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Par Michel Garroté
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Lundi 12 juillet – 1 Av 5770
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C’est le Thriller de l’été : L’énigme Ingrid Betancourt. A ne pas confondre avec l’autre Thriller, celui qui se tient à Paris, où les preuves de corruption s’accumulent, concernant une dame dont le nom de famille ressemble à celui d’Ingrid. Dame avec laquelle Ingrid n’a aucun lien de parenté.
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Reprenons depuis le début. Durant la dernière année de sa captivité et depuis sa libération, Ingrid Betancourt a fait couler et fait encore couler énormément d’encre. Loin de mettre fin à la saga médiatique, la libération d’Ingrid Betancourt a, tout au contraire, continué de défrayer la chronique et d’alimenter la rumeur. Ingrid Betancourt, véritable icône durant sa captivité et lors de sa libération est aujourd’hui devenue une authentique énigme. Et l’air de rien, certains médias font même tout pour discréditer celle qu’ils avaient pourtant idolâtrée avec démesure.
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Que se passe-t-il donc chez certains journalistes pour qu’ils virent à 180° ? Les conditions de la libération d’Ingrid Betancourt ne correspondaient peut-être pas à leurs fantasmes progressistes. Ainsi par exemple, ces quelques médias qui assimilaient et assimilent toujours les narcoterroristes farcistes (Farc) à des guérilleros marxistes. Ces quelques médias qui auraient tant désiré qu’Ingrid Betancourt soit libérée dans le cadre d’un accord tripartite entre l’omniprésident Sarkozy, le caudillo autocrate vénézuélien Hugo Chavez et les psychopathes des Farc. Ces quelques médias qui n’ont pas supporté qu’Ingrid Betancourt soit libérée par les Forces armées colombiennes.
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Ces quelques médias qui n’ont pas digéré que les préparatifs logistiques de la libération aient été préalablement mis au point par des experts israéliens. Ces quelques médias qui n’ont pas du tout apprécié la foi d’Ingrid Betancourt. Ces quelques médias qui ont fait une crise d’urticaire lorsque Ingrid Betancourt s’est mise à prier, à genoux, sur le tarmac, avec les soldats des Forces armées colombiennes qui l’avaient libérée. Ces quelques médias qui ont vu rouge lorsque Ingrid Betancourt a remercié le président colombien Uribe et l’armée colombienne.
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Pire, peu après sa libération, Ingrid Betancourt et son mari, Juan Carlos Lecompte ont divorcé. Juan Carlos Lecompte a écrit un livre sur ce divorce. Quelques médias ont complaisamment interviewé Juan Carlos Lecompte. Quelques médias ont fait l’éloge du livre de Juan Carlos Lecompte, à charge d’Ingrid Betancourt et à décharge de Juan Carlos Lecompte. Lui qui allègue maintenant, à l’inverse de ce qu’il affirmait auparavant, que son ex-femme était détenue dans de bonnes conditions et qu’elle a été libérée grâce à une rançon. Comme par hasard, ces allégations, au-delà d’Ingrid Betancourt, salissent le président colombien Uribe ainsi que les Forces armées colombiennes. Quelques médias, ulcérés par le succès de Uribe et de son armée, garderaient-ils rancune et exerceraient-ils vengeance ?
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De son côté, Ingrid Betancourt publiera son propre livre, intitulé ‘Même le silence a une fin’, chez Gallimard, en septembre prochain. Jusque-là, certains médias auraient dû accorder à Ingrid Betancourt le bénéfice du doute, eux qui l’ont tant adulée et vénérée. Ils ne l’ont pas fait. Ils ont pris parti contre elle.
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Pour ce qui me concerne, j’attendrai d’avoir lu le livre d’Ingrid Betancourt avant de participer à son lynchage médiatique. Car je trouve abject que ceux qui l’ont idolâtrée, alors qu’elle ne leur avait rien demandé, s’acharnent désormais contre elle, critiquant absolument tout ce qu’elle fait, tout ce qu’elle ne fait pas et prenant à témoin son ex-mari à géométrie variable et son bouquin vengeur dont personnellement je me contrefiche.
