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lundi 1 mars 2010

Nicolas, François, Martine, Ségolène et les autres

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Nicolas, François, Martine, Ségolène et les autres
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Michel Garroté
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Lundi 1er mars 2010 – 15 Adarl 5770
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Selon deux dépêches de l’AFP datées du lundi 1er mars 2010, « la campagne officielle pour le premier tour des élections régionales s'est ouverte lundi, deux semaines avant le premier tour du 14 mars, permettant aux candidats de commencer leur affichage et de distribuer leurs professions de foi (ndmg : qu’en termes religieux ces choses-là sont dites !). La campagne officielle a commencé lundi à 0 heure et prendra fin le 13 mars à minuit, quelques heures avant le premier tour du scrutin (ndmg : c’est quoi la différence entre 0 heure et minuit ?). La campagne pour le second tour débutera immédiatement après le premier tour, le lundi 15 mars à 0 heure. Elle sera close le samedi 20 mars à minuit, à la veille du second tour. Dès l'ouverture de la campagne officielle, les candidats sont autorisés à coller des affiches électorales sur les panneaux installés dans les 36.000 communes. Elles permettent aux listes d'exposer leur programme et d'annoncer la tenue de réunions électorales. Dans plusieurs régions où plus de dix listes ont été déposées, les municipalités devront déployer autant de panneaux : 13 en Paca et en Ile-de-France, 12 à la Réunion, 11 en Corse, Alsace, Aquitaine et Bretagne. Au total, 252 listes ont été recensées par les bureaux de l'AFP, dans les 26 régions (22 en métropole, 4 outre-mer). Chacune d'entre elles présentera ses propres affiches. Chaque liste peut aussi adresser à chaque électeur, par l'intermédiaire de la commission de propagande, une profession de foi. Cette commission de propagande (ndmg : « commission de propagande » ; cette formule daterait-elle des années 1930 ?) est instituée dans chaque département pour assurer l'envoi et la distribution de tous les documents de propagande électorale. En revanche, tout affichage en dehors des emplacements réservés est interdit, ainsi que tout procédé de publicité commerciale, à l'exception de ceux, par voie de presse, pour solliciter des dons. Aucun numéro d'appel téléphonique gratuit ne peut être porté à la connaissance du public par un candidat. La télévision va, de son côté, diffuser les spots des partis et le Conseil supérieur de l'audiovisuel (ndmg : mdr) continuera à compter les temps de parole sur l'ensemble de la programmation jusqu'à la clôture du scrutin, pour assurer un "accès équitable" (ndmg : encore mdr). Les listes peuvent également créer et utiliser des sites Internet dans le cadre de leur campagne, mais ceux-ci ne peuvent pas comporter de publicité commerciale » (ndmg : entre la propagande électorale autorisée et la publicité commerciale censurée, on a de la peine à suivre…).
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L’AFP écrit également : « François Fillon par ci, François Fillon par là : le Premier ministre additionne les meetings pour les régionales, confortant son rôle de chef de la majorité, dont une partie boude Nicolas Sarkozy, se rendant ainsi incontournable au lendemain des élections (ndmg : est-ce donc bien Fillon qui se rendrait ainsi incontournable ? Pas toujours lisibles, ces dépêches AFP). Mardi dernier au Mans dans son fief des Pays-de-la-Loire, jeudi en Seine-Maritime où il a rencontré une centaine de militants dans un bar branché (ndmg : en quoi cela nous concerne que le bar soit branché ? Aubry milite-t-elle dans de crasseuses gargotes ?) de Rouen, partout il sonne le rappel des troupes pour "faire mentir les sondages" (ndmg : enfin une bonne initiative ; car les sondages avaient annoncé la victoire de Ségolène aux présidentielles de 2007). Il le fera aussi cette semaine, lundi soir à Metz, mercredi à Caen, jeudi à Nîmes et vendredi à Dijon. "On a tellement de demandes qu'on est obligé de choisir", dit son entourage, flatté par un tel engouement. Dès que Nicolas Sarkozy s'est mis à l'écart de la campagne, François Fillon a pris son bâton de pèlerin. Sa cible : son alter ego de gauche Martine Aubry à qui il reproche de vouloir faire des régions "des