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Les USA empêchent une opération syrienne au Liban ?
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Miguel Garroté - C’est amusant. Je me disais, ces dernières semaines, qu’avec la transition politique aux USA, et le vide politique en Israël, certains pays arabo-musulmans, comme toujours en pareille situation, profiteraient pour avancer quelques pièces sur l’échiquier proche et moyen oriental. Le Hamas et/ou le Hezbollah auraient pu lancer un coup d’éclat. L’Iran aurait pu faire monter la pression radioactive d’un cran. Or, voici que selon Elaph.com et Mediarabe.info, ce serait plutôt la Syrie qui envisageait un vilain pas en avant. Et ce seraient les USA, en dépit de la transition politique en cours, qui auraient envoyé un signe très clair à la Syrie afin qu’elle renonce à ses magouilles au Liban. Il est donc question d’élections aux USA en novembre - c’est bientôt je crois - et en Israël en février prochain. Cela dit, le nouveau président des USA élu le 4 novembre n’entrera en fonction qu’en janvier 2009. Il reste donc une petite marge pour flanquer le bazar. J’ignore si les hypothèses émises ci-dessous par Elaph.com et Mediarabe.info reflètent la réalité. En revanche, concernant non pas le Liban - de toute façon hezbollisé - mais Israël, je me méfierais de tout et de tout le monde. La crise dite financière aidant, d’aucuns pourraient profiter des agitations électorales et politico-financières pour frapper là où personne ne s’y attendait. A cet égard, le relâchement de la présence militaire israélienne autour de la bande de Gaza me semble une stupidité.
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Le raid américain en Syrie aurait empêché une opération militaire syrienne au Liban
Jeudi 30 octobre 2008 sur Mediarabe.info
Source : Elaph.com
(Début de l’article de Mediarabe.info) - Elaph.com cite un diplomate arabe à Beyrouth selon lequel « le raid américain en Syrie, le 26 octobre, n’est pas simplement une opération contre des groupes terroristes en partance en Irak ». Il s’agit surtout d’un « avertissement américain » contre toute intervention militaire syrienne au Liban. Selon le diplomate arabe à Beyrouth, cité par Elaph.com, les Etats-Unis ont adressé un message ferme à la Syrie, à travers le raid sur son territoire. Car Washington, tout comme les pays arabes, craignaient que Damas ne cherche à profiter du temps mort qui accompagne les élections américaines, et le flottement politique en Israël, pour mener une opération militaire au Liban, sous prétexte de lutter contre le terrorisme. Damas avait préparé les conditions d’une telle opération, voulant rééditer au Liban les expériences américaines au Pakistan, russes en Géorgie et turques au Kurdistan irakien, et avait massé plus de 10.000 hommes de ses unités d’élite à la frontière nord du Liban (lire à cet égard notre analyse du 27 septembre 2008). Ce qui semble confirmer que l’attentat de Damas, du 27 septembre, était fomenté par les services syriens pour l’utiliser comme un prétexte justifiant une intervention au Liban. Damas estime en effet que le succès de l’opposition menée par le Hezbollah, à contrôler Beyrouth en mai dernier, doit se transformer dans les urnes, au printemps prochain. Pour permettre cette victoire électorale, la Syrie pense devoir contrôler les régions sunnites acquises à la majorité parlementaire. D’où la nécessité d’intervenir dans le Nord (et à moindre degré dans le centre de la Békaa). « Le raid américain de dimanche dernier est ainsi venu rappeler à Bahar Al-Assad les limites de ses ambitions et les dangers de son aventurisme suicidaire au pays du Cèdre », conclut le diplomate (fin de l’article de Mediarabe.info).
Les USA empêchent une opération syrienne au Liban ?
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Miguel Garroté - C’est amusant. Je me disais, ces dernières semaines, qu’avec la transition politique aux USA, et le vide politique en Israël, certains pays arabo-musulmans, comme toujours en pareille situation, profiteraient pour avancer quelques pièces sur l’échiquier proche et moyen oriental. Le Hamas et/ou le Hezbollah auraient pu lancer un coup d’éclat. L’Iran aurait pu faire monter la pression radioactive d’un cran. Or, voici que selon Elaph.com et Mediarabe.info, ce serait plutôt la Syrie qui envisageait un vilain pas en avant. Et ce seraient les USA, en dépit de la transition politique en cours, qui auraient envoyé un signe très clair à la Syrie afin qu’elle renonce à ses magouilles au Liban. Il est donc question d’élections aux USA en novembre - c’est bientôt je crois - et en Israël en février prochain. Cela dit, le nouveau président des USA élu le 4 novembre n’entrera en fonction qu’en janvier 2009. Il reste donc une petite marge pour flanquer le bazar. J’ignore si les hypothèses émises ci-dessous par Elaph.com et Mediarabe.info reflètent la réalité. En revanche, concernant non pas le Liban - de toute façon hezbollisé - mais Israël, je me méfierais de tout et de tout le monde. La crise dite financière aidant, d’aucuns pourraient profiter des agitations électorales et politico-financières pour frapper là où personne ne s’y attendait. A cet égard, le relâchement de la présence militaire israélienne autour de la bande de Gaza me semble une stupidité.
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Le raid américain en Syrie aurait empêché une opération militaire syrienne au Liban
Jeudi 30 octobre 2008 sur Mediarabe.info
Source : Elaph.com
(Début de l’article de Mediarabe.info) - Elaph.com cite un diplomate arabe à Beyrouth selon lequel « le raid américain en Syrie, le 26 octobre, n’est pas simplement une opération contre des groupes terroristes en partance en Irak ». Il s’agit surtout d’un « avertissement américain » contre toute intervention militaire syrienne au Liban. Selon le diplomate arabe à Beyrouth, cité par Elaph.com, les Etats-Unis ont adressé un message ferme à la Syrie, à travers le raid sur son territoire. Car Washington, tout comme les pays arabes, craignaient que Damas ne cherche à profiter du temps mort qui accompagne les élections américaines, et le flottement politique en Israël, pour mener une opération militaire au Liban, sous prétexte de lutter contre le terrorisme. Damas avait préparé les conditions d’une telle opération, voulant rééditer au Liban les expériences américaines au Pakistan, russes en Géorgie et turques au Kurdistan irakien, et avait massé plus de 10.000 hommes de ses unités d’élite à la frontière nord du Liban (lire à cet égard notre analyse du 27 septembre 2008). Ce qui semble confirmer que l’attentat de Damas, du 27 septembre, était fomenté par les services syriens pour l’utiliser comme un prétexte justifiant une intervention au Liban. Damas estime en effet que le succès de l’opposition menée par le Hezbollah, à contrôler Beyrouth en mai dernier, doit se transformer dans les urnes, au printemps prochain. Pour permettre cette victoire électorale, la Syrie pense devoir contrôler les régions sunnites acquises à la majorité parlementaire. D’où la nécessité d’intervenir dans le Nord (et à moindre degré dans le centre de la Békaa). « Le raid américain de dimanche dernier est ainsi venu rappeler à Bahar Al-Assad les limites de ses ambitions et les dangers de son aventurisme suicidaire au pays du Cèdre », conclut le diplomate (fin de l’article de Mediarabe.info).
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