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lundi 3 novembre 2008

Un judéochrétien enterre Mai 68

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Miguel Garroté - François Celier m’a accordé la joie et le privilège de préfacer son dernier livre, « Mai 68 : 40 ans de captivité Intellectuelle et spirituelle », paru cet automne chez Cheminements. J’estime qu’avec son livre, François Célier diagnostique la vraie nature du tsunami psychoaffectif classé « matricule mai 68 » dans les cimetières de la littérature. Avec ce livre, l’année 2008 peut encore aboutir à l’affranchissement de 40 ans de captivité. Car François Célier tourne le dos aux analyses horizontales, temporelles et propose une analyse verticale, spirituelle. Pendant 40 ans, la femme et l’homme ont testé « la liberté sans Dieu ». Le bilan de ce laboratoire freudomarxiste se réduit au nombre de ses victimes. Avec Mai 68, la liberté sans Dieu a permis de faire tout et surtout n’importe quoi. La femme et l’homme y ont perdu leur liberté intérieure. L’anthropologie judéochrétienne de François Célier est une étude philosophique et biblique de la personne humaine sous le regard de Dieu. La liberté intérieure que propose François Célier replace la femme et l’homme dans l’unité de leur corps, de leur âme et de leur esprit. François Célier nous ouvre la Mer rouge. A nous d’oser la franchir à pied sec. Ci-dessous, je verse au dossier « Mai 68 » un article de Shirley Loral qui présente le livre de François Célier sur resiliencetv.fr.
http://livre.fnac.com/a2419330/Francois-Celier-Mai-68-40-ans-de-captivite-intellectuelle-et-spirituelle
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« Mai 68 : 40 ans de captivité Intellectuelle et spirituelle »
Par
Shirley Loral le 26 octobre 2008 sur http://resiliencetv.fr
http://www.resiliencetv.fr/modules/smartsection/item.php?itemid=1378
(Début de l’article de Shirley Loral) « 1968-2008. Quarante ans d’emprisonnement… Levée d’écrou de nos captivités Intellectuelles et Spirituelles. Enfin libres de dire bleu comme le ciel, plutôt qu’idéologiquement noir, rose, rouge ou vert. Il était temps de débusquer les renards d’une pensée unique, subtilement gauchisée. De recouvrer lucidité et discernement sur le travail de sape des maîtres-menteurs. Et si cela nous chante, dire que Dieu existe sans être raillés par les censeurs patentés et omniprésents. Dire même avoir de l’amitié pour Israël et les américains sans être médiatiquement lynchés ou boycottés. Les illusions de mai 68 n’iront plus ensemencer les fleurs du mal dans les lycées et les universités. Dans un monde assailli de menaces, par de sombres ou brillants éclats, ce livre kaléidoscope éclaire une part de vérité qui fut cachée sous le boisseau. La plume de l’auteur-pasteur est celle de la Foi et des aventuriers de l’Esprit.
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(Exemplaire de presse à votre disposition sur simple demande, par téléphone au 02-41-67-74-54 ou par courriel :
jl.houdu@wanadoo.fr. Pour lire l’essentiel du livre (360 pages) en 10 minutes (texte ci-dessous); Pour le commander en un clic ou le recommander à vos amis/lecteurs/auditeurs. Pour éventuellement joindre l’auteur :
francelier@gmail.com).
