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Tout est prêt pour une intervention militaire contre la Libye
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Michel Garroté à Tel Aviv
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Lexpress.fr publie, d’heure en heure, une intéressante radioscopie des événements libyens. Kadhafi a annoncé un cessez-le-feu qui n’a convaincu personne. Pendant ce temps, le nombre de pays qui proposent « leurs services » pour des frappes aériennes contre la Libye, ce nombre augmente, avec notamment l’Italie et l’Espagne (ci-dessous, principaux extraits ; adaptation de Michel Garroté).
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Ce soir, vendredi, à 17h58 - Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a affirmé (aujourd’hui) vendredi que "tout est prêt" pour une action militaire en Libye, mais que le sommet prévu samedi (demain) à Paris permettrait "d'analyser" la déclaration de cessez-le-feu de Tripoli et d'en "tirer les conclusions". "Mais la réunion de demain (à Paris) qui va regrouper beaucoup de pays européens, les Américains, les pays arabes, les pays africains, sera l'occasion d'abord d'analyser les déclarations qui viennent d'être faites par le régime de Kadhafi sur le cessez-le-feu et d'en tirer les conclusions", a-t-il ajouté.
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16h41 - Anita McNaught, journaliste de la chaîne Al Jazeera à Tripoli a entendu une série de fortes explosions provenant de l'ouest de la capitale.
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16h03 - Le Canada envoie des avions de chasse CF-18 afin de participer à la création d'une zone d'exclusion aérienne en Libye, en dépit de la proclamation d'un cessez-le-feu par Tripoli, annonce le Premier ministre Stephen Harper.
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16h00 - Les Etats-Unis veulent des actes en Libye, pas seulement des mots, a déclaré vendredi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, après l'annonce d'un cessez-le-feu par le régime du colonel Mouammar Kadhafi. "Nous sommes au courant par la presse de l'annonce d'un cessez-le-feu par le gouvernement libyen", a déclaré Mme Clinton devant des journalistes. "La situation évolue rapidement. Nous n'allons pas nous laisser impressionner par des mots. Il nous faut voir des actes sur le terrain", a déclaré la ministre.
14h47 - L'Italie est prête à "mettre à disposition ses bases" militaires en application de la résolution adoptée jeudi par l'ONU prévoyant l'instauration éventuelle d'une zone d'exclusion aérienne, annonce le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini.
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15h27 - Qui fait quoi en Libye ? Les forces gouvernementales venues de l'Ouest progressent vers Benghazi, siège de l'opposition libyenne. Ville après ville, les insurgés reculent vers l'est, mais espèrent un retournement de la situation grâce à la résolution 1973 de l'ONU.
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15h22 - Des combats se poursuivent lieu aux alentours d'Ajdabiya, ville clé dans l'est de la Libye encore sous contrôle partiel des rebelles mais où les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont effectué des percées.
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14h55 - Le commandant des insurgés, Khalifa Heftir, considère le cessez-le-feu annoncé par le régime comme un coup de "bluff" de Kadhafi, qui n'est "pas important" pour l'opposition.
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13h48 - Au cours d'une conférence de presse "surréaliste" à laquelle a assisté notre envoyé spécial à Tripoli, le ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa annonce lors d'une conférence de presse un cessez-le-feu immédiat. La Libye met fin à toutes les opérations militaires à la suite de la résolution votée par le Conseil de sécurité de l'ONU dans la nuit.
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13h15 - L'Espagne va mettre à disposition de l'Otan deux bases militaires ainsi que des moyens aériens et navals dans le cadre d'une éventuelle opération en Libye, une fois obtenue l'autorisation du Parlement, annoncé la ministre de la Défense Carme Chacon.
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13h13 - Un sommet Union européenne-Union africaine-Ligue arabe sur la Libye se tiendra (demain) samedi à Paris en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, a annoncé vendredi Hicham Youssef, le directeur du bureau du chef de l'organisation panarabe, Amr Moussa.
