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Incursion de troupes étrangères sur sol libyen pas exclue
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Michel Garroté à Tel Aviv
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Les défenses antiaériennes des forces fidèles à Kadhafi sont fortement endommagées suite aux premières frappes aériennes et aux premiers tirs de missiles de la coalition, frappes et tirs qui ont débuté hier soir samedi, peu après 20:00, heure de Paris.
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Concrètement, hier soir, samedi, entre 21:00 et 23:00, heure de Paris, Les USA ont tiré 110 missiles Tomahawks sur 20 objectifs, parmi lesquels des systèmes de défense antiaérienne et des noeuds de communication stratégiques, tous situés sur la côte libyenne. Ces frappes aériennes ont visé la base aérienne de Mitiga, près de Tripoli. La piste de Mitiga est utilisée pour des vols réservés aux personnalités.
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Une base aérienne abritant des forces de Kadhafi a été visée par les frappes aériennes près de Misrata, grande ville de l'ouest de la Libye, à 200 km à l'est de Tripoli.
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Tôt ce matin, dimanche, l’ambassadeur britannique à Paris, Sir Peter Westmacott explique qu'une incursion de troupes militaires sur le sol libyen n'est pas exclue par la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU et qu’une occupation militaire par des forces étrangères, en revanche, est exclue par cette même résolution : incursion terrestre, oui ; mais occupation terrestre, non.
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L’ambassadeur Peter Westmaccott ajoute : « du côté britannique, ce n'est pas une guerre mais une opération militaire indispensable pour assurer le plein respect des exigences du Conseil de sécurité avec nos partenaires français, américains, italiens, arabes et autres ». En clair, pour le Royaume-Uni, c’est une opération militaire, avec ou sans incursions terrestres.
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Correspondance de Michel Garroté à Tel Aviv.
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