C’est la fin de l’UMP - Par Michel Garroté

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Peut-on affirmer – sans risquer de se tromper – que c’est la fin de l’UMP ?

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C’est, en tous les cas, ce qu’écrit l’excellente analyste Catherine Nay, dans le seul hebdomadaire français de droite, Valeurs actuelles : « La rupture en douceur de Jean-Louis Borloo est le premier signe d’un séisme plus profond. L’UDF est en train de renaître » (Note de Michel Garroté : pour les plus jeunes, je rappelle que l’UDF a été fondée, au millénaire passé, par des politiciens se situant à gauche du gaullisme et à droite du socialisme).

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Catherine Nay ajoute : « D’ici l’été, le Nouveau Centre, le Parti radical de Jean-Louis Borloo et toute la galaxie des groupuscules centristes autour de Hervé de Charette, Jean Arthuis et Jean-Marie Bockel se seront regroupés dans une nouvelle confédération, à direction collégiale jusqu’en 2012. Les statuts sont prêts. C’est François Sauvadet, président du groupe parlementaire Nouveau Centre, qui, en octobre dernier, en avait lancé l’idée, qui a fait son chemin. C’est la fin de l’UMP ».

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Admettons que Catherine Nay ait raison. Admettons que la centriste UDF soit en train de renaître sous une forme « renouvelée » (un bien grand mot pour pas grand chose, j’en conviens…). Si tel devait effectivement être le cas, quel serait le candidat de l’UMP – ou de ce qu’il en resterait ­– aux présidentielles de 2012 ? Le looser imprévisible de l’Elysée ? Combien de députés UMP seraient élus aux législatives de 2012 ? Une demi-douzaine ?

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Michel Garroté

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