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Michel Garroté –
Quelques jours après l'entrée, du nouveau parti national-socialiste, ‘Aube Dorée’, au Parlement grec (pas la peine de dire « néonazi »,
il est national-socialiste), son dirigeant,
Nikólaos Michaloliákos, allègue que l'extermination de six millions de Juifs durant la
Seconde Guerre mondiale serait, selon
lui, une exagération. En effet, sur la
chaîne grecque Mega TV, il prétend
que ni les chambres à gaz, ni les fours crématoires n'auraient
existé.
Le porte-parole
du gouvernement grec condamne ces propos, ainsi que la communauté juive de
Grèce qui estime qu'il s'agit d'un « affront pour l'histoire de la Grèce ».
La négation de la Shoah n'est pas, pour l’instant, un délit pénal en Grèce, contrairement à d'autres pays de l’Union Européenne,
tels l'Allemagne et la France.
Les dirigeants des partis politiques grecs sont
réunis aujourd’hui mardi
à Athènes pour tenter d'éviter au pays de nouvelles élections et rassurer la
zone euro. Cette tentative
peut échouer. Auquel cas, la Grèce s'achemine vers
de nouvelles élections
en juin qui peuvent
voir les partis opposés à l'austérité obtenir la majorité et entraîner le pays vers une sortie de la zone euro et un retour à la monnaie nationale.
D’autre part, une affiche antisémite collée place de la Bourse, à Paris, affiche intitulée « Bar Mitsva tragique à Toulouse, 4 morts »
met la communauté juive
de France en émoi. Le
Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme
porte plainte contre
Zéon, l’auteur de cette affiche.
Par ailleurs, au Proche Orient,
les dirigeants palestiniens refusent – une fois de plus – de négocier avec Israël, tout en
alléguant que ce serait, soi-disant, l’Etat hébreu, qui refuserait de négocier.
De fait, le Premier ministre israélien propose la reprise des négociations. Et
les dirigeants palestiniens (dont Abed Rabbo de l’OLP) imposent toute une série
de « conditions préalables » à la négociation, ce qui revient à
refuser celle-ci.
De nombreux médias européens
(notamment francophones), minés par l’antisionisme primaire, présentent l’affaire
sous un angle différent, alléguant, comme d’habitude, que « Israël ne veut
pas de négociations ».
Avec la gauche, l’extrême-gauche
et l’extrême-droite, l’Europe, de Paris à Budapest en passant par Athènes – et, entre autre, mais pas
seulement, sous l’effet de la crise – persiste dans l’israélophobie et
renoue avec la judéophobie, y compris avec le retour du national-socialisme
dans certaines instances législatives. « Elle est pas belle la vie ? »…
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