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‘MAI 68, 40 ans de captivité intellectuelle et spirituelle’ s’est élaboré comme un kaléidoscope troué de lumière et d’obscures lueurs. La perspective qu’il propose conduit son lecteur dans l’exploration de points de vue à contre-courant des ouvrages traitant du sujet et de ses conséquences. L’analyse verticale qu’il présente pourrait s’apparenter à une échelle de Jacob pour certains, à une grenade dégoupillée pour d’autres. Pour avoir entendu son auteur en conférence, il est de ceux qui déclarent : si Dieu existe pour de vrai, alors prenons la peine de Le considérer avec plus de respect que celui des théâtres religieux qui s’en réfèrent. Mais si Dieu n’est pas, alors oublions la Torah, le Sermon sur la Montagne du Christ, la Constitution des Droits de l’homme, et livrons-nous au désespoir de n’être rien d’autre qu’une particule d’absurdité. L’avant-propos du livre évoque une levée d’écrou de l’enfermement intellectuel et spirituel de la France durant 40 années, de 1968 jusqu’en 2008. Selon la Bible, cela correspond à l’affranchissement de toutes les captivités. Depuis la nouvelle Présidence de Nicolas Sarkozy, la France est peut redresser la tête, grâce à une liberté de penser recouvrée et le rappel d’un judéo-christianisme revendiqué. Les 62 chapitres de l’ouvrage présentent sous divers angles ce « Mai 68 » que l’auteur vécu à Paris dans ses effets et conséquences, jusqu’aux nouveaux périls qui menacent le monde. 1938, la nuit de cristal fut celle de l’enténèbrement de l’Europe et un prélude à l’emprisonnement de la France qui releva de cette sombre irrationalité. François Celier nous rappelle qu’en 1948, deux réalisations laissèrent espérer qu’un renouveau de la France émergeait du gouffre de la 2e guerre mondiale et de l’abomination de la Shoa : a) l’institution des Droits de l’homme ; b) la re-création de l’État d’Israël. Mais dans le même temps, un nouveau péril prenait le relais des deux précédents totalitarismes : l’islamisme radical avec son fer de lance jihaddique moyenâgeux. Galvanisé par une idéologie politico-mystique, il révélera sa violence criminogène et l’inadéquation de sa Charia à une civilisation portée par l’occident judéo-chrétien.
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Ce nouveau Mai 68 démontre qu’une sorte de vortex psychosociologique dévora nombre de traditions sociétales et de philosophies humanistes. Pour l’avoir observé à Paris, l’auteur décrit cette insurrection sans aucunement la glorifier. Certes, il y eut des acquis sociaux, mais aussi combien de préjudices désastreux pour l’avenir. Politiquement, ces derniers vont engendrer de fausses bonnes idées censées pallier aux craintes économiques, à ’une relance démographique arabo-africaine (immaîtrisable) et surtout, engendrer une politique arabe (dite Eurabia) comprenant une lame de fond islamiste qui n’aura de cesse que de vouloir supplanter un christiano-laïcisme défaillant. Mai 68 fut le temps des imprécateurs et des démagogues, l’imprégnation de l’aléatoire, du relativisme et du principe d’incertitude, le tout conforté par une orientation à gauche toute. Cette voie amènera non seulement le déclin structurel du pays sur divers plans, mais encore la propagation d’une chienlit (gaullienne) d’incivisme généralisé, d’a-culturation, d’asthénie de la conscience et de rejet de toute autorité. Fortuitement, l’auteur évoque la nécessaire réhabilitation citoyenne de la personnalité transhistorique de Jésus. Son humanisme extraordinaire qui fit de lui le juif le plus universel de tous les temps. Il estime que Jésus doit sortir de son cloisonnement religieux afin d’être révélé sous cet angle à un monde profane et séculier plus que jamais en quête d’un guide de conscience. D’une lueur d’espoir plus accessible qu’une somnolente pratique religieuse. Pour François Celier, quiconque découvre l’humanisme compassionnel, le sens de la justice et l’intégrité de Jésus peut le recevoir comme un ami ou un maître en sagesse universelle. L’auteur s’interroge ensuite sur le manque crucial de prophètes contemporains capables de discerner le bien et le mal, le juste de l’injuste. Il exhorte à rechercher dans le monde, des hommes capables de tracer une claire vision de l’évolution civilisationnelle des sociétés, de la géopolitique mondiale et des alarmes qui bourdonnent de