Michel Garroté – La revue de presse LSB signale (extraits adaptés) que « la future télévision connectée à Internet permettra de naviguer sur le web depuis son poste de télévision, de consulter des services, etc. Elle permettra aussi de voir autre chose que les chaînes financées par nos impôts ou par la publicité. Selon Michel Boyon, président du CSA, cette télévision connectée à Internet pose différents problèmes. Elle entraînera une fragmentation des audiences, posant le problème du financement de la création. Les téléspectateurs pourront aussi regarder des chaines étrangères accessibles sur Internet.
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Les programmes diffusés pourront représenter aussi un risque concernant ‘la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et à la protection des enfants’ (Note de Michel Garroté : la judéophobie est déjà omniprésente sur Internet et le président du CSA ne semble pas être au courant ; quant à la protection des enfants, elle ne fonctionne pas sur Internet et le risque dont parle le président du CSA existe donc déjà). Les programmes pourront aussi représenter, comme l'est déjà Internet aujourd'hui, un risque pour la pensée unique. Le CSA a mis en place le 16 février une commission de suivi des usages de la télévision connectée ».
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Toujours dans le même registre, l'année 2011 restera comme une année d'une violence sans précédent contre les internautes, avec la mort de cinq d'entre eux et plus de 200 arrestations, soit une hausse de 30% par rapport à 2010, estime Reporters Sans Frontières, dans son rapport 2012 sur les ennemis d'Internet. Le rapport contient une liste des pays considérés comme ennemis d'Internet et de pays sous surveillance, dont la France. Deux nouveaux pays ont fait leur entrée dans la catégorie des pays sous surveillance : le Kazakhstan et l'Inde. Deux pays sont passés du statut sous surveillance à celui d'ennemi d'Internet : le Bahreïn et la Biélorussie, qui rejoignent ainsi l'Arabie saoudite, la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord, Cuba, l'Iran, l'Ouzbékistan, la Syrie, le Turkménistan et le Vietnam dans la liste des ennemis d'Internet.
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Entrée dans la liste des pays sous surveillance l'an dernier, la France figure toujours dans cette catégorie (pages 50 à 53 du rapport). Pour Reporters Sans Frontières, deux éléments justifient ce classement : d'une part, la multiplication des procédures judiciaires contre les journalistes ; et d'autre part, la mise en place de nouveaux mécanismes de filtrage du Web. Reporters Sans Frontières s'inquiète de la tendance de certaines démocraties à céder aux tentations sécuritaires ou à prendre des mesures disproportionnées pour protéger le droit d'auteur et des pressions de plus en plus fortes exercées sur les fournisseurs d'accès à Internet et autres fournisseurs de services pour qu'ils participent à la surveillance d'internautes ou au blocage de sites. Sur www.dreuz.info nous en savons quelque chose…
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