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lundi 21 février 2011

Placé en garde à vue, DSK n’avoue toujours pas - Par Michel Garroté

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Placé en garde à vue, dimanche 20 février, sur la chaîne de télévision France 2, au Journal de 20h00, Dominique Strauss-Kahn, alias DSK, directeur général du Fonds Monétaire International (FMI), a affirmé que l'avis de sa femme compte toujours pour lui, sans passer aux aveux pour autant, sur ses intentions présidentielles en 2012. Ses fonctions de directeur général du FMI lui interdisent toute expression sur la politique française. Du moins c’est ce qui se raconte. Hier dimanche, au Journal de 20h00 sur France 2, Dominique Strauss-Kahn a déclaré être totalement à sa tâche, à la tête du FMI ; et il a assuré que la question de briguer ou pas un second mandat ne se pose pas pour l'instant. Bref, la garde à vue est un échec total.
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DSK a notamment raconté : « Aujourd'hui, j'ai au jour le jour des choses à faire. Ce qui me semble être ma mission, je l'accomplis. Je suis le directeur général du FMI et je ne suis que directeur général du FMI ». De son côté, son épouse, Anne Sinclair, était passée aux aveux, en déclarant, à un média français, qu'elle ne souhaite pas que DSK rempile au FMI. « Quoi que je fasse, son avis comptera », explique DSK, dans un aveu partiel, sur France 2. Il a également tenté de montrer que ses fonctions au FMI ne l'éloignent pas de la France, en racontant : « Je ne crois pas du tout que cela crée une distance, cela crée une vision de la France par rapport au reste du monde ».
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Et DSK en a rajouté en se disant attentif à « l’homme de la rue ». La « rencontre avec les compatriotes » lui manquerait. DSK a ajouté : « Je suis un homme plus libre que je ne l'ai jamais été. J'ai la possibilité de dire aux chefs d'État ce qui va et ce qui ne va pas ». DSK a aussi parlé de « croissance faible », de « dette forte » et de « souffrance » sociale ». Il a également parlé de la « crise sociale » qu'il reste à régler. À la pseudo-rigueur menée par le gouvernement actuel, DSK a opposé une « politique raisonnable », soucieuse de justice. Autrement dit, pas de rigueur du tout ?
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De son côté, Sarkozy (tout de même inquiet face au  mutisme - embarrassé et embarrassant - de son principal rival) a tenté une (maladroite) contre-offensive. Lors de la réunion des ministres des Finances du G20, à Paris, il a souhaité « renforcer et rehausser le rôle du FMI qui, plus que jamais, doit être la pierre d'angle de la coopération monétaire internationale ». Autrement dit, si DSK reste à Washington, il pourrait avoir une petite promotion. Le problème, c’est que Sarkozy n’est pas habilité à élargir le cahier des charges du directeur du FMI. Mais je suppose que ceci n’est qu’un point de détail dans toute cette histoire de dingues.
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Reste que les sondages - crotte alors ! - sont favorables à DSK. Selon l'Ifop, Dominique Strauss-Kahn obtiendrait 26% au premier tour (contre 22% pour Nicolas Sarkozy et 19% pour Marine Le Pen). Et selon CSA, DSK obtiendrait 61% au second tour contre Sarkozy. Ce ne sont que des purée de sondages. Mais malgré tout, réussir un tel score sans même être candidat, faut le faire. Surtout quand on sait que l’autre - qui s’agite tout le temps - est au plus bas dans ces mêmes sondages. De quoi devenir fou…
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Michel Garroté
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Post Scriptum : DSK a été relâché faute de preuves.
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