toutes parts. En sa qualité d’ancien ébéniste, il évoque le besoin de dégauchir la France, d’aplanir son gauchissement mais encore sa concavité ou son extrême droitisme. Ce qui l’amène à imaginer la création d’une Commission d’Éthique en Etat entièrement consacrée à sa classe politique. Par là même, il constate que la morale n’est ni darwiniste, ni évolutive selon la loi de ceux qui paradent et crient le plus fort. Pour lui, l’éthique fondamentale n’aurait pas évolué d’un iota depuis le temps des cavernes. Néanmoins, un modus vivendi plus équilibré parvint à s’instaurer dans notre modernité occidentale. Il repose sur la sagesse des Anciens (des Lois de Noé notamment), de la Bible et du Sermon sur la montagne de Jésus, qui demeurent les fondements des Droits de l’Homme de 1948. A son avis, l’évolution d’une éthique existentielle présente le handicap inavoué d’une peur primale issue du trauma occasionné par toute parturition humaine (après la quiétude de neuf mois de gestation aquatique). Ce serait dans ce cri de douleur et de vulnérabilité extrême qu’une influence irrationnelle s’emparerait de sa conscience dans son effroi à entrer dans le monde de la puissance de l’air. C’est-à-dire, la souveraineté invisible et agissante du Mal, bien connue de notre subconscience intuitive, de la Bible, du coran et autres textes anciens. Cependant, cette thèse originale ne permet à quiconque de se dédouaner de ses responsabilités et de son libre arbitre à vouloir incliner vers le bien ou vers le mal. L’auteur remarque que le pouvoir politique du monde religieux ne sera jamais relégué aux oubliettes du passé. Il continue donc d’influer dans notre modernité, politique notamment. Celui de l’islamisme en particulier dont la menace fondée sur le culte de la mort se révèle d’une ampleur totalitaire, y compris fratricide, et finalement suicidaire. Pour séparer le bon grain de l’ivraie, il estime qu’il convient de distinguer les partisans du jihaddisme de la masse silencieuse des croyants agrégés au sein de l’Oumma. Ce qui implique la nécessité d’une adaptation des dogmes coraniques et de la Loi de la Charia. Or cette réforme ne peut être réalisée que par les musulmans eux-mêmes. Or, la révélation d’un Martin Luther musulman se fait attendre et les périls ne cessent de croitre en nombre et en victimes innocentes, de tous bords.
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L’auteur rappelle que dans la propagation des croyances religieuses, il y eut l’imagerie, l’iconographie, puis l’imprimerie jusqu’au défunt XXe siècle. Elle est à présent relayée par la toile mondiale d’Internet, les sites web, blogs et autres formes de propagations numériques. Cette révolution amplifie la connaissance du plus grand nombre dans l’instantanéité (l’espace-temps lui-même s’en trouvera ébranlé). Cette avancée technologique produira le meilleur et le pire. François Celier expose ce que le peuple juif et son extraordinaire odyssée représente. Il demeure le bouc émissaire des indécrottables antisémites et antisionistes récurrents, mais il est surtout le gardien d’un socle inébranlable, la Torah hébraïque sur laquelle s’édifieront le christianisme et partiellement l’islam. Depuis plus de 3 500 ans, ce Livre fondamental de l’humanité (congénitalement rebelle) lui recommande de s’allier fraternellement aux juifs (honnis à tort ou par méconnaissance), car Dieu dit sans détour : le salut vient des juifs. Ce qui est très dérangeant pour le plus grand nombre, of course. « Ecoutes Israël… Ou encore : Pour l’amour de Sion je ne me tairai point. Pour l’amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos, et mille autres Paroles allant d’un même esprit. Pour François Celier, ces paroles expliquent la survivance du peuple juif et sa gravitation géostationnaire et spirituelle au coeur de Sion, sur laquelle s’est édifiée Jérusalem. Car l’Éternel a fait choix de Sion… Sa Maison… La prunelle de ses yeux. Jérusalem est obsessionnellement convoitée par les musulmans, bien que l’Allah coranique ne l’ait jamais revendiqué et que l’islam lui tourna le dos en invitant ses fidèles à prier vers La Mecque. Mais celle-ci ne lui suffit plus. L’islamisme revendique à nouveau Yéroushalaïm avec violence. Ses guides spirituels appréhendent-ils que la re-naissance d’Israël (aberration a-théologique à leurs yeux) ébranle la crédibilité de leur religion ?
