LA DEMOISELLE MUSULMANE N'ETAIT POINT VIERGE (3e partie)

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La demoiselle musulmane n’était point vierge (3e partie)

Dans mes deux articles précédents sur cette affaire j’ai écrit que la polygamie et le mariage forcé chez les musulmans étaient des choses beaucoup plus graves que le fait de mentir sur sa virginité. J’ajoute aujourd’hui qu’il y a un abîme entre d’une part la virginité chez un couple juif pratiquant et un couple catholique pratiquant. Et d’autre part la virginité chez un couple musulman pratiquant. Cet abîme, c’est que pour les Juifs pratiquants et les catholiques pratiquants la virginité est liée à la chasteté selon son état de vie. Alors que ce n’est pas le cas pour un musulman pratiquant. Les femmes musulmanes sont tenues de rester vierges jusqu’au mariage mais pas les hommes. Je reste convaincu qu’il n’y aurait pas eu un tel jugement chez les Chtis si les rôles du couple musulman concerné avaient été inversés : une épouse musulmane qui apprend (tout fini par se savoir) que son époux musulman lui a déclaré être vierge alors qu’il ne l’était pas.

De plus – et ceci explique cela – le musulman pratiquant a droit à plusieurs femmes. Il peut de ce fait difficilement rester vierge au-delà de son mariage avec une première femme en attendant de se marier encore avec d’autres femmes vierges qui viennent s’ajouter à la première qui n’est plus vierge. En outre, la virginité pour les musulmans continue de plus belle au paradis où le mâle s’offre selon la croyance mahométane de très nombreuses vierges restées vierges rien que pour lui. Enfin, si le couple de mariés avait été juif pratiquant ou catholique pratiquant il se serait adressé en premier lieu à son rabbin ou à son curé.

Dans ce nouveau feuilleton intitulé « Un couple mahométan chez les Chtis » on accorde beaucoup d'importance à un mariage non pas religieux mais civil. Alors que celui-ci ne représente pas grand chose de nos jours et qu’il mène au divorce dans au moins 50% des cas. Une certaine caste politico-médiatique parisienne s’offusque néanmoins de l’annulation de ce mariage à la fois civil, musulman et chti. Alors que par ailleurs cette même caste depuis des décennies n’en a plus rien à cirer du mariage au sens traditionnel du terme.

L'utilisation des lois françaises par un musulman aux valeurs somme toute assez éloignées de notre société libre de culture judéo-chrétienne a de quoi faire sourire. Et la résolution du problème communautariste islamique ne se fera pas en annulant ou en n’annulant pas ce mariage civil islamique en pays chti. Et en adaptant ou non les lois françaises suite à un fait divers lillois devenu tragédie nationale à cause des crétins divorcés remariés qui nous gouvernent.

Miguel Garroté