bastions hors de la République" (ndmg : je croyais que Fillon avait non pas une mais une dizaine d’alter ego de gauche, mais bon…). Il défend aussi et surtout la politique de son gouvernement, s'attache au "langage de vérité" dont il a fait son label, notamment sur les déficits et l'emploi (ndmg : les déficits et donc la dette ; c’est Sarkozy qui va être content). Au risque de diverger du chef de l'Etat (ndmg : ce n’est pas trop tôt). Ainsi, il annonce une augmentation du chômage au moins jusqu'à la moitié de cette année, alors que Nicolas Sarkozy fin janvier misait sur une baisse dans "les semaines et mois qui viennent" (ndmg : donc Fillon, lui, ne plane pas dans une bulle ; comme c’est rassurant !). Et alors que d'autres s'agaceraient d'une marionnette des Guignols déprimée et cantonnée aux mauvaises nouvelles, contrastant avec celle d'un Nicolas Sarkozy fanfaron (ndmg : « fanfaron », terme utilisé depuis plus d’un an par la grande presse internationale à propos du locataire de l’Elysée ; et voici que l’AFP fait de même ; c’est bien, pour une fois), François Fillon s'en accommode car "il vaut mieux être celui qui n'esquive pas les réalités". Pourfendeur d'une gauche "de notables" (ndmg : de menteurs et d’escrocs aussi), il se veut aussi le garant de l'unité de la majorité. Il a ainsi recadré le patron du Nouveau Centre et ministre de la Défense Hervé Morin pour manque de solidarité. Sa cote est au plus haut chez les parlementaires. "Ca n'a pas été facile mais depuis six mois, François est libre. Il est très populaire chez les députés UMP. On peut l'avoir très facilement au téléphone", explique le député de Paris Claude Goasguen pour qui il est devenu un "argument de campagne" (ndmg : j’en profite pour signaler qu’à mon humble avis le député de Paris Claude Goasguen est l’un des meilleurs à l’Assemblée nationale ; et j’en profite donc aussi pour dire que si Claude Goasguen préfère Fillon à Sarkozy, je suis prêt à le suivre et à le soutenir dans son choix). En revanche, regrette-t-il (ndmg : il, c’est donc Claude Goasguen), "les murs de l'Elysée sont devenus infranchissables" (ndmg : donc cela se confirme ; Fillon est accessible aux députés, mais Sarkozy ne l’est pas ; il est vrai que l’on ne peut pas à la fois parler tout le temps et écouter les autres…) quand François Fillon reçoit régulièrement à Matignon des groupes de parlementaires. La semaine dernière, il accueillait les adhérents de son "club de réflexion politique" France.9. Les ministres aussi sont emballés : "je l'adore" s'enflamme Frédéric Mitterrand (ndmg : si l’ex-pédophile, toujours opportuniste, adore Fillon, c’est qu’il croit Sarkozy grillé), "il est vraiment relax", confie Christine Lagarde (ndmg : ça me rappelle le surnom donné par le Kremlin à Sarkozy : « lièvre cocaïnomane » ; mais bon, c’est le Kremlin). Partout où il passe, il est acclamé. "Il passe bien. C'est un homme toujours calme alors qu'on a un président de la République très nerveux", explique Claude Bourdons, militant UMP du Havre (ndmg : « très nerveux », c’est un euphémisme ; certains, plus audacieux, se demandent si le pouvoir n’a pas rendu Sarkozy mégalomaniaque, psychotique et schizophrène). Porté par des sondages plus flatteurs que pour Nicolas Sarkozy, François Fillon serait-il intouchable ? L'Elysée a clairement indiqué qu'il ne bougerait pas après les régionales. Mais en cas de bérézina, on pourrait aussi lui faire porter le chapeau. Un ancien ministre UMP, qui prédit une déculottée pour la droite, table sur son éjection "avant l'été" : "Sarkozy va être obligé de frapper un grand coup pour continuer. Il ne peut pas continuer avec Fillon comme ça sinon on va assister à un nouveau duel genre de Gaulle-Pompidou ou Giscard-Chirac" (ndmg : « un ancien ministre UMP, qui prédit » ? Et si, au contraire, l’éviction de Fillon permettait à celui-ci de se présenter contre Sarkozy aux présidentielles de 2012 ?). "Il va prendre sa décision brutalement, sans prévenir, et le premier surpris sera Fillon", ajoute-t-il (ndmg : bon, mamie AFP, arrête de nous briser les roubignoles avec ton mystérieux ancien ministre UMP devenu voyant ou marabout). Pour un responsable de la majorité, Fillon est "trop perso". ‘Quand il joue le père-la-rigueur, c'est son image qu'il conforte alors qu'il devrait s'emparer du thème du changement dans les régions’ », conclut la dépêche l’AFP.
