Liberté sur Internet

Tout d’abord, un exemple de blogosphère qui gagne. Concernant la régularisation, de 12 millions d’immigrés clandestins, le politiquement correct, a récemment essuyé une défaite, aux USA. Le projet de loi, vient d'être rejeté, par le Sénat américain. Le peuple américain, était et reste, majoritairement défavorable, à cette forme d’amnistie.

Les nouveaux médias, ont changé, les règles du jeu. La blogosphère américaine, a su faire face, à un problème complexe. Les radios privées ont également fait leur boulot. Le combat, pour ou contre cette loi sur l'immigration, a été, un exemple, où les blogs, les radios privées et les citoyens ont pu faire entendre leur voix.

Et en Europe ? Internet est un média totalitaire, selon le député français UMP Patrick Devedjian. Il a déclaré, que la façon dont ses propos (« cette salope » a-t-il dit, parlant d’une personne de sexe, je précise, féminin), ont été diffusés et visionnés, par des millions d’internautes, pose un problème : si plus rien n’est privé, si tout doit être totalement transparent, le totalitarisme n’est pas loin et la liberté individuelle est vraiment menacée, nous raconte ce bon vieux Devedjian.

En attendant, il se trouve, comme l’a rappelé Le Figaro, que la caméra de TLM, qui a filmé, la conversation de Patrick Devedjian, n’était pas cachée. De plus, la conversation s’est tenue en pleine rue. Certes, sans Internet, le petit reportage, se serait limité, à la région de Lyon, où émet TLM. En réalité, on doit se féliciter, des nouveaux médias, qui deviennent incontournables, dans la vie politique.

Car Devedjian a traité de salope (en pleine rue, s’adressant à des collègues députés) une candidate malheureuse aux récentes élections législatives. Cela n’a rien à voir avec le totalitarisme ou la vie privée. Si en qualité de député, on parle de salope, en pleine rue, on assume.

J’aimerais citer, ci-après, deux exemples, dont j’ai pris connaissance grâce aux réseaux de blogs et de sites Internet. Premier exemple. La profanation, de soixante tombes du cimetière de Croix-Daurade, à Toulouse, dans la nuit du 28 au 29 juin. Cet acte s’inscrit dans le prolongement, des dévastations, des incendies d’églises et des profanations de ces dernières années. Il s’agit là de racisme anti-chrétien. Il y a connotation raciste, selon la loi Pleven de 1972, quand les actes, les propos ou les écrits, s’en prennent à une personne ou un groupe de personnes ou une communauté, en raison de leur appartenance à une race, une ethnie, une nation ou une religion déterminées.

Deuxième exemple. Benoît XVI a tout récemment déclaré, en substance :

« …beaucoup de choses ont changé dans le domaine religieux, entraînant soit l'indifférence religieuse soit le relativisme moral. Ceci a une influence sur la pratique chrétienne et affecte indirectement aussi les structures de la société. La diffusion d'une mentalité inspirée d'un certain laïcisme, plus ou moins consciemment, porte petit à petit à déprécier ou ignorer le sacré, reléguant ainsi la foi à la sphère strictement privée … une juste conception de la liberté religieuse n'est pas compatible avec cette idéologie, qui parfois se présente comme la seule voix de la rationalité. L'indifférence religieuse … l'ignorance de la tradition chrétienne influencent beaucoup les nouvelles générations. La jeunesse a le droit d'être éduquée dans la foi ».

Les nouveaux médias, les blogs, les sites Internet, les radios privées sont les seuls moyens, de naviguer, à contre courant, dans le flot continu de la pensée unique. Lorsque le député Devedjian, prétend, que le totalitarisme n’est pas loin et que la liberté individuelle est vraiment menacée, on rigole. Le vrai totalitarisme, celui de la pensée unique (une vraie saloperie), vise, en premier lieu, la société judéo-chrétienne, les néo-conservateurs, l’Eglise catholique et Israël. Ce qui s’est passé au cimetière de Croix-Daurade en témoigne.

Miguel Garroté
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