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Le Premier ministre israélien, Binyamin Netanyahu, pourrait surprendre plus d’un, dans son discours, devant le Congrès américain ; discours, qu’il tiendra, fin mai prochain.
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Binyamin Netanyahu envisagerait de livrer, en primeur, une partie du contenu de son discours, lors de la séance d’ouverture de la Knesset, le Parlement israélien.
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Séance d’ouverture de la Knesset, qui se tiendra le 16 mai, soit quelques jours, avant le discours, de Binyamin Netanyahu, devant le Congrès américain.
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De sources sûres, nous savons, que devant le Congrès américain, Binyamin Netanyahu parlera, primo de l’Iran ; secundo des négociations avec l’Autorité de Mahmoud Abbas ; et tertio des relations américano-israéliennes.
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Le Congrès américain, très influent en matière de politique étrangère américaine, est, sans aucun doute, le meilleur endroit, pour contourner Obama.
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Pour contourner Obama qui – dans l’ombre et en dépit de ses engagements – tente actuellement, avec Sarkozy et Mahmoud Abbas, d’imposer, à n’importe quel prix, la création d’un « Etat palestinien », en septembre prochain, à l’Assemblée générale annuelle de l’ONU.
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Le discours de Binyamin Netanyahu, devra, impérativement, constituer, pour le peuple israélien et sa sécurité, une occasion de torpiller – ou au moins de repousser – les manœuvres, de Mahmoud Abbas, Obama et Sarkozy.
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Les manœuvres de Mahmoud Abbas, manœuvres qui, en effet, bénéficient, très concrètement, du soutien de Obama et de Sarkozy.
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Du soutien de Obama et de Sarkozy pour imposer à l’Assemblée générale de l’ONU, en septembre, une résolution approuvant – ou même reconnaissant – un « Etat palestinien », dans des « frontières », dites « frontières de 1967 ».
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On notera, la malhonnêteté et l’anachronisme, des manœuvres de Abbas, Obama et Sarkozy. En effet, rien de sérieux, ne justifie, la reconnaissance, d’un « Etat palestinien », en septembre, par l’Assemblée générale de l’ONU.
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A ce propos, Abbas, Obama et Sarkozy évoquent – c’est assez tragi-comique – la « communauté internationale » et « l’opinion publique ».
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Or, la « communauté internationale », en l’espèce, ce sont les Etats qui envisagent de reconnaître un « Etat palestinien », en septembre, à l’Assemblée générale de l’ONU.
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Et « l’opinion publique », toujours en l’espèce, ce sont les citoyennes et les citoyens, des Etats, qui envisagent, de reconnaître, un « Etat palestinien », en septembre, à l’Assemblée générale de l’ONU.
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C’est là que les manœuvres de Abbas, Obama et Sarkozy sont malhonnêtes, anachroniques et tragi-comiques.
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Car les 99,99% des citoyennes et des citoyens des Etats qui envisagent de reconnaître un « Etat palestinien », en septembre, à l’Assemblée générale de l’ONU, les 99,99% de ces citoyennes et de ces citoyens, écrivais-je, sont totalement incapables de vous situer Israël sur une carte géographique.
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Les Boliviens et les Zimbabwéens ne connaissent pas l’Etat d’Israël ; ils ne connaissent pas l’Autorité de Mahmoud Abbas ; et ils ne connaissent pas les « frontières », dites « frontières de 1967 ».
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En réalité, sans Obama et sans Sarkozy, les Etats qui envisagent de reconnaître un « Etat palestinien », en septembre, à l’Assemblée générale de l’ONU, ces Etats, bolivien ou zimbabwéen, se sentiraient beaucoup moins forts.
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Par conséquent, Israël ne doit pas contrer les Etats qui envisagent de reconnaître un « Etat palestinien ».
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Israël doit contrer Obama et Israël doit contrer Sarkozy.
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Israël doit surtout – et avant tout – contrer Obama.
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J’espère, que c’est ce que fera, Binyamin Netanyahu, devant le Congrès américain, en mai prochain.
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Reproduction autorisée avec les mentions ci-dessous :
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Michel Garroté, Copyright 2011 http://drzz.fr/
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