Islamistes, néo-communistes, même combat !
Fin juin, le président russe Vladimir Poutine, revenu, depuis quelques années, au néo-communisme, a reçu le président vénézuélien Hugo Chavez, lui aussi, depuis quelques années, adepte du néo-communisme. Après la Russie, Chavez s’est rendu dans un autre pays néo-communiste et même un brin terroriste : la Biélorussie. Pour parachever sa tournée triomphale, Chavez s’est arrêté en Iran nucléarisé où il a rencontré le président génocidaire Ahmadinejad.
L’an dernier, la Russie a livré 24 avions de chasse, 53 hélicoptères de combat et 100'000 kalachnikov au vénézuélien Chavez. Actuellement, la moitié de la population du Vénézuéla, pays très riche en pétrole, est embrigadée, dans des mouvements armés, en prévision d’une soi-disant invasion américaine. En outre, le dictateur vénézuélien se procure, en ce moment, cinq sous-marins russes, pour protéger, d’une attaque américaine évidemment, les installations pétrolières, situées au large des côtes vénézuéliennes. Enfin, dans les zones du Vénézuéla particulièrement pauvres, des milices armées locales, qui échappent au pouvoir central, règnent en maître et prônent l’insurrection.
Au club des pays néo-communistes latino-américains, il faut encore ajouter, outre le Vénézuéla : la Bolivie, Cuba et l’Equateur. Ces quatre pays entretiennent des relations entre eux, y compris dans le domaine du juteux trafic de narcotiques. Et ils entretiennent des relations avec la Russie, la Biélorussie, la Corée du Nord stalinienne et nucléarisée et enfin, l’Iran des mollahs. La prolifération, au Vénézuéla, de milices armées incontrôlables, rappelle, la situation au Nord-Liban avec les milices alqaïdiques, au Sud-Liban avec le Hezbollah, à Gaza avec le Hamas. La collaboration, toujours plus étroite, entre néo-communistes (latino-américains et asiatiques) et islamistes (moyen-orientaux), ne semble inquiéter personne ou presque. Le phénomène n’est pourtant pas nouveau. Il suffit, pour s’en convaincre, de visiter les sites Internet « pacifistes » de l’extrême-gauche occidentale.
Miguel Garroté
http://monde-info.blogspot.com/
miguel.garrote@yahoo.fr
Fin juin, le président russe Vladimir Poutine, revenu, depuis quelques années, au néo-communisme, a reçu le président vénézuélien Hugo Chavez, lui aussi, depuis quelques années, adepte du néo-communisme. Après la Russie, Chavez s’est rendu dans un autre pays néo-communiste et même un brin terroriste : la Biélorussie. Pour parachever sa tournée triomphale, Chavez s’est arrêté en Iran nucléarisé où il a rencontré le président génocidaire Ahmadinejad.
L’an dernier, la Russie a livré 24 avions de chasse, 53 hélicoptères de combat et 100'000 kalachnikov au vénézuélien Chavez. Actuellement, la moitié de la population du Vénézuéla, pays très riche en pétrole, est embrigadée, dans des mouvements armés, en prévision d’une soi-disant invasion américaine. En outre, le dictateur vénézuélien se procure, en ce moment, cinq sous-marins russes, pour protéger, d’une attaque américaine évidemment, les installations pétrolières, situées au large des côtes vénézuéliennes. Enfin, dans les zones du Vénézuéla particulièrement pauvres, des milices armées locales, qui échappent au pouvoir central, règnent en maître et prônent l’insurrection.
Au club des pays néo-communistes latino-américains, il faut encore ajouter, outre le Vénézuéla : la Bolivie, Cuba et l’Equateur. Ces quatre pays entretiennent des relations entre eux, y compris dans le domaine du juteux trafic de narcotiques. Et ils entretiennent des relations avec la Russie, la Biélorussie, la Corée du Nord stalinienne et nucléarisée et enfin, l’Iran des mollahs. La prolifération, au Vénézuéla, de milices armées incontrôlables, rappelle, la situation au Nord-Liban avec les milices alqaïdiques, au Sud-Liban avec le Hezbollah, à Gaza avec le Hamas. La collaboration, toujours plus étroite, entre néo-communistes (latino-américains et asiatiques) et islamistes (moyen-orientaux), ne semble inquiéter personne ou presque. Le phénomène n’est pourtant pas nouveau. Il suffit, pour s’en convaincre, de visiter les sites Internet « pacifistes » de l’extrême-gauche occidentale.
Miguel Garroté
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