Islam et Accords UMP / Front National - Par Michel Garroté

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Introduction – Aujourd’hui, vendredi 7 janvier 2011, je tombe sur quatre infos, très éclairantes, concernant ces sujets qui intéressent - et qui parfois passionnent… - nos lectrices et nos lecteurs. Il s’agit - vous l’aviez peut-être deviné – d’une part, de l’islam ; et d’autre part, des accords UMP / Front National. Pour commencer, voyons ces quatre infos.

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Première info – Je lis dans la revue de presse LSB - qui cite la Lettre A - que dans les régions où le Front National est fort, un tiers des sympathisants de l’UMP approuvent les accords régionaux UMP-FN. Depuis l'appel de Christian Vanneste, une quarantaine de députés UMP débattent de ce sujet, notamment ceux qui se sentent menacés par un FN capable de se maintenir - en triangulaire - lors des législatives de 2012. Le patron de l’UMP, Jean-François Copé accepte que l’idée d’accords régionaux UMP-FN soit débattue à l'UMP.

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Deuxième info – Dalil Boubakeur, recteur de la grande mosquée de Paris et ancien Président du Conseil Français du Culte Musulman, sur RMC, le 3 janvier 2011, déclare notamment : « L’islam n'est plus à être considéré comme une simple religion mais comme un fait politique majeur de notre temps. C’est un phénomène socio-politique, c'est une idéologie de lutte, c'est une idéologie d'agression » (Ici à 5'50'').

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Troisième info – Le journal français Nice Matin informe que dans un espace de prières de l’aéroport de Nice, une Bible ouverte sur un autel, dans la pièce réservée aux religions chrétiennes, a été déchirée. 130 pages, qui correspondent au Livre de Judith, dans le Premier Testament, ont été arrachées.

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Quatrième info – En Suisse, pays où l’islamisation commence à ressembler aux cas belge et français, Larbi Guesmi, Tunisien, résidant en Helvétie depuis 20 ans, prêche le vendredi à la mosquée de la ville suisse de Neuchâtel. Il a écrit sur un site musulman le texte que voici :  «Scellez les chevaux, et préparez ce que vous pouvez de matériel, de convictions, puis n’oubliez pas, n’oubliez pas, n’oubliez pas les ceintures sacrées, les ceintures des respectables, la ceinture explosive pour les gens qui trahissent. Nous allons résister, cela fait partie de notre culte, nous allons résister, soit la victoire soit la mort. Ceinture d’explosifs, arme des vulnérables contre les ennemis de la nation ». Larbi Guesmi est membre du parti islamiste tunisien Ennahda et à cet égard il ose affirmer : « Quand les Français ont fait la révolution, les a-t-on traités de terroristes ? Pourtant avaient-ils des bouquets de fleurs ? Non, ils ont lutté avec les moyens qu’ils avaient. Pourquoi ce qui est permis pour les uns ne l’est pas pour les autres ? On vient détruire nos pays, nos mosquées et on ne doit rien dire ? La Suisse a bien une armée pour se protéger et nous, nous n’aurions pas le droit de le faire ? ».

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Conclusion – Je ne vais pas m’étendre sur la quatrième info, qui concerne les Helvètes, car, en Suisse, grâce au parti UDC, les électeurs ne sont pas confrontés au dilemme de devoir choisir entre « la droite » et « l’extrême-droite ». Pour revenir au premier point, j’ai déjà - de nombreuses fois - écrit que des accords locaux, régionaux, entre l’UMP et le FN, ne me posent aucun problème de conscience. J’ai même écrit - et je persiste - que le fait que des électrices et des électeurs français votent FN au premier tour des présidentielles de 2012 ne me pose aucun problème de conscience.

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Mais ce que je souhaite surtout écrire ici, en guise de conclusion, c’est qu’il y a un lien, entre d’une part, les infos ci-dessus N°2 et N°3 ; et d’autre part, l’info ci-dessus N°1. Certes, j’ai écrit - et j’écris encore une fois - que je défends la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Dans ce même esprit, je ne souhaite pas voir un (e) candidat (e) FN à l’Elysée en 2012, et, de toute façon, je reste persuadé, que cela n’arrivera pas, même si un (e) candidat (e) FN reste en lice au second tour.

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Au cours de ces quatre dernières années, je n’ai cessé d’écrire que je me situe quelque part, entre l’aile droite de l’UMP, et, les mouvements, situés, entre l’UMP et le Front National. J’ai écrit cela de multiples façons. Malgré cela, au bout de quatre ans, il se trouve encore des gens de mauvaise foi et des autistes pour feindre de ne pas comprendre ce que j’écris. Or, ce que j’écris est partagé par des centaines de milliers de Françaises et de Français, sans doute même par plusieurs millions de Françaises et de Français. Il n’est tout de même pas si difficile que ça de piger que l’aile droite de l’UMP représente au minimum 30% des électeurs UMP.

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Et il n’est tout de même pas si difficile que ça de piger que les mouvements situés entre l’UMP et le Front National représentent 15% de l’électorat français au minimum. C’est dans cet esprit que je ne vois pas de problème lorsque les Françaises et les Français votent FN au premier tour d’une élection présidentielle. Et c’est dans cet esprit que je ne vois pas de problème lorsque l’UMP et le FN concluent des accords régionaux.

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Si Dalil Boubakeur, recteur de la grande mosquée de Paris, dit, sur RMC, que l’islam, c'est une idéologie de lutte, une idéologie d'agression ; si à l’aéroport de Nice, 130 pages de la Bible sont arrachées ; alors, j’ai raison de défendre et de valoriser la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Alors, j’ai raison de me situer quelque part, entre l’aile droite de l’UMP, et, les mouvements, situés, entre l’UMP et le Front National. Alors, j’ai raison de ne pas m’offusquer lorsque des électeurs votent FN au premier tour et lorsque des électeurs proposent des accords UMP-FN au plan régional. Et enfin, j’ai raison de ne pas désirer que Marine Le Pen - ou Bruno Gollnisch - devienne locataire de l’Elysée en mai 2012.

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Les Américains ont le Parti Républicain et son courant néoconservateur. Les Suisses ont l’UDC. Les Bavarois ont la CSU. Les Français n’ont rien de tout cela pour le moment. Et c’est la raison pour laquelle, je suggère aux Français une manière de penser et une manière de voter qui, parfois, ne leur rentre tout simplement pas dans la tête. Je ne suis pas logique. Je ne suis pas cartésien. Je ne suis pas logique, parce que pour moi, la logique, c’est le contraire du bon sens. Du « bon sens au service du bien commun », un concept que la France, apparemment, dans sa logique à elle, ne peut pas comprendre ; du moins pas pour l’instant.

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Michel Garroté

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