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Selon une dépêche Reuters datée du lundi 1er mars 2010 « à deux semaines des élections régionales, plusieurs sondages prévoient une progression de la gauche, qui serait en mesure de réaliser le "grand chelem" dans les 22 régions de France métropolitaine en emportant l'Alsace et la Corse ». Une enquête Ifop pour Com1+ Communications, rendue publique dimanche, promet en outre au Parti socialiste une première place nationale au soir du premier tour, le 14 mars, avec 31% des intentions de vote, contre 27,5% pour l'UMP (ndmg : si j’ai bonne mémoire, l’Ifop avait annoncé la victoire de Ségolène en 2007…). Les deux formations faisaient jeu égal dans la précédente livraison de ce baromètre en février. Europe Écologie, allié potentiel du PS pour le second tour le 21 mars, est crédité de 13% des intentions de vote. Confirmant cette tendance, deux autres sondages (ndmg : lesquels ?) promettent à la gauche une victoire en Alsace et en Corse, les deux seules régions conservées par la droite lors du précédent scrutin de 2004, alors marqué par une forte progression de l'opposition. En Alsace, le président de la Communauté urbaine de Strasbourg, Jacques Bigot, est donné vainqueur dans tous les cas de figure au second tour par un sondage CSA pour Le Parisien publié lundi. Il l'emporterait avec 55% des voix en cas de duel avec l'UMP Philippe Richert, et avec 46% des voix en cas de triangulaire avec le Front national, le scénario le plus probable. Un précédent sondage d'un autre institut (ndmg : lequel ?) avait prédit une possible victoire de la gauche en Alsace, mais uniquement si elle était conduite au second tour par Jacques Fernique, d'Europe Écologie. L'UMP était en revanche créditée d'un succès en cas de duel avec les socialistes. Cette progression confirme la tendance générale observée depuis quelques semaines. Les mauvaises prédictions pour la droite sont alimentées par une légère progression du Front national (situé à 9,5% dans le sondage national Ifop), qui semble à même de se maintenir au second tour dans de nombreuses régions en y passant les 10%, et aussi par des incidents de campagne (ndmg : « incidents de campagne » ? Quelqu’un peut-il traduire en français courant svp ? Quel genre d’incidents ?). Celle en Ile-de-France de la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a ainsi tourné à la confusion la semaine dernière en raison d'attaques d'élus de droite du Val-d'Oise, en partie infondées, contre le candidat socialiste Ali Soumaré. De vifs échanges ont suivi dans le parti majoritaire, amenant le président Nicolas Sarkozy à convoquer l'ensemble des responsables à l'Elysée (ndmg : une convocation à l’Elysée ? Alors le seul moyen de franchir les murs de l’Elysée et d’y obtenir un rdv, c’est de d’abord ficher le bazar). La patronne du PS, Martine Aubry (ndmg : la patronne de quoi ? Du PS ?), a répété dans un entretien au Parisien-dimanche son voeu d'un grand chelem de la gauche (ndmg : on fait les vœux qu’on peut). "Nous pouvons gagner toutes les régions, et nous le devons, car les Français en ont besoin", a-t-elle dit (ndmg : toujours ce bon sens au service du bien commun ; elle cause bien, cette dame Aubry). La gauche fait notamment campagne sur l'impopularité de Nicolas Sarkozy, pour lequel les sondages sont en baisse, et sur l'idée qu'un "tour de vis" fiscal serait en préparation après les élections (ndmg : comment, comment ? On achète le vote des Français avec une promesse fiscale ?). En Poitou-Charentes, la présidente sortante (ndmg : présidente sortante du Poitou-Charentes, s’entend…), Ségolène Royal, largement favorite pour sa réélection (ndmg : en Poitou-Charentes), a rejeté lundi l'idée d'un report du vote dans sa région, durement frappée par la tempête Xynthia durant le week-end (ndmg : je ne pige pas bien là ; Ségolène rejette un report du vote à cause de Xynthia ?). ‘Il faut bien sûr beaucoup de pudeur, la campagne doit changer sans doute de nature, (...) mais il faut en même temps respecter les citoyens qui ont le droit d'avoir un débat et attendent la présence des candidats’, a-t-elle dit sur Europe 1 » conclut Reuters (ndmg : si quelqu’un a compris ce que Ségolène a dit sur Europe 1, notamment son histoire de pudeur, merci de poster un commentaire, car moi, je fatigue…).
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