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samedi 2 avril 2011

De la merde parisienne chauffée à 60°C au mois d’avril - Michel Garroté


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Je lis sur latribune.fr (extraits commentés par mes soins) : « Paris passe au chauffage par les eaux usées (ndmg – chauffage au mois d’avril ; pour une fois, côté mesures hivernales, Paris est vraiment très en avance). Bientôt l'Elysée (ndmg – chauffé à l’eau usée, il est tout de même exceptionnel, le locataire de l’Elysée), un jour peut-être l'Hôtel de Ville de Paris, et déjà un groupe scolaire du 12eme arrondissement. Le chauffage de bâtiments par les eaux usées fait son apparition dans la capitale (ndmg – le chauffage à l’eau usée fait son apparition à Paris en avril, c’était donc bien ça). Vendredi, le maire de Paris inaugurait la mise en œuvre de ce procédé dans une école rue de Wattignies (ndmg – le maire de Paris inaugure en avril le procédé du chauffage à l’eau usée ; oui, c’est donc vraiment ça, bien, bon, on a compris). Le procédé se prête à des immeubles de taille suffisante, situés à proximité d'égouts dont le débit permet la récupération thermique (ndmg – là, en revanche, j’ai soudain un doute : « récupération thermique » des « égouts » ; je ne suis pas membre de la secte écolo ; cependant, je crois comprendre qu’il s’agit ici de récupérer de la merde humaine chaude ; mais oui, absolument, c’est bien ça ; récupération thermique de merde humaine, chaude, dans les égouts, c’est ce qui est proclamé). La température des eaux usées déversées dans les égouts se situe toute l'année au-dessus de 15°C (ndmg – c’est donc bien de la merde humaine ; et elle passe de la température humaine, soit environ 37°C, à une température au-dessus de 15°C, et ce, toute l’année ; c’est dingue…).
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Le principe consiste à récupérer les calories (ndmg – les calories de la merde humaine chaude) en faisant passer les eaux (ndmg – les eaux et leur merde chaude) sur une plaque métallique en inox (ndmg – on frotte la merde à l’inox). Celle-ci (ndmg – la plaque en inox) contient des tuyaux remplis de fluide caloporteur (ndmg – fluide porteur de chaleur) qui circule en boucle (ndmg – en boucle ? Purée) dans des échangeurs et vient alimenter une pompe à chaleur (ndmg – donc, à Paris, on fait circuler en boucle - c’est ce qui est ici proclamé - de la merde humaine. En quoi est-ce nouveau ?). Celle-ci (ndmg – la pompe à chaleur) concentre les calories pour les porter à 60°C (ndmg – la merde humaine passe donc d’abord de 37°C à 15°C, comme on l’a vu plus haut ; puis elle passe de 15° à 60°C ; chauffer de la merde humaine à 60°C au mois d’avril, je trouve ça inhumain). C'est cette chaleur (ndmg – à base de merde humaine surchauffée à 60°C) qui est injectée dans le réseau de chaleur traditionnel du bâtiment (ndmg – c’était donc bien ce que je craignais ; on chauffe les immeubles parisiens avec de la merde hyper-chaude ; ils appellent ça « green business », business vert). Isabelle Kocher, Directrice générale de Lyonnaise des Eaux, évoque « la simplicité des grandes innovations » et loue cette économie circulaire (ndmg – la merde humaine chauffée à 66°C est donc une grande innovation en toute simplicité ; et cette innovation est synonyme d’économie circulaire ; là, je commence à perdre le sens de l’orientation, avec toute cette merde parisienne circulaire qui circule en boucle à 60°C).
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Jérôme Tolot, Membre du Comité Exécutif, en charge de la branche Energie Services de GDF-Suez, souligne la nécessité de favoriser les énergies décentralisées, et insiste sur l'absence totale de risque et le caractère « maîtrisable » du procédé (ndmg – la merde humaine à 66°C est donc maîtrisable, exempte de tout risque et décentralisée ; c’est bien la première fois que la merde parisienne génère une politique décentralisée ; et maîtrisée sans risques). Au groupe scolaire Wattignies, 70 % des besoins seront ainsi couverts et 76 tonnes de CO2 seront évitées par an (ndmg – 76 tonnes de CO2 en moins, mais avec combien de tonnes de merde en plus ?). Une contribution au plan climat parisien qui vise une réduction de 30 % de ces émissions d'ici à 2020 (ndmg – Donc, à partir de 2020, les Parisiens émettent uniquement de la merde. Sans CO2, en plus. Mais à 60°C, tout de même. Vous y croyez vous ?). Ce qui explique le projet de Bertrand Delanoë de déployer le procédé dans d'autres bâtiments publics : la piscine (ndmg – une piscine à 60°C, ça va chier, si j’ose dire) de l'aspirant Dunand (14e), le groupe scolaire Lacordaire (15e) et, dans le neuf, le futur quartier de la ZAC Batignolles. L'Hôtel de Ville serait emblématique, surtout après l'annonce faite par l'Elysée jeudi dernier de recourir à ce procédé dès l'été prochain (ndmg – Ils vont chauffer Sarkozy avec de la merde à 66°C en plein été et il a accepté ?).