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A ce propos, LEXPRESS.fr, avec l’Agence France Presse, publie, aujourd’hui lundi 12 juillet 2010, sous le titre « Ingrid Betancourt ‘regrette’ avoir exigé de l'argent de l'Etat colombien » (*), l’article que voici : « L'ex-otage franco-colombienne renonce à porter plainte contre l'Etat colombien. Sa demande d'indemnisation avait fait scandale dans le pays (Note de Michel Garroté : « avait fait » quel « scandale » et auprès de quels Colombiens ?). L'ex-otage des Farc Ingrid Betancourt a assuré en larmes dimanche 11 juillet au soir qu'elle regrettait la demande d'indemnisation de 6,9 millions de dollars présentée à l'Etat colombien pour son enlèvement ».
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« Elle a précisé qu'elle n'irait pas au-delà d'une démarche de ‘conciliation’. Dès le départ, ‘nous avons décidé (avec mes avocats) que nous ne porterions pas plainte contre l'Etat colombien’, a-t-elle déclaré à la télévision colombienne Caracol, en expliquant que dans le cas où la conciliation extrajudiciaire en cours ne fonctionnerait pas, elle n'irait pas au-delà » (Note de Michel Garroté : peut-être ses avocats ont-ils profité de son état post-traumatique pour la persuader qu’elle était en droit d’entamer une telle démarche et que cela pourrait servir à œuvrer pour la libération d’autres otages ? Et Juan Carlos Lecompte avec les bénéfices tirés de son bouquin plébiscité à la télé, va-t-il œuvrer pour la libération d’otages colombiens ou va-t-il se payer une croisière dans les Caraïbes ?).
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« L'ex-otage s'exprimait depuis New York, un entretien très attendu deux jours après l'annonce de la requête présentée à l'Etat colombien dans laquelle elle estimait que celui-ci devrait lui verser ainsi qu'à sa famille plus de 13 milliards de pesos (soit environ 6,9 millions de dollars), pour les dommages moraux et financiers entraînés par ses six ans de captivité aux mains des Farc ».
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« Selon elle, l'Etat est responsable car il a insuffisamment assuré sa sécurité le 23 février 2002, lorsque la guérilla (sic) des Forces armées révolutionnaires de Colombie (« Farc, marxistes », précisent LEXPRESS.fr et l’Agence France Presse…), l'a enlevée en pleine campagne présidentielle. Cette requête a déclenché une vague d'indignation en Colombie, alors que l'otage a été libérée lors d'une opération militaire risquée, le 2 juillet 2008. Le vice-président Francisco Santos l'a notamment qualifiée de ‘prix mondial de l'ingratitude’ » (Michel Garroté : une vague d'indignation de quelle ampleur ? L'otage « a été libérée lors d'une opération militaire risquée » ; mais alors, il n’y a pas eu de « rançon » ?).
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« ‘Jamais, jamais nous n'avons pensé à attaquer ceux qui m'ont libérée’, a dit Ingrid Betancourt dimanche soir en réprimant un sanglot après un long entretien où le journaliste qui l'a interrogé, Dario Arizmendi, une star de la télévision colombienne et un ami très proche de l'ancienne otage, s'est montré très dur. Ce dernier lui a demandé : ‘Vous regrettez ?’ Et elle a répondu : ‘Oui, je regrette’, en assurant qu'elle adorait sa ‘patrie’. Betancourt a-t-elle signé le document d'avertissement ? » (Michel Garroté : « une star de la télévision colombienne et un ami très proche de l'ancienne otage », donc un journaliste irréprochable cité par l’AFP, agence proche des Farc, pour le compte de LEXPRESS.fr).
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« Auparavant, l'ex-otage avait longuement tenté d'expliquer les raisons de son geste. ‘Je ne vais pas poursuivre l'Etat. Je veux uniquement raconter les faits et que ce qui m'est arrivé ne se reproduise pas’, a-t-elle déclaré, en ajoutant qu'elle avait ainsi espéré ‘ouvrir un chemin’ pour l'indemnisation d'autres otages qui, selon elle, auraient également présenté des requêtes semblables. ‘Mes compagnons (de captivité) m'ont appelée en m'indiquant que la date’ limite pour déposer cette requête allait être dépassée, a-t-elle dit ».
