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Comme c’est amusant !
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Le 29 novembre 2010, je publiais un article intitulé « Je suis islamophobe. C’est un délit d’opinion. » (Cf. lien vers la source en bas de page).
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Or, voici qu’on peut lire, je cite : « L’islamophobie n’est pas une opinion, c’est un délit ». C’est ce qu’a raconté, tout récemment, Mohamed Marwane, porte-parole du Collectif Contre l’Islamophobie en France, CCIF (cf. lien vers la source en bas de page).
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Mohamed Marwane a raconté cela à l’occasion de la Rencontre Annuelle des Musulmans de France, RAMF, organisée par l’Union des Organisations Islamiques de France, UOIF. Plus précisément, Mohamed Marwane a raconté cela lors d’une « table ronde » (CCIF, RAMF, UOIF) sur « la situation de l’islam en France »…
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J’ai écrit en novembre 2010 : « Je suis islamophobe. C’est un délit d’opinion ».
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Mohamed Marwane, lui, vient de raconter, au printemps 2011 : « l’islamophobie n’est pas une opinion, c’est un délit ».
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Avec mon article, j’ai donc six mois d’avance sur Mohamed Marwane.
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Alors, pour enfoncer le clou, je publie, à nouveau, aujourd’hui, 9 mai 2011 - avec quelques adaptations - mon article, déjà publié le 29 novembre 2011, sous le titre « Je suis islamophobe. C’est un délit d’opinion ».
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Je suis islamophobe. C’est un délit d’opinion. Je confirme.
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Avant, je disais que je n’étais pas islamophobe. Et que je préférais, simplement, défendre la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Défendre cette société par opposition, aux sociétés totalitaires national-socialistes, communistes, fascistes et islamistes.
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Désormais, je dis - carrément - que je suis islamophobe. Oui, j’ai la phobie, donc la peur (phobie veut dire peur), de l’islamisme. Pas une peur qui, face à l’islamisme, fait de moi un collabo de l’islamisme, un capitulard face à l’islamisme. Non. C’est une peur qui m’invite à aller au-delà de la peur. Et c’est une peur qui m’invite à dire que, oui, je suis islamophobe ; et que, oui, je résiste à l’islamisme.
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Un résistant est quelqu’un qui à peur de son adversaire parce que son adversaire a tout simplement de quoi faire peur. Mais ce même résistant, en dépit de sa peur, choisit quand même de résister. Résister, ce n’est pas ne pas avoir peur. Résister, c’est transcender sa peur, c’est aller au-delà de sa peur.
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Ceux qui avaient la phobie, donc la peur du nazisme, avaient deux choix possibles : devenir des collabos capitulards ou résister. Je choisis de résister, en reconnaissant que la peur est l’une des motivations de ma résistance ; mais pas la seule motivation. L’autre motivation - beaucoup plus importante - est le refus de perdre ma liberté d’expression et de perdre ma liberté d’opinion ; le refus de renoncer à la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne.
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En clair, je défends, à la fois, la laïcité et la société libre, avec son indéniable héritage culturel judéo-chrétien. L'on peut dire que c'est là une opinion conservatrice, une opinion de droite. L'on ne peut pas - et cependant certains le font - alléguer que c'est là une opinion "extrémiste" ou "raciste".
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J’aimerais maintenant analyser l’islamophilie. Car si l’on me reproche mon islamophobie, je me sens, de ce fait-là, pleinement autorisé à reprocher aux islamophiles d’être islamophiles.
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Il se trouve que selon l’idéologie islamophile à la mode (idéologie islamophile qui juge et condamne l’islamophobie), l’islam aiderait, soi-disant, l’Occident, à redéfinir son identité ; à pratiquer le dialogue des cultures ; et à pratiquer le multiculturalisme. A cet égard, l’idéologie islamophile reproche, à l’Occident, d’avoir une identité judéo-chrétienne monolithique.
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Et dans ce cadre, l’islam apporterait, paraît-il, quelque chose de nouveau. L’islam aiderait, soi-disant, les Occidentaux, à redéfinir leur relation avec les autres. L’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à lutter contre le racisme ; contre la discrimination ; contre le regard porté sur les musulmans. Un regard colonial, nous dit l’idéologie islamophile, un regard colonial influencé par l’histoire de l’Occident face à l’islam.
