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Article publié sur http://drzz.info/ et http://monde-info.blogspot.com/.
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Israël doit inspirer le respect à l’ennemi
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Par Michel Garroté
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Jeudi 12 août 2010 – 2 Elul 5770
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La force de dissuasion d’Israël, selon moi, c’est le respect inspiré à l’ennemi arabe par la détermination de l’Etat hébreu à préserver sa survie. J’écris ennemi arabe, car 99% des Etats arabes sont en guerre avec Israël depuis soixante ans. J’écris ennemi arabe, car 99% des Etats arabes, non seulement ne reconnaissent toujours pas l’Etat d’Israël, mais, par-dessus le marché, veulent, encore, sa destruction. J’écris ennemi arabe, car 99% des Etats arabes, qui ont moralement soutenu toutes les guerres de destruction de l’Etat hébreu entreprises depuis 1948 et jusqu’à aujourd’hui, 99% de ces Etats arabes n’ont rien changé à leurs desseins exterminateurs malgré tous les territoires restitués par Israël.
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Territoires qu’Israël a dû placer sous le contrôle de son armée suite aux multiples guerres arabes visant à jeter à la mer tous les Juifs Israéliens. Israël a restitué le Sinaï. Le Sinaï est devenu une passoire pour les missiles, roquettes et obus de mortier livrés aux terroristes du Hamas. Israël a restitué le Sud Liban. Le Sud Liban est devenu le Hezbollistan, avec une milice terroriste qui tient en otage l’ensemble du Liban et qui veut anéantir la moitié Nord d’Israël. Israël a restitué la bande de Gaza. La bande de Gaza est devenu le Hamastan qui veut rayer la moitié Sud d’Israël de la carte, prendre le pouvoir en Judée Samarie et même, selon sa « charte » à la noix, récupérer l’Andalousie.
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Israël est – stratégiquement et juridiquement – en guerre avec l’ennemi arabe qui refuse de faire la paix avec l’Etat hébreu et qui continue de rêver à sa destruction. Israël est – physiquement et existentiellement – menacé par le Hezbollah, par une partie de l’armée libanaise, par le Hamas, par une partie du Fatah et par l’Iran. Les Juifs Israéliens sont de ce fait obligés d’agir – malgré eux – comme l’on agit en temps de guerre et non pas comme l’on agit en temps de paix.
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Jadis, Menahem Begin avait parfaitement compris cela. Pourtant, à son époque, Israël était menacé par l’OLP et par l’URSS et, de surcroît, détesté par le président américain Jimmy Carter et par les trois-quarts de la planète. Aujourd’hui, les héritiers politiques de Menahem Begin n’ont pas la volonté de résister à la tentation de satisfaire ceux qui veulent anéantir l’Etat hébreu.
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Les héritiers politiques de Menahem Begin n’ont pas traité la flottille de guerre jihadique turque comme elle devait être traitée. Les héritiers politiques de Menahem Begin ont accepté une pseudo-commission d’enquête à propos de leur légitime abordage – en temps de guerre – d’une flottille concoctée par les islamistes turcs et les terroristes du Hamas. Or, à quoi bon se gargariser avec « la violation des eaux internationales par Israël » alors que le régime islamique turc et ses potes du Hamas eux-mêmes, avec leurs satanées flottilles truffées de barbus psychopathes, se contrefichent de ces eaux internationales qui, de toute façon, selon eux, sont des eaux appelées à être, un jour, régentées par leur purée de droit islamique ?
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En Israël, la classe politique et médiatique semble réfléchir uniquement en fonction de ce que les médias occidentaux ont écrit hier et de ce qu’ils pourraient écrire demain. Et avec tout cela, où est donc passée la légendaire force de dissuasion d’Israël ? Si Israël n’est plus invincible, alors est-il destructible ? Je suis tombé – aujourd’hui jeudi 12 août 2010 – sur une analyse extralucide et politiquement très incorrecte qui répond à cette interrogation.