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L’auteur évoque ensuite l’évolution de la puissance des armes non-conventionnelles de destructions massives (outre les armes nucléaires, biochimiques et autres ingéniosités dévastatrices), par exemple celles de l’accélération fulgurante d’armes à impulsions électromagnétiques. Sur d’immenses territoires, leurs capacités annihilatrices provoqueraient la neutralisation de populations entières, la ruine de leur économie et mettraient n’importe quel pays à genoux. Le pouvoir de ces bombes (réductibles de surcroît) serait comparable à une tempête de rayonnement foudroyant ; analogue à un bombardement neutronique. Tenues entre des mains de fanatiques amoureux de martyrologie, qu’adviendrait-il ? Selon un article de l’auteur (La prunelle de Dieu) ce dernier contemple sa ville bien aimée, Jérusalem, d’un regard jaugeant les hommes et les nations qui méditent de la diviser (quelle folie de vouloir découper la prunelle symbolique de Dieu !), de la combattre ou de la détruire. Par là même, selon la Bible, Jérusalem… pierre pesante pour les nations, les anéantira. François Celier préconise de méditer sur les projets des nations concernant Israël, par exemple, l’actuelle tentative de le délégitimer et d’effacer sa souveraineté étatique, que Dieu lui-même imposa à la réticente ONU de 1948. Vouloir éradiquer ce pays consubstantiellement biblique venant à peine de renaître de ses cendres après 2 000 ans de souffrances pour son peuple est un projet démentiel. Il vaut mieux pour les adversaires d’Israël de cesser de l’honnir et de réfléchir sur l’étrange pérennité du peuple juif d’être témoin (dérangeant) de l’Eternel Créateur au sein des nations.
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Pour l’auteur, il semble que la France cède peu à peu au chantage exercé indirectement (ou pas) par la pression de l’islamisation rampante qui la phagocyte peu à peu. Le colossal déficit de sa dette la mine, de même que la perte de ses repères historiques et culturels, c’est-à-dire ses valeurs judéo-chrétiennes. Son horizon s’assombrit. L’esprit de Munich hante l’esprit de nombre de ses élites et d’une partie de sa population coutumièrement tentée par l’antisémite. Or, voilà que des femmes de courage, anciennement musulmanes pour la plupart, témoignent haut et fort et se lèvent pour montrer à toute l’Europe la voie de la dignité, de la résistance et de l’honneur. Bibliquement Notre futur dépend d’Israël (titre d’un autre article de l’auteur. Or cette minuscule démocratie, courageuse, défensive et pacifiste, en dépit des assauts qu’elle subit, n’est pas sans défauts… et ses dirigeants actuels laissent à désirer. En stratégie géopolitique et militaire, ce petit pays n’est pas une simple aiguille plantée dans le coeur de l’islam. Israël demeure un puissant rempart contre des peuples arabo musulmans du Proche et Moyen Orient qui fantasment sur son anéantissement (en préalable à la soumission des occidentaux et de tous les Infidèles du monde non musulmans).