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L’islam aiderait, soi-disant, les Occidentaux, à transcender l’ère coloniale et les croisades. L’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à devenir multiculturels. Et l’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à faire de la lutte contre la discrimination, une priorité. Voilà résumée, en quelques lignes, l’idéologie islamophile.
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Je n’invente rien. C’est bel et bien ainsi, qu’est formulée (dans la haine de soi et avec une fausse culpabilité) l’idéologie islamophile, par des journalistes, des historiens, des sociologues, des enseignants, des chercheurs, des faiseurs d’opinion et les politiciens. Et quiconque n’adhère pas à cette idéologie islamophile, est, automatiquement, accusé d’être islamophobe. Ce qui, tout compte fait, ne me dérange pas.
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Mais le fait demeure que l’idéologie islamophile, non seulement s’est construite sur du sable mouvant ; mais qu’en plus, elle ne peut souffrir quelque débat que ce soit. Quiconque n’adhère pas à l’idéologie islamophile ne peut qu’être islamophobe. Et quiconque est islamophobe ne peut qu’être raciste (or je ne suis pas raciste ; l’islam et l’islamisme ne sont pas raciaux).
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On le voit ici, le niveau du débat, est à peu près aussi lamentable, que l’était, le débat sur le communisme (je suis anticommuniste et je ne suis pas, pour autant, "raciste" envers les communistes chinois, nord-coréens, vietnamiens et cubains…). A ce propos, souvenez-vous, un anticommuniste était forcément un « réactionnaire d’extrême-droite ». Résultat : le communisme, à l’échelle planétaire, entre 1917 et 1992, a tout de même tué, plus de 150 millions de personnes…
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Et puisque je mentionne des millions de personnes tuées, j’attends toujours les chiffres sur le nombre de personnes tuées en quatorze siècles au nom de l’islam. Combien de Juifs d’Orient ? Combien de Chrétiens d’Asie mineure et d’Orient, par exemple Arméniens ? Combien de musulmans tués par d’autres musulmans, par exemple, lors de la guerre Iran-Irak que tout le monde a oubliée ?
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Autre phénomène, tout récent celui-là : pourquoi tant de musulmans, soi-disant modérés, et tant d’occidentaux islamophiles, ont-ils fait leur crise, parce que Ben Laden aurait dû être capturé vivant ? Ou, parce que Ben Laden aurait dû être jugé ? Ou encore, parce que Ben Laden n’aurait pas dû être balancé à la mer ? Pourtant, Ben Laden n’était pas un « bon musulman ». Ben Laden a tué 1000 fois plus de musulmans que de non musulmans, avec ses hordes maudites de kamikazes dégénérés. Ben Laden n’était qu’un grand criminel doublé d’un psychopathe grave.
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Alors, oui, face à ce climat débilitant, face à ce crétinisme intellectuel, face à ce paradigme inversé, face à cette auto-détestation occidentale, je reste, jusqu’à nouvel avis, « islamophobe ». Et je demeure libre, comme je l’ai fait ci-dessus, d’écrire ce que j’entends par être « islamophobe ».
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Même si c’est un « délit » aux yeux de Mohamed Marwane, aux yeux du Collectif Contre l’Islamophobie en France, aux yeux de la Rencontre Annuelle des Musulmans de France, aux yeux de l’Union des Organisations Islamiques de France, aux yeux du Conseil Français du Culte Musulman, aux yeux de l’Organisation de la Conférence Islamique, aux yeux de la Ligue Arabe, aux yeux de la Théocratie Iranienne, aux yeux du Hamas, aux yeux du Hezbollah, aux yeux des Frères Musulmans, aux yeux des imams, aux yeux des ayatollahs et aux yeux des veuves de Ben Laden.
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Michel Garroté
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Reproduction autorisée avec les mentions ci-dessous :
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Michel Garroté, Copyright 2011 http://drzz.fr/
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Mon article publié en novembre :
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La déclaration de Mohamed Marwane :
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