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Ainsi, dans une analyse intitulée ‘La force de dissuasion’ (cf. lien vers l’analyse en bas de page), analyse parue sur http://israel7.com/, Jacques Kupfer écrit : Les événements de ces dernières semaines illustrent parfaitement les dangers encourus par l’Etat juif. Le principal danger ne réside pas seulement dans une attaque conjuguée sur tous nos fronts. Il ne réside pas seulement dans cette alliance des djihadistes sur toutes nos frontières et du soutien iranien aux terroristes arabes. Il ne réside pas seulement dans l’attitude anti-israélienne de la Maison Blanche, du Quai d’Orsay et de l’Union Européenne. Le principal danger est dans la faille de notre unité, le développement des initiatives masochistes et la perte de notre force de dissuasion aux yeux de la rue arabe. Ainsi nous avons appris que le président du comité central du parti de gauche Kadima, Haim Ramon, avait rencontré le négociateur arabe Saeb Erekat. Nous avons appris que ces réunions étaient monnaie courante ce qui laisse à penser que les relations de Ramon avec l’ennemi arabe sont plus proches que celles qu’il a entretenu avec le camp national. Une oreille attentive et indiscrète nous a appris que Ramon conseillait aux arabes de ne pas passer aux discussions directes car Netanyahu ne leur accorderait pas ce que Olmert avait été prêt à céder et que Livni serait prête à leur accorder. Haim Ramon, qui a prétendu parler au nom de Shimon Peres, promet davantage de « concessions » à l’ennemi qui devrait attendre son retour au pouvoir ! En fait, un fauteuil ministériel avec les avantages inhérents à la fonction vaut plus qu’un morceau de la terre d’Israël. Je dois avouer mon accord total avec Ramon sur le fait que je ne souhaite pas que s’ouvrent des négociations avec les arabes.
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Jacques Kupfer : Toutefois ce n’est pas à l’ennemi que je m’adresse mais à mon gouvernement pour lui demander de mettre un terme à des concessions, des compromis, des retraits qui nuisent au droit imprescriptible du peuple d’Israël sur toute sa terre. Ce qu’a fait Ramon est un acte de collaboration avec l’ennemi, de trahison du devoir national de solidarité en temps de guerre. Il est temps que de tels actes trouvent leur épilogue devant les tribunaux et dans les prisons. Le plus curieux est le silence assourdissant des médias israéliens à ce propos. Si l’affaire avait concerné une personnalité de droite ayant rencontré un personnage trouble dans un lieu public, nous aurions eu droit à d’inépuisables commentaires qu’aucun démenti n’aurait pu arrêter. Cette affaire Ramon, comme celle des Israéliens qui manifestent aux côtés des arabes, détruit le capital de respect dont nous jouissions chez l’ennemi et lui laissent entrevoir la possibilité de nous vaincre. ‘Les Juifs ne sont pas unis, ont perdu leur intelligence et nous aident à les détruire’, se disent les arabes. En fait, les médias israéliens continuent ce qui est leur principale spécialité, c’est-à-dire l’anesthésie de notre volonté nationale, l’assoupissement de nos colères salvatrices, l’annihilation de nos réactions normales et notre maintien dans un état de coma patriotique avancé. Des assassins arabes tirent des roquettes Grad sur Eilat. Certaines d’entre elles retombent sur le Sinaï, l’une sur Akaba et deux en territoire israélien. Les réactions sont symptomatiques de notre profonde léthargie. Les communiqués annoncent qu’il n’y a pas de dommage, « ni blessés ni dégâts » selon une formule analgésique devenue courante. Effectivement aucun bâtiment n’a été touché et le dommage causé à notre dignité nationale, à notre souveraineté, à notre force de dissuasion ne compte pas.
