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Ci-dessous, une série d'analyses géopolitiques et bibliques sur l'islamisme.
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Coran & burqa au nom d'Allah
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Par Michel Garroté
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J’ai déjà eu l’occasion d’écrire, sur ce blog, que la burqa est un signe, ostensible et ostentatoire, de l’islam politique. Et j’ai déjà eu l’occasion d’écrire, sur ce blog, que l’islam politique installé en Europe ne manifeste jamais contre l’islamisme violent et ne manifeste jamais contre l’islamisme voyou. A l’heure où je rédige ces lignes, l’islam politique avance à grands pas au sein des pays européens. Le Premier ministre britannique, avant-hier, et le ministre allemand des Affaires étrangères, hier, ont tous les deux déclaré, sur sol turc, que la Turquie doit adhérer à l’Union européenne.
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En France, le président, le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères se livrent à un exercice anachronique et grotesque : ils menacent l’islamisme violent au Maghreb tout en reculant face à l’islamisme voyou sur sol français, notamment à Grenoble. De ce fait, l’islamisme violent au Maghreb et l’islamisme voyou sur sol français, notamment à Grenoble ont – évidemment – le sentiment de remporter, victoire sur victoire, face à des roquets, qui aboient et montrent les dents, mais ne mordent jamais.
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A propos de la burqa, Robert Redeker (*), dans Valeurs actuelles, écrit (extraits) : « La burqa est un signe politique bien plus que religieux. Toute politique passe par une sémiologie, une manipulation des signes. Arme psychologique aux mains de l’islam politique, autrement dit l’islamisme, la burqa fait figure d’élément de propagande : montrer aux foules que l’islam politique est bel et bien présent, au cœur du monde occidental, qu’il s’étend de façon irrésistible. Dans cette perspective, la burqa est aussi un marqueur de territoire : montrer aux autochtones que leur territoire ne leur appartient plus totalement. Donner une visibilité à l’islam politique, tel est le sens de la burqa. Défendre et développer le port de la burqa s’inscrit dans une stratégie : rendre visible l’islam politique ».
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Robert Redeker ajoute : « Certains signes religieux soulignent la foi, l’accompagnent dans l’espace public, réussissant à donner un vêtement à l’âme, redoublant la visibilité de la personne, de son corps, de son visage, par la visibilité de sa spiritualité. La kippa, la croix chrétienne, le costume d’un moine ou d’une moniale, et même le hidjab (le voile ou foulard musulman qui ne cache pas le visage) y parviennent. La burqa, au contraire, ne souligne rien : elle élimine la femme du regard d’autrui, la désincarne radicalement pour ne laisser paraître qu’une terrible abstraction, celle du pouvoir temporel d’une idée délirante. Bref, la burqa déspiritualise autant qu’elle désincarne » (Fin des extraits de l’article de Robert Redeker dans valeurs actuelles).
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De son côté, à propos du Coran, L'abbé de Tanoüarn (**) écrit sur son blog (extraits) : « Il faut relire le récit de la conversion de Joseph Fadelle, paru cette année aux éditions de l'Oeuvre, Le prix à payer. Massoud, son camarade de chambrée chrétien, durant son service militaire en Irak, lui avait simplement dit : "Lis le Coran en essayant de comprendre ce que tu lis". Joseph commence, et vers la fin de la sourate 2, dite sourate de la Vache, il a une certitude. Lorsque le Coran dit : "Vos femmes sont des champs de labour, allez vers elles comme vous voulez", ça, ça ne peut pas être la parole de Dieu. Et auparavant déjà, me confie-t-il, que de considérations sociologiques, que de règles. Où est Dieu ? La soif de Joseph le conduira au baptême, dans des conditions que l'intolérance de l'islam (qui interdit toute conversion au christianisme) rendit rocambolesques et... périlleuses ».
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L'abbé de Tanoüarn ajoute : « Comprends ce que tu lis ! Lorsque Joseph Fadelle va demander telle ou telle explication à l'ayatollah de son village (lui qui est un Moussavi, du clan de Khomeyni), il s'entend répondre qu'en matière religieuse, il ne faut pas réfléchir. Foi ? Non. Identité communautaire. L'islam est essentiellement une loi (charia), une pratique collective. Mais quand on y réfléchit, sur quoi porterait la foi musulmane dont parlait M. Fillon à Argenteuil - au nom de l'islam de France - à la fin du mois de juin ? M. Fillon, excluant de son propre chef de l'islam des personnes qui "déshonorent la foi musulmane" tient un discours chrétien sur l'islam. Jusqu'à excommunier lui-même les musulmans qui ne lui plaisent pas (et qui, n'ayant pas reçu le carton d'invitation pour l'inauguration de la Mosquée, n'étaient pas là pour l'entendre) ».
