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Par Miguel Garroté - Or donc, un colloque « catholico-musulman » c’est récemment tenu au Vatican. Et à l’ONU se déroule une conférence sur le « dialogue interreligieux ». En théorie, il y aurait de quoi se réjouir. En pratique cependant, les dernières nouvelles sont plutôt décevantes, pour utiliser un euphémisme courtois. D’abord, les dernières nouvelles sont décevantes sur le terrain. Entre les cellules d’Al-Qaïda encore actives en Irak, et les extrémistes hindous en Inde, la situation des chrétiens est non pas précaire, mais franchement catastrophique dans ces deux pays. Ensuite, les dernières nouvelles sont décevantes pour les Juifs, notamment pour les Juifs Israéliens. Enfin, les dernières nouvelles sont décevantes pour les musulmans eux-mêmes. En effet, que se soit pour les Palestiniens ou pour les Algériens, les nouvelles du jour sont franchement inquiétantes. Lisez plutôt.
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Guysen.International.News ( http://www.guysen.com ) informe aujourd’hui jeudi 13 novembre 2008 que (début de citation) « le Premier ministre palestinien Salam Fayyad appelle à la création d'un Etat palestinien indépendant, avec Jérusalem pour capitale. Dans son discours à la conférence onusienne sur le dialogue interreligieux, le Premier ministre palestinien a évoqué la sainteté de Jérusalem pour les chrétiens et les musulmans en se gardant bien de mentionner la place centrale qu'elle occupe dans le judaïsme » (fin de citation). Intéressant. Sur le calendrier juif, nous sommes en l’An 5769. Sur le calendrier chrétien, nous sommes en l’An 2009. Et sur le calendrier musulman, ils sont probablement quelque par autour de l’année 1300 puisque l’islam est né il y a seulement 13 siècles. Par conséquent, je ne saisis pas très bien en quoi la conférence sur le « dialogue interreligieux » actuellement en cours à l’ONU est un dialogue. Et je saisis encore moins en quoi ce « dialogue » est interreligieux. Car pour qu’un dialogue onusien soit interreligieux, encore faut-il que les deux religions de la Parole, transmise par les prophètes du Premier testament, puis par les évangélistes et les apôtres du Deuxième testament, encore faut-il, écrivais-je, que le dialogue onusien accorde au judaïsme et au christianisme la place qui leur revient naturellement. En « déjudaïsant » Jérusalem, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad non seulement commet un acte négationniste envers le judaïsme, mais il ampute le christianisme de sa racine juive. Il n’y donc ni dialogue, ni dialogue interreligieux. Il n’y a que négation et falsification de l’histoire. D’où maintenant les deux question qui nous brûlent les lèvres : peut-on céder des territoires et conclure la paix avec un gouvernement palestinien négationniste et falsificateur ? Et les chrétiens palestiniens peuvent-ils faire confiance à un gouvernement qui nie leurs racines ? En principe, on peut difficilement reconnaître un arbre si l’on nie ses racines. Ou alors il s’agirait d’un arbre que l’on veut mort.
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Arezki Aït-Larbi, aujourd’hui jeudi 13 novembre, dans Ouest France, confirme : le Parlement algérien l'a voté. A voté quoi ? A voté l’ensemble d’amendements constitutionnels qui - entre autre - lèvent l'interdiction d'effectuer plus de deux mandats présidentiels. Les amendements ont donc été votés par le Parlement algérien. Abdelaziz Bouteflika pourra ainsi briguer un troisième mandat en avril 2009. Les amendements votés renforcent en outre les pouvoirs de Bouteflika. De plus, « L'islam, religion d'État » et « l'arabe, langue nationale et officielle » sont interdits de remise en cause y compris par voie de référendum populaire. Saïd Sadi, le chef du RDC qui a voté contre les amendements constitutionnels, déclare : « Les adversaires de l'État démocratique qui ont organisé le putsch de l'été 1962, consolidé par celui du 19 juin 1965, s'imposent une nouvelle fois par un coup de force constitutionnel ». Saïd Sadi précise sur Europe 1 que malgré sa demande de vote à bulletin secrets, le vote s'est déroulé à main levée et sans débat, suffisamment longtemps pour que la télévision enregistre les récalcitrants. Et Saïd Sadi ajoute que son pays est le dernier régime de type nord-coréen en Afrique. Voilà qui a le mérite d’être clair. Il ne fait pas bon être chrétien, juif ou kabyle en Algérie. Pour plus de détails, je vous renvoie à L’Algérie se fiche du monde publié mardi 11 novembre dernier. Et je vous souhaite un bon « dialogue »….