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Jacques Kupfer : La tentative, suite au tir sur Eilat de nous faire croire qu’Akaba était réellement visée et nous persuader que c’est le « processus de paix » qui était visé est stupide. Personne en Israël, malgré les médias, ne croit un seul instant que la roquette tombée sur Akaba n’était pas le résultat d’une erreur de tir et qu’elle était en fait destinée à Israël. Personne ne peut encore avaler ces propos dénués de tout esprit critique, prétendant que c’est le processus de paix qui est visé. Ce sont les Juifs qui sont visés et exclusivement les Juifs. Pour remercier du miracle qui permet à ces terroristes de ne pas atteindre les cibles visées, nous continuons notre vie quotidienne comme si les envois de Grad, de Kassam, de tirs de mortiers n’étaient que des épiphénomènes. Il est vrai que Barak a des problèmes bien plus urgents à traiter pour maintenir la paix comme par exemple d’envoyer nos soldats démonter une tente juive près de Hébron. Les soldats libanais ont attiré Tsahal dans une embuscade et assassiné de sang froid un haut officier israélien sur notre propre territoire et dans l’exercice normal de sa fonction. C’est ainsi que nous apprenons que les militaires libanais pointent régulièrement leurs fusils sur nos troupes en mimant l’acte de tirer sous l’œil goguenard des « soldats » de la Finul. C’est ainsi que nous apprenons que les forces libanaises (ndmg l’armée libanaise) stationnées dans le Sud Liban, qui aurait dû rester le Nord Israël, sont composées de membres du Hezbollah. C’est ainsi que nous entendons évoquer les détails effarants de la coopération militaire des USA avec les forces libanaises (ndmg l’armée libanaise) et le soutien de Kouchner à la réorganisation de leur armée ( ndmg les forces libanaises). Les engagements d’Obama pour les forces libanaises (ndmg l’armée libanaise) sont déjà décidés pour 2011 à hauteur de centaines de millions de dollars. Pour combattre qui ? (ndmg l’armée libanaise, dite ‘forces libanaises’ est infiltrée par le groupe terroriste Hezbollah et c’est donc cela le seul vrai problème la concernant).
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Jacques Kupfer : Les dirigeants israéliens aveuglés par une pensée qui nous a été dictée par la gauche, estiment que renforcer les armées arabes assurera la sécurité de nos frontières en les responsabilisant et c’est ainsi que les Américains éduquent et entraînent, avec notre assentiment, des unités « palestiniennes » que nous devrons combattre et éliminer bientôt (ndmg derrière « l’Autorité palestinienne » se cachent le Fatah et sa milice terroriste). La politique israélienne de ces dernières décennies a réussi à détruire la force de dissuasion juive. En fait, quand un Libanais pointe sans tirer son arme sur un soldat juif, il faut le traiter comme s’il avait tiré. Quand une roquette arabe tombe dans un terrain vide sur le sol d’Israël, la riposte doit être celle que nous aurions eue si une école de nos enfants avait été touchée. Quand des pierres pleuvent sur nos voitures sur les routes de Judée Samarie sans atteindre les conducteurs, il faut châtier les émeutiers comme si des enfants avaient été atteints. L’acte tellement « élégant » de donner (ndmg de restituer) à la Turquie les navires qui sont venus nous agresser, et celui de reconnaître une commission onusienne d’enquête sur la flottille, ne font que renforcer chez l’ennemi arabe et chez nos adversaires occidentaux l’impression que nous plions, que nous avons perdu notre capacité de résistance. Il est indispensable de rétablir notre prestige tout d’abord à nos propres yeux.
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Jacques Kupfer : La puissance de dissuasion n’est pas uniquement composée de matériel militaire, de technologie avancée. La force de dissuasion est d’abord constituée par la crainte inspirée à l’ennemi et le respect qu’il éprouve pour notre détermination à préserver nos droits légitimes. Reconstituer cette puissance qui apprendra à l’arabe que le Juif est invincible, que l’attaquer signe leur arrêt de mort, ne provoquera sûrement pas l’admiration et le soutien d’un monde occidental tremblant devant l’invasion de l’islam. Par contre, il assurera notre sécurité et nous restituera l’image que nous n’aurions jamais du perdre. Menahem Begin nous enseignait que lorsqu’un Juif combat, à défaut d’être victorieux, il est invincible. Il serait judicieux que nos dirigeants s’en souviennent (Fin de l’analyse de Jacques Kupfer intitulée ‘La force de dissuasion’ parue sur http://israel7.com/).
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Copyright Michel Garroté & Source citée
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Source citée :
http://www.israel7.com/2010/08/la-force-de-dissuasion/#Scene_1
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Article publié sur http://drzz.info/ et http://monde-info.blogspot.com/.
