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Un catholique peut-il être sioniste (2ème partie)
Michel Garroté, journaliste
http://monde-info.blogspot.com
Je publie ci-après la deuxième partie de mon article intitulé « Un catholique peut-il être sioniste ? », article dont la première partie est parue sur ce blog le 14 septembre dernier. Pour commencer, j’aimerais rappeler le fait suivant. Dans une déclaration conjointe faite à l’issue de la 18e rencontre du Comité International de Liaison entre Catholiques et Juifs, rencontre tenue à Buenos Aires, en Argentine, du 5 au 8 juillet 2004, dans cette déclaration conjointe donc, l’Église catholique a condamné l’antisionisme en ces termes : « Nous nous sentons encouragés par les fruits de nos efforts collectifs qui incluent la reconnaissance de la relation d’alliance unique et intacte entre Dieu et le peuple juif et le rejet total de l’antisémitisme sous toutes ses formes, y compris l’antisionisme comme manifestation plus récente de l’antisémitisme ».
Le rapport sur la 18e rencontre du Comité International de Liaison entre Catholiques et Juifs, à Buenos Aires, Argentine, du 5 au 8 juillet 2004 a été traduit en français par C. Detienne. Pour plus de détails, on peut consulter http://www.convertissez-vous.com/f/index.php?sujet_id=990 . Pour une compréhension plus approfondie de la question au sens large, on peut par exemple consulter, outre le site susmentionné, le document intitulé « Le philo-sionisme d'intellectuels catholiques… », mis en ligne le 15 septembre 2007, par l’historien M. Macina (www.debriefing.org), sur le site http://www.upjf.org/.
Ci-après, je ne donnerai pas davantage de références et de citations. Pourquoi ? D’abord, parce que je l’ai déjà fait, avec la citation de quatre documents, dans la première partie, parue sur ce blog le 14 septembre dernier. Et ensuite, parce que les personnes de bonne volonté sont parfaitement capables d’effectuer elles-mêmes de plus amples recherches en la matière, notamment sur http://www.convertissez-vous.com/f/index.php?sujet_id=990 . A l’ère du Google, ce type de recherche est à la portée de tout un chacun. Je me limiterai donc, ci-après, à donner un avis personnel sur la question, avis personnel qui part d’un certain nombre de réalités que j’ai expérimentées.
En ce qui me concerne, le sionisme, c’est, tout simplement, la réalité de l’Etat d’Israël, sous la forme d’un Etat juif, doté d’un territoire viable, aux frontières sûres. Autrement dit, quand je me proclame néo-conservateur, catholique et philo-sioniste, je reconnais, ni plus ni moins, que le peuple hébreu a habité en Palestine et a le droit d’habiter à nouveau en Palestine, sous la forme d’un Etat juif, doté d’un territoire viable, aux frontières sûres, concrètement, sous la forme de l’Etat d’Israël, sécurité inclue.
A cet égard, il n’y a aucune contradiction entre néo-conservatisme, catholicisme et philo-sionisme. Le courant néo-conservateur rassemble des juifs, des catholiques et des protestants, aux USA, en Europe et ailleurs. Que je sache, ce mouvement n’a jamais été excommunié par l’Eglise catholique. Ce qui d’ailleurs reviendrait à excommunier des dizaines de millions de catholiques nord-américains ou autres, laïcs, prêtres et évêques inclus.
Le fait est qu’en dehors du courant néo-conservateur philo-sioniste, les chrétiens ne reconnaissent généralement l’Etat d’Israël que sous condition. Ils reconnaissent l’Etat d’Israël, à condition que celui-ci cède Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-est aux palestiniens. Ils reconnaissent l’Etat d’Israël à condition qu’un Etat palestinien soit créé au plus vite. Il s’agit là d’une bien étrange reconnaissance de l’Etat d’Israël. Gaza est aux mains des terroristes du Hamas. La Cisjordanie, avec ou sans le Fatah de Mahmoud Abbas, abrite diverses milices armées dont la principale vocation est la destruction de l’Etat d’Israël. Jérusalem-est, sous contrôle administratif et policier palestinien, c’est le chaos garanti sur les Lieux Saints.
Quant aux frontières actuelles d’Israël, aucune nation démocratique au monde n’accepterait de s’en contenter. Entre les Katioucha du Hezbollah qui pleuvent sur le nord d’Israël et les Qassam du Hamas qui pleuvent sur le sud d’Israël, sans parler des ridicules 12 km qui séparent Netanya, en Israël, de Tulkarem, en Cisjordanie, la démocratie israélienne est la démocratie la moins protégée de la planète. A cet égard, être philo-sioniste, c’est simplement défendre le droit d’Israël à la même sécurité territoriale que les USA et l’Union Européenne. Or, dans les frontières d’Israël fixées par l’ONU il y a plusieurs décennies, cette sécurité territoriale est tout simplement inexistante parce qu’impossible.
Mais l’essentiel, pour les catholiques, devrait, normalement, se situer ailleurs. L’essentiel, pour les catholiques, devrait, normalement, se situer, d’une part dans l’origine et d’autre part, dans l’eschatologie, dans le sort ultime de la personne humaine et de l’Univers.
Concernant l’origine, Saint Bernard, parlant des chrétiens par rapport au judaïsme, a écrit que « les branches ne doivent pas être ingrates envers la racine (…) les branches ne disputeront pas à la racine la sève qu’elles tiennent d’elle ». Concrètement, l’Eglise catholique reconnaît le lien qui relie les catholiques avec le judaïsme. L’Eglise catholique reconnaît que les prémices de la foi catholique se trouvent dans les patriarches, Moïse et les prophètes (Nostra Aetate). Saint Jean évangéliste a écrit que « le salut vient des juifs » (Jn 4, 22). Bien avant tout cela, David a dit ceci, que nous catholiques, sommes appelés à mettre en pratique : « Dieu, toi mon Dieu, je te cherche, mon âme a soif de toi, après toi languit ma chair ».
Concernant l’eschatologie, le sort ultime de la personne humaine et de l’Univers, je crois fermement que Dieu aura un seul peuple, Israël et les chrétiens issus des nations. Un seul peuple sur toute la terre. Dieu jugera le monde et l’Eglise de la même manière que l’un et l’autre auront jugé Israël.
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