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L'abbé de Tanoüarn poursuit : « Il montre que la République croit avoir dans l'islam un autre christianisme. Quant à la foi, Alain Besançon a raison de souligner qu'il y a très peu de croyances en islam : un Dieu unique. Une rémunération éternelle pour les hommes qui se seront soumis (islam = soumission en arabe). Petite remarque sur ce point : il y a un grand absent au paradis d'Allah, c'est Allah lui-même qui reste toujours le grand Inconnu. Quoi d'autre ? Le caractère divin du Coran, acquis depuis la condamnation de Mutazillites au IXe siècle par le calife al Mutawakkil. S'il est "incréé", le Coran ne s'interprète pas, il est lui la clé de toutes interprétations du monde. Mais que propose-t-il ? "Comprends ce que tu lis". Il propose une loi pour une Communauté (Oumma), qui, l'observant, devient la communauté de Dieu, le parti d'Allah » (Fin des extraits de l’article de l'abbé de Tanoüarn).
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Copyright Michel Garroté 2010 & Sources citées
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(*) http://www.valeursactuelles.com/parlons-vrai/parlons-vrai/burqa-contre-civilisation20100729.html
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(**) http://ab2t.blogspot.com/2010/07/fides-islamica.html
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ISLAM ET STATUT DE LA FEMME
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Par Alain René Arbez, prêtre
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Dans un article virulent, Madame Al Ashmawi présentait aux lecteurs de la Tribune de Genève sa conviction que l’islam, dès ses origines, assure la promotion de la femme…Thématique sensible, avivée par les débats sur le voile. Ne discutons pas, ici, les croyances religieuses de Madame Al Ashmawi, pour autant qu’elles n’agressent pas la vérité historique et surtout la paix confessionnelle à laquelle les citoyens suisses sont attachés.
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Ce qui fait réagir dans cette profession de foi, c’est lorsque cette enseignante à l’Université de Genève se croit obligée, pour développer sa démonstration, de s’en prendre systématiquement à l’Occident chrétien, qui - selon elle - est plongé dans l’obscurantisme, alors que la civilisation islamique brille de toutes ses lumières. Ainsi, du VIIe au XIXe siècle, la femme serait pleinement considérée et promue en islam, tandis qu’elle serait méprisée et opprimée en chrétienté ?
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Cette incantation ne résiste malheureusement pas à un examen historique sérieux. Le Moyen-Age chrétien est justement la période qui instaure durablement des codes de prise en considération de la femme, c’est le développement de l’amour courtois, la dévotion à la Vierge appelée « Notre-Dame » comme image de la femme que l’on respecte. C’est l’époque où, comme le montre l’historienne Régine Pernoud, des femmes acquièrent un pouvoir significatif, telle l’autorité des mères abbesses, parfois plus puissantes que les évêques. Dans le même temps, là où règne le Coran, les sultans remplissent leurs harems de pauvres fillettes et jeunes femmes chrétiennes capturées en masse lors de leurs razzias dans les villes et les villages d’Europe centrale, d’Orient ou de Méditerranée. C’est aussi la mise en place, dans toute l’Afrique, des filières de cette horrible traite négrière initiée par les Arabo-Musulmans dès le VIIème siècle (*).
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Pour relativiser ces situations socio-économiques qui font que certaines populations musulmanes actuelles sont foncièrement illettrées (selon rapport indépendant onusien), Madame Al Ashmawi cite l’écrivain Shirin Ebadi qui affirme, concernant les femmes : « mon problème, ce n’est pas l’islam, c’est la société patriarcale ».
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La preuve que le débat reste entier, c’est que Taslima Nasreen, célèbre pour son combat en faveur de la dignité des femmes, affirme quant à elle, exactement le contraire : « le problème, ce n’est pas l’intégrisme, c’est l’islam lui-même ! La situation déplorable des femmes dans le monde islamique est la conséquence logique des principes misogynes qui sont parsemés dans tout le Coran, les Hadith et la charia : une femme est considérée comme un être inférieur dans tous les sens du terme ». Rappelons que Taslima Nasreen est venue s’exiler en Europe en raison de menaces de mort dans son pays.