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Israël doit inspirer le respect à l’ennemi
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Par Michel Garroté
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Jeudi 12 août 2010 – 2 Elul 5770
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La force de dissuasion d’Israël, selon moi, c’est le respect inspiré à l’ennemi arabe par la détermination de l’Etat hébreu à préserver sa survie. J’écris ennemi arabe, car 99% des Etats arabes sont en guerre avec Israël depuis soixante ans. J’écris ennemi arabe, car 99% des Etats arabes, non seulement ne reconnaissent toujours pas l’Etat d’Israël, mais, par-dessus le marché, veulent, encore, sa destruction. J’écris ennemi arabe, car 99% des Etats arabes, qui ont moralement soutenu toutes les guerres de destruction de l’Etat hébreu entreprises depuis 1948 et jusqu’à aujourd’hui, 99% de ces Etats arabes n’ont rien changé à leurs desseins exterminateurs malgré tous les territoires restitués par Israël.
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Territoires qu’Israël a dû placer sous le contrôle de son armée suite aux multiples guerres arabes visant à jeter à la mer tous les Juifs Israéliens. Israël a restitué le Sinaï. Le Sinaï est devenu une passoire pour les missiles, roquettes et obus de mortier livrés aux terroristes du Hamas. Israël a restitué le Sud Liban. Le Sud Liban est devenu le Hezbollistan, avec une milice terroriste qui tient en otage l’ensemble du Liban et qui veut anéantir la moitié Nord d’Israël. Israël a restitué la bande de Gaza. La bande de Gaza est devenu le Hamastan qui veut rayer la moitié Sud d’Israël de la carte, prendre le pouvoir en Judée Samarie et même, selon sa « charte » à la noix, récupérer l’Andalousie.
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Israël est – stratégiquement et juridiquement – en guerre avec l’ennemi arabe qui refuse de faire la paix avec l’Etat hébreu et qui continue de rêver à sa destruction. Israël est – physiquement et existentiellement – menacé par le Hezbollah, par une partie de l’armée libanaise, par le Hamas, par une partie du Fatah et par l’Iran. Les Juifs Israéliens sont de ce fait obligés d’agir – malgré eux – comme l’on agit en temps de guerre et non pas comme l’on agit en temps de paix.
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Jadis, Menahem Begin avait parfaitement compris cela. Pourtant, à son époque, Israël était menacé par l’OLP et par l’URSS et, de surcroît, détesté par le président américain Jimmy Carter et par les trois-quarts de la planète. Aujourd’hui, les héritiers politiques de Menahem Begin n’ont pas la volonté de résister à la tentation de satisfaire ceux qui veulent anéantir l’Etat hébreu.
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Les héritiers politiques de Menahem Begin n’ont pas traité la flottille de guerre jihadique turque comme elle devait être traitée. Les héritiers politiques de Menahem Begin ont accepté une pseudo-commission d’enquête à propos de leur légitime abordage – en temps de guerre – d’une flottille concoctée par les islamistes turcs et les terroristes du Hamas. Or, à quoi bon se gargariser avec « la violation des eaux internationales par Israël » alors que le régime islamique turc et ses potes du Hamas eux-mêmes, avec leurs satanées flottilles truffées de barbus psychopathes, se contrefichent de ces eaux internationales qui, de toute façon, selon eux, sont des eaux appelées à être, un jour, régentées par leur purée de droit islamique ?
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En Israël, la classe politique et médiatique semble réfléchir uniquement en fonction de ce que les médias occidentaux ont écrit hier et de ce qu’ils pourraient écrire demain. Et avec tout cela, où est donc passée la légendaire force de dissuasion d’Israël ? Si Israël n’est plus invincible, alors est-il destructible ? Je suis tombé – aujourd’hui jeudi 12 août 2010 – sur une analyse extralucide et politiquement très incorrecte qui répond à cette interrogation.
