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Or donc, la scène politico-médiatique parisienne, malgré la neige, est en ébullition. Premier acte, Marine Le Pen compare, l’occupation des rues, par des mahométans durant la prière, à l’occupation des rues, par les troupes allemandes, durant la seconde Guerre mondiale. Deuxième acte, les sympathisants de l’UMP approuvent Marine Le Pen. Troisième acte, les dirigeants de l’UMP n’approuvent pas Marine Le Pen. Quatrième acte, il n’y aura pas de primaires, à l'UMP, pour les présidentielles de 2012. Cinquième acte, il se raconte, ça et là, que Sarkozy serait, entre autre, un menteur. Mais voyons tout cela de plus près.
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Les sympathisants de l’UMP approuvent les propos de Marine Le Pen sur l'occupation des rues (cf. source en bas de page). Mais les dirigeants de l’UMP, eux, ne l’approuvent pas (cf. source en bas de page). Les dirigeants de l’UMP ne se rendent visiblement jamais rue Myrrha, à Paris, le vendredi (cf. source en bas de page). Comme cela a été plusieurs fois signalé, sur le présent blog, le vendredi, rue Myrrha, l’on ne peut ni circuler, ni parler, à cause du prêche de l'imam, relayé, à gros volume, par des haut-parleurs.
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Par ailleurs, toujours au registre de l’UMP, il se confirme que pour 2012, il n’y aura pas de primaires à l'UMP. Le Premier ministre français François Fillon allègue que l'UMP dispose déjà d'un responsable en la personne de Sarkozy (cf. source en bas de page). Fin novembre, c’était le nouveau patron de l'UMP, Jean-François Copé, qui alléguait, d’une part, qu'il ne croyait pas du tout à l'intérêt d'organiser des primaires ; et d’autre part, que la droite avait son candidat naturel en la personne de Sarkozy.
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A propos de Sarkozy justement, je lis sur les4verites (cf. source en bas de page) que selon des Italiens, cités par un Français, Sarkozy n'est qu’un Pinocchio : « Toujours aussi imbu de sa personne, Nicolas Sarkozy a cru bon de téléphoner au président Gbagbo de son avion pour lui demander de se retirer après les élections. Je pense qu’il faut un foutu culot pour vouloir donner à un étranger des leçons de démocratie lorsque l’on a aussi bien respecté (ndmg : formule ironique) les résultats d’un référendum dans sa propre nation ! » (ndmg : référendum en France sur la Constitution européenne).
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Les4verites ajoute : « Par ailleurs, il semble étrange qu’un président, qui n’est même pas capable de faire régner l’ordre dans la banlieue de sa capitale, veuille donner des leçons à la terre entière. Qu’il se ridiculise m’est totalement indifférent, mais ce qui me déplaît, c’est que tous les étrangers que je fréquente se foutent de nous ! Ayant demandé à des amis italiens pourquoi ils l’avaient surnommé ‘Pinocchio’, j’obtins cette réponse : ‘Il est petit, il a un long nez, il s’agite comme une marionnette, il ment tout le temps’. Avouez que nous avons bonne mine ! », conclut les4verites.
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Mais revoyons tout cela dans l’ordre chronologique. L’occupation des rues, par des mahométans, durant la prière le vendredi, n’est pas dû au fait que ces mahométans n’auraient pas suffisamment de lieux de cultes, en clair, pas suffisamment de mosquées. L’occupation des rues, par des mahométans, durant la prière le vendredi, est dû au fait que ces mahométans ne veulent pas que leur prière soit un acte privé accompli à la maison.
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En effet, les mahométans ne célèbrent pas Shabbat et ne célèbrent pas la Messe. Ils prient. Ils peuvent donc prier à la maison comme les Juifs et les Chrétiens prient à la maison.
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Si toutefois la République française - et les lois laïques qui la régissent - reconnaissent le « culte musulman », alors, de deux choses l’une. Soit, il faut modifier la Constitution par referendum. Soit, il faut que tous les Juifs et tous les Chrétiens de France, ensemble, le même jour au même endroit, pratiquants et non pratiquants, avec les athées et les agnostiques qui se reconnaissent dans la culture juive ou dans la culture chrétienne, défilent, dans les rues, au rythme des haut-parleurs.