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Quant à Madame Al Ashmawi, elle a raison de rêver d’une meilleure condition pour la femme musulmane, mais elle devrait élaborer ses analyses et ses projets pour le monde islamique sans pour autant dénigrer le christianisme de cet Occident où elle a choisi de vivre ; car n’est-ce pas lui qui a apporté, avec notre société démocratique issue d’Athènes, de Rome et de Jérusalem, tant de valeurs spirituelles et de ressources humaines qui alimentent la lutte que mènent tous les humanistes pour la dignité humaine ?
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Copyright Alain René Arbez, prêtre
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(*) Jacques Heers, directeur d’études médiévales à la Sorbonne : les négriers en terre d’islam)
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Monseigneur Desmond Tutu
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Par Bat Ye’or, historienne
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Monseigneur Desmond Mpilo Tutu, archevêque anglican sud-africain, prix Nobel de la Paix (1984), et membre du Haut Conseil de l’Alliance des Civilisations (2005), a décidé de prendre sa retraite politique. Comblé d’honneurs, il renonce à ses charges pour se consacrer à sa famille. Il maintiendra toutefois ses activités dans le groupe des Global Elders, les Sages Universels, dont il préside le Conseil. Ce groupe qui réunit selon Wikipedia les dirigeants influents du monde entier désireux de contribuer par « leur expérience » et leur « sagesse », à la résolution des « problèmes les plus importants de la planète », compte parmi ses membres fondateurs Kofi Annan, Jimmy Carter et Mary Robinson, personnalités politiques auxquelles nous sommes redevables de nos aveuglements et malheurs actuels.
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Au tableau d’honneur de tous les combats de Mgr Tutu, figure son parrainage de l’accusation d’apartheid contre Israël. Cet auguste jugement déclencha dans tout l’Occident la campagne de boycott contre le petit peuple d’Israël et la restauration des lois de Nuremberg auxquelles bon gré mal gré de nombreux Européens, sous la menace palestinienne, sont obligés de se soumettre, tout en se serrant la ceinture pour verser depuis des décennies des milliards de dollars à l’UNRWA et des dons renouvelés, toujours en milliards à la Palestine, nouvelle colonie en Israël de l’UE.
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Mgr Tutu a préféré défendre les adeptes de la charte génocidaire de l’OLP et du Hamas, plutôt que le droit du peuple d’Israël de vivre libre et souverain dans son pays que lui conteste l’UE. Il a ainsi couvert de son autorité morale les promoteurs du jihad mondial, des voitures piégées, des attentats shahids plutôt que le peuple qui donna au monde les Dix Commandements, le principe : Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique 19:18), les Prophètes, le repos hebdomadaire, et à Mgr Tutu lui-même, son propre Sauveur, qui le sauve en l’amenant par Jésus au peuple d’Israël.
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Depuis cette accusation sans appel, les Israéliens et ceux soupçonnés de sionisme sont chassés des hauts-lieux de la culture de l’Europe palestinisée, leurs publications sont boycottées et traquées. Les fanatiques de la haine et de la destruction, promus gardiens de la conscience universelle aux couleurs de la Palestine, s’acharnent contre tous les produits et les marchandises provenant d’Israël auquel l’UE se garde bien de verser le moindre sou, tout en s’ingéniant à pénaliser son économie. Même l’humble datte des oasis du Néguev ou le juteux pamplemousse ont déserté les étalages, remplacés par les produits de la Turquie qui se refuse encore à reconnaître les génocides des Arméniens, des Assyriens et des Grecs, ou par les tomates du Maroc qui expulse les chrétiens, ou par les concombres d’Egypte où les femmes chrétiennes sont enlevées et converties de force à l’islam – sans même parler de la condition des juifs, des bahaïs, des apostats, des Kurdes, dans ces pays. Ceux que cette situation révolte, peuvent à leur tour, boycotter les produits et le tourisme des pays boycotteurs d’Israël, sans oublier les lettrés et les artistes qui s’y conforment.
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Mgr Tutu n’a pas jugé bon de condamner les génocides au sud-Soudan et au Darfour, ni l’apartheid des pays régis par la charia, particulièrement à Gaza et dans les territoires palestiniens entièrement financés par l’UE malgré la disette qui frappe son territoire. Mais les grands hommes ont leurs faiblesses, leurs oublis, que l’on se doit de pardonner. Quand le saint homme montera au paradis, je suis sûre que le Jésus musulman viendra l’y accueillir accompagné de Mgr Capucci, le convoyeur clandestin des armes aux Palestiniens afin qu’ils puissent s’adonner à leur jeu favori : massacrer les civils juifs.