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L’auteur exhorte les chrétiens à reconnaître la spiritualité matricielle du judaïsme et de ceux qui la pratiquent comme étant celle de leurs grands frères aînés dans la foi. Cela devrait les amener à ne plus les considérer comme des âmes égarées (sic, juifs errants et sans terre) qu’il conviendrait de sauver. Bien au contraire, les chrétiens de toutes obédiences doivent considérer les juifs croyants comme disposant d’une réelle, d’une ancestrale et salvatrice relation avec Dieu. L’auteur s’interroge également sur un droit d’ingérence religieuse concrète (complémentaire à celle de la prière), par l’instruction et la création de mouvements d’opinions susceptibles de conduire à des interventions pédagogiques et redresser des défaillances morales flagrantes (suicidaire ou abusive) due à des manipulations psychologiques violant la liberté et la dignité humaine. Par ailleurs, il indique un aspect purement statistique de la problématique actuelle, en signalant que près d’un tiers de l’humanité, à savoir : catholique, protestants, orthodoxes et autres se revendiquent du christianisme, ce qui, en strict rapport de force (genre prisé des stratèges islamistes) devrait les amener à réfléchir car eux-mêmes ne représentent que 10 à 15 % du monde de l’islam lequel ne représente qu’un sixième de l’humanité. Numériquement, militairement et technologiquement, ils devraient estimer que l’islamisation idéologique du monde n’est pas un bon plan, en dépit de l’appel et de l’amour de la mort implicite qui la meut et de son aspiration paradisiaque suicidaire. Faisant pivoter son kaléidoscope d’observations diverses, F. C. revient sur la judaïcité du citoyen Jésus en montrant une facette de sa parfaite obéissance aux commandements prescrits par Moïse et le rabbinisme de son temps. Outre son grand savoir, la seule chose qui le distingue des érudits et sourcilleux docteurs de la Loi, est la force et la beauté de son humanisme compassionnel allié à son extraordinaire charisme spirituel. Selon l’auteur, la restauration du monde et son rééquilibrage reposeraient sur le peuple juif ET le peuple judéo-chrétien. Ce tandem humaniste et messianiste serait le meilleur rempart à toute force adverse dominée par la violence, la cupidité, le pouvoir, la faiblesse ou l’absence de valeurs morales. Il expose le fait que l’Alliance de Dieu avec le peuple juif (si décrié soit-elle) est éternelle. Cela signifie que le salut de ce dernier est aussi à l’oeuvre dans la tradition juive. Dès lors, il convient que les chrétiens et les juifs se rencontrent et partagent fraternellement leur témoignage et leur foi spirituelle commune. Les chrétiens ont le devoir biblique de collaborer en amis véritables du peuple juif. La proposition de l’auteur d’ingérence spirituelle dans la vie d’une collectivité traditionnaliste, de même que celle du devoir de sanctionner des chefs d’États qui se comporteraient comme des tyrans génocidaires, anti-israéliens notoires et parrains du jihaddisme serait un grand pas vers plus de justice dans le monde. Cela constituerait une extension du droit d’ingérence humanitaire appliquée à une pratique religieuse contraire aux Droits de l’homme des démocraties libres.
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L’auteur évoque sa visite d’Auschwitz-Birkenau, à Noël 2006 qui représenta pour lui, outre sa forte émotion personnelle, un vrai choc spirituel. De là naîtra sa conception d’une échelle de valeurs humaines et d’éthique fondamentale fondées à l’aune d’Auschwitz. Là encore, il établit un parallèle troublant avec la menace hégémonique proclamée par l’islam radical qui rêve de solution finale ; menace d’effacer les juifs et Israël, avec en puissance économico-mystique, la soumission ou la mort des judéo-chrétiens occidentaux et de tous les infidèles (y compris des musulmans coupables de tiédeur). L’auteur trouve alors opportun d’évoquer la pensée de deux rabbins universalistes. Au Moyen Âge, Méiri, et de nos jours, Léon Ashkenazi. Enjambant les siècles, leurs visions montrent que l’Islam pourrait d’une certaine manière s’associer au judaïsme en se couvrant du manteau d’Israël, de même que toutes les nations non-juives ! De type abrahamique, cette théologie originale considère aussi qu’une alliance entre la pensée philosophique laïciste et la foi fondamentale est possible. Selon eux, il n’y aurait pas grande différence entre le juif et le non-juif : quiconque peut connaître Dieu de diverses manières car lui-même se révèle. N’a-t-il pas dit : je me laisse trouver par celui qui me cherche sincèrement. Par ailleurs, un juif sans foi serait inférieur au croyant sincère d’une autre religion qui le cherche réellement. De même, la suffisance de penser ma religion est meilleure que les autres, ou s’offusquer de l’Alliance de Dieu avec le peuple juif (en fait, celle-ci n’est en rien un droit de favoritisme, mais un pesant devoir d’exemplarité et d’espérance absolue).
