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lundi 6 août 2007

Vacances américaines et
bêtises socialo-mondaines

Début août, les médias français, nous signalent, que le président de la République française, Nicolas Sarkozy, est en vacances, aux USA. Ils ne le signalent pas de façon factuelle. Ils nous signalent que l’actuel président français ne passe pas ses vacances en France. Pire, il les passe aux USA.


Dans un premier temps, le service de presse de l’Elysée, se limite à confirmer l’information, et précise, sans mentionner le lieu exact de villégiature, que Nicolas Sarkozy est à deux heures de Boston, ville située dans le nord-est des USA. « M. et Mme Sarkozy sont en vacances, à l’invitation d’amis, dans une maison située au bord d’un lac à deux heures de route de Boston. Ils s’y sont rendus en famille par vol régulier », déclare-t-on à l’Elysée. La gauche est déçue. Elle aurait tellement désiré que Sarkozy parte en jet privé, question de pouvoir (encore) se déchaîner contre lui.


Le 2 août, le journal américain Boston Globe écrit que Nicolas Sarkozy et sa famille ont choisi la ville de Wolfeboro, au bord du lac Winnipesaukee, à 160 km au nord de Boston. La villa occupée par Nicolas Sarkozy, soulignent à nouveau les médias français, appartient à un (ancien ?) dirigeant de Microsoft. Par ailleurs, la famille du président américain George W. Bush, nous précise-t-on encore une fois, possède une maison dans la région. La presse parisienne de gauche, relayée par les agences de presse à sa botte, reproche à Sarkozy, le choix des USA impérialistes, le choix d’une villa Microsoft-capitaliste et la proximité suspecte d’une villa de Georges W. Bush. Cela nous fait trois péchés en un. Mortel ?


Dès le week-end du 4 août, Nicolas Sarkozy se soumet aux questions des journalistes, à 6000 kilomètres de Paris. Installé dans le New Hampshire, Nicolas Sarkozy saisit l’occasion pour désamorcer les deux pseudopolémiques, d’une part sur les contrats avec la Libye ; et d’autre part, sur le coût de son séjour aux USA. Nicolas Sarkozy ne confirme ni ne dément une éventuelle rencontre avec George Bush, dont la famille possède, soyons précis, une maison à Kennebunkport, dans le Maine voisin, à 100 kilomètres de Wolfeboro. « Le moment venu, la Maison blanche et l’Elysée diront ce qu’il en est d’une éventuelle rencontre entre le président Bush et moi », précise Nicolas Sarkozy aux journalistes.


Nicolas Sarkozy prévoit son retour en France autour du 15 août. « Les forêts, les lacs, je les ai trouvés. La tranquillité, grâce à vous, on a veillé à ce que je ne puisse pas en bénéficier », déclare Nicolas Sarkozy, déplorant les passages incessants, de journalistes en bateaux, devant le ponton de la villa ou il se repose. « Comme tout le monde, j’ai droit à des vacances, comme tout le monde, je peux partir avec des amis », lance Sarkozy, qui séjourne avec deux familles de proches, une française (ah !) et une franco-américaine (oh !). Cette dernière a loué la villa au bord du lac de Winnipesaukee (argh !).


Les gaucho-caviars du parti socialiste se sont « interrogés » (de quoi je me mêle) sur « l’addition » (vous ne vous êtes pas regardé…) de ces vacances « américaines » (une datcha appartenant à Poutine eut sans doute été préférable). Réponse de Sarkozy : « Si c’est la seule occupation des socialistes, c’est qu’ils n’ont pas compris que le débat d’idées ne se passait pas là ». Bien vu. C’est là le problème numéro un de la France. On ergote sur des détails. Mais on refuse de reconstruire le pays, déficitaire et endetté.


A propos des contrats négociés entre EADS et la Libye, Sarkozy déclare ne pas voir « où est le problème, où est la polémique. Depuis 2004, la Libye n’est plus soumise par la communauté internationale à un quelconque embargo ». Précisons que cela fait 18 mois que les contrats franco-libyens sont en négociation. Et que de nombreuses entreprises (allemandes, italiennes, etc.) font la même chose sans qu’on les enquiquine (et se soucier des infirmières, sans se limiter au business, apparemment, c’est politiquement incorrect…).


Sarkozy ajoute : « Je ne vois pas pourquoi la France n’irait pas en Libye. Les Libyens vont dépenser quelques centaines de millions d'euros pour faire marcher les usines en France et je devrais m’en excuser ? ». Justement oui, car la gauche caviar n’en a rien a cirer des ouvriers français et de leurs emplois. La gauche caviar, ses enquiquineuses royales et ses fromages hollandais en costume croisé-étriqué veulent ficher le bazar médiatique et prendre le pouvoir politique.


En se reposant aux USA, le président Sarkozy fait comme le professeur français Guy Milliere. Il va respirer l’air là où l’air politico-médiatique est encore à peu près respirable. Dans ce genre de polémiques, Salvador Dali, lorsqu’il parlait, des réactions bêtes et chauvines, de la gauche parisienne, disait : « Ils sont ignominieusement cocus ». Songeant au Titanic ségo-françoilien, on peut se demander si ces paroles toutes daliennes n’étaient pas prophétiques.

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