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Copyright Bat Ye’or, historienne
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Coran & burqa au nom d'Allah
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Par Michel Garroté
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J’ai déjà eu l’occasion d’écrire, sur ce blog, que la burqa est un signe, ostensible et ostentatoire, de l’islam politique. Et j’ai déjà eu l’occasion d’écrire, sur ce blog, que l’islam politique installé en Europe ne manifeste jamais contre l’islamisme violent et ne manifeste jamais contre l’islamisme voyou. A l’heure où je rédige ces lignes, l’islam politique avance à grands pas au sein des pays européens. Le Premier ministre britannique, avant-hier, et le ministre allemand des Affaires étrangères, hier, ont tous les deux déclaré, sur sol turc, que la Turquie doit adhérer à l’Union européenne.
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En France, le président, le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères se livrent à un exercice anachronique et grotesque : ils menacent l’islamisme violent au Maghreb tout en reculant face à l’islamisme voyou sur sol français, notamment à Grenoble. De ce fait, l’islamisme violent au Maghreb et l’islamisme voyou sur sol français, notamment à Grenoble ont – évidemment – le sentiment de remporter, victoire sur victoire, face à des roquets, qui aboient et montrent les dents, mais ne mordent jamais.
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A propos de la burqa, Robert Redeker (*), dans Valeurs actuelles, écrit (extraits) : « La burqa est un signe politique bien plus que religieux. Toute politique passe par une sémiologie, une manipulation des signes. Arme psychologique aux mains de l’islam politique, autrement dit l’islamisme, la burqa fait figure d’élément de propagande : montrer aux foules que l’islam politique est bel et bien présent, au cœur du monde occidental, qu’il s’étend de façon irrésistible. Dans cette perspective, la burqa est aussi un marqueur de territoire : montrer aux autochtones que leur territoire ne leur appartient plus totalement. Donner une visibilité à l’islam politique, tel est le sens de la burqa. Défendre et développer le port de la burqa s’inscrit dans une stratégie : rendre visible l’islam politique ».
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Robert Redeker ajoute : « Certains signes religieux soulignent la foi, l’accompagnent dans l’espace public, réussissant à donner un vêtement à l’âme, redoublant la visibilité de la personne, de son corps, de son visage, par la visibilité de sa spiritualité. La kippa, la croix chrétienne, le costume d’un moine ou d’une moniale, et même le hidjab (le voile ou foulard musulman qui ne cache pas le visage) y parviennent. La burqa, au contraire, ne souligne rien : elle élimine la femme du regard d’autrui, la désincarne radicalement pour ne laisser paraître qu’une terrible abstraction, celle du pouvoir temporel d’une idée délirante. Bref, la burqa déspiritualise autant qu’elle désincarne » (Fin des extraits de l’article de Robert Redeker dans valeurs actuelles).
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De son côté, à propos du Coran, L'abbé de Tanoüarn (**) écrit sur son blog (extraits) : « Il faut relire le récit de la conversion de Joseph Fadelle, paru cette année aux éditions de l'Oeuvre, Le prix à payer. Massoud, son camarade de chambrée chrétien, durant son service militaire en Irak, lui avait simplement dit : "Lis le Coran en essayant de comprendre ce que tu lis". Joseph commence, et vers la fin de la sourate 2, dite sourate de la Vache, il a une certitude. Lorsque le Coran dit : "Vos femmes sont des champs de labour, allez vers elles comme vous voulez", ça, ça ne peut pas être la parole de Dieu. Et auparavant déjà, me confie-t-il, que de considérations sociologiques, que de règles. Où est Dieu ? La soif de Joseph le conduira au baptême, dans des conditions que l'intolérance de l'islam (qui interdit toute conversion au christianisme) rendit rocambolesques et... périlleuses ».
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L'abbé de Tanoüarn ajoute : « Comprends ce que tu lis ! Lorsque Joseph Fadelle va demander telle ou telle explication à l'ayatollah de son village (lui qui est un Moussavi, du clan de Khomeyni), il s'entend répondre qu'en matière religieuse, il ne faut pas réfléchir. Foi ? Non. Identité communautaire. L'islam est essentiellement une loi (charia), une pratique collective. Mais quand on y réfléchit, sur quoi porterait la foi musulmane dont parlait M. Fillon à Argenteuil - au nom de l'islam de France - à la fin du mois de juin ? M. Fillon, excluant de son propre chef de l'islam des personnes qui "déshonorent la foi musulmane" tient un discours chrétien sur l'islam. Jusqu'à excommunier lui-même les musulmans qui ne lui plaisent pas (et qui, n'ayant pas reçu le carton d'invitation pour l'inauguration de la Mosquée, n'étaient pas là pour l'entendre) ».
