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Les « caisses sont vides », comme l’a dit le Premier ministre Fillon. Mais la France emprunte. Et dépense. C’est même la folie des grandeurs. Avec Louis de Funès en moins. Ainsi, le futur « Pentagone français » coûtera 3,5 milliards d'euros.
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France Soir résume (extraits adaptés) : À quoi ressemblera le ''Pentagone à la française'' ? Acté en décembre 2007, le site de Balard dans le XVe arrondissement de Paris est donc le lieu où se tiendra le futur siège du ministère de la Défense en France. La maquette du bâtiment principal a été dévoilée mardi par le ministre de la Défense. Un bâtiment de verre et de céramique monumental et écologique. Le futur « Pentagone à la française » accueillera les trois armes de la Défense française jusqu'ici réparties dans plusieurs services et dispersées sur une quinzaine de sites. Les états-majors des forces armées, les services centraux du ministère, puis la direction générale de l'Armement seront donc enfermés dans ces locaux. 9.300 personnes travailleront à ce moment-là dans ce bâtiment d’une allure résolument moderne et dynamique, formé de strates horizontales alternant le verre sérigraphié et le verre céramique.
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Sa façade, devant ressembler à une « falaise crayeuse ». Monumental, mais également écologique. C’est en ces termes grandiloquents que Nicolas Michelin a décrit le bâtiment principal du futur siège du ministère de la Défense, qui occupera 5 hectares. Cet architecte voit son œuvre comme une « machine naturelle » puisqu’elle fonctionnera de manière autonome grâce à l’énergie solaire, la géothermie, et un système de circulation de l’air qui va permettre de supprimer la climatisation mécanique. 60 % de la surface au sol sera occupée par des jardins, avec une allée piétonne permettant d'accéder aux différents services, installés sur pilotis.
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L'Etat payera un loyer annuel de près de 130 millions d'euros sur 27 années d'exploitation, soit une somme totale de 3,5 milliards d'euros (ndmg – euros empruntés vu que « les caisses sont vides » dixit le Premier ministre Fillon). C'est le constructeur Bouygues qui a remporté le marché (ndmg – était-ce bien nécessaire de le préciser ?). Ce bâtiment « qui a de l’allure, qui a le prestige pour une fonction régalienne, mais qui est également fonctionnel et moderne », comme le définit Gérard Longuet, n'a pas encore de nom. Car si on dit de lui qu'il est le « Pentagone à la française », il ne requiert, en tous cas, aucun des critères géométriques comme celui de Washington : puisqu'il n'a ni cinq angles, ni cinq côtés. Le ministère de la Défense se cherche donc toujours un nom. Il se pourrait bien que celui-ci fût « Hexagone ». Car la cour centrale, au-dessous de laquelle se tiendra le centre opérationnel ultra-sécurisé, compte six côtés.
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Michel Garroté
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