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12h17 - Mouammar Kadhafi met en garde contre toute offensive sur la Libye, menaçant de "transformer en enfer la vie" de ceux qui attaqueraient la Libye.
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12h10 - Les forces britanniques participeront aux opérations en Libye annonce le Premier ministre David Cameron.
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11h45 - Kadhafi a trouvé le moyen de rendre son panache à l'ONU écrit notre correspondant à New York sur son blog. "C'est une sensation inédite, poignante, que de voir de New York une place de Benghazi exploser de bonheur et de soulagement à cause d'un vote du Conseil de Sécurité des Nations Unies. L'application d'une "No Fly zone" au dessus des zones d'offensive, et la mise en œuvre de "tous les moyens possibles" pour protéger les populations civiles contre les troupes de Kadhafi ont certes l'allure d'un engagement militaire profond, risqué et irrévocable, si l'on considère l'alternative : le sac de Benghazi, une ville de 700’000 habitants et le massacre de sa population rebelle. Une trahison qui annihilerait pour une génération la crédibilité occidentale. En annonçant ses claires et sanglantes intentions au cours d'une semaine de contre offensive militaire, Kadhafi, tout à son délire, a trouvé le moyen de rendre leur panache aux puissances de l'ONU. Et d'achever les années Irak. De facto, les Etats-Unis viennent d'entrer une nouvelle fois en guerre, mais cette fois, à la demande de la Ligue Arabe, et pas en tant que leader politique de l'offensive, à l'initiative de la France et de la Grande Bretagne".
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11h40 - Des combats ont eu lieu jeudi soir et vendredi matin à Nalout et Zenten à 145 km au sud-ouest de Tripoli, deux villes de l'ouest libyen sous contrôle de l'opposition, entre des forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi et les insurgés, ont rapporté des habitants. Les forces de Kadhafi ont attaqué jeudi soir la ville de Zenten.
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11h33 - La participation de la Russie à une opération militaire en Libye est "exclue", déclare le chef de l'état-major de l'armée russe, le général Nikolaï Makarov.
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10h55 - La Libye ferme son espace aérien à tout trafic jusqu'à nouvel ordre, selon l'agence européenne du contrôle aérien Eurocontrol.
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8h30 - Les forces loyalistes pilonnent Misrata (200 km à l'est de Tripoli) contrôlée par la rébellion, après une nuit de tirs à l'arme lourde, selon un porte-parole des insurgés.
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8h00 - Benghazi, fief rebelle à l'Est, est calme, après une nuit de festivités consécutive au vote, au Conseil de sécurité de l'ONU, d'une résolution autorisant le recours à la force. Des propos menaçants du colonel Kadhafi avaient pourtant laissé craindre une attaque imminente.
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Jeudi soir, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté en faveur d'un recours à la force contre les troupes pro-Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes après plus d'un mois d'une insurrection réprimée dans le sang. La résolution autorise "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils et imposer un cessez-le-feu à l'armée libyenne. Elle prévoit aussi une zone d'exclusion aérienne mais précise qu'il n'est pas question d'occupation militaire.
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Ce vote à l'Onu a suscité un sentiment mitigé en Libye comme le rapporte notre envoyé spécial à Tripoli. Tôt dans la nuit, Le vice-ministre des Affaires étrangères Khaled Kaïm dénonçait une résolution qui "menace l'unité et la stabilité du pays", et l'assimile à "une incitation des Libyens à s'entretuer". Tandis que Seif al-Islam appelait l'envoyé spécial de la chaîne américaine CNN pour lui signifier une volte-face tactique : il n'était plus question que d'un déploiement aux abords de Benghazi.
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Les frappes militaires contre la Libye après la résolution de l'ONU interviendront "rapidement", "dans quelques heures", a assuré vendredi le porte-parole du gouvernement français, disant ne pas vouloir préciser pour l'instant exactement "quand, comment, sur quelles cibles, sous quelles formes".
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Correspondance de Michel Garroté à Tel Aviv avec lexpress.fr et l’AFP.
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