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Ainsi, dans une analyse intitulée ‘La force de dissuasion’ (cf. lien vers l’analyse en bas de page), analyse parue sur http://israel7.com/, Jacques Kupfer écrit : Les événements de ces dernières semaines illustrent parfaitement les dangers encourus par l’Etat juif. Le principal danger ne réside pas seulement dans une attaque conjuguée sur tous nos fronts. Il ne réside pas seulement dans cette alliance des djihadistes sur toutes nos frontières et du soutien iranien aux terroristes arabes. Il ne réside pas seulement dans l’attitude anti-israélienne de la Maison Blanche, du Quai d’Orsay et de l’Union Européenne. Le principal danger est dans la faille de notre unité, le développement des initiatives masochistes et la perte de notre force de dissuasion aux yeux de la rue arabe. Ainsi nous avons appris que le président du comité central du parti de gauche Kadima, Haim Ramon, avait rencontré le négociateur arabe Saeb Erekat. Nous avons appris que ces réunions étaient monnaie courante ce qui laisse à penser que les relations de Ramon avec l’ennemi arabe sont plus proches que celles qu’il a entretenu avec le camp national. Une oreille attentive et indiscrète nous a appris que Ramon conseillait aux arabes de ne pas passer aux discussions directes car Netanyahu ne leur accorderait pas ce que Olmert avait été prêt à céder et que Livni serait prête à leur accorder. Haim Ramon, qui a prétendu parler au nom de Shimon Peres, promet davantage de « concessions » à l’ennemi qui devrait attendre son retour au pouvoir ! En fait, un fauteuil ministériel avec les avantages inhérents à la fonction vaut plus qu’un morceau de la terre d’Israël. Je dois avouer mon accord total avec Ramon sur le fait que je ne souhaite pas que s’ouvrent des négociations avec les arabes.
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Jacques Kupfer : Toutefois ce n’est pas à l’ennemi que je m’adresse mais à mon gouvernement pour lui demander de mettre un terme à des concessions, des compromis, des retraits qui nuisent au droit imprescriptible du peuple d’Israël sur toute sa terre. Ce qu’a fait Ramon est un acte de collaboration avec l’ennemi, de trahison du devoir national de solidarité en temps de guerre. Il est temps que de tels actes trouvent leur épilogue devant les tribunaux et dans les prisons. Le plus curieux est le silence assourdissant des médias israéliens à ce propos. Si l’affaire avait concerné une personnalité de droite ayant rencontré un personnage trouble dans un lieu public, nous aurions eu droit à d’inépuisables commentaires qu’aucun démenti n’aurait pu arrêter. Cette affaire Ramon, comme celle des Israéliens qui manifestent aux côtés des arabes, détruit le capital de respect dont nous jouissions chez l’ennemi et lui laissent entrevoir la possibilité de nous vaincre. ‘Les Juifs ne sont pas unis, ont perdu leur intelligence et nous aident à les détruire’, se disent les arabes. En fait, les médias israéliens continuent ce qui est leur principale spécialité, c’est-à-dire l’anesthésie de notre volonté nationale, l’assoupissement de nos colères salvatrices, l’annihilation de nos réactions normales et notre maintien dans un état de coma patriotique avancé. Des assassins arabes tirent des roquettes Grad sur Eilat. Certaines d’entre elles retombent sur le Sinaï, l’une sur Akaba et deux en territoire israélien. Les réactions sont symptomatiques de notre profonde léthargie. Les communiqués annoncent qu’il n’y a pas de dommage, « ni blessés ni dégâts » selon une formule analgésique devenue courante. Effectivement aucun bâtiment n’a été touché et le dommage causé à notre dignité nationale, à notre souveraineté, à notre force de dissuasion ne compte pas.