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Bertrand Delanoë évoque même « les immeubles privés », à la grande satisfaction des entreprises partenaires. Aux côtés de Lyonnaise des Eaux, on trouve la CPCU (Compagnie urbaine de chauffage parisien), société d'économie mixte filiale du groupe GDF Suez et de la Ville de Paris, délégataire du service public de distribution de chaleur dans la capitale (ndmg – Donc pour produire de la merde humaine à 66°C dans tout Paris, il a quand même fallu rassembler - sous un même pot de chambre - la Lyonnaise des Eaux d’Egouts, la CPCU et la Mairie. Je me disais bien que Delanoë, n’y serait jamais arrivé, tout seul et sans aide extérieure). Les deux entités du groupe GDF-Suez ont investi 50 % des 400.000 euros de l'installation rue de Wattignies, l'autre moitié ayant été prise en charge par l'Ademe dans le cadre du fonds démonstrateur (ndmg – 400.000 euros pour chauffer un seul groupe scolaire, celui de Wattignies, avec de la merde chaude, ça fait cher l’excrément, je trouve). Le modèle économique permet de maintenir inchangée la facture CPCU pour l'école (ndmg – donc, d’abord, on leur vend de la merde pour 400.000 euros ; et après, on leur raconte que c’est la même facture ; je le savais bien, moi, qu’il devait y avoir une grosse arnaque sous ce tas de merde). Les coûts, qui doivent baisser avec la taille des équipements, évolueront en tout état de cause en sens inverse de celui des énergies fossiles (ndmg – Les coûts devront donc baisser, lorsque la taille de la merde augmentera. Jusqu’à présent, à Paris, c’était l’inverse : quand la taille de la merde augmentait, les coûts aussi augmentaient. Mais cette fois, ils proposent, encore plus de merde que d’habitude, chauffée à 60°C l’été, mais à moindre coûts. Ils bradent la caque l’été en quelque sorte. Et ça fait baisser les coûts. Logique).
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Propriétaire de 400 km de canalisations dans le sous-sol parisien (ndmg – 400 km, ça en fait de la merde parisienne, dis donc), CPCU a fait faire une cartographie permettant de localiser les immeubles éligibles (ndmg – Une cartographie des immeubles éligibles pour quoi ? Eligibles pour recevoir de la merde chauffée à 60°C pendant l’été ? Non mais on vend n’importe quoi, n’importe quand, à n’importe qui de nos jours. Tant qu’à faire, vendez des radiateurs aux bédouins et des frigos aux eskimos !). Les eaux usées de 10 Parisiens permettant de produire la chaleur nécessaire à 1 Parisien, en théorie 10 % des besoins pourraient être couverts grâce aux eaux usées (ndmg – Cela veut dire qu’il faut ramasser la merde, à 66°C, de dix Parisiens, pour ne chauffer qu’un seul Parisien. Et en plus, en été seulement. Je comprends maintenant pourquoi tant de Parisiens cherchent un logement à la campagne ; et fuient Paris chaque année au mois d’août). Mais les visées de Lyonnaise des Eaux et de son partenaire Saunier ne s'arrêtent pas au périphérique (ndmg – je me disais aussi, ils ne vont pas s’arrêter là). Déjà installé à l'hôtel de Ville de Valenciennes, de la Communauté urbaine de Bordeaux ou de la Zac Sainte-Geneviève de Nanterre, Degrés Bleus (ndmg – La merde parisienne à 66°C, ça s’appelle donc Degrés Bleus. Il est marrant leur business vert) concerne une cinquantaine d'appels d'offres en France, et intéresse jusqu'en Chine (ndmg – la Chine qui côté écologie est pourtant déjà dans la merde jusqu’au menton). Ainsi, à l'occasion de sa visite à son homologue française dans quelques jours, l'Académie chinoise d'ingénierie ira visiter la ZAC de Nanterre » (ndmg – Là je reste sans voix. Ah ! Si ! Attendez : les crottes de chiens sur les trottoirs parisiens, ça vaut combien dans le business vert des Degré Bleus ? C’est pour vendre aux Chinois quand ils viendront, pensé-je).
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Michel Garroté
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