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Or donc, le lobbying cocorico agressif de Sarkozy et de Christine Lagarde a fonctionné. J’ignore quelles concessions – ou compensations – la France a accordées aux pays (Chine, Inde, Brésil, Mexique…) qui ont fini par « soutenir » Christine Lagarde dans sa course effrénée à la tête du Fonds monétaire international (FMI).
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Et je ne peux m’empêcher de sourire, en songeant, que la direction du FMI est confiée, à une ressortissante de la France, le pays aux 2'000 milliards d’euros de dette, et, dont le président a encore proclamé, tout récemment, qu’il était « Président de la France, Président du G8 et Président du G20 » (auza’mes etcete’a)… Sans oublier que Christine Lagarde a mis en place, les éléments, pour accueillir chaleureusement, des banques islamiques, sur sol français, sans doute pour soutenir à la fois l’économie hexagonale et la zone euro.
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La revue de presse LSB confirme (extraits adaptés) que Christine Lagarde a été nommée hier soir, mardi, à la tête du Fonds monétaire international. La ministre française de l'Économie, précise LSB, prendra la tête de l'institution le 5 juillet, en pleine crise grecque. L'ex-avocate d'affaires n'a pas de formation académique en économie. Certains voient là sa principale faiblesse, au moment où elle devient le médecin de l'économie mondiale, souligne LSB.
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Après avoir salué le « bon travail » (mdr) de son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn (ndmg – DSK dont le slogan était, jusqu’à il y a peu, « J’la force tranquille »), après avoir salué le bon travail de son prédécesseur, écrivions nous, Christine Lagarde a indiqué, hier soir, qu'elle souhaitait parler avec DSK de ses futures fonctions (ndmg – elle devrait aussi parler avec les ex-subordonnées de DSK au FMI).
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En décembre 2010, dans le "Wall Street Journal", rappelle LSB, Christine Lagarde avait admis, à propos de l'adoption du Traité de Lisbonne : « Nous avons violé toutes les règles parce que nous voulions serrer les rangs et vraiment sauver la zone euro. Le Traité de Lisbonne était très simple : aucun renflouement ». A ce propos, les plans de sauvetage de la Grèce et de l’Irlande, et la création du fonds permanent, sont, selon Christine Lagarde, « des transgressions majeures » du Traité de Lisbonne.
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Depuis, Christine Lagarde semble avoir changé d’avis.
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En novembre 2007, précise LSB, le "Financial Times" avait publié une enquête sur les « performances » (ndmg – professionnelles s’entend non mais je précise à cause de l’affaire DSK en fait…) des ministres des finances de la zone euro (ndmg – distribuant médailles et bonnets d’ânes). Christine Lagarde ne figurait pas dans la catégorie des bons ministres des finances.
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Depuis, Christine Lagarde a-t-elle amélioré ses performances ?
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A cet égard, je lis dans "Le Figaro" que si Madame Lagarde « devient patron du FMI, elle va probablement continuer de déverser des prêts à la zone euro engluée dans ses problèmes. Si des programmes préventifs sont décidés même pour l'Espagne, l'Italie ou la Belgique, le FMI aura besoin de demander à ses actionnaires au moins encore 1000 milliards de dollars de lignes de crédit. Mme Lagarde personnifie la stratégie du pari de la zone euro qui vise à assurer sa résurrection avec l'argent des autres », selon Simon Johnson, ancien économiste en chef du FMI.
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Je lis, toujours dans Le Figaro, que « un de ses prédécesseurs (ndmg – de Christine Lagarde), Raghuram Rajan, arguait que le choix d'une personnalité politique européenne serait mauvais : "Le Fonds est conçu pour défendre des politiques dures auprès de pays qui ont mal géré leurs finances, et non pas de gagner des concours de popularité" résume cet économiste indien, sceptique à l'idée qu'un européen (ndmg – une européenne) soit une fois de plus choisi pour diriger le FMI. En outre, Rajan s'inquiète de l'absence de formation économique de la ministre française : "On attend du patron du FMI qu'il ait des opinions, on ne peut pas demander au staff de prendre les décisions pour vous" ».
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« Madame Lagarde a été aussi critiquée, comme d'autres leaders politiques européens, pour avoir mal géré la crise de l'euro depuis son origine et pour être obligée aujourd'hui de nettoyer dans l'urgence les problèmes qu'ils ont crées », rappelle une journaliste du "New York Times".
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Ce n’est pas gagné, dirait-on…
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Michel Garroté
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