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En ce début 2011, Benoît XVI, s’adressant aux diplomates accrédités près le Saint-Siège, a rappelé, aujourd’hui lundi 10 janvier 2011, quelques éléments fondamentaux, de l’anthropologie judéo-chrétienne, face à l’islamisme et face à l’athéisme, déclarant notamment (extraits adaptés) : « Parmi les normes qui lèsent le droit des personnes à la liberté religieuse, une mention particulière doit être faite de la loi contre le blasphème au Pakistan. J'encourage à nouveau les Autorités de ce pays à faire les efforts nécessaires pour l'abroger, d'autant plus qu'il est évident qu'elle sert de prétexte pour provoquer injustices et violences contre les minorités religieuses » (ndmg – on notera la clarté de ces propos tenus publiquement dès le début de l’année 2011 ; cela nous change de certains propos ecclésiastiques extrêmement timorés tenus par certains prélats en 2010).
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Benoît XVI : « Déplaçant notre regard de l'Orient à l'Occident, nous nous trouvons face à d'autres types de menaces contre le plein exercice de la liberté religieuse. Je pense, en premier lieu, à des pays dans lesquels on accorde une grande importance au pluralisme et à la tolérance, mais où la religion subit une croissante marginalisation. On tend à considérer la religion, toute religion, comme un facteur sans importance, étranger à la société moderne ou même déstabilisant et l'on cherche par divers moyens à en empêcher toute influence dans la vie sociale ».
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Benoît XVI : « On en arrive ainsi à exiger que les chrétiens agissent dans l'exercice de leur profession sans référence à leurs convictions religieuses et morales, et même en contradiction avec celles-ci, comme, par exemple, là où sont en vigueur des lois qui limitent le droit à l'objection de conscience des professionnels de la santé ou de certains praticiens du droit. Dans ce contexte, on ne peut que se réjouir de l'adoption par le Conseil de l'Europe, au mois d'octobre dernier, d'une Résolution qui protège le droit du personnel médical à l'objection de conscience ».
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Benoît XVI : « Une autre manifestation de la marginalisation de la religion, et, en particulier, du christianisme, consiste dans le bannissement de la vie publique des fêtes et des symboles religieux (ndmg – concrètement, symboles juifs et chrétiens), au nom du respect à l'égard de ceux qui appartiennent à d'autres religions (ndmg – concrètement, l’islam, car hormis le judaïsme et le christianisme, les « autres religions », en Europe, c’est essentiellement l’islam) ou de ceux qui ne croient pas (ndmg – athées et agnostiques). En agissant ainsi, non seulement on limite le droit des croyants à l'expression publique de leur foi, mais on se coupe aussi des racines culturelles qui alimentent l'identité profonde et la cohésion sociale de nombreuses Nations » (ndmg – on notera, une fois encore, la clarté du propos concernant l’Europe : droit des croyants, racines culturelles et cohésion sociale ; de toute évidence, cela n’inclut pas l’islam).
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Benoît XVI : « L'année dernière, certains pays européens (ndmg – mais pas la France) se sont associés au recours du Gouvernement italien dans la cause bien connue concernant l'exposition du crucifix dans les lieux publics. Je désire exprimer ma gratitude aux Autorités de ces Nations » (ndmg – pour les Italiens, pratiquants et non-pratiquants, le crucifix reste un signe visible de leur culture ; à cet égard, l’ingérence européenne a de quoi surprendre).
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Benoît XVI : « Poursuivant ma réflexion, je ne puis passer sous silence une autre atteinte à la liberté religieuse des familles dans certains pays européens, là où est imposée la participation à des cours d'éducation sexuelle ou civique véhiculant (ndmg – uniquement et exclusivement) des conceptions de la personne et de la vie prétendument neutres, mais qui en réalité reflètent une anthropologie contraire à la foi et à la juste raison » (ndmg – « foi et raison » constituent en effet l’un des piliers de l’anthropologie judéo-chrétienne ; la laïcité ne justifie pas que l’on pratique le négationnisme de cette anthropologie multiséculaire).
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Fin des extraits adaptés du discours de Benoît XVI aux diplomates début 2011.
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Michel Garroté
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Source :
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