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Michel Garroté
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Mercredi 30 décembre 2009 – 13 Tevet 5770
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La dette des Françaises et des Français, contractée par le biais de l’appareil de l’Etat, de la sécurité sociale et des collectivités locales, atteint le pic vertigineux de 1’457 milliards d'euros à fin septembre dernier. Cette dette pharaonique représente la bagatelle de plus de 75% du Produit Intérieur Brut (PIB). En 2010, la dette atteindra 85% du Produit Intérieur Brut. L’augmentation de 23,4 milliards d'euros de la dette au troisième trimestre 2009 « sert à financer le déficit budgétaire de l'Etat », peut-on lire sur le wire. Ce qui en termes moins prosaïques signifie que la dette des Françaises et des Français augmente au fur et à mesure que l’appareil de l’Etat « finance » son déficit budgétaire. Sarkozy annonce, sans rire, « l'organisation en janvier d'une conférence nationale sur les moyens de résorber les déficits et la dette, afin de respecter les engagements européens de la France », peut-on également lire sur le wire.
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Avez-vous bien compris ? Non mais je vous explique : pour que les Françaises et les Français remboursent le déficit de l’appareil de l’Etat et pour que les Françaises et les Français remboursent la dette de l’appareil de l’Etat (1’457 milliards d'euros divisés par le nombre de citoyennes et de citoyens ayant une activité rémunérée…), pour que chacune et chacun rembourse tout cela, Sarkozy organise une « Conférence nationale » en janvier 2010. Conférence dont le coût sera remboursé par les citoyennes et les citoyens ayant une activité rémunérée… C’est combien déjà, pour obtenir une carte de séjour au Québec ? Question de refaire sa vie sans se faire mettre. Sur la paille, s’entend.
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