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Les vœux que Sarkozy a présentés aux autorités religieuses ont quelque chose de surréaliste (extraits) : « Les résultats d'un sondage publié avant-hier dans un grand journal du soir et qui montrent qu'un trop large tiers des Français et des Allemands interrogés considèrent les musulmans comme une menace me préoccupe et ne peut que préoccuper les hommes et les femmes de bonne volonté ». Pour Sarkozy, la menace préoccupante ne vient pas de l’islam. La menace préoccupante vient de l’inquiétude d’un trop grand nombre de Français face à l’islam.
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Sarkozy a ajouté : « La République ne peut pas accepter qu'une religion investisse l'espace public sans son autorisation ; mais dans le même temps, la République implique qu'elle tienne ses promesses en permettant que chacun puisse prier dans des lieux dignes ». Sarkozy feint ainsi d’ignorer que l’islam n’est pas une religion comme le christianisme et le judaïsme. Sarkozy feint ainsi d’ignorer qu’une mosquée n’est pas un lieu de culte et de prière comparable à une église, à un temple ou à une synagogue. Une mosquée est - aussi - un lieu d’endoctrinement et d’encadrement politique et idéologique. Et Sarkozy feint d’ignorer cela.
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L’analyste Joachim Véliocas, interviewé par ‘Les 4 Vérités’ (extraits), donne une piste pour freiner l’expansionnisme islamique : « En France, résister est très compliqué. Nous ne vivons pas dans une vraie démocratie depuis la fin de la proportionnelle en 1988. Et quand, exceptionnellement, le peuple est consulté par référendum, on n’en tient pas compte ».
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Joachim Véliocas ajoute : « Ainsi, les associations, notamment de riverains, sont-elles les mieux placées pour freiner les projets (ndmg – de mosquées etc.) en jouant sur des questions techniques comme la concordance avec l’architecture préconisée par les bâtiments de France. C’est au niveau local que la pression peut s’exercer, en s’opposant aux maires conciliants. Les élus veulent certes gagner les voix musulmanes, mais pas au prix de la perte de celles des Français historiques ».
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Et à propos des élus politiques justement, on peut lire sur ‘Les 4 Vérités’ : « Si les élus visaient effectivement le service du peuple, ils pourraient faire campagne sur des questions simples (Que pensez-vous de l’immigration ? De notre dette publique ? De la politique familiale ?) ».
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‘Les 4 Vérités’ poursuit : « Et ils pourraient même proposer des principes politiques simples pour répondre à ces questions (car la politique, ce ne sont pas d’abord des mesures, mais des principes). Cela nous permettrait de trancher sérieusement entre les candidats. Au lieu de cela, il y a fort à parier que nous aurons de la bouillie de ‘complexité’, avec un catalogue de La Redoute de mesures démagogiques et catégorielles. Ce ne sera peut-être pas ‘simpliste’, mais ce sera certainement nuisible ».
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Michel Garroté
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