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© Miguel Garroté 2008
Par Miguel Garroté - Or donc, un colloque « catholico-musulman » c’est récemment tenu au Vatican. Et à l’ONU se déroule une conférence sur le « dialogue interreligieux ». En théorie, il y aurait de quoi se réjouir. En pratique cependant, les dernières nouvelles sont plutôt décevantes, pour utiliser un euphémisme courtois. D’abord, les dernières nouvelles sont décevantes sur le terrain. Entre les cellules d’Al-Qaïda encore actives en Irak, et les extrémistes hindous en Inde, la situation des chrétiens est non pas précaire, mais franchement catastrophique dans ces deux pays. Ensuite, les dernières nouvelles sont décevantes pour les Juifs, notamment pour les Juifs Israéliens. Enfin, les dernières nouvelles sont décevantes pour les musulmans eux-mêmes. En effet, que se soit pour les Palestiniens ou pour les Algériens, les nouvelles du jour sont franchement inquiétantes. Lisez plutôt.
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Guysen.International.News ( http://www.guysen.com ) informe aujourd’hui jeudi 13 novembre 2008 que (début de citation) « le Premier ministre palestinien Salam Fayyad appelle à la création d'un Etat palestinien indépendant, avec Jérusalem pour capitale. Dans son discours à la conférence onusienne sur le dialogue interreligieux, le Premier ministre palestinien a évoqué la sainteté de Jérusalem pour les chrétiens et les musulmans en se gardant bien de mentionner la place centrale qu'elle occupe dans le judaïsme » (fin de citation). Intéressant. Sur le calendrier juif, nous sommes en l’An 5769. Sur le calendrier chrétien, nous sommes en l’An 2009. Et sur le calendrier musulman, ils sont probablement quelque par autour de l’année 1300 puisque l’islam est né il y a seulement 13 siècles. Par conséquent, je ne saisis pas très bien en quoi la conférence sur le « dialogue interreligieux » actuellement en cours à l’ONU est un dialogue. Et je saisis encore moins en quoi ce « dialogue » est interreligieux. Car pour qu’un dialogue onusien soit interreligieux, encore faut-il que les deux religions de la Parole, transmise par les prophètes du Premier testament, puis par les évangélistes et les apôtres du Deuxième testament, encore faut-il, écrivais-je, que le dialogue onusien accorde au judaïsme et au christianisme la place qui leur revient naturellement. En « déjudaïsant » Jérusalem, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad non seulement commet un acte négationniste envers le judaïsme, mais il ampute le christianisme de sa racine juive. Il n’y donc ni dialogue, ni dialogue interreligieux. Il n’y a que négation et falsification de l’histoire. D’où maintenant les deux question qui nous brûlent les lèvres : peut-on céder des territoires et conclure la paix avec un gouvernement palestinien négationniste et falsificateur ? Et les chrétiens palestiniens peuvent-ils faire confiance à un gouvernement qui nie leurs racines ? En principe, on peut difficilement reconnaître un arbre si l’on nie ses racines. Ou alors il s’agirait d’un arbre que l’on veut mort.
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Arezki Aït-Larbi, aujourd’hui jeudi 13 novembre, dans Ouest France, confirme : le Parlement algérien l'a voté. A voté quoi ? A voté l’ensemble d’amendements constitutionnels qui - entre autre - lèvent l'interdiction d'effectuer plus de deux mandats présidentiels. Les amendements ont donc été votés par le Parlement algérien. Abdelaziz Bouteflika pourra ainsi briguer un troisième mandat en avril 2009. Les amendements votés renforcent en outre les pouvoirs de Bouteflika. De plus, « L'islam, religion d'État » et « l'arabe, langue nationale et officielle » sont interdits de remise en cause y compris par voie de référendum populaire. Saïd Sadi, le chef du RDC qui a voté contre les amendements constitutionnels, déclare : « Les adversaires de l'État démocratique qui ont organisé le putsch de l'été 1962, consolidé par celui du 19 juin 1965, s'imposent une nouvelle fois par un coup de force constitutionnel ». Saïd Sadi précise sur Europe 1 que malgré sa demande de vote à bulletin secrets, le vote s'est déroulé à main levée et sans débat, suffisamment longtemps pour que la télévision enregistre les récalcitrants. Et Saïd Sadi ajoute que son pays est le dernier régime de type nord-coréen en Afrique. Voilà qui a le mérite d’être clair. Il ne fait pas bon être chrétien, juif ou kabyle en Algérie. Pour plus de détails, je vous renvoie à L’Algérie se fiche du monde publié mardi 11 novembre dernier. Et je vous souhaite un bon « dialogue »….
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© Miguel Garroté 2008
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