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Après la Shoah et Vatican II, il est urgent de réaffirmer l’Ethique humaniste dans toutes ses composantes et expressions religieuses. L’Islam devra s’y résoudre. François Celier remarque que l’Europe, en quête de son âme égarée et partiellement maudite depuis la shoah, devrait changer de cap. Il lui conviendrait de revenir sur la pensée d’un Montesquieu par exemple, complétée par celle d’Alexis de Tocqueville. Ce dernier exhortait à ce que le futur de l’Europe reposât sur son passé et qu’elle se réveillât enfin de sa léthargie politique et didactique. L’Europe doit impérativement réaffirmer ses traditions séculaires pour s’opposer à l’islamisation endémique qui la grignote jours après jour. Selon Winston Churchill : Les musulmans, en tant qu’individus, peuvent montrer des qualités splendides, mais l’emprise de leur religion paralyse le développement social de ceux qui la suivent. « Le silence des judéo-chrétiens est terminé », déclara l’auteur pour thème d’une conférence. Aussi, répond-il sans ambages à l’astucieuse lettre des 138 dignitaires de l’Islam adressée à toute la chrétienté. Il y démontre notamment : la distinction radicale entre Allah et l’Éternel Yaweh ; l’anti judéo-christianisme islamique et la pratique de la taqiya (l’art de ruser pour mieux tromper) ; puis, d’un point de vue biblique, il indique que les ennemis d’Israël sont les ennemis de Dieu et du monde libre. D’où l’actuelle impossibilité d’une Parole Commune entre islam et judéo-christianisme. Lorsque le coran dit : En religion point de contrainte, il faut décoder cette injonction qui ne s’adresse en fait qu’au monde intra-musulman. Quant aux autres, c’est-à-dire les incroyants, ils demeurent tous des ennemis à convertir ou à combattre.
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François Celier développe une hypothèse insolite concernant les pouvoirs de nuisance relevant de l’irrationnel, à savoir le mystère de l’iniquité dont parle la Bible. Il estime que le terrifiant effondrement des tours du Trade Center de N.Y. le 11 septembre 2001 comprenait un terrible impact métaphysique. Pilotes terroristes et leurs mandataires furent idéologiquement et spirituellement soumis à une influence maléfique. Ce constat d’inhumanisme radical invite quiconque à se demander si « l’axe du Mal » relevé par le Président G. Bush ne serait pas vraisemblable… Après 33 ans d’athéisme, François Celier revient alors sur le jaillissement de sa foi en Dieu. Par la suite, cela l’amènera à s’interroger sur l’origine du Mal et à reconsidérer tout acte de nuisance criminelle à la lumière de la Bible. Trente-six années d’observations -dans plus de 100 pays- l’éclaireront sur cette influence irrationnelle sous-jacente. Elle lui paraît non seulement réelle mais encore efficiente. L’auteur développe ce point et revisite l’histoire de l’islam notamment sa dimension politique par l’égarement meurtrier des intégristes qui la font prévaloir sur la pratique religieuse. Pour en atténuer ses effets délétères, il préconise l’idée que le monde de l’islam devrait sonder et regarder dans le texte coranique la figure prophétique, emblématique et exemplaire de Isa Yasouh (Jésus) connue et respectée des musulmans. Après le fameux « plus jamais ça » et l’abomination de la Choa, le monde continu d’engendrer des monstres à vocation génocidaire, tel l’actuel président iranien qui menace de rayer l’État d’Israël de la carte. Le Mal s’incarne parfois dans des individus prédisposés à l’accueillir. Ils deviennent alors des Superman du Malin, consacrés au culte de la mort et se nourrissant de visions apocalyptiques. Ce Mal, insaisissable par nos sens (dont nous avons cependant l’intuition, ou un raisonnement inductif) agissant à notre insu, tel un Janus à double faces, porte aussi le nom de « Prince de la puissance de l’air ». Par le statut que lui confère la bible, il règne sur tout ce qui se véhicule dans son espace (atmosphérique) et par conséquent, sur toutes diffusions électromagnétiques de la communication et des médias.
