MONDE INFO

MONDE INFO
Monde Info - Centre d'analyses en ligne

mercredi 28 mars 2012

Malheureux comme un Juif dans un village français

-
-
-
Michel Garroté – Je ne suis pas d’humeur à commenter ici dans le détail, les inepties, que je vois sur les chaines de télévision françaises, suite à ce que l’on nomme l’affaire Merah. Je pense simplement que si la même tuerie s’était produite au Danemark, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Allemagne ou en Suisse, les médias audiovisuels de ces pays n’auraient pas eu l’indécence de crier à « l’islamophobie » et au maintien de la « diversité », dans le seul but d’occulter que dans les banlieues, le terroriste Merah est célébré en héro.
-
En termes de propagande, de capitulation et de collaboration, la médiacratie française semble renouer avec des procédés que l’on pensait définitivement abolis depuis 1945. Après s’être déshonorée dans sa capitulation face au national-socialisme, puis dans sa complaisance, et, même, dans sa complicité, avec le soviétisme, la France, pour soi-disant éviter une Intifada djihadique sur son territoire en pleine campagne électorale présidentielle et les législative, affiche une unité nationale de façade et refuse de regarder la réalité en face. Le comble de l’ironie, c’est que certains musulmans osent dire des choses que les candidats à la présidentielle devraient être les premiers à dire.
-
Ainsi, l’Observatoire de l’Islamisation signale (extraits adaptés ; voir lien vers la source en bas de page) que Yadh Ben Achour, professeur à l'Université de Tunis et spécialiste de l'islam politique, écrit, à propos du salafisme, et, à propos du terroriste Merah : « L'erreur serait de supposer que ce salafiste est un pauvre égaré dans l'histoire de l'islam. Cessons de croire à la théorie de l'aberration qui veut que le salafiste ne représente pas l'islam ou que c'est l'enfant maudit de la famille. Il faut rappeler que ce dernier ne manque ni de cohérence, ni de force de conviction et de persuasion. Derrière lui, pour le soutenir, se profilent les armées du savoir religieux, avec des chefs remarquable ».
-
« Derrière lui, une tradition triomphant à travers les siècles de tous les adversaires, hérétiques, libres penseurs, poètes maudits, philosophes. Devant lui, sous sa bannière, sur tout l'espace de la planète, des peuples entiers se mobilisent pour la défense et l'intégrité de leur religion. Des Etats et des gouvernements se mobilisent pour le servir. La sainte alliance n'a jamais disposé d'autant de force. La version intégriste représente une interprétation possible du texte fondateur lui-même ainsi que de son expression dans l'histoire. Ce point de vue serait même le plus proche de la vérité du texte. Mais le plus important est de garder à l'esprit que les différences entre les salafistes et les autres sont plus apparentes que réelles. C'est précisément de là que provient le malentendu le plus grave ».
-
« Il convient, par conséquent, de rappeler l'existence d'accords fondamentaux, avec des divergences sur la seule action politique, entre cet islam intégriste et l'islam "de tout le monde". Sur le fond, les deux islams se retrouvent : la cité terrestre doit préparer la cité céleste, la parole incréée de Dieu définit les droits de Dieu et ceux des hommes ; pour la restauration de l'ordre divin et naturel, le musulman est tenu par un "devoir de violence", qu'on ne peut nommer autrement et qui se manifeste notamment par la loi pénale, la hudûd, et, la théorie du djihâd » (fin des extraits adaptés ; voir ci-dessous le lien vers la source).
-
Pour ce qui me concerne – cela sera ma conclusion – j’ai regardé hier soir, sur France 3, les épisodes inédits du film historique « Un village français ». Il y est question, de l’attitude des Français dans un village sous l’occupation nazie. Le film ne cherche ni à amplifier, ni à minimiser, la collaboration des Français avec l’ennemi. Au contraire, le film, avec l’assistance technique d’historiens, tente simplement de porter à l’écran, les attitudes et les comportements, tels qu’ils se sont produits de 1940 à 1945.
-
Personnellement, en regardant chaque épisode de ce film depuis le début, j’ai le sentiment hautement désagréable, que le sort des Juifs chez nos amis français en 2012, n’est pas plus enviable qu’il l’était, disons, pour être précis, en 1942. A 70 ans d’écart exactement, les mêmes illusions, chez les Juifs français, semblent se reproduire, dans le genre, « ils n’oseront pas, tout de même, pas en France… ». La situation n’est peut-être pas exactement la même en 2012 qu’en 1942. Mais certaines similitudes laissent tout de même songeur.
-
-
Copyright Michel Garroté 2012 & Sources citées
-
Reproduction autorisée avec mention www.dreuz.info
-
-
-

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

laissez un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.