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Jacques Kupfer : La tentative, suite au tir sur Eilat de nous faire croire qu’Akaba était réellement visée et nous persuader que c’est le « processus de paix » qui était visé est stupide. Personne en Israël, malgré les médias, ne croit un seul instant que la roquette tombée sur Akaba n’était pas le résultat d’une erreur de tir et qu’elle était en fait destinée à Israël. Personne ne peut encore avaler ces propos dénués de tout esprit critique, prétendant que c’est le processus de paix qui est visé. Ce sont les Juifs qui sont visés et exclusivement les Juifs. Pour remercier du miracle qui permet à ces terroristes de ne pas atteindre les cibles visées, nous continuons notre vie quotidienne comme si les envois de Grad, de Kassam, de tirs de mortiers n’étaient que des épiphénomènes. Il est vrai que Barak a des problèmes bien plus urgents à traiter pour maintenir la paix comme par exemple d’envoyer nos soldats démonter une tente juive près de Hébron. Les soldats libanais ont attiré Tsahal dans une embuscade et assassiné de sang froid un haut officier israélien sur notre propre territoire et dans l’exercice normal de sa fonction. C’est ainsi que nous apprenons que les militaires libanais pointent régulièrement leurs fusils sur nos troupes en mimant l’acte de tirer sous l’œil goguenard des « soldats » de la Finul. C’est ainsi que nous apprenons que les forces libanaises (ndmg l’armée libanaise) stationnées dans le Sud Liban, qui aurait dû rester le Nord Israël, sont composées de membres du Hezbollah. C’est ainsi que nous entendons évoquer les détails effarants de la coopération militaire des USA avec les forces libanaises (ndmg l’armée libanaise) et le soutien de Kouchner à la réorganisation de leur armée ( ndmg les forces libanaises). Les engagements d’Obama pour les forces libanaises (ndmg l’armée libanaise) sont déjà décidés pour 2011 à hauteur de centaines de millions de dollars. Pour combattre qui ? (ndmg l’armée libanaise, dite ‘forces libanaises’ est infiltrée par le groupe terroriste Hezbollah et c’est donc cela le seul vrai problème la concernant).
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Jacques Kupfer : Les dirigeants israéliens aveuglés par une pensée qui nous a été dictée par la gauche, estiment que renforcer les armées arabes assurera la sécurité de nos frontières en les responsabilisant et c’est ainsi que les Américains éduquent et entraînent, avec notre assentiment, des unités « palestiniennes » que nous devrons combattre et éliminer bientôt (ndmg derrière « l’Autorité palestinienne » se cachent le Fatah et sa milice terroriste). La politique israélienne de ces dernières décennies a réussi à détruire la force de dissuasion juive. En fait, quand un Libanais pointe sans tirer son arme sur un soldat juif, il faut le traiter comme s’il avait tiré. Quand une roquette arabe tombe dans un terrain vide sur le sol d’Israël, la riposte doit être celle que nous aurions eue si une école de nos enfants avait été touchée. Quand des pierres pleuvent sur nos voitures sur les routes de Judée Samarie sans atteindre les conducteurs, il faut châtier les émeutiers comme si des enfants avaient été atteints. L’acte tellement « élégant » de donner (ndmg de restituer) à la Turquie les navires qui sont venus nous agresser, et celui de reconnaître une commission onusienne d’enquête sur la flottille, ne font que renforcer chez l’ennemi arabe et chez nos adversaires occidentaux l’impression que nous plions, que nous avons perdu notre capacité de résistance. Il est indispensable de rétablir notre prestige tout d’abord à nos propres yeux.
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Jacques Kupfer : La puissance de dissuasion n’est pas uniquement composée de matériel militaire, de technologie avancée. La force de dissuasion est d’abord constituée par la crainte inspirée à l’ennemi et le respect qu’il éprouve pour notre détermination à préserver nos droits légitimes. Reconstituer cette puissance qui apprendra à l’arabe que le Juif est invincible, que l’attaquer signe leur arrêt de mort, ne provoquera sûrement pas l’admiration et le soutien d’un monde occidental tremblant devant l’invasion de l’islam. Par contre, il assurera notre sécurité et nous restituera l’image que nous n’aurions jamais du perdre. Menahem Begin nous enseignait que lorsqu’un Juif combat, à défaut d’être victorieux, il est invincible. Il serait judicieux que nos dirigeants s’en souviennent (Fin de l’analyse de Jacques Kupfer intitulée ‘La force de dissuasion’ parue sur http://israel7.com/).
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Copyright Michel Garroté & Source citée
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Source citée :
http://www.israel7.com/2010/08/la-force-de-dissuasion/#Scene_1
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