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Vu sous cet angle inexploré, plus ou moins anamorphosé ou méconnu, l’auteur investigue ses retombées sur le genre humain. l commente également la puissance du mensonge du Mal, et les ravage de son addiction comme étant un agent actif des conflits individuels ou collectifs. Par exemple la récente création artificielle d’un « peuple » palestinien revendiquant violemment un État, si possible en lieu et place d’Israël. L’auteur s’interroge ensuite sur le dilemme intellectuel existant entre le nihilisme des hors la foi, rêvant d’un Muséum des Aberrations Religieuses, glorifiant un matérialiste Hasard Tout Suffisant), confronté à l’immense nuée de témoins fiables de la foi judéo-chrétienne à travers les âges. Autrement dit, liberté de croire en Dieu ou non. Pour François Celier, la création de l’islam depuis 14 siècles avec ses dérives dévoilées, représente une religion parallèle à celle du judéo-christianisme. Par une géniale inversion des textes antérieurs et des prophètes hébreux (la Torah et les Évangiles), Mahomet décréta au VIIe siècle de notre ère leur islamisation (soumission à Allah). Cette affirmation subjective est irrecevable par les judéo-chrétiens. L’auteur suggère l’idée de laisser l’islam vivre tel quel (néanmoins aménagé par une intelligente Réforme) dans l’état d’avancement des connaissances respectives, et d’accepter le fait de deux voies religieuses en parallèle (certes + ou - concurrentielles). Cela serait moins dévastateur qu’un affrontement meurtrier à l’encontre de la civilisation occidentale. L’auteur rappelle les traces et les épisodes tragiques de cette ancienne rivalité ontologique, depuis la création de ce monothéisme de quatorze siècles) par rapport à celui du christianisme (vingt siècles) et du judaïsme (trente cinq siècles). Il estime que le judéo-christianisme et l’islam peuvent cheminer en parallèle et se rejoindre sur les plans culturels et économiques, voire politiques. Quand au spirituel, Dieu seul est juge car il sonde les cœurs, les pensées (et arrière-pensée) de chacun. François Celier présente quelques suggestions concernant le chantier des réformistes de l’islam. En préalable, ces derniers devront désamorcer la haine éprouvée à l’encontre d’Israël, reconnaître son droit à exister sur sa terre ancestrale en conformité des promesses du Dieu d’Abraham-Ibrahim, et sur Jérusalem la cité du Roi David. Dès lors, le travail des islamologues, historiens et des spécialistes pourraient envisager un aggiornamento sur les dogmes et décrets posant problèmes.