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L'abbé de Tanoüarn poursuit : « Il montre que la République croit avoir dans l'islam un autre christianisme. Quant à la foi, Alain Besançon a raison de souligner qu'il y a très peu de croyances en islam : un Dieu unique. Une rémunération éternelle pour les hommes qui se seront soumis (islam = soumission en arabe). Petite remarque sur ce point : il y a un grand absent au paradis d'Allah, c'est Allah lui-même qui reste toujours le grand Inconnu. Quoi d'autre ? Le caractère divin du Coran, acquis depuis la condamnation de Mutazillites au IXe siècle par le calife al Mutawakkil. S'il est "incréé", le Coran ne s'interprète pas, il est lui la clé de toutes interprétations du monde. Mais que propose-t-il ? "Comprends ce que tu lis". Il propose une loi pour une Communauté (Oumma), qui, l'observant, devient la communauté de Dieu, le parti d'Allah » (Fin des extraits de l’article de l'abbé de Tanoüarn).
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Copyright Michel Garroté 2010 & Sources citées
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(*) http://www.valeursactuelles.com/parlons-vrai/parlons-vrai/burqa-contre-civilisation20100729.html
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(**) http://ab2t.blogspot.com/2010/07/fides-islamica.html
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ISLAM ET STATUT DE LA FEMME
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Par Alain René Arbez, prêtre
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Dans un article virulent, Madame Al Ashmawi présentait aux lecteurs de la Tribune de Genève sa conviction que l’islam, dès ses origines, assure la promotion de la femme…Thématique sensible, avivée par les débats sur le voile. Ne discutons pas, ici, les croyances religieuses de Madame Al Ashmawi, pour autant qu’elles n’agressent pas la vérité historique et surtout la paix confessionnelle à laquelle les citoyens suisses sont attachés.
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Ce qui fait réagir dans cette profession de foi, c’est lorsque cette enseignante à l’Université de Genève se croit obligée, pour développer sa démonstration, de s’en prendre systématiquement à l’Occident chrétien, qui - selon elle - est plongé dans l’obscurantisme, alors que la civilisation islamique brille de toutes ses lumières. Ainsi, du VIIe au XIXe siècle, la femme serait pleinement considérée et promue en islam, tandis qu’elle serait méprisée et opprimée en chrétienté ?
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Cette incantation ne résiste malheureusement pas à un examen historique sérieux. Le Moyen-Age chrétien est justement la période qui instaure durablement des codes de prise en considération de la femme, c’est le développement de l’amour courtois, la dévotion à la Vierge appelée « Notre-Dame » comme image de la femme que l’on respecte. C’est l’époque où, comme le montre l’historienne Régine Pernoud, des femmes acquièrent un pouvoir significatif, telle l’autorité des mères abbesses, parfois plus puissantes que les évêques. Dans le même temps, là où règne le Coran, les sultans remplissent leurs harems de pauvres fillettes et jeunes femmes chrétiennes capturées en masse lors de leurs razzias dans les villes et les villages d’Europe centrale, d’Orient ou de Méditerranée. C’est aussi la mise en place, dans toute l’Afrique, des filières de cette horrible traite négrière initiée par les Arabo-Musulmans dès le VIIème siècle (*).
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Pour relativiser ces situations socio-économiques qui font que certaines populations musulmanes actuelles sont foncièrement illettrées (selon rapport indépendant onusien), Madame Al Ashmawi cite l’écrivain Shirin Ebadi qui affirme, concernant les femmes : « mon problème, ce n’est pas l’islam, c’est la société patriarcale ».
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La preuve que le débat reste entier, c’est que Taslima Nasreen, célèbre pour son combat en faveur de la dignité des femmes, affirme quant à elle, exactement le contraire : « le problème, ce n’est pas l’intégrisme, c’est l’islam lui-même ! La situation déplorable des femmes dans le monde islamique est la conséquence logique des principes misogynes qui sont parsemés dans tout le Coran, les Hadith et la charia : une femme est considérée comme un être inférieur dans tous les sens du terme ». Rappelons que Taslima Nasreen est venue s’exiler en Europe en raison de menaces de mort dans son pays.
