Coup de gueule
Délires politico-médiatiques sur Sarko
Transparence et modernité, traduisent, les vacances de Sarko, entend-on, du côté de l’UMP. Le déplacement de Sarko, en Egypte, a été payé, par le chef d'entreprise Vincent Bolloré. Mais Segolenita, elle, a déclaré, que le comportement de Sarko, met en cause, l'indépendance et la dignité, de la fonction présidentielle. Yves Jégo, député et porte-parole de l’UMP, pense, au contraire, que Sarko a voulu jouer la rupture et ne rien cacher. Ce qui ne se disait pas, ce qui ne se montrait pas, aujourd'hui fait l'objet d'une volonté de transparence. Cette forme d'authenticité, de transparence, est la marque d'une démocratie qui se modernise. Les Français apprécient la franchise. Et ils apprécient l'idée que l'on est sorti d'une époque où les choses se faisaient mais étaient dissimulées.
Apparemment, le remplacement de Cécilia par Carla et la virée présidentielle sur le Nil, dérange, quelques-uns, et, peut-être surtout, quelques-unes. On peut lire, cette fois plus à droite, que le luxe et le mystère de Clara sarkophage exercent une fascination sur Sarko qui, dit-on, aime le risque et le défi. Mais que cet amour incandescent ne peut durer sans véritable communion intellectuelle et morale, précise-t-on.
On peut lire, aussi, que ce qui avait cours auparavant avec les célébrités du cinéma, de la télé, de la musique et les familles royales, à savoir révélations, divorces, mariages répétés, photos plus ou moins choquantes, à court maintenant avec une personnalité politique : Sarko. En effet, la presse, dit-on, se fait en général discrète pour les personnalités politiques. Donc, en clair, le reproche, c’est que Sarko s’affiche aujourd’hui avec Carla Bruni comme une star du cinéma avec sa nouvelle conquête. Or, Sarko représente la France, lit-on encore. Et Sarko aurait donc un devoir de discrétion et de bienséance qui ne sont pas tenus. Cela donne de la France, écrit-on, une image déplorable. Bien.
Reprenons, un peu, tout cela. Selon Yves Jégo, député et porte-parole de l’UMP, ce qui ne se disait pas, ce qui ne se montrait pas, aujourd'hui fait l'objet, d'une volonté de transparence, de la part de Sarko. Yves Jégo a raison. Non seulement Sarko est transparent. Non seulement Sarko a parfaitement le droit de s’offrir des vacances, payées par un chef d’entreprise, avec sa nouvelle compagne. Mais en plus, Sarko n’est pas, à la fois escroc et branleur, comme le fut Giscardus, avec les diamants de Bokassa. Et comme le fut Chiracouille, avec les valoches pleines de pognon, qui passaient et repassaient les frontières, les tomdoms, les tamtams et la Mer du Japon, en quête d’un éphémère blanchiment.
Segolenita, elle, a déclaré, que le comportement de Sarko, met en cause, l'indépendance et la dignité, de la fonction présidentielle. Segolenita, comme d’habitude, a tort. Et Segolenita, comme d’habitude, a manqué une occasion de se taire. Etant donné la nature de son ex-relation avec le polygame François Hollande, Segolenita, par décence, devrait se la coincer, sur les questions post-conjugales.
Sarko serait tenu à un devoir de discrétion et de bienséance. Devoir qu’il ne tiendrait pas. Cela donnerait de la France une image déplorable. Je me marre. La France sarkozyenne hérite d’un déficit public de 40 milliards d’euros. La France sarkozyenne hérite d’un endettement public de 1000 milliards d’euros. La France s’est farcie des Premières Dames de France, depuis Giscardus jusqu’à Chiracouille, en passant par Mitterrand, plus cocues et moches les unes que les autres : Anémone, Danielle et Bernadette.
Et maintenant que Sarko signe des contrats pour des milliards d’euros et se promène avec une charmante créature, on vient nous faire le coup de la dignité de la France ; et de la fonction présidentielle qui incarne cette même dignité de la France. Mais bon sang, cette France a fait la pute pendant plus de 30 ans. Et maintenant que cette même France se modernise et se civilise, les cochonnes et les cochons, les ânesses et les ânes, s’offusquent tout soudain, se la jouent vertueuses et vertueux, se fabriquent une virginité. Tandis que Benoît XVI, lui, n’a pas trouvé obscène, d’accueillir le pestiféré Sarko, au Vatican et au Latran. Alors que c’est à lui, Pape, qu’incomberait, l’éventuel rôle de moralisateur, dans les salons discrets du Vatican. Sarko et Clara : mes meilleurs vœux pour le Nouvel An.
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