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Ce grand chantier intellectuel ne peut-être réalisé que par des scientifiques musulmans impartiaux ayant effectué un Ijtihad rigoureux sur eux-mêmes (un effort personnel pour déduire la justesse de leurs observations). L’auteur suggère qu’il ne serait pas inutile d’examiner la stratégie, l’expérience et l’oeuvre de Martin Luther dans sa lutte pour la réforme du christianisme à son époque. Puis il en vient à évoquer l’idée singulière d’un chemin en pointillés caché dans le coran… à partir des références concernant Yassou (Jésus). Un chemin invitant tout musulman de bonne volonté à suivre la voie qu’il traça dans les Évangiles, comme celle esquissée ou déduite du coran. François Celier parle à nouveau des fondements éthiques de la vie qui devraient être pour chacun le support de sa pensée humaniste et de la pratique de sa foi et même de sa non-foi. Il estime que si les musulmans aspirent à un mode de vie citoyenne en démocratie occidentale, ils doivent accepter la Déclaration des Droits de l’homme et s’y conformer. Cela les amènerait à avoir plus de respect pour la vie en général et la dignité d’autrui autre que musulman. Cela signifierait d’admettre la liberté de conscience et de choix en religion. Alors seulement, il sera un musulman libéral et pacifié. Pour un judéo-chrétien en accord avec la Bible, Dieu n’a jamais abandonné Ismaël et sa lignée (aussi nombreuse que les étoiles du ciel). L’auteur rappelle que le scénario original de la séparation entre Jacob-Israël et Esaü-Ismaël-Edom n’est pas éternelle car des promesses de Dieu leur furent adressées (à Abraham) : Je bénirai Ismaël parce qu’il est ton descendant, mais mon Alliance, je l’établirai avec Isaac, et son dessein : A Israël et par Israël, je ferai connaître mon nom et j’attirerai les nations à moi, pour le salut. Pour parachever ces promesses significatives, Dieu à dit pour notre époque actuelle : Le temps viendra où j’unirai l’Égypte, l’Assyrie (représentant les nations arabes entourant Israël) et Israël. Ils feront une alliance ensemble… et je dirai, Bénis soient l’Égypte mon peuple et l’Assyrie, œuvre de mes mains, Israël mon héritage. Et je ferai d’eux ensemble une bénédiction sur la terre. François Celier clôt ce chapitre par deux réflexions essentielles. Faire face à l’adversité jihaddiste ; réagir sans faiblir ; réaffirmer nos valeurs historiques et prévoir d’entrer en résistance ouverte. La géopoliticienne Mme Bat Yé’or fait à ce sujet un diagnostic sans nuance : …l’Europe est maintenant enchaînée au monde arabo-musulman et ne peut s’en désengager ou changer de cap. La haine de l’Amérique, la culture antisémite, l’inversion cynique de la vérité, le soutien donné aux tueurs et aux ravisseurs et le fait de prendre parti pour eux, sont l’expression d’un humiliant sentiment d’impuissance…
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Il n’y à point de vent favorable pour celui qui ne sait où il va, cite François Celier d’après Sénèque. Il semble que les voiles rapiécées de la civilisation occidentale sont devenues flasques et sans force dynamique. Pour affronter l’Harmatan impétueux qui se lève à l’horizon, résisteront-elles à son fracas asphyxiant ? Dans cette période de tumultes et de périls protéiformes qui frappent et s’amassent aux portes de l’Europe, l’auteur alerte la vigilance des citoyens tout en reconnaissant que ses observations n’auraient jamais effleuré son esprit lorsque jadis, pour lui, Dieu n’était pas… Prenant le risque d’être moqué par les penseurs progressistes et les intelligents d’aujourd’hui, il décrit la réalité qu’il perçoit et que beaucoup ne souhaitent pas regarder en face (tant qu’ils n’en sont pas directement touchés). L’Occident est actuellement dans une phase critique de « bruits de guerre », orchestrée par l’islam radical. Ceux qui sous-estiment cette évidence s’aveuglent. Cependant, à l’heure actuelle, il convient de distinguer un point crucial : l’occident judéo-chrétien n’est pas en guerre contre le monde arabo-musulman (bien que celui-ci soit toujours entravé par des dogmes médiévaux qui empêchent son évolution), mais contre l’islamisme politique (ou Islam radical). Ce dernier à non seulement déclaré la guerre à la civilisation occidentale, mais encore aux musulmans eux-mêmes, c’est-à-dire à la très grande majorité d’entre eux qui refusent d’adhérer à sa vision apocalyptique. François Celier conclut son analyse des conséquences métaphysique de Mai 68 par ses mots : la force irrationnelle des menaces jihaddistes peut être neutralisée sur le plan spirituel par une armée d’intercesseurs judéo-chrétiens, car dit-il Dieu existe assurément. Les deux dernières pages du livre devraient surprendre nombre de lecteurs » (fin de l’article de Shirley Loral).
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