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« L'ex-candidate à la présidentielle de 2002 a ensuite expliqué pourquoi elle estimait que les forces de l'ordre avaient négligé sa sécurité. ‘On m'a enlevé mes gardes du corps. Si l'Etat considérait que c'était si dangereux ils auraient du me les laisser (...) et s'ils considéraient que c'était vraiment dangereux, on aurait dû me bloquer au poste de contrôle et ne pas me laisser y aller’, a-t-elle dit en faisant référence à la route du département de Caqueta (sud-est) où la guérilla (sic) l'attendait ».
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« Interrogée sur un document qu'elle aurait signé ce jour-là où elle indiquait qu'elle s'engageait sur ce chemin à ses risques et périls, elle a d'abord dit ne pas s'en souvenir, avant d'assurer qu'elle avait seulement signé un texte en rapport avec l'assurance de la voiture qui la transportait, qui appartenait à l'Etat » (Michel Garroté : si un document, quel qu’il soit, existe, autant le rendre public ; à ce moment-là nous saurons qui ment et qui ne ment pas).
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« Ingrid Betancourt, 48 ans, a été durement critiquée dans plusieurs ouvrages d'anciens compagnons de captivité, puis dans un livre écrit par son ex-mari Juan Carlos Lecompte » (Michel Garroté : « durement critiquée dans plusieurs ouvrages (…) puis dans un livre écrit par son ex-mari » ; et tous ces gens qui soudain écrivent spontanément de méchants livres, on les paye combien ? Qu’ont-ils fait de l’argent gagné ?).
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« Elle sortira en septembre chez Gallimard un livre où elle raconte sa version de son enlèvement, ‘Même le silence a une fin’ » (Fin de l’article de LEXPRESS.fr, avec l’AFP, publié lundi 12 juillet 2010 et intitulé « Ingrid Betancourt ‘regrette’ avoir exigé de l'argent de l'Etat colombien »).
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Comme écrit plus haut, Ingrid Betancourt et son mari, Juan Carlos Lecompte ont divorcé peu après la libération d’Ingrid Betancourt. Juan Carlos Lecompte a publié un livre sur ce divorce. Il se trouve que le 25 janvier 2010, LEXPRESS.fr avait publié un chat à ce sujet entre Juan Carlos Lecompte, ex-mari d’Ingrid Betancourt et les lecteurs.
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Chat intitulé « Ingrid Betancourt a changé, mais ce n'est pas sa faute » (**) et dont voici les extraits de quelques réponses de Juan Carlos Lecompte faites aux lecteurs : « L'enlèvement change les personnes, c'est certain, surtout un enlèvement si long et dans des conditions extrêmes. Elle a changé, mais ce n'est pas de sa faute » (Michel Garroté : oui, oui, bien sûr, c’est pour cela que le candide Lecompte, victime s’il en est, publie un livre rancunier et accorde des interviews vengeresses).
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« Elle a toujours été une femme très courageuse et habitée par une cause. A sa sortie, je l'ai trouvée froide, calculatrice, et pas comme avant » (Michel Garroté : « froide, calculatrice » ; tandis que Lecompte, lui, il n’est pas calculateur pour un sous…).
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« En tout cas, moi je ne la connaissais pas ainsi » (Michel Garroté : il ne la connaissait pas ainsi, après six ans de captivité dans la jungle…).
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« Quant à son image en France, à l'époque, elle me semble un peu ridicule » (Michel Garroté : alors pourquoi, à l’époque, Lecompte a-t-il massivement contribué à l’Ingridomania française ?) » (Fin des extraits du chat de Lecompte avec des lecteurs de LEXPRESS.fr).
