démocratique », a déclaré le Jean-Marie Le Pen.
Le Parti Socialiste s’est étonné que, pour la première fois, le leader de l’extrême droite et député européen soit reçu avant un sommet européen par le président de la République. Or, Nicolas Sarkozy a notamment reçu, dans la perspective du Conseil européen les dirigeants socialistes François Hollande et Laurent Fabius, le fondateur du MoDem François Bayrou, ainsi que Simone Veil, Edouard Balladur, Jean-Pierre Raffarin, Patrick Devedjan, etc..
Lors d’une interview, hier mercredi 20 juin au soir, sur TF 1, Nicolas Sarkozy a notamment déclaré : « cette idée (réd. :d’un Traité simplifié) que j’ai portée seul pendant des mois, elle a aujourd’hui fait le tour de l'Europe ». Sur Le Pen : « Pourquoi l’ai-je reçu (réd. : Le Pen) ? Il rassemble sur son nom des millions de personnes. S’il a le droit de se présenter, c’est que la République le reconnaît ». (Réd.: venant d’un homme issu de la droite classique, c’est, là aussi, une rupture avec la pensée unique). Sur les universités : « Pourquoi la France, 5e puissance du monde, n’aurait pas le droit d'avoir des universités qui soient dignes de ce nom ». Sur le service minimum : « le mieux est qu’on y arrive par la concertation mais si elle n’est pas suffisante, il y aura une loi-cadre (...) J’ai pris des engagements devant les Français ». Sur la TVA sociale : « M. Strauss-Kahn (réd. : un socialiste) en avait parlé. C'est une idée qu’on étudie partout en Europe (...) Est-ce que je dois enterrer une idée uniquement parce que j’ai peur » (Réd.: là encore, rupture avec la pensée unique qui engendre la peur, notamment la peur de déplaire et qui engendre, à contrario, le désir obsessionnel de plaire à une certaine classe politico-médiatique).
Y aurait-il, depuis quelques jours, un peu moins de pensée unique en France ? Concernant l’avortement en France, Madame Simone Veil, vient de défendre la clause de conscience. « On ne peut obliger personne à aller contre ses convictions », a déclaré Mme Simone Veil, défendant ainsi la clause de conscience à propos de l’avortement.
Il faut dire que la chaîne de télévision France 2 a diffusé, le 14 juin, un reportage sur l’avortement à hauts risques en Espagne, où certains médecins le pratiquent jusqu’au huitième mois de grossesse, pour la somme de 4 000 euros.
Simone Veil (qui légalisa l’avortement en 1975, alors qu’elle était ministre de la santé) reconnaît que la situation évoquée par France 2 est « effrayante ». L’enquête de France 2, révèle, que l’accès à l’avortement est devenu difficile en France, notamment parce que les médecins se détournent de cette pratique.
« Il est de plus en plus évident scientifiquement que, dès la conception, il s'agit d'un être vivant », a encore déclaré Simone Veil. Venant de sa part, cette réflexion est à la fois un virage à 180 degrés et une rupture avec la pensée unique.
Jean-Marie Le Pen, président du Front national et député au Parlement européen, a salué, hier 20, le geste du Président Nicolas Sarkozy, qui l’a reçu à l’Elysée dans le cadre de ses consultations avant le Conseil européen d’aujourd’hui jeudi et demain vendredi. « Il m’a entretenu de ses projets européens, j’ai dit (…) nos profondes divergences sur ce sujet. Nous avons procédé à un échange de vues général et je note que le président de la République a depuis longtemps pris l'initiative de recevoir le président du Front National, ce que je considère comme un geste démocratique », a déclaré le Jean-Marie Le Pen.
Le Parti Socialiste s’est étonné que, pour la première fois, le leader de l’extrême droite et député européen soit reçu avant un sommet européen par le président de la République. Or, Nicolas Sarkozy a notamment reçu, dans la perspective du Conseil européen les dirigeants socialistes François Hollande et Laurent Fabius, le fondateur du MoDem François Bayrou, ainsi que Simone Veil, Edouard Balladur, Jean-Pierre Raffarin, Patrick Devedjan, etc..
Lors d’une interview, hier mercredi 20 juin au soir, sur TF 1, Nicolas Sarkozy a notamment déclaré : « cette idée (réd. :d’un Traité simplifié) que j’ai portée seul pendant des mois, elle a aujourd’hui fait le tour de l'Europe ». Sur Le Pen : « Pourquoi l’ai-je reçu (réd. : Le Pen) ? Il rassemble sur son nom des millions de personnes. S’il a le droit de se présenter, c’est que la République le reconnaît ». (Réd.: venant d’un homme issu de la droite classique, c’est, là aussi, une rupture avec la pensée unique). Sur les universités : « Pourquoi la France, 5e puissance du monde, n’aurait pas le droit d'avoir des universités qui soient dignes de ce nom ». Sur le service minimum : « le mieux est qu’on y arrive par la concertation mais si elle n’est pas suffisante, il y aura une loi-cadre (...) J’ai pris des engagements devant les Français ». Sur la TVA sociale : « M. Strauss-Kahn (réd. : un socialiste) en avait parlé. C'est une idée qu’on étudie partout en Europe (...) Est-ce que je dois enterrer une idée uniquement parce que j’ai peur » (Réd.: là encore, rupture avec la pensée unique qui engendre la peur, notamment la peur de déplaire et qui engendre, à contrario, le désir obsessionnel de plaire à une certaine classe politico-médiatique).
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