Racisme algérien anti-afro-comoro-antillais

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Michel Garroté

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Mardi 15 septembre 2009 - 26 Elul 5769

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On nous a récemment pris la tête avec le ministre français Hortefeux qui plaisantait sur les Maghrébins tout en alléguant qu'en réalité il plaisantait sur les Auvergnats qui eux, contrairement aux autres, ne sont pas protégés par les lois soi-disant anti-racistes.

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Or, sur L'Express.fr, Claire Chartier, aujourd'hui mardi 15 septembre 2009, écrit notamment (extraits) : "Vendredi après-midi, le 11 septembre, alors que les membres de l'instance (le Conseil Français du Culte Musulman) débattaient du nombre et des représentants des différentes fédérations musulmanes à placer à la table du ministre (Hortefeux), un sévère accrochage s'est produit entre Chems Eddine Hafiz, le vice-président du Conseil Français du Culte Musulman et avocat de l'ambassade d'Algérie, et Assani Fassassi, le secrétaire général de la Fédération française des associations islamiques d'Afrique, des Comores et des Antilles. Le ton est monté entre les deux hommes, au point que le premier a lancé au second: "Sale race!". Assani Fassassi s'en est tout de même allé porter plainte dès le lendemain matin au commissariat du 8e arrondissement de Paris, ce qui a valu à l'avocat algérien d'être entendu par les agents, à une place assez différente de celle qu'il occupe habituellement face aux forces de l'ordre" (fin de citation).

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L'Algérien Chems Eddine Hafiz s'est donc livré à un acte de racisme caractérisé, contre un représentant afro-comoro-antillais, répondant au nom de Assani Fassassi. Que prévoient l'arsenal anti-raciste et le Mrap en pareil cas ? Rien, assurément. C'est l'Allahicité à la française. Et puis, face à tout ça, le ministre Hortefeux passe pour un enfant de coeur, un brin plaisantin pas vrai, le vilain petit canaillou.

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