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(*) http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ingrid-betancourt-regrette-avoir-exige-de-l-argent-de-l-etat-colombien_905694.html
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(**) http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/ingrid-betancourt-a-change-mais-ce-n-est-pas-sa-faute_844171.html
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Par Michel Garroté
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Lundi 12 juillet – 1 Av 5770
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C’est le Thriller de l’été : L’énigme Ingrid Betancourt. A ne pas confondre avec l’autre Thriller, celui qui se tient à Paris, où les preuves de corruption s’accumulent, concernant une dame dont le nom de famille ressemble à celui d’Ingrid. Dame avec laquelle Ingrid n’a aucun lien de parenté.
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Reprenons depuis le début. Durant la dernière année de sa captivité et depuis sa libération, Ingrid Betancourt a fait couler et fait encore couler énormément d’encre. Loin de mettre fin à la saga médiatique, la libération d’Ingrid Betancourt a, tout au contraire, continué de défrayer la chronique et d’alimenter la rumeur. Ingrid Betancourt, véritable icône durant sa captivité et lors de sa libération est aujourd’hui devenue une authentique énigme. Et l’air de rien, certains médias font même tout pour discréditer celle qu’ils avaient pourtant idolâtrée avec démesure.
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Que se passe-t-il donc chez certains journalistes pour qu’ils virent à 180° ? Les conditions de la libération d’Ingrid Betancourt ne correspondaient peut-être pas à leurs fantasmes progressistes. Ainsi par exemple, ces quelques médias qui assimilaient et assimilent toujours les narcoterroristes farcistes (Farc) à des guérilleros marxistes. Ces quelques médias qui auraient tant désiré qu’Ingrid Betancourt soit libérée dans le cadre d’un accord tripartite entre l’omniprésident Sarkozy, le caudillo autocrate vénézuélien Hugo Chavez et les psychopathes des Farc. Ces quelques médias qui n’ont pas supporté qu’Ingrid Betancourt soit libérée par les Forces armées colombiennes.
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Ces quelques médias qui n’ont pas digéré que les préparatifs logistiques de la libération aient été préalablement mis au point par des experts israéliens. Ces quelques médias qui n’ont pas du tout apprécié la foi d’Ingrid Betancourt. Ces quelques médias qui ont fait une crise d’urticaire lorsque Ingrid Betancourt s’est mise à prier, à genoux, sur le tarmac, avec les soldats des Forces armées colombiennes qui l’avaient libérée. Ces quelques médias qui ont vu rouge lorsque Ingrid Betancourt a remercié le président colombien Uribe et l’armée colombienne.
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Pire, peu après sa libération, Ingrid Betancourt et son mari, Juan Carlos Lecompte ont divorcé. Juan Carlos Lecompte a écrit un livre sur ce divorce. Quelques médias ont complaisamment interviewé Juan Carlos Lecompte. Quelques médias ont fait l’éloge du livre de Juan Carlos Lecompte, à charge d’Ingrid Betancourt et à décharge de Juan Carlos Lecompte. Lui qui allègue maintenant, à l’inverse de ce qu’il affirmait auparavant, que son ex-femme était détenue dans de bonnes conditions et qu’elle a été libérée grâce à une rançon. Comme par hasard, ces allégations, au-delà d’Ingrid Betancourt, salissent le président colombien Uribe ainsi que les Forces armées colombiennes. Quelques médias, ulcérés par le succès de Uribe et de son armée, garderaient-ils rancune et exerceraient-ils vengeance ?
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De son côté, Ingrid Betancourt publiera son propre livre, intitulé ‘Même le silence a une fin’, chez Gallimard, en septembre prochain. Jusque-là, certains médias auraient dû accorder à Ingrid Betancourt le bénéfice du doute, eux qui l’ont tant adulée et vénérée. Ils ne l’ont pas fait. Ils ont pris parti contre elle.
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Pour ce qui me concerne, j’attendrai d’avoir lu le livre d’Ingrid Betancourt avant de participer à son lynchage médiatique. Car je trouve abject que ceux qui l’ont idolâtrée, alors qu’elle ne leur avait rien demandé, s’acharnent désormais contre elle, critiquant absolument tout ce qu’elle fait, tout ce qu’elle ne fait pas et prenant à témoin son ex-mari à géométrie variable et son bouquin vengeur dont personnellement je me contrefiche.