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Auquel cas, je propose, pour mettre tous les participants d’accord, qu’à cette grande occasion, l’on chante les Psaumes. Ne me répondez pas que cela est impossible. Car lorsqu’en France, les évangéliques mobilisent leurs fidèles, ceux-ci défilent dans les rues par dizaines de milliers, ce dont les médias d’ailleurs ne parlent jamais, comme si un évangélique était un homme de Neandertal.
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Même chose pour les Pèlerinages de la Pentecôte avec leurs milliers de Pèlerins. Les médias n’en parlent jamais, comme si un catholique était un homme de Cro-Magnon.
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Même chose pour les Juifs qui se font agresser lorsqu’ils se rendent à la synagogue le jour du Shabbat. Les médias n’en parlent jamais, comme si un Juif pratiquant était un dangereux hébreu ultra-religieux.
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Pour ce qui concerne la comparaison, faite par Marine Le Pen, entre l’occupation des rues, par des mahométans durant la prière et l’occupation des rues, par les troupes allemandes, durant la seconde Guerre mondiale, cette comparaison est donc approuvée par les sympathisants de l’UMP. C’est dire si en France, et notamment à Paris, le débat tourne à la confusion générale.
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J’en conclus que si les dirigeants de l’UMP ne modifient pas leur stratégie vis-à-vis de l’islam, notamment vis-à-vis de l’islam dans sa version conquérante et arrogante, alors les sympathisants de l’UMP vont continuer de se laisser séduire par les propos de Marine Le Pen. Et les sympathisants de l’UMP vont continuer de ne plus rien discerner correctement, tant le débat tournera - encore davantage - à la confusion.
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Ce qui nous amène à la question des présidentielles de 2012. Et ce qui nous amène à la question du candidat unique de l’UMP : Sarkozy. A cet égard, il est exact que la grande majorité des Françaises et des Français n’aiment pas Sarkozy. Et il est tout autant exact que Sarkozy irrite nombre de journalistes étrangers et nombre de chefs d’Etat étrangers.
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Cependant, Messieurs Fillon et Copé allèguent que l'UMP dispose déjà d'un responsable en la personne de Sarkozy, que la droite a son candidat naturel en la personne de Sarkozy. Celui-ci serait donc, selon Messieurs Fillon et Copé, à la fois « candidat unique », « candidat responsable » et « candidat naturel », ou encore, pour faire court, « candidat unique, responsable et naturel ».
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Autrement dit, Sarkozy est le « candidat unique, responsable et naturel » de l’UMP. De l’UMP, dont la majorité des sympathisants se laisse séduire par la comparaison de Marine Le Pen entre mahométans pratiquants et occupants allemands.
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Sarkozy est le « candidat unique, responsable et naturel », malgré le fait que la grande majorité des Françaises et des Français ne l’aiment pas. Et si la grande majorité des Françaises et des Français ne l’aiment pas, c’est essentiellement parce que Sarkozy a dévoyé la fonction présidentielle en invitant, tous les jours, les chaînes de télévisons françaises, à le suivre, toujours et partout, dans l’ensemble de ses déplacements et pour l’ensemble de ses interventions.
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Sarkozy n’accorde plus d’interviews à l’audiovisuel ? Oui, sauf que les chaînes de télévisons françaises continuent de le filmer, tout le temps, là où il se trouve, parce que, lui, les a invités, à venir le filmer. A la limite, ce n’est pas Sarkozy que les Françaises et les Français ne peuvent plus supporter. C’est son visage et sa voix sur le petit écran qui leurs sont devenus insupportables. A qui la faute ?
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Sarkozy est aussi le « candidat unique, responsable et naturel », malgré le fait que la majorité des correspondants de presse accrédités à Paris le considèrent - ils l’ont dit et écrit maintes fois et je ne fais ici que les citer - comme un roi nu, une marionnette, un lièvre cocaïnomane, un Pinocchio, un individu imbu de sa personne et ridicule, un donneur de leçons aux chefs d’Etat étrangers, un individu incapable de faire régner l’ordre dans les banlieues, j’en passe et des meilleures.
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Par conséquent, à ce stade - et sous réserve d’événements inattendus et déconcertants - Sarkozy se voit, déjà, rester à l’Elysée jusqu’en 2017, malgré le fait que les Français ne l’aiment pas ; et malgré le fait, certes secondaire, que les étrangers, eux non plus, ne l’aiment pas. J’ai bien peur de ne pas avoir tout compris dans cette « stratégie » où l’électorat semble ne pas compter. Quelqu’un peut-il m’expliquer ?
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Michel Garroté
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Sources :
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