MONDE INFO

MONDE INFO
Monde Info - Centre d'analyses en ligne

jeudi 4 novembre 2010

Le prout français lâché derrière une vulgarité italienne – Michel Garroté

-

Le prout français lâché derrière une vulgarité italienne

-

Michel Garroté, journaliste catholique et vulgaire

-

Jeudi 4 novembre 2010 – 27 Heshvan 5771

-

Dans un merdia français – merdia français à la fois suffisant dans la forme et insuffisant sur le fond – dans un merdia français, écrivais-je, un journaleux pédant, médiocre écrivassier de surcroît, a récemment prouté (à propos de la « vulgarité berlusconienne »), la morale hypocrite à deux balles que voici : « Il y a un mystère italien qui reste impossible à élucider depuis quinze ans. Comment ce pays vers lequel, depuis vingt siècles, nous – Gaulois, Francs, puis Français – avons toujours regardé quand nous êtions (ndmg il ne sait pas écrire sans faire de fautes le journaleux pédant) à la recherche de leçons de civilisation, de culture, d’élégance, peut-il supporter à la tête de son gouvernement un individu qui incarne si bien les pires clichés de l’Italien (présomptueux, hâbleur, en délicatesse avec la loi) et si mal ses qualités ? » (Note de Michel Garroté, journaliste catholique et vulgaire - Le journaleux pédant ne semble pas réaliser que « les pires clichés de l’Italien », comme il l’écrit, sont aussi – et surtout – les pires clichés du Français. Quant à « supporter à la tête de son gouvernement un individu qui incarne si bien les pires clichés », le journaleux pédant français ferait mieux d’analyser le profil clownesque de la classe politique, de son pays à lui, au lieu d’ergoter sur nos amis italiens).

-

Le journaleux pédant : « En prise à un nouveau scandale sexuel qui, semble-t-il l’a conduit à outrepasser ses pouvoirs en faisant libérer une délinquante qu’il aurait intimememnt (ndmg il ne sait toujours pas écrire sans faire de fautes le journaleux pédant) connue, Silvio Berlusconi a eu recours, pour détourner l’attention, à une de ses armes favorites : la provocation. En déclarant, il y a plusieurs jours, que, oui , il aimait les femmes et que mon Dieu ce n’était pas si grave que d’avoir consenti une petite faveur à une belle aux yeux de velours, il était dans le registre de l’histrion. Soit. C’est son choix » (Note de Michel Garroté, journaliste catholique et vulgaire - Notez le côté illisible de ce paragraphe. On a le sentiment désagréable que l’auteur lui-même ne sait plus ce qu’il écrit tout en se contemplant dans son miroir).

-

Le journaleux pédant : « En affirmant désormais qu’il ‘vaut mieux aimer les belles femmes plutôt qu’être gay’, il glisse vers un jeu autrement plus inquiétant. Voilà plusieurs décennies que l’Europe politique a, en effet, adopté un refus de toute discrimination sexuelle. Sur le continent, le seul chef d’Etat à condamner l’homosexualité reste le Pape… En 2004, la candidature de l’Italien Rocco Buttiglione au poste de Commissaire chargé des libertés (ndmg - amusant, le paradoxe entre « Commissaire » et « chargé des libertés ») avait été repoussée par le Parlement européen au motif que ce démocrate-chrétien avait déclaré que comme chrétien, il considérait l’homosexualité comme un péché » (Note de Michel Garroté, journaliste catholique et vulgaire - Dans le premier paragraphe de son article, le journaleux pédant écrit que « depuis vingt siècles » les Français ont « toujours regardé » vers l’Italie quand ils étaient « à la recherche de leçons de civilisation ». Or, depuis vingt siècles justement, la civilisation italienne est chrétienne et judéo-chrétienne. Par conséquent, pourquoi le journaleux pédant écrit-il, au troisième paragraphe de son article, que « le seul chef d’Etat à condamner l’homosexualité reste le Pape » ? Si vraiment « depuis vingt siècles » les Français se tournent vers l’Italie « à la recherche de leçons de civilisation », alors, qu’est-ce que ça peut bien lui foutre, au journaleux français pédant, que « le seul chef d’Etat à condamner l’homosexualité reste le Pape » ? Du reste, depuis vingt siècles, la civilisation chrétienne et judéo-chrétienne vers laquelle se tourne le journaleux pédant ne condamne pas l’homosexualité. Depuis vingt siècles, la civilisation chrétienne défend et valorise une forme de sexualité autre que l’homosexualité, ce qui est son droit le plus absolu puisque nous sommes en démocratie).

-

Le journaleux pédant : « En introduisant, même sur le ton de la boutade, une hiérarchisation des orientations sexuelles, Silvio Berlusconi crache sur un des principes du libéralisme qui régit la cité européenne, l’autonomie de l’individu adulte. Un libéral, un grand séducteur, au demeurant élégant, celui-ci, le Canadien Pierre-Elliott Trudeau avait eu, un jour, une formule lapidaire pour mettre fin à toute discrimination fondée sur la sexualité : l’Etat n’a rien à faire dans la chambre à coucher. Par sa dernière bouffonnerie, le président du Conseil italien n’insulte pas seulement les homosexuel(le)s, les femmes, les Italiens. Mais tous les Européens » (Note de Michel Garroté, journaliste catholique et vulgaire - Le journaleux français pédant radote que la « dernière bouffonnerie » de Berlusconi « insulte », rien que ça, « tous les Européens ». Ne serait-ce pas plutôt le journaleux pédant lui-même qui se livre ici à sa « dernière bouffonnerie » ? De quel droit décrète-t-il que la boutade de Berlusconi insulte « tous les Européens » ? Le journaleux pédant écrit-il au nom de « tous les Européens » ? Y compris tous les Européens de culture judéo-chrétienne ? Y compris tous les Italiens, tous les Polonais, tous les Espagnols ? Et toute cette morale hypocrite à deux balles a été proutée par un journaleux pédant (originaire du pays de Charlie Hebdo…) à cause d’une simple boutade berlusconienne ? Je me marre, comme disait Coluche. Je m’en bats les roupettes, comme disait un Sénégalais de mes amis. Et puis, surtout, j’ai un sérieux doute quant aux motivations réelles du journaleux soi-disant offusqué par la « vulgarité berlusconienne ». Car Berlusconi, certes pauvre pécheur devant l’Eternel, n’en demeure pas moins, un homme de droite, plein d’humour, qui défend l’Eglise catholique et qui défend Israël. Entre Berlusconi et Sarkozy, personnellement, je plébiscite, sans hésiter, Berlusconi).

-

Fin de la morale hypocrite à deux balles du journaleux pédant, morale hypocrite proutée dans un merdia français à la fois suffisant dans la forme et insuffisant sur le fond (avec les notes de Michel Garroté, journaliste catholique et vulgaire).

-

Michel Garroté, journaliste catholique et vulgaire

-

Copyright 2010 Michel Garroté & Source citée (cf. lien ci-dessous).

-

Source :

http://blogs.lexpress.fr/nomades-express/2010/11/02/vulgarite-berlusconienne/

-

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

laissez un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.