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A ce propos, LEXPRESS.fr, avec l’Agence France Presse, publie, aujourd’hui lundi 12 juillet 2010, sous le titre « Ingrid Betancourt ‘regrette’ avoir exigé de l'argent de l'Etat colombien » (*), l’article que voici : « L'ex-otage franco-colombienne renonce à porter plainte contre l'Etat colombien. Sa demande d'indemnisation avait fait scandale dans le pays (Note de Michel Garroté : « avait fait » quel « scandale » et auprès de quels Colombiens ?). L'ex-otage des Farc Ingrid Betancourt a assuré en larmes dimanche 11 juillet au soir qu'elle regrettait la demande d'indemnisation de 6,9 millions de dollars présentée à l'Etat colombien pour son enlèvement ».
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« Elle a précisé qu'elle n'irait pas au-delà d'une démarche de ‘conciliation’. Dès le départ, ‘nous avons décidé (avec mes avocats) que nous ne porterions pas plainte contre l'Etat colombien’, a-t-elle déclaré à la télévision colombienne Caracol, en expliquant que dans le cas où la conciliation extrajudiciaire en cours ne fonctionnerait pas, elle n'irait pas au-delà » (Note de Michel Garroté : peut-être ses avocats ont-ils profité de son état post-traumatique pour la persuader qu’elle était en droit d’entamer une telle démarche et que cela pourrait servir à œuvrer pour la libération d’autres otages ? Et Juan Carlos Lecompte avec les bénéfices tirés de son bouquin plébiscité à la télé, va-t-il œuvrer pour la libération d’otages colombiens ou va-t-il se payer une croisière dans les Caraïbes ?).
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« L'ex-otage s'exprimait depuis New York, un entretien très attendu deux jours après l'annonce de la requête présentée à l'Etat colombien dans laquelle elle estimait que celui-ci devrait lui verser ainsi qu'à sa famille plus de 13 milliards de pesos (soit environ 6,9 millions de dollars), pour les dommages moraux et financiers entraînés par ses six ans de captivité aux mains des Farc ».
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« Selon elle, l'Etat est responsable car il a insuffisamment assuré sa sécurité le 23 février 2002, lorsque la guérilla (sic) des Forces armées révolutionnaires de Colombie (« Farc, marxistes », précisent LEXPRESS.fr et l’Agence France Presse…), l'a enlevée en pleine campagne présidentielle. Cette requête a déclenché une vague d'indignation en Colombie, alors que l'otage a été libérée lors d'une opération militaire risquée, le 2 juillet 2008. Le vice-président Francisco Santos l'a notamment qualifiée de ‘prix mondial de l'ingratitude’ » (Michel Garroté : une vague d'indignation de quelle ampleur ? L'otage « a été libérée lors d'une opération militaire risquée » ; mais alors, il n’y a pas eu de « rançon » ?).
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« ‘Jamais, jamais nous n'avons pensé à attaquer ceux qui m'ont libérée’, a dit Ingrid Betancourt dimanche soir en réprimant un sanglot après un long entretien où le journaliste qui l'a interrogé, Dario Arizmendi, une star de la télévision colombienne et un ami très proche de l'ancienne otage, s'est montré très dur. Ce dernier lui a demandé : ‘Vous regrettez ?’ Et elle a répondu : ‘Oui, je regrette’, en assurant qu'elle adorait sa ‘patrie’. Betancourt a-t-elle signé le document d'avertissement ? » (Michel Garroté : « une star de la télévision colombienne et un ami très proche de l'ancienne otage », donc un journaliste irréprochable cité par l’AFP, agence proche des Farc, pour le compte de LEXPRESS.fr).
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« Auparavant, l'ex-otage avait longuement tenté d'expliquer les raisons de son geste. ‘Je ne vais pas poursuivre l'Etat. Je veux uniquement raconter les faits et que ce qui m'est arrivé ne se reproduise pas’, a-t-elle déclaré, en ajoutant qu'elle avait ainsi espéré ‘ouvrir un chemin’ pour l'indemnisation d'autres otages qui, selon elle, auraient également présenté des requêtes semblables. ‘Mes compagnons (de captivité) m'ont appelée en m'indiquant que la date’ limite pour déposer cette requête allait être dépassée, a-t-elle dit ».
