Ces journalistes qui aiment les islamistes.
La victoire électorale du parti islamiste au pouvoir en Turquie aurait dû créer un malaise chez les adeptes de l’adhésion de la Turquie dite laïque au sein de l’Union européenne. Les médias occidentaux qualifient le parti vainqueur des élections législatives turques d’islamiste modéré. Or, il n’y a pas d’islamistes modérés. Il y a un islam modéré. Mais il n’y a pas plus d’islamistes modérés que de communistes modérés, de fascistes modérés ou de nationaux-socialistes modérés.
Le parti islamique turc au pouvoir et réélu a progressivement étranglé la laïcité turque. Pourtant, celle-ci reste le credo des 53% d’électeurs turcs qui ont voté pour d’autres partis que le parti islamique. La laïcité est aussi le credo de l’armée turque. Le parti turc islamiste soit disant modéré n’accepte aucune liberté religieuse pour les 50'000 turcs catholiques. Il n’accepte aucune tentative de repentance concernant le génocide turc contre les chrétiens arméniens. Il n’accorde aucune autonomie aux Kurdes, qui représentent 30% de la population turque.
Au sein de l’Union européenne, la Turquie deviendrait le pays le plus peuplé, le mieux armé et le plus fécond, au plan démographique. La Turquie, géographiquement située en Asie mineure, donnerait à l’Union européenne une frontière directe avec l’Irak. La Turquie devenue « européenne » ferait de la question kurde une question non pas turque mais européenne.
Il est intéressant de noter, que les médias occidentaux ont tout fait, pour discréditer les partis turcs laïcs, notamment en insistant lourdement sur le fait que ces partis, n’excluaient pas, une intervention future de l’armée, pour défendre la constitution laïque du pays, constitution allègrement bafouée par le parti islamique au pouvoir et vainqueur des élections.
La mauvaise foi est du reste la même envers le Pakistan. Les médias occidentaux répètent à satiété que le président pakistanais est un militaire. Ils prédisent – qu’en savent-ils ? – qu’il arrive au bout de son parcours politique. A les lire et les entendre, mes confrères savent tout et préfèrent les mollahs intégristes aux présidents laïcs un brin autoritaires.
Il est vrai qu’au bout du compte, ce ne sont pas eux, mes chers confrères, qui devront vivre et exercer leur métier sous le joug islamique, la charia, la loi coranique et consorts. Pour mémoire, rappelons l’acharnement de la classe médiatique installée contre le Shah d’Iran. Résultat : les Iraniens se sont tapé Khomeiny et se tapent encore aujourd’hui les fils spirituels du guide suprême de la révolution iranienne.
La victoire électorale du parti islamiste au pouvoir en Turquie aurait dû créer un malaise chez les adeptes de l’adhésion de la Turquie dite laïque au sein de l’Union européenne. Les médias occidentaux qualifient le parti vainqueur des élections législatives turques d’islamiste modéré. Or, il n’y a pas d’islamistes modérés. Il y a un islam modéré. Mais il n’y a pas plus d’islamistes modérés que de communistes modérés, de fascistes modérés ou de nationaux-socialistes modérés.
Le parti islamique turc au pouvoir et réélu a progressivement étranglé la laïcité turque. Pourtant, celle-ci reste le credo des 53% d’électeurs turcs qui ont voté pour d’autres partis que le parti islamique. La laïcité est aussi le credo de l’armée turque. Le parti turc islamiste soit disant modéré n’accepte aucune liberté religieuse pour les 50'000 turcs catholiques. Il n’accepte aucune tentative de repentance concernant le génocide turc contre les chrétiens arméniens. Il n’accorde aucune autonomie aux Kurdes, qui représentent 30% de la population turque.
Au sein de l’Union européenne, la Turquie deviendrait le pays le plus peuplé, le mieux armé et le plus fécond, au plan démographique. La Turquie, géographiquement située en Asie mineure, donnerait à l’Union européenne une frontière directe avec l’Irak. La Turquie devenue « européenne » ferait de la question kurde une question non pas turque mais européenne.
Il est intéressant de noter, que les médias occidentaux ont tout fait, pour discréditer les partis turcs laïcs, notamment en insistant lourdement sur le fait que ces partis, n’excluaient pas, une intervention future de l’armée, pour défendre la constitution laïque du pays, constitution allègrement bafouée par le parti islamique au pouvoir et vainqueur des élections.
La mauvaise foi est du reste la même envers le Pakistan. Les médias occidentaux répètent à satiété que le président pakistanais est un militaire. Ils prédisent – qu’en savent-ils ? – qu’il arrive au bout de son parcours politique. A les lire et les entendre, mes confrères savent tout et préfèrent les mollahs intégristes aux présidents laïcs un brin autoritaires.
Il est vrai qu’au bout du compte, ce ne sont pas eux, mes chers confrères, qui devront vivre et exercer leur métier sous le joug islamique, la charia, la loi coranique et consorts. Pour mémoire, rappelons l’acharnement de la classe médiatique installée contre le Shah d’Iran. Résultat : les Iraniens se sont tapé Khomeiny et se tapent encore aujourd’hui les fils spirituels du guide suprême de la révolution iranienne.
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