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Miguel Garroté - J’ai plusieurs fois écrit que pour comprendre le Proche et le Moyen Orient, il était souhaitable de lire, de temps à autre, les analyses de Walid Farès et de Michael Ledeen de la Foundation for Defense of Democracies (1) ainsi que les analyses de Caroline Glick du Center for Security Policy (2), analyses que celle-ci publie notamment dans le Jerusalem Post. J’écris qu’il est souhaitable de lire Walid Farès, Michael Ledeen et Caroline Glick, car je partage leurs analyses, notamment leurs analyses sur le rôle de l’Iran dans tout ce qui touche au Hezbollah libanais et au Hamas palestinien. A ce propos, il serait bon, dans le cadre de la présente guerre Israël – Hamas, de revenir sur certaines réalités libanaises issues de la guerre Israël – Hezbollah de 2006. Se souvient-on par exemple que le Commandement européen de la FINUL renforcée au Liban n’a pas empêché le Hezbollah, de 2006 à 2009, de tripler son arsenal de missiles ? A-t-on seulement réalisé que sous le Commandement européen de la FINUL renforcée, le Hezbollah a pris l’entier contrôle de 130 villages libanais le long de la frontière avec Israël ?
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Et puisque j’écris à propos de forces multinationales néfastes, sait-on qu’une Force Multinationale d’Observateurs sous Commandement américain dans le Sinaï égyptien n’a pas empêché le Hamas, pendant la trêve idiote accordée par le gouvernement israélien, d’introduire, dans la bande de Gaza, depuis l’Egypte, des obus de mortier, des roquettes et des missiles de type Grad ? Sait-on que pendant cette trêve idiote le Hamas a doublé non seulement le nombre de ses roquettes mais doublé la portée de ces mêmes roquettes, l’une d’entre elle ayant atteint ce matin mardi 6 janvier 2009 des civils israéliens à plus de 45 km de la frontière entre Israël et la bande de Gaza ? Sait-on que pendant cette trêve idiote des instructeurs iraniens ont formé 20.000 soldats du Hamas ?
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Si j’ai écrit que la FINUL renforcée au Liban et la Force Multinationale d’Observateurs en Egypte n’ont pas empêché le réarmement du Hezbollah libanais et du Hamas gazaouï, c’est parce qu’en ce moment même, le gouvernement israélien négocie secrètement avec tous les imbéciles de la terre l’établissement d’une force multinationale dans la bande de Gaza. Une force multinationale supposée mettre fin à l’introduction d’armes depuis l’Egypte dans la bande de Gaza et supposée mettre fin aux tirs de roquettes et de missiles depuis la bande de Gaza sur Israël. Une force multinationale dont on ignore à ce jour si elle regroupera des Egyptiens, des Israéliens, des Palestiniens du Fatah, des Américains et des Européens. Connaissant l’esprit de vaine gloire des Sarkovazy, Moucasselabarak et autres Obamba, je m’attends au pire, quant à la mission et à la composition de cette force multinationale en territoire gazaouï. De plus, je me pose la question de savoir si cette future force folklorique implique au préalable, ce qui serait tout de même le minimum avant d’envisager un cessez-le-feu, le renversement du régime terroriste du Hamas et la destruction de sa capacité militaire.
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J’ai écrit que je partage les analyses - notamment les analyses sur l’Iran - de Walid Farès, Michael Ledeen et Caroline Glick. J’ai écrit cela car avant hier dimanche 4 janvier, sur la chaîne de télévision du Hezbollah, la chaîne Al Manar, Saeed Jalili, un des plus hauts dignitaires du régime iranien, a laissé entendre, avec, il est vrai, une certaine dose de poésie persane, que son poulain le Hamas n’avait qu’à se débrouiller. Ce qui laisse supposer que la rupture de la trêve par le Hamas aux ordres de l’Iran ne se déroule pas aussi bien que prévu par les commanditaires iraniens. Néanmoins, la rupture de la trêve, exécutée par le Hamas sur ordre de l’Iran, a du bon pour le régime iranien. Car dans peu de temps, Bush cède la place à Obamba. Et dans encore un peu de temps, il y aura des élections en Israël. Or, l’Iran redoutait et redoute encore une série de frappes israéliennes contre ses centrales nucléaires offensives avant l’entrée en fonction de Obamba. En déclenchant les hostilités depuis la bande de Gaza et en forçant ainsi Israël à passer à l’offensive, l’Iran espère peut-être, en dépit de ou grâce à une défaite relative à Gaza, remporter une victoire autrement plus importante sur le front atomique : à savoir, passer le cap de la passation de pouvoir à la Maison Blanche sans recevoir des missiles israéliens sur ses têtes nucléaires.
