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jeudi 9 décembre 2010

Espagne / Zapatero, ne fais pas l’hijo de puta !

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La laïcité absolutiste européenne - à géométrie variable - a encore frappé. Cette satanée laïcité qui continue d’être, d’une part, absolutiste et sectaire envers les Juifs et les Chrétiens ; et d’autre part, complice, complaisante et collaborationniste avec l’islamisme. Dans le cas qui nous préoccupe ici, il s’agit de l’Espagne, qui rejoint désormais sans ambiguïté la France et la Belgique, dans leur abdication face à l’islamisme ; et dans leur persécution du christianisme et du judaïsme.
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En effet, le gouvernement socialo-sectaire espagnol de José Louis Rodriguez Zapatero, la Délégation du Gouvernement de Madrid et les Autorités académiques madrilènes refusent de garantir la sécurité du cardinal-archevêque de Madrid Rouco Varela, président de la conférence épiscopale espagnole. En effet, des groupes extrémistes fanatiques empêchent le cardinal-archevêque Rouco Varela de prononcer une conférence à l'Université.
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Le cardinal-archevêque est donc contraint d'annuler sa conférence parce que le gouvernement espagnol l'avertit (c’est donc un avertissement) de ne « pas pouvoir garantir sa sécurité ».
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En Espagne, un Etat de droit de culture judéo-chrétienne, les institutions et entités compétentes, ne veulent donc pas garantir la liberté d’expression du cardinal-archevêque de Madrid, la capitale espagnole. L'archevêché de Madrid ne publie - hélas - aucun communiqué sur cette violation du droit à la libre expression dans un cadre à la fois laïc et légal, à savoir l’Université de Madrid.
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Mais Análisis Digital, un service Internet qui a le soutien de l'archevêché de Madrid, fait tout de même savoir - dans un éditorial - que le cardinal-archevêque de Madrid Rouco Varela, président de la conférence épiscopale espagnole devait intervenir dans le cadre des préparatifs de la Journée mondiale de la jeunesse qui, soit dit en passant, rassemblera à Madrid la bagatelle de deux millions de jeunes du monde entier.
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Concrètement, la conférence du cardinal-archevêque ne peut pas avoir lieu suite à des menaces de groupes extrémistes fanatiques annonçant leur décision d'empêcher la conférence par la violence. Les universitaires ne peuvent donc pas écouter le cardinal-archevêque de Madrid, qui devait parler du « Dieu inconnu » aux Espagnols de 2010, comme l’avait fait saint Paul, à l'aréopage d'Athènes, il y a deux mille ans.
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Autrement dit, en 2010, en Espagne, un Etat de droit de culture judéo-chrétienne, les institutions et entités compétentes, ne veulent pas garantir la liberté d’expression du cardinal-archevêque de Madrid et cet Etat de droit se plie à la menace d'une action violente, refusant de garantir la liberté sur un campus universitaire. Néo-franquisme version stalinienne ?
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L'éditorial d’Análisis Digital condamne - à juste titre - le flagrant abandon de sa charge de la Délégation du Gouvernement de Madrid qui se refuse à garantir les libertés consenties par la Constitution, en accord avec les Autorités académiques qui organisent la conférence. Autorités académiques  qui ne font rien fait pour défendre leurs étudiants.
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Sans oublier qu’il y a là violation de la Constitution espagnole et que le Premier ministre espagnol Zapatero n’est pas intervenu pour rétablir l’ordre constitutionnel.
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Análisis Digital dénonce le fait que cette affaire soit une nouvelle démonstration du paradigme culturel qui cherche à imposer un laïcisme agressif, à savoir : d’une part, tolérant envers l'intolérance des violents ; et d’autre part, implacable dans sa volonté de museler toutes les voix qui veulent simplement envisager le nom de Dieu et le sens de l'existence de l'homme. Avec, en plus, ce paradoxe que la liberté et la vérité dérangent là où le savoir devrait avoir une place importante, en clair, à l'université.
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L'Observatoire anti-diffamation religieuse, pour sa part, diffuse un communiqué, dans lequel il reproche à l'Espagne de ne pas garantir suffisamment la liberté religieuse sur son territoire : « Il est à déplorer que dans un pays qui se dit démocratique, un citoyen ne puisse se rendre, pour raison de sécurité, là où il a été invité à prononcer une conférence pour parler de Dieu », déplore l'Observatoire anti-diffamation religieuse.
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¡ Zapatero, no hagas el hijo de puta !
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Michel Garroté
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Sources :
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Análisis Digital :
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Observatorio anti-difamacion religiosa :
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