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« L'ex-candidate à la présidentielle de 2002 a ensuite expliqué pourquoi elle estimait que les forces de l'ordre avaient négligé sa sécurité. ‘On m'a enlevé mes gardes du corps. Si l'Etat considérait que c'était si dangereux ils auraient du me les laisser (...) et s'ils considéraient que c'était vraiment dangereux, on aurait dû me bloquer au poste de contrôle et ne pas me laisser y aller’, a-t-elle dit en faisant référence à la route du département de Caqueta (sud-est) où la guérilla (sic) l'attendait ».
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« Interrogée sur un document qu'elle aurait signé ce jour-là où elle indiquait qu'elle s'engageait sur ce chemin à ses risques et périls, elle a d'abord dit ne pas s'en souvenir, avant d'assurer qu'elle avait seulement signé un texte en rapport avec l'assurance de la voiture qui la transportait, qui appartenait à l'Etat » (Michel Garroté : si un document, quel qu’il soit, existe, autant le rendre public ; à ce moment-là nous saurons qui ment et qui ne ment pas).
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« Ingrid Betancourt, 48 ans, a été durement critiquée dans plusieurs ouvrages d'anciens compagnons de captivité, puis dans un livre écrit par son ex-mari Juan Carlos Lecompte » (Michel Garroté : « durement critiquée dans plusieurs ouvrages (…) puis dans un livre écrit par son ex-mari » ; et tous ces gens qui soudain écrivent spontanément de méchants livres, on les paye combien ? Qu’ont-ils fait de l’argent gagné ?).
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« Elle sortira en septembre chez Gallimard un livre où elle raconte sa version de son enlèvement, ‘Même le silence a une fin’ » (Fin de l’article de LEXPRESS.fr, avec l’AFP, publié lundi 12 juillet 2010 et intitulé « Ingrid Betancourt ‘regrette’ avoir exigé de l'argent de l'Etat colombien »).
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Comme écrit plus haut, Ingrid Betancourt et son mari, Juan Carlos Lecompte ont divorcé peu après la libération d’Ingrid Betancourt. Juan Carlos Lecompte a publié un livre sur ce divorce. Il se trouve que le 25 janvier 2010, LEXPRESS.fr avait publié un chat à ce sujet entre Juan Carlos Lecompte, ex-mari d’Ingrid Betancourt et les lecteurs.
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Chat intitulé « Ingrid Betancourt a changé, mais ce n'est pas sa faute » (**) et dont voici les extraits de quelques réponses de Juan Carlos Lecompte faites aux lecteurs : « L'enlèvement change les personnes, c'est certain, surtout un enlèvement si long et dans des conditions extrêmes. Elle a changé, mais ce n'est pas de sa faute » (Michel Garroté : oui, oui, bien sûr, c’est pour cela que le candide Lecompte, victime s’il en est, publie un livre rancunier et accorde des interviews vengeresses).
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« Elle a toujours été une femme très courageuse et habitée par une cause. A sa sortie, je l'ai trouvée froide, calculatrice, et pas comme avant » (Michel Garroté : « froide, calculatrice » ; tandis que Lecompte, lui, il n’est pas calculateur pour un sous…).
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« En tout cas, moi je ne la connaissais pas ainsi » (Michel Garroté : il ne la connaissait pas ainsi, après six ans de captivité dans la jungle…).
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« Quant à son image en France, à l'époque, elle me semble un peu ridicule » (Michel Garroté : alors pourquoi, à l’époque, Lecompte a-t-il massivement contribué à l’Ingridomania française ?) » (Fin des extraits du chat de Lecompte avec des lecteurs de LEXPRESS.fr).
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(*) http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ingrid-betancourt-regrette-avoir-exige-de-l-argent-de-l-etat-colombien_905694.html
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(**) http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/ingrid-betancourt-a-change-mais-ce-n-est-pas-sa-faute_844171.html
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