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Copyright Miguel Garroté 2009
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(1) http://www.defenddemocracy.org
(2) http://www.centerforsecuritypolicy.org
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Miguel Garroté - J’ai plusieurs fois écrit que pour comprendre le Proche et le Moyen Orient, il était souhaitable de lire, de temps à autre, les analyses de Walid Farès et de Michael Ledeen de la Foundation for Defense of Democracies (1) ainsi que les analyses de Caroline Glick du Center for Security Policy (2), analyses que celle-ci publie notamment dans le Jerusalem Post. J’écris qu’il est souhaitable de lire Walid Farès, Michael Ledeen et Caroline Glick, car je partage leurs analyses, notamment leurs analyses sur le rôle de l’Iran dans tout ce qui touche au Hezbollah libanais et au Hamas palestinien. A ce propos, il serait bon, dans le cadre de la présente guerre Israël – Hamas, de revenir sur certaines réalités libanaises issues de la guerre Israël – Hezbollah de 2006. Se souvient-on par exemple que le Commandement européen de la FINUL renforcée au Liban n’a pas empêché le Hezbollah, de 2006 à 2009, de tripler son arsenal de missiles ? A-t-on seulement réalisé que sous le Commandement européen de la FINUL renforcée, le Hezbollah a pris l’entier contrôle de 130 villages libanais le long de la frontière avec Israël ?
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Et puisque j’écris à propos de forces multinationales néfastes, sait-on qu’une Force Multinationale d’Observateurs sous Commandement américain dans le Sinaï égyptien n’a pas empêché le Hamas, pendant la trêve idiote accordée par le gouvernement israélien, d’introduire, dans la bande de Gaza, depuis l’Egypte, des obus de mortier, des roquettes et des missiles de type Grad ? Sait-on que pendant cette trêve idiote le Hamas a doublé non seulement le nombre de ses roquettes mais doublé la portée de ces mêmes roquettes, l’une d’entre elle ayant atteint ce matin mardi 6 janvier 2009 des civils israéliens à plus de 45 km de la frontière entre Israël et la bande de Gaza ? Sait-on que pendant cette trêve idiote des instructeurs iraniens ont formé 20.000 soldats du Hamas ?
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Si j’ai écrit que la FINUL renforcée au Liban et la Force Multinationale d’Observateurs en Egypte n’ont pas empêché le réarmement du Hezbollah libanais et du Hamas gazaouï, c’est parce qu’en ce moment même, le gouvernement israélien négocie secrètement avec tous les imbéciles de la terre l’établissement d’une force multinationale dans la bande de Gaza. Une force multinationale supposée mettre fin à l’introduction d’armes depuis l’Egypte dans la bande de Gaza et supposée mettre fin aux tirs de roquettes et de missiles depuis la bande de Gaza sur Israël. Une force multinationale dont on ignore à ce jour si elle regroupera des Egyptiens, des Israéliens, des Palestiniens du Fatah, des Américains et des Européens. Connaissant l’esprit de vaine gloire des Sarkovazy, Moucasselabarak et autres Obamba, je m’attends au pire, quant à la mission et à la composition de cette force multinationale en territoire gazaouï. De plus, je me pose la question de savoir si cette future force folklorique implique au préalable, ce qui serait tout de même le minimum avant d’envisager un cessez-le-feu, le renversement du régime terroriste du Hamas et la destruction de sa capacité militaire.
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J’ai écrit que je partage les analyses - notamment les analyses sur l’Iran - de Walid Farès, Michael Ledeen et Caroline Glick. J’ai écrit cela car avant hier dimanche 4 janvier, sur la chaîne de télévision du Hezbollah, la chaîne Al Manar, Saeed Jalili, un des plus hauts dignitaires du régime iranien, a laissé entendre, avec, il est vrai, une certaine dose de poésie persane, que son poulain le Hamas n’avait qu’à se débrouiller. Ce qui laisse supposer que la rupture de la trêve par le Hamas aux ordres de l’Iran ne se déroule pas aussi bien que prévu par les commanditaires iraniens. Néanmoins, la rupture de la trêve, exécutée par le Hamas sur ordre de l’Iran, a du bon pour le régime iranien. Car dans peu de temps, Bush cède la place à Obamba. Et dans encore un peu de temps, il y aura des élections en Israël. Or, l’Iran redoutait et redoute encore une série de frappes israéliennes contre ses centrales nucléaires offensives avant l’entrée en fonction de Obamba. En déclenchant les hostilités depuis la bande de Gaza et en forçant ainsi Israël à passer à l’offensive, l’Iran espère peut-être, en dépit de ou grâce à une défaite relative à Gaza, remporter une victoire autrement plus importante sur le front atomique : à savoir, passer le cap de la passation de pouvoir à la Maison Blanche sans recevoir des missiles israéliens sur ses têtes nucléaires.
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(1) http://www.defenddemocracy.org
(2) http://www.centerforsecuritypolicy.org
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