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USA : campagne présidentielle et terrorisme.
La sécurité des USA et la sécurité dans le monde ainsi que le terrorisme font l’objet de vives confrontations entre Obambi et John McCain. Il y aurait deux façons de mener la guerre contre le terrorisme : l’une intelligente et l’autre stupide. Nous avons vu sept ans de stupidité de la part de George W. Bush. Voilà le credo - facile et léger - de Susan Rice (à ne pas confondre avec Condi), conseillère en politique étrangère d’Obambi. La Susan en question balance ce credo infantile à la télévision MSNBC. L'ancien maire républicain de New York Rudolph Giuliani riposte en accusant Obambi d'avoir une approche beaucoup plus défensive pour combattre le terrorisme. Voulons-nous être en défense ou à l'offensive contre le terrorisme, telle est la question soulevée par Rudolph Giuliani.
Obambi - toujours aussi flou et imprécis - déclare de son côté que John McCain veut continuer la politique étrangère de Bush-Cheney et que lui, Obambi, veux tourner la page. Tourner la page pour quelle politique, concrètement ? A propos de concret, on retrouve dans l’entourage direct d’Obambi des proches d’Hillary Clinton, telle que la désastreuse Ex-Secrétaire d'Etat Madeleine Albright. Fait intéressant, Hillary Clinton affirme à ses proches depuis longtemps que la présidentielle se joue sur le thème de la sécurité. Depuis le début Hillary Clinton met en cause les compétences en matière de sécurité d’Obambi. De son côté un conseiller de McCain - Randy Scheunemann - déclare qu’Obambi a une mentalité du 10 septembre.
Obambi n'a pas l'expérience pour s'occuper de terrorisme ajoute Rudolph Giuliani qui précise : « C'était une erreur terrible de s'en occuper dans les années 1990 comme d'une simple affaire pénale. (...) La réalité c'est que ce pays a été gardé en sécurité ces sept dernières années. Nous pensions tous qu'il y aurait d'autres attentats. Ce n'est pas comme si les terroristes n'avaient pas essayé ». Pour ne pas perdre la bataille électorale sur le plan sécuritaire les conseillers d’Obambi vendent l’idée selon laquelle Obambi est prêt à frapper au Pakistan « en cas d'informations fiables » sur la localisation d'Oussama Ben Laden. Le genre de promesse anachronique qui détourne l’opinion de l’essentiel dans l’immédiat, à savoir l’Iran par exemple.
Membre de Think Tanks néoconservateurs et conseiller en politique étrangère de John McCain, Robert Kagan est une des voix les plus autorisées des USA en matière de politique internationale. Robert Kagan - à l’occasion de la parution de son dernier livre en langue espagnole - s’est confié à Francisco de Andres dans un entretien publié mercredi 18 juin dans ABC (Extraits et Adaptation de Monde Info) : « Après la Guerre Froide beaucoup ont pensé que l’URSS disparue il n’y aurait plus de combats idéologiques entre grandes puissances. Cette perception s’est avérée fausse et les vieux combats sont de retour ».
« La Chine s’est ouverte aux libertés économiques, mais pas politiques. La Russie est passée de l’expérience démocratique à un régime autoritaire. En Asie les alliances avec les USA sont très salutaires et elles se sont améliorées notablement dans le cas de l’Inde. En Europe nous sommes passés de l’ère Chirac-Schröder à celle de Sarkozy-Merkel qui sont beaucoup plus proches des USA. Nous assistons plus à un retour des autocraties qu’à un retour des idéologies. La Chine et la Russie sont des modèles de capitalisme autocratique ».
« Les grandes forces qui définiront le 21ème siècle n’incluent pas l’islam radical. Les grandes forces seront celles qui surgiront de la rivalité entre les démocraties et les autocraties. Le futur Président des USA doit être conscient que le terrorisme international n’est pas l’unique problème. Dans ce sens c’est une erreur de la part des USA de voir en la Chine ou en la Russie de grands alliés dans la lutte contre le terrorisme mondial. Barack Obama a très peu d’expérience en politique extérieure. Il est convaincu que du simple fait de ce qu’il est, lui, Obama, le monde va changer le jour où il sera élu ». En effet. Obambi croit ou feint de croire à son messianisme temporel. En toute modestie bien sûr. La guerre présidentielle ne fait que commencer.
Miguel Garroté
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