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Quant à Madame Al Ashmawi, elle a raison de rêver d’une meilleure condition pour la femme musulmane, mais elle devrait élaborer ses analyses et ses projets pour le monde islamique sans pour autant dénigrer le christianisme de cet Occident où elle a choisi de vivre ; car n’est-ce pas lui qui a apporté, avec notre société démocratique issue d’Athènes, de Rome et de Jérusalem, tant de valeurs spirituelles et de ressources humaines qui alimentent la lutte que mènent tous les humanistes pour la dignité humaine ?
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Copyright Alain René Arbez, prêtre
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(*) Jacques Heers, directeur d’études médiévales à la Sorbonne : les négriers en terre d’islam)
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Monseigneur Desmond Tutu
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Par Bat Ye’or, historienne
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Monseigneur Desmond Mpilo Tutu, archevêque anglican sud-africain, prix Nobel de la Paix (1984), et membre du Haut Conseil de l’Alliance des Civilisations (2005), a décidé de prendre sa retraite politique. Comblé d’honneurs, il renonce à ses charges pour se consacrer à sa famille. Il maintiendra toutefois ses activités dans le groupe des Global Elders, les Sages Universels, dont il préside le Conseil. Ce groupe qui réunit selon Wikipedia les dirigeants influents du monde entier désireux de contribuer par « leur expérience » et leur « sagesse », à la résolution des « problèmes les plus importants de la planète », compte parmi ses membres fondateurs Kofi Annan, Jimmy Carter et Mary Robinson, personnalités politiques auxquelles nous sommes redevables de nos aveuglements et malheurs actuels.
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Au tableau d’honneur de tous les combats de Mgr Tutu, figure son parrainage de l’accusation d’apartheid contre Israël. Cet auguste jugement déclencha dans tout l’Occident la campagne de boycott contre le petit peuple d’Israël et la restauration des lois de Nuremberg auxquelles bon gré mal gré de nombreux Européens, sous la menace palestinienne, sont obligés de se soumettre, tout en se serrant la ceinture pour verser depuis des décennies des milliards de dollars à l’UNRWA et des dons renouvelés, toujours en milliards à la Palestine, nouvelle colonie en Israël de l’UE.
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Mgr Tutu a préféré défendre les adeptes de la charte génocidaire de l’OLP et du Hamas, plutôt que le droit du peuple d’Israël de vivre libre et souverain dans son pays que lui conteste l’UE. Il a ainsi couvert de son autorité morale les promoteurs du jihad mondial, des voitures piégées, des attentats shahids plutôt que le peuple qui donna au monde les Dix Commandements, le principe : Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique 19:18), les Prophètes, le repos hebdomadaire, et à Mgr Tutu lui-même, son propre Sauveur, qui le sauve en l’amenant par Jésus au peuple d’Israël.
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Depuis cette accusation sans appel, les Israéliens et ceux soupçonnés de sionisme sont chassés des hauts-lieux de la culture de l’Europe palestinisée, leurs publications sont boycottées et traquées. Les fanatiques de la haine et de la destruction, promus gardiens de la conscience universelle aux couleurs de la Palestine, s’acharnent contre tous les produits et les marchandises provenant d’Israël auquel l’UE se garde bien de verser le moindre sou, tout en s’ingéniant à pénaliser son économie. Même l’humble datte des oasis du Néguev ou le juteux pamplemousse ont déserté les étalages, remplacés par les produits de la Turquie qui se refuse encore à reconnaître les génocides des Arméniens, des Assyriens et des Grecs, ou par les tomates du Maroc qui expulse les chrétiens, ou par les concombres d’Egypte où les femmes chrétiennes sont enlevées et converties de force à l’islam – sans même parler de la condition des juifs, des bahaïs, des apostats, des Kurdes, dans ces pays. Ceux que cette situation révolte, peuvent à leur tour, boycotter les produits et le tourisme des pays boycotteurs d’Israël, sans oublier les lettrés et les artistes qui s’y conforment.
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Mgr Tutu n’a pas jugé bon de condamner les génocides au sud-Soudan et au Darfour, ni l’apartheid des pays régis par la charia, particulièrement à Gaza et dans les territoires palestiniens entièrement financés par l’UE malgré la disette qui frappe son territoire. Mais les grands hommes ont leurs faiblesses, leurs oublis, que l’on se doit de pardonner. Quand le saint homme montera au paradis, je suis sûre que le Jésus musulman viendra l’y accueillir accompagné de Mgr Capucci, le convoyeur clandestin des armes aux Palestiniens afin qu’ils puissent s’adonner à leur jeu favori : massacrer les civils juifs.